Le conseil psy de Véronique Kohn psychologue
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00:00 C'est une phase de débordement émotionnel.
00:05 Je fais de la confiture de pensée, je n'arrive plus à raisonner de manière lucide.
00:09 Donc mon système nerveux est complètement instabilisé, innoyé dans l'émotionnel.
00:12 Je ne raisonne mal.
00:13 Je ne peux pas faire un pas de côté pour identifier quel est le vrai problème et donc
00:19 si je n'identifie pas le problème, je ne peux pas trouver les options.
00:21 D'où l'intérêt de se faire accompagner.
00:22 Nous les thérapeutes, on va chercher à stabiliser la personne.
00:25 On va commencer par voir qu'est-ce qui augmente la stabilité de la personne, qu'est-ce qui
00:29 fait qu'elle va un petit peu mieux, est-ce qu'il y a un entourage, est-ce qu'il y a
00:32 des choses qui peuvent l'aider, des choses comme ça.
00:34 On va voir si cette personne n'entretient pas ce processus de débordement émotionnel.
00:39 Comment elle s'organise pour l'entretenir ? Elle continue de s'enflammer là-dessus
00:43 et souvent c'est avec des pensées.
00:44 Il y a des profils stables et des profils instables.
00:48 Les profils instables vont avoir plus tendance à aller dans la dépression.
00:51 La dépression, c'est effectivement une noyade du négatif.
00:55 Je me noie, il n'y a plus rien qui est intéressant, je suis nulle, tout le monde est nul, le monde
01:00 ne sert à rien, le monde ne vaut rien.
01:01 La personne est dans une impasse et son monde émotionnel aggrave et enflamme son terrain.
01:06 Donc il faut augmenter la stabilité et on va aider.
01:09 Est-ce qu'elle puisse trouver des petites choses qui font que ça va un petit peu mieux,
01:14 un petit peu mieux, un petit peu mieux.
01:16 Une émotion à la place d'une autre.
01:19 Et l'émotion écran, c'est celle que je montre au monde.
01:21 Par exemple, je suis une fille, une femme.
01:23 Donc j'ai appris que pleurer, ça attirait l'attention et que j'obtenais ce dont j'avais
01:28 besoin par exemple.
01:29 Et que ça marchait beaucoup mieux que si je commençais à hurler, à m'énerver, à exploser
01:32 de rage.
01:33 Donc je vais plutôt utiliser cette stratégie émotionnelle que celle de la colère.
01:38 Parce qu'elle est récompensée.
01:41 Et donc c'est souvent je pleure à la place de me mettre en colère.
01:46 Ou ça peut être je pleure à la place de montrer que j'ai peur.
01:49 Mais c'est souvent à la place de la colère en général.
01:52 La tristesse est souvent mise à la place de la colère.
01:53 Alors que je boue de rage, j'ai qu'une envie, c'est de te tuer.
01:56 Mais en fait, je ne suis pas en capacité de toucher cette émotion.
02:00 Elle est interdite ou évaluée comme inintéressante et improductive.
02:05 Et à ce titre-là, je ne vais pouvoir contacter que la tristesse.
02:10 Elle est fausse en fait.
02:11 La colère, c'est stop, je ne suis pas d'accord avec toi.
02:14 C'est l'affirmation.
02:15 C'est se positionner.
02:16 Si je suis débordée par mes pleurs, c'est que je ne sais pas me positionner dans la
02:20 vie.
02:21 Je me prononce à oui et ça, c'est vraiment non et stop à ça.
02:24 La colère, c'est la verticalité, c'est masculin.
02:27 Eh bien non.
02:28 Voilà.
02:29 Il y a la puissance avec.
02:31 Merci.
02:32 Au revoir.
02:32 1.