Deux des trois agresseurs de Jean-Baptiste Trogneux, petit-neveu de Brigitte Macron, molesté le 15 mai à Amiens, ont été condamnés à 30 mois de prison (dont 15 avec sursis) pour l'un et 24 mois (dont 12 avec sursis) pour l'autre. Le troisième prévenu a été relaxé.
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00:00 on a une responsabilité collective, c'est-à-dire que, effectivement, c'est pas la prison qui va les réparer,
00:06 mais les centres d'hébergement et d'insertion, l'ASE, la MDPH, où vous avez des délais d'attente de un an
00:15 pour avoir rendez-vous avec un psychiatre et d'un an et demi avec un psychologue, c'est là où il y a une défaillance de l'État,
00:23 là, il y a pour le coup une violence institutionnelle, c'est-à-dire que ces personnes-là, c'est pas la prison qui va les réparer,
00:30 ça va que les renforcer dans une aigreur, dans le fait de se sentir incompris.
00:37 C'est des personnes que nous devrions, je dis bien "nous", notre société devrait proposer des vraies solutions, une MDPH qui fonctionne.
00:50 Moi, j'ai plusieurs clients en maison d'arrêt, ils voient le psychologue sur un coin de table un quart d'heure toutes les trois semaines.
00:59 C'est pas là où on va réparer ces gueules cassées, je dirais.