"Qu’est-ce que cette personne faisait à Annecy alors qu’elle ne devait plus être en France depuis au moins mars ?" : la députée Alexandra Masson appelle le gouvernement à "respecter les lois"

  • l’année dernière
Alexandra Masson est l'invitée de L'Interview à la une. Le grand entretien de Nice-Matin, en partenariat avec Radio Emotion, qui sera mis en ligne ce samedi à 10 heures sur Nicematin.com et Radioemotion.fr.
A la suite de l'attaque au couteau d'Annecy (Haute-Savoie) perpétrée par un étranger en situation irrégulière, la députée Rassemblement national de la 4e circonscription des Alpes-Maritimes a été interrogée sur la polémique qu'a suscitée Eric Ciotti lorsque le président des Républicains a dénoncé “un lien très important entre l’immigration, la délinquance et la criminalité”. Sa réponse (en vidéo ci-dessous) : "Je suis surtout en phase avec Marine Le Pen et Jordan Bardella [les dirigeants du RN] qui lient régulièrement les deux. L’immigration d’aujourd’hui, c’est la délinquance de demain. C’en est un exemple parfait ce qui s’est passé à Annecy. Il faut qu’on prenne les mesures. Faire en sorte que les Français se sentent en sécurité. On a les moyens de faire respecter les lois et on ne le fait pas. Qu’est-ce que cette personne faisait à Annecy alors qu’elle ne devait plus être en France depuis au moins mars ?"

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Transcript
00:00 Je suis surtout en phase avec Marine Le Pen et Jordan Bardella, qui régulièrement lit les deux.
00:06 Jordan Bardella l'a dit quand il est venu dans les Alpes-Maritimes il y a un peu moins de trois semaines.
00:11 L'immigration d'aujourd'hui, c'est la délinquance de demain.
00:14 Je crois que c'en est un exemple parfait, ce qui s'est passé à Annecy.
00:18 Il faut impérativement qu'on prenne les mesures.
00:21 Nous sommes là pour faire en sorte que les Français se sentent en sécurité.
00:26 Annecy, c'est un projecteur sur aujourd'hui, demain, peut-être dans ma circonscription, peut-être ailleurs, n'importe où, en bas de chez soi.
00:34 On peut être victime d'actes atroces par des gens qui n'ont rien à faire sur le territoire français.
00:40 Je le répète, on a les moyens de faire respecter ces lois et on ne le fait pas.
00:45 Cette personne, depuis le 22 novembre 2022, est sur le territoire français, alors qu'elle avait une demande de droit d'asile en Suède.
00:53 Sur le plan juridique, elle devait y rester maximum trois mois.
00:57 Qu'est-ce que cette personne fait au mois de juin en France, à Annecy, dans un parc ?
01:02 Parce que Mme Borden a dit que ça n'a rien à voir.
01:05 Ce sont les règlements de Schengen et Dublin qui permettent à cette personne...
01:10 Effectivement, je ne peux pas dire sur le moment qu'elle avait le droit de venir le 22 novembre en France.
01:13 Elle pouvait refaire une demande d'asile, qui lui aurait été évidemment refusée, puisqu'elle en avait fait une déjà en Suède.
01:19 Mais trois mois maximum, on est au mois de juin.
01:22 que je faisais cette personne en France.

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