L'agression est survenue lors d'un rassemblement d'opposants à la réforme des retraites, lundi vers 22 heures, devant la boutique du centre-ville d'Amiens. C'est alors qu'ils ont reconnu le jeune homme qui, habitant au-dessus du magasin, rentrait à son domicile. "Une dizaine de personnes se sont approchées de lui, ont commencé à l'insulter", selon le père de la victime, absent au moment des faits. "Et puis un, plus énervé que les autres, lui a mis un poing dans la figure, suivi de plusieurs derrière.
Et il y a eu un déchaînement." Jean-Alexandre Trogneux, lui-même président de l'entreprise familiale, affirme que son fils s'est recroquevillé à terre pour se protéger des coups, jusqu'à ce que des voisins arrivent. "C'est peut-être grâce à eux qu'on a évité la catastrophe", a-t-il estimé auprès de France 3. Les agresseurs ont tous pris la fuite. Cité par l'AFP, il souligne que les agresseurs ont aussi injurié "le président, son épouse et notre famille".
Et il y a eu un déchaînement." Jean-Alexandre Trogneux, lui-même président de l'entreprise familiale, affirme que son fils s'est recroquevillé à terre pour se protéger des coups, jusqu'à ce que des voisins arrivent. "C'est peut-être grâce à eux qu'on a évité la catastrophe", a-t-il estimé auprès de France 3. Les agresseurs ont tous pris la fuite. Cité par l'AFP, il souligne que les agresseurs ont aussi injurié "le président, son épouse et notre famille".
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00:00 vous avez fait, c'est intolérable. On cautionne pas ça, personne cautionne. Mais vous deux,
00:04 vous voir faire même un mois de prison, ça me fait drôle. Parce que je me dis, un mois
00:07 de prison là ? Marcher dans la rue silencieusement, un mois de prison ? Les mecs, elles vous
00:12 dites on a déconné, on a merdé, c'est bien aussi tu vois. De dire on assume, ça
00:16 sert à rien de dire ça.
00:17 - Ouais moi j'assume.
00:18 - Moi j'assume.
00:19 - Ils s'en foutent de poubelle dans son âge.
00:20 - Moi j'assume.
00:21 - Bah c'est très bien.
00:22 - Moi j'assume, tout simplement.
00:23 - Mais vous assumez, parce que vous avez rien fait.
00:24 - T'assume de marcher dans la rue en silence.
00:25 - Est-ce que j'ai dit ça ? J'assume les actes.
00:29 - J'assume quel acte Jimmy ?
00:32 - Par rapport à quand on s'est arrêté devant le trôneux. Voilà, j'assume les actes.
00:36 - Mais Jimmy, excuse-moi, mais c'est une connerie, il a quoi à voir avec le président ? C'est
00:44 comme si demain tu vas, t'as été énervé contre les...
00:48 - Y'a aucun lien financier en plus.
00:52 - Vous trouvez pas ça regrettable qu'il ait été tabassé ? Je comprends pas. Vous ne
00:57 regrettez pas ça ?
00:58 - Après, pour nous c'est pas audible que vous ne regrettiez pas.
01:02 - Non mais je vous pose une vraie question. Est-ce que vous, qui n'êtes pas responsable
01:06 du tabassage, est-ce que vous regrettez ce qui s'est passé ? Est-ce que vous regrettez
01:09 que cette personne-là puisse être mise à terre et des côtes fêlées, etc. ? Ou pas
01:13 du tout ?
01:14 - Pas du tout.
01:15 - Pas du tout.
01:16 - Pourquoi ?
01:17 - Bah voilà, c'est...
01:18 - Mais pourquoi Jimmy ? Pourquoi ?
01:19 - Enfin, oui.
01:20 - Vous pensez que c'est un délire ?
01:21 - Est-ce que c'est moi qui l'ai tapé ? Est-ce que vous avez les vidéos ?
01:24 - Non mais...
01:25 - Est-ce que vous avez les vidéos de surveillance ? Est-ce que vous avez les vidéos ?
01:28 - Non mais...
01:29 - Non mais moi je l'ai pas tapé non plus, mais je trouve ça regrettable. Vous avez
01:32 un avis sur les choses, même si vous n'êtes pas responsable. Est-ce que de votre avis
01:36 vous trouvez ça regrettable ?
01:37 - Lui qui a fait ça, il assume tout simplement.
01:39 - Est-ce que vous avez conscience qu'un contre dix, vous auriez pu le tuer ? Vous avez conscience
01:42 de ça ou pas ?
01:43 - Un contre dix ? On était pas... Un contre dix ? Non !
01:44 - Vous aviez des caméras. Il y avait des caméras.
01:45 - Un contre dix ? Non !
01:46 - Même si vous étiez trois ou quatre. C'est beaucoup trois.
01:49 - J'étais deux.
01:50 - Mais deux sur un seul mec.
01:51 - Mais c'est pas grave.
01:52 - Vous avez conscience que vous avez tué ?
01:53 - Non, il y en a un qui l'a séparé.
01:54 - Ah ouais, mais là...
01:55 - Il y en a un qui l'a tenu.
01:56 - Là je comprends plus rien.
01:57 - Mais c'était quoi l'histoire ?
01:58 - Il s'est parcelé les côtes tout seul, le mec.
01:59 - Jimmy, non mais au-delà de ça, Jimmy, vous venez pour en découdre. Forcément,
02:03 tu viens mettre des poubelles devant un truc. C'est très nul, ça va partir en cacahuète.
02:07 Me prends pas pour un con.
02:08 - Vous voulez surtout, apparemment, parce qu'il y a un gratterie, c'est ce que vous voulez.
02:11 - Vous condamnez l'acte, ce qui s'est passé. Vous le condamnez.
02:14 - Non, c'est pas nous du tout.
02:16 - Mais vous condamnez quand même ce qu'a fait votre pote et qu'il a envoyé ce pauvre garçon,
02:21 ce pauvre commerçant, comme ça, avec un arrêt de cadeau.
02:25 - C'est pas lui qui décide de la réforme des retraites.
02:27 - Vous le condamnez ou pas, l'acte de votre avis ? Vous le condamnez ou pas ?
02:31 - Après oui, c'est fait, tant pis pour lui.
02:34 - Comment tant pis pour lui ?
02:35 - On va pas dire ça, Jimmy.
02:37 - Non, non, je dis que c'est bien fait pour mon collègue.
02:40 - Pour votre collègue, d'accord.
02:42 - Ça fait de la peine quand même.
02:45 - Jimmy et Julien, je vais vous dire, moi, j'ai l'impression que vous vous retrouvez dans une sauce de fou.
02:52 - Ça les dépasse.
02:53 - Vous vous êtes retrouvés dans une sauce où vous vouliez...
02:56 Un moment, vous avez été pris par le groupe.
02:58 - Oui, complètement.
03:00 - Est-ce qu'on entend parler, vu que là, ça a été vraiment médiatisé,
03:05 est-ce que des personnes qui...
03:08 On les frappe pendant les manifestations, par exemple, la brave, est-ce que c'est médiatisé ?
03:14 - On parle.
03:15 - Non mais Guillou, y a des mecs mais en exact.