• l’année dernière
Avec Evelyne Dhéliat, présentatrice météo de TF1 et LCI

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##SUD_RADIO_MEDIA-2023-06-09##

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Transcription
00:00 Pour ne rien manquer, abonnez-vous maintenant !
00:03 Sud Radio Média, 10h10h30, Valérie Exper, Gilles Gansman.
00:08 Bonjour Gilles !
00:09 Oh là là, Valérie, bonjour !
00:11 Bah pourquoi oh là là ?
00:12 Oh là là, je suis content, on a Evelyne Délia !
00:14 Mais oui, une icône !
00:15 Une madame incroyable !
00:17 Une icône de la télé, de la météo, merci d'être avec nous. Bonjour Evelyne !
00:22 Bonjour Valérie, bonjour Gilles !
00:23 Vous allez bien, vous ne changez pas, je vous connais depuis très longtemps.
00:26 Quel est le secret de votre forme ?
00:28 Je ne sais pas, je pense de continuer peut-être aussi à travailler, d'avoir une vie riche professionnellement.
00:36 Et puis aussi avec les amis, ça c'est hyper important, je pense que c'est un équilibre qu'il faut trouver.
00:44 Et vous n'en avez pas marre de la météo ?
00:46 Ah bah non, pas du tout, du tout, du tout, mais non.
00:50 D'autant plus qu'il n'y a pas que la météo, on n'en a pas, Dieu sait si on en a beaucoup en ce moment.
00:55 Le réchauffement climatique, le changement climatique, moi ça fait 20 ans que j'ai commencé à en parler.
01:03 Le fameux bulletin qui a été 10 fois rediffusé.
01:06 Le bulletin de 2050.
01:08 Et qui annonçait des températures à 50 degrés, on s'est dit "mais non !"
01:12 En 2014, et revu et corrigé fin 2022, avec des températures, des prévisions, des projections de météo France,
01:21 c'est encore pire que ce que l'on craignait. Et ce que l'on craignait pour 2050, on les a déjà atteints.
01:27 C'est complètement dingue.
01:30 Ces sommets de réchauffement climatique, ces températures ont déjà été atteintes, 40 degrés, l'été dernier en Bretagne.
01:37 L'homme est irresponsable ?
01:39 En partie, bien évidemment, parce que c'est du CO2, on en produit.
01:43 Oui, vous m'avez entendu responsable, mais l'homme est irresponsable en fait.
01:46 Ah, irresponsable ?
01:47 Oui, il en prend conscience.
01:49 Ah, vous voulez dire...
01:51 Philosophiquement parlant.
01:52 Non, je pense que petit à petit on en prend conscience, et surtout, surtout, surtout, les jeunes générations.
01:58 Ça, c'est évident, et je pense qu'il n'y a pas de climato-sceptique dans les jeunes générations.
02:05 Ils sont beaucoup plus conscients.
02:07 Non, non, ou alors très rarement par rapport à ce qu'on a connu il y a 20 ans.
02:12 Puis c'est difficile de nier les évidences maintenant.
02:14 C'est comme si vous me disiez que 2+2 ça ne fait pas 4.
02:17 Moi je regardais Vlenn Désia dans "La maison de TF1" avec Nicolas Legerdinier.
02:21 "Bonjour Nicolas, vous avez fait quoi ?"
02:23 "Ah, bah j'ai fait des bros, après il y avait la cuisine."
02:26 "C'était un parole d'expert avant l'heure, la maison de TF1."
02:30 Oui, et c'était de la télé-réalité avant l'heure aussi.
02:34 Parce que finalement on ignorait les caméras, alors qu'avant vous faisiez une recette de cuisine dans un studio et tout.
02:42 Et là c'était vraiment une vraie maison, avec un couple, les copains tout autour, le jardinier, le bricoleur, Michel Galli.
02:49 Oui, mais on ne vous a jamais vu sous la douche.
02:52 Ah bah non !
02:53 C'était pas une vraie télé-réalité.
02:55 Et tout à l'heure on va parler de cette semaine, bravo au groupe TF1 qui a organisé depuis le 5 juin,
03:02 du 5 au 13 juin avec la Fondation Arc et l'Institut Gustave Roussy,
03:06 une opération "Mobilisation Cancer", tous ensemble avec les chercheurs.
03:10 Et évidemment vous en êtes l'une des figures, puisque vous avez eu un cancer, vous ne vous en êtes jamais caché.
03:17 Et justement c'est important de parler de la prévention et qu'une chaîne comme TF1 s'en empare, c'est assez important.
03:24 On va en reparler dans un instant, on commence avec le Zapping.
03:27 La Tubemedia c'est évidemment l'attaque au couteau d'Annecy.
03:34 Très vite les images ont fuité avec un embarras des chaînes info.
03:39 Que faire de ces images où l'on voit tout ou presque tout ?
03:42 Quotidien a interrogé Camille Chèzes du ministère de l'Intérieur.
03:46 Le gouvernement a demandé à Twitter de supprimer toute image choquante de l'attaque.
03:50 On a regardé, c'est pas fait.
03:51 Alors c'est pas fait, c'est toujours compliqué, c'est ce qu'on fait après...
03:55 Le gouvernement, je rappelle, l'a demandé à 15h20 et Twitter ne l'a pas fait.
03:59 Je pense que Twitter est incapable de le faire.
04:01 Je ne suis pas sûre qu'ils soient incapables de le faire.
04:04 Il y a des différentes gradations, le retrait de contenu, la suppression du contenu.
04:08 On est aussi sur des plateformes qui sont à l'étranger,
04:11 donc c'est le droit notamment américain qui s'applique.
04:14 Dès lors qu'il y a des incitations à la haine, des apologies de haine,
04:18 on demande ces retraits.
04:20 D'habitude ça peut aller assez vite,
04:22 donc j'ai quand même bon espoir que Twitter prête à bras le corps la demande qu'il leur ait faite.
04:26 Moi je voudrais pousser un coup de gueule sur ces gens.
04:30 Il y a donc dans ce parc des gens qui, avec leur portable, ont filmé des enfants...
04:34 - Je vous l'ai dit tout à l'heure, je vous ai fait un gros coup de gueule là-dessus.
04:37 - Ah bon ? Vous m'avez oublié ? On ne s'est pas consultés ?
04:39 Je trouve ça incroyable que des gens puissent filmer un enfant se faire attaquer
04:44 et que justement on ne fasse rien contre eux
04:47 et que surtout des réseaux sociaux puissent diffuser sans flouter.
04:51 Voilà, je voulais pousser un coup de gueule que vous avez déjà posé sur ce sujet.
04:55 - Faut écouter Sud Radio.
04:57 - Je travaille, je fais des zappings, c'est en live, c'est du show madame.
05:00 C'est fait à la minute, c'est pas de la destruction feuille.
05:03 On continue. En tout cas les politiques se sont emparées de l'affaire,
05:06 vous en avez également parlé,
05:08 accusées de récupération lors de la valette du Rassemblement National
05:12 a été évidemment accusée de récupération par BFM.
05:16 Elle ne s'est pas laissée faire.
05:17 - C'est presque encore pire en termes de temps de décence
05:20 que sur l'affaire de la petite Lola par exemple
05:23 où au moins il y avait eu un débat dans le débat
05:25 sur le fait que le temps de décence n'avait pas été respecté.
05:28 - Mais qui définit ce temps de décence ?
05:30 - Les politiques eux-mêmes, mais c'est-à-dire...
05:32 - Excusez-moi, le temps de décence...
05:34 - Non, mais c'est trop facile de dire...
05:36 - C'est harcelé par les journalistes deux minutes après le fait.
05:39 - Oui, mais bien sûr.
05:40 - Vous venez de vous demander si c'est décent de répondre aux questions
05:44 que vous nous posez, que vous nous posez.
05:46 - On peut vous poser des questions et vous pouvez aussi très bien dire
05:48 "Laissez-moi quelques heures ou quelques minutes".
05:50 - Le temps de décence, ne passez pas la journée si on le fait d'hiver.
05:52 - C'est vraiment décent à la télévision de repasser les vidéos en boucle.
05:55 Je vous pose la question.
05:56 - Il y a un événement qui vous a marqué,
05:58 parce que vous étiez avant le 13h de Jean-Pierre Pernaut ou autre ?
06:02 - Il y a beaucoup d'événements qui marquent.
06:05 - Que vous avez vécu en direct ?
06:07 - Ah, en direct !
06:09 Parce qu'il y a évidemment Tchernobyl, ça a été quelque chose de...
06:13 Parce que le monde entier était touché avec ce fameux nuage
06:18 qui soit disant ne passait pas la frontière.
06:20 - Bien sûr, sans souligner.
06:21 - Mais c'est vrai qu'il y a beaucoup d'événements.
06:24 Quand il y a eu le tsunami, on ne les vit pas en direct, mais en léger différé.
06:31 Et c'est vrai que ce sont des événements forts et qui nous marquent.
06:35 - On va rester dans la météo, puisque désormais,
06:38 on pourra en parler également en deuxième partie,
06:40 il y a donc le réchauffement climatique qui multiplie les événements.
06:44 Catastrophique, on peut voir, on voit actuellement à New York...
06:47 - C'est effarant ces images, vous avez vu les images,
06:50 on avait l'impression de la fin du monde.
06:52 - Vous parliez de ce qui me marquait, c'est vrai que là,
06:55 on l'avait vécu en direct, c'était l'attaque du 1er septembre 2001,
07:01 le 11 septembre.
07:04 Et là, au fil des heures, on l'a vécu, et je me souviens,
07:09 j'ai travaillé, la rédaction, même, on était...
07:12 De voir ce qui se passait là, ça c'était quelque chose...
07:15 Je pense que tout le monde s'en souvient, et ça a été très frappant.
07:19 Et aujourd'hui, tout le monde s'inquiète pour cet été,
07:22 pour la sécheresse, et le manque d'eau sur France 2,
07:25 nos confrères de France 2, le maire d'une ville du sud,
07:30 dont j'ai un trou et que je n'ai pas noté sur ma feuille,
07:32 s'inquiétait justement et prenait des mesures.
07:35 - On observe une accélération des choses, un été absolument caniculaire,
07:38 déjà l'été dernier, vous faites partie d'ailleurs des communes
07:41 et des départements qui très tôt ont pris les choses en main,
07:43 la suppression des douches de plage, une gestion de l'eau aux comptes-gouttes,
07:47 il se passe quelque chose ?
07:48 - La donne a changé, écoutez, les crises de sécheresse,
07:51 les situations de sécheresse, nous les connaissons.
07:53 Celle-là est particulièrement très forte,
07:55 puisqu'il y a 13 mois que nous n'avons pas eu de gouttes de pluie.
07:58 - 13 mois ?
07:59 - 13 mois sans pluie, depuis 2022.
08:01 - Ah oui !
08:02 - Incroyable !
08:03 - Alors, pas forcément sans pluie, mais 13 mois avec des températures
08:06 au-dessus des normales, 13 mois consécutifs, ça c'était du jamais vu.
08:10 Alors c'est ça qui est impressionnant, c'est qu'on vit maintenant du jamais vu.
08:14 On a des records absolus, on a battu en 2018 et 2019,
08:20 42,6°C à Paris, on a des records absolus.
08:23 Et c'est ça qui est frappant, c'est finalement l'emballement
08:27 de ce réchauffement climatique et l'accélération aussi du réchauffement climatique.
08:31 - Ça a été assez vite finalement.
08:33 - Les Pyrénées-Orientales sont en restriction d'eau depuis juin de l'année dernière,
08:41 ça aussi c'est du jamais vu.
08:43 - Peut-être un jour il y aura un bulletin d'eau, d'autorisation à utiliser l'eau.
08:46 Vous réfléchissez à ça ?
08:48 - On commence à parler de la guerre de l'eau.
08:50 Là maintenant, on sort une météo des forêts, c'est-à-dire qu'il va y avoir des vigilances,
08:56 espérons qu'on aura pas à utiliser ces vigilances, avec le risque d'incendie probable,
09:02 pour alerter justement la population, c'est-à-dire en fonction de la température,
09:09 de l'humidité et du vent aussi.
09:13 - Et c'est à partir de cet été sur téléphone ?
09:15 - Voilà, ça a été lancé la semaine dernière et dès qu'il y aura une vigilance orange,
09:21 comme pour les autres vigilances, évidemment on en parlera pour alerter la population.
09:25 - Et on peut dire aux gens de faire très attention quand ils sont aux forêts,
09:28 avec les allumettes, les cigarettes, la moindre étincelle peut être une catastrophe.
09:34 - Exactement.
09:35 - Valérie, vous aimez Julien Doré ?
09:37 - Vous savez qu'il a chanté "Endureur" et que je l'ai adoré ?
09:40 - Non...
09:41 - Mais oui !
09:42 - Vous l'avez vu, c'est venu le délire !
09:44 - Mais nous avons le moment, et on en parle après.
09:46 - On va écouter.
09:47 - C'est mon dernier son, musique.
09:48 - C'est une météo, pas tout à fait comme à TFA,
09:51 c'est une météo avec vous, à l'accord, avec nous,
09:55 et le soleil il est avec nous, il est avec Julien.
09:59 Sur la plage, Coco, Cali.
10:03 - Quel moment magique !
10:04 - Ah mais c'était magique, c'est Julien Doré !
10:06 - C'était où ça ?
10:07 - Alors c'était à Bercy, j'ai fait "Bercy, mince !"
10:10 - Vous avez fait le Bercy, vous êtes montée sur scène ?
10:12 - Montée sur scène, oui.
10:14 - Il y avait un fendu d'installer ?
10:16 - Oui, c'est Julien Doré qui m'avait contactée,
10:19 on ne se connaissait pas du tout,
10:21 en plus on n'est pas du tout de la même génération,
10:24 et puis je ne suis pas du tout...
10:25 Je chante très faux en plus, donc c'est Julien surtout qui a chanté,
10:28 et qui m'a dit "Voilà, pour la fin de ma tournée,
10:33 je suis à la Corarena, et j'aimerais bien que vous soyez avec moi sur scène
10:38 pour cette chanson où il y a un fond vert,
10:42 et à travers la France, à chaque fois, il parlait de la ville où il était,
10:47 et donc ça a été quelque chose de fabuleux.
10:49 - Et alors vous avez ressenti quoi ?
10:50 Vous avez vu la trouille ?
10:51 Ça fait quoi de se retrouver sur une scène comme ça ?
10:54 - Alors je vais vous dire, c'était excitant !
10:57 Parce que moi je parle devant une caméra,
10:59 en fait je parle devant des millions de téléspectateurs,
11:02 je pensais que là il y en avait quelques centaines de mille quand même,
11:04 mais je les voyais, et puis ça a été extraordinaire,
11:06 parce qu'on n'avait pas du tout communiqué sur les réseaux sociaux,
11:09 évidemment pour faire la surprise, c'était une surprise,
11:13 et quand je suis arrivée sur scène, tout le monde "Ah !"
11:15 Et après dans la rue, les jours suivants, les gens "Ah on était avec les enfants,
11:20 c'était sympa, on était à Bercy, on vous a vu,
11:23 voilà, c'était une expérience de plus, c'est formidable.
11:27 - Une vie bien remplie en tout cas, Evelyne Béliat.
11:29 On se retrouve dans un instant pour parler de cette opération
11:32 organisée par le groupe TF1 jusqu'au 13 juin avec la fondation Arq et Gustave Roussy
11:38 pour se mobiliser contre le cancer et aider les chercheurs.
11:42 A tout de suite !
11:43 - On était en train de papoter notre invité, Evelyne Béliat,
11:54 donc iconique, vous êtes devenue une icône,
11:57 donc la météo depuis combien de temps maintenant ?
12:00 - Depuis 92, encore plus de 30 ans, mais le temps passe vite, je peux vous dire !
12:06 - En tout cas, vous nous avez dit tout à l'heure,
12:08 vous y preniez toujours autant de plaisir,
12:10 et on vous a invité ce matin pour nous parler de cette grande opération
12:13 organisée par le groupe TF1 jusqu'au 13 juin avec la fondation Arq,
12:18 l'institut Gustave Roussy, c'est inédit,
12:21 c'est vrai que le cancer est un sujet qui fait peur,
12:24 que les chaînes de télévision ont souvent du mal à aborder,
12:27 et cette opération s'intitule "Mobilisation cancer",
12:30 tous ensemble avec les chercheurs.
12:32 Alors, racontez-nous un petit peu comment tout ça s'est mis en place,
12:36 vous êtes vous partie prenante, évidemment,
12:39 je rappelle que vous avez eu un cancer, mais le but c'est pas d'en parler,
12:42 mais peut-être de l'importance de partager son expérience aujourd'hui,
12:45 que ce ne soit plus une maladie honteuse.
12:48 - Oui, tout à fait, ce n'est pas une maladie honteuse, bien évidemment,
12:52 en revanche, c'est important de, je dirais, de dialoguer
12:59 avec les personnes qui sont frappées par un cancer,
13:03 et moi j'ai eu l'occasion de le faire l'année dernière,
13:06 puisque j'ai été la marraine d'Octobre Rose avec l'association Manrose,
13:12 et ça c'est important, mais ça va au-delà,
13:15 c'est-à-dire, ce que l'on fait avec le groupe TF1,
13:19 c'est aussi de faire appel aux dons,
13:21 parce que la recherche, c'est fou, les progrès qui peuvent être faits,
13:26 moi j'en ai discuté avec des chercheurs,
13:29 alors ils disent que c'est important de faire des appels aux dons,
13:33 et puis c'est important aussi de communiquer sur la prévention,
13:36 parce que souvent on n'y pense pas, et notamment les femmes,
13:39 de se faire suivre régulièrement,
13:42 et souvent j'ai entendu, et c'est comme ça que j'ai eu aussi le déclic,
13:47 des professeurs de médecine dire, à partir du moment où des personnes
13:50 qui ont une certaine notoriété en parlent,
13:53 c'est hyper important, parce que là il y a le déclic chez les gens.
13:57 - C'était pas votre choix de départ ?
13:59 - C'est-à-dire que moi au début, j'ai eu un cancer du sein en 2012,
14:04 donc à cette époque-là, on n'en parlait pas trop,
14:07 parce que je faisais toujours, et je fais toujours,
14:10 une coupure, je mets le curseur entre ma vie professionnelle et ma vie privée,
14:14 et ça c'était ma vie privée,
14:16 et puis à partir du moment où on vous dit,
14:19 oui mais si vous vous en parlez c'est important,
14:21 et moi je l'ai vu aussi, parce que quand je suis revenue à l'antenne,
14:24 des femmes qui étaient touchées aussi me disaient,
14:27 ça nous donne du baume au cœur, parce qu'on se dit,
14:30 ça y est on va repartir.
14:32 - Il y a de l'espoir, vous redonnez de l'espoir,
14:34 vous parliez des progrès de plus en plus de cancers qui se guérissent,
14:39 on a entendu la semaine dernière ce vaccin,
14:42 pour éviter la récidive des cancers du poumon,
14:45 et l'important c'est de se faire dépister, c'est la prévention.
14:48 - Exactement, parce que plus un cancer est dépisté tôt,
14:53 plus il se soigne facilement,
14:55 et c'est vrai que la recherche aussi fait des progrès,
14:58 vous parliez de ce vaccin,
15:01 si dans quelques années on se dit,
15:04 on se fait vacciner, t'as quoi, t'as un cancer ?
15:06 C'est comme un rhume, c'est formidable !
15:09 - Ce qui est d'autant plus formidable,
15:11 c'est que ce vaccin est fait sur mesure,
15:13 et ça permet aussi l'avenir d'avoir un vaccin
15:16 qui correspond à son corps et à ses gènes.
15:19 - C'est du ciblage.
15:21 - L'opération de TF1, on la retrouve dans plusieurs émissions,
15:25 ce sont les 12 coups de midi qui ont fait le coup d'envoi,
15:28 vous y avez participé,
15:30 et c'est également Jean-Luc Rechman qui remettra un chèque
15:33 aux chercheurs dimanche, avec Marie-Sophie Lacaro,
15:36 j'ai ouvert cette semaine,
15:39 et c'est Marie-Sophie, enfin sur les 12 coups,
15:42 et Marie-Sophie Lacaro remettra un chèque conséquent
15:46 à la recherche.
15:48 - Et ça a été une mobilisation dynamique, enthousiaste,
15:53 évidemment dans les émissions,
15:55 et on peut encore donner, il y a un appel au don.
15:57 - Absolument, hier j'ai entendu Laurent Mariotte qui en parlait,
16:00 hier soir Gilles Boulot en a parlé dans le journal de 20h,
16:05 tout le monde est motivé, bien évidemment,
16:08 tout le groupe TF1,
16:10 et je pense que c'est hyper important aussi,
16:13 parce que justement, il faut en parler,
16:15 il ne faut pas que ça fasse peur.
16:16 - Non, il faut en parler, il faut de la prévention,
16:19 encore une fois, on ne le répétera jamais assez.
16:21 - Est-ce que, évidemment, moi j'ai une pensée émue,
16:24 parce qu'on a reçu plein de fois ici Jean-Pierre Pernaut,
16:27 est-ce qu'il est venu vous voir, ou est-ce qu'il est venu vous en parler
16:31 par rapport à son cancer ou pas ?
16:33 Vous me dites si c'est trop indiscret comme question.
16:35 - On en a beaucoup parlé tous les deux, bien évidemment,
16:37 surtout qu'au début, il en a vite parlé,
16:44 et je sais qu'on a eu cette conversation en me disant
16:48 "toi je sais que tu ne voulais pas trop en parler",
16:51 mais c'est ça l'évolution d'année en année,
16:55 et c'est pour ça que moi aussi je me dis,
16:57 effectivement, on a un rôle à jouer,
16:59 et il a trouvé que c'était important, justement,
17:02 pour ce cancer, d'en parler, parce que la prévention,
17:05 c'est comme pour le cancer du sein, c'est hyper important.
17:09 Il a bien fait de le faire.
17:10 - Et vous, vous étiez vigilante ou pas,
17:12 ou vous aviez l'impression que ça n'arrive qu'aux autres ?
17:14 - Non, j'étais vigilante.
17:15 - Donc c'est comme ça que vous avez dépisté assez tôt ?
17:17 - Absolument.
17:18 - Mais c'est vrai que moi je suis assez effarée de voir dans mon entourage
17:21 des femmes qui ne se font pas dépister,
17:23 ne vont pas par peur, mais au contraire il faut...
17:26 - Oui, c'est ça, en se disant "là là, je ne veux pas savoir".
17:29 Surtout ne pas dire "je ne veux pas savoir".
17:31 - Et puis surtout c'est pour les hommes,
17:33 puisque je vais représenter les hommes,
17:35 aujourd'hui c'est très simple de mettre ça,
17:38 vous avez des enveloppes que vous allez chercher en pharmacie
17:41 pour le cancer colorectal,
17:43 et vous pouvez très vite recevoir,
17:46 on sait très rapidement...
17:48 - C'est femme et homme, cancer colorectal.
17:50 - Oui, bien sûr.
17:52 Mais voilà...
17:55 - Les hommes c'est plutôt la prostate qui tarde à faire dépister.
17:58 - C'est vrai.
17:59 - Donc c'était important.
18:01 Et d'aider la recherche comme ça, c'est aussi important,
18:03 je pense, pour les chercheurs,
18:05 d'avoir une fenêtre comme ça, ouverte, parce que...
18:08 - Ça coûte cher, la recherche.
18:10 Alors certes, ils ont des aides,
18:12 bien évidemment, il y a des budgets de l'État,
18:15 mais c'est important aussi de faire avancer la recherche.
18:19 - Oui, d'ailleurs il y a un chèque qui va être remis par l'Union Européenne,
18:22 également à l'Arc, je crois que c'est courant juin,
18:26 où l'Union Européenne va également aider la recherche contre le cancer.
18:31 À 90 ans, vous ferez le bulletin météo ?
18:34 - Ha ha ha !
18:36 Bah écoutez, je sais pas, je crois pas quand même,
18:38 mais enfin, bon de ce taux...
18:40 - Vous vous êtes fixé, on demande ça aux présentateurs de JT,
18:42 est-ce que vous vous êtes fixé une date de fin JT ?
18:45 - Non, je n'ai pas de date de fixée,
18:47 mais si la date, elle dépendra aussi des téléspectateurs,
18:50 et de la direction de TF1, bien évidemment, et surtout.
18:55 Mais pour l'instant, les plannings de la rentrée sont faits.
19:01 - Donc on vous verra encore avec plaisir.
19:03 - Mais oui, est-ce que vous dites quand même,
19:05 parce que quand même, quand je dis "les", c'est Amicale,
19:10 mais les Evelyne Leclerc, les Denise Fabre,
19:12 ils sont presque toutes disparues,
19:14 en tant que speak-ream et autres.
19:16 - Oui, il y a une nuance, Evelyne est météorologue.
19:19 - Oui c'est vrai, mais non, chez la météo,
19:21 elle était speak-ream, vous étiez speak-ream comme elle,
19:23 et on vous l'a proposé.
19:25 - C'est-à-dire, je vais vous dire, j'ai eu la chance,
19:28 j'ai eu la chance, je pense, vous savez,
19:31 dans ces métiers, c'est la chance d'être là au bon moment,
19:35 quand on a besoin de vous,
19:37 ou quand vos... "besoin", on n'est jamais indispensable,
19:41 vous vous correspondez à ce que l'on recherche.
19:44 Et la maison TF1, ça a été ça.
19:46 À l'époque, ça a été, je correspondais à ce que l'on recherchait,
19:50 et puis, pour la météo, Michel Cardo,
19:53 j'ai jamais pris la place de quelqu'un,
19:56 en disant "je veux sa place".
19:58 Non, Michel Cardo, c'est parti du jour au lendemain,
20:00 il fallait quelqu'un très vite pour présenter la météo.
20:03 - Incroyable. - Voilà.
20:05 Et puis, je me souviens très bien, il est parti,
20:08 il a quitté TF1 en juillet,
20:11 et après, il fallait quelqu'un dès le mois de septembre,
20:16 opérationnel, et puis la météo, ça ne s'invente pas.
20:19 Donc il fallait que je fasse un stage, etc.
20:22 Donc TF1 m'a dit "écoute, ça nous intéresse",
20:24 j'ai dit "ça m'intéresse", on m'a dit "ça nous intéresse que ça t'intéresse
20:28 pendant un mois, tout le mois de juillet,
20:31 tout le mois d'août, parce que j'étais en vacances,
20:33 le matin, Météo France, l'après-midi avec Alain Gilot-Pétré,
20:36 le fond bleu, comment faire, etc.
20:39 Et puis c'est comme ça que j'ai commencé.
20:41 Et puis après, j'ai su que finalement, la chance, c'était qu'on cherchait
20:45 une femme, parce qu'il y avait déjà deux hommes et une seule femme à la météo,
20:49 Catherine Laborde qui était là, notre Catherine,
20:52 qui était une brune, on se disait plutôt une blonde,
20:54 et quelqu'un qui a l'habitude de la météo.
20:56 Donc il y avait déjà quelques... de l'antenne.
20:58 Et donc il y avait déjà quelques...
21:00 - Quelques prémices, enfin quelques indices.
21:02 Catherine Laborde, vous avez des nouvelles d'elle ?
21:04 - Oui, j'ai des nouvelles, on se voit des petits SMS,
21:08 il y a encore reçu un petit SMS la semaine dernière,
21:12 voilà, je t'embrasse, je pense à toi.
21:14 - Là aussi, quel courage d'en avoir parlé !
21:16 Quel courage d'avoir su dire au revoir aux téléspectateurs,
21:20 d'avoir eu ce courage de dire, vous m'avez aimée, je vous aimais,
21:24 je vais vous dire au revoir en direct.
21:26 - C'est une personne remarquable.
21:28 - Une femme d'une force incroyable, et on pense à elle,
21:31 on s'embrasse, je ne sais pas si elle nous écoute,
21:33 en tout cas on lui envoie plein de bonnes ondes.
21:36 L'opération mobilisation cancer continue sur TF1 jusqu'au 13 juin,
21:41 donc jusqu'à dimanche.
21:43 - Non, jusqu'à mardi, dimanche il y a la remise du chèque,
21:50 et mardi ça se finira avec Koh Lanta,
21:53 parce que c'est la grande finale de Koh Lanta,
21:55 on recevra d'ailleurs les gagnants mercredi,
21:57 et oui madame, et donc l'opération se finira
22:01 durant le direct de la grande finale de Koh Lanta.
22:05 - Donc mettez vous sur TF1, participez,
22:10 donnez pour la recherche, c'est important.
22:13 On pourrait imaginer une forme de téléthon pour le cancer aussi,
22:16 une émission plus ambitieuse, c'est peut-être la prochaine étape pour TF1,
22:20 d'avoir un 20h50, un peu, 21h10 maintenant,
22:24 un peu plus, qui donne de l'espoir aux gens en fait,
22:28 et qui raconte des gens qui ont vaincu le cancer,
22:32 des chercheurs qui racontent, qui parlent,
22:34 et faites-vous dépister si vous êtes une femme gynéco.
22:38 - Oui, les femmes et même les hommes, tout le monde.
22:41 - Et les hommes, absolument.
22:42 - Faites-vous dépister, c'est hyper important.
22:44 - Merci à vous Evelyne Leclerc,
22:46 Evelyne Leclerc, je ne veux pas bien, c'est Gilles qui m'a...
22:48 - Non, voilà, c'est toujours ma faute.
22:50 - J'adore !
22:51 - Et on embrasse Evelyne Leclerc aussi.
22:52 - Oui !
22:53 - Evelyne Delia, notre Evelyne qu'on aime, merci à vous.
22:56 - Puis il y a Carole Serra, le week-end, sur scène radio.
22:58 - Voilà, absolument.
22:59 Merci à vous, et dans un instant, Jean-Jacques Bourdin.

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