Le chef du service politique d'Europe 1, Louis de Raguenel, dans Punchline, au sujet de la rencontre entre les parents de Lindsay et le ministre de l'Education nationale, Pap Ndiaye : «Un ministre qui dit qu'on ne peut rien faire, dans ce cas-là il faut qu'il parte [...] Quand on demande au beau-père si les excuses du ministre sont sincères, il répond : «non»».
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00:00 Il y a plusieurs choses qu'ils disent.
00:01 Il y a le registre de la compassion.
00:02 Et ça, je trouve que c'est ce qu'il y a de pire.
00:04 Aucune compassion.
00:05 Parce que c'est là où vous montrez que vous avez un cœur ou vous n'en avez pas.
00:07 Non mais c'est accablant.
00:09 Donc on n'a pas senti le ministre affecté par la mort de notre fille.
00:13 On n'a pas été compris.
00:15 Comment vous sentez-vous ? La mère répond, je me sens seul, pas aidé.
00:18 Ensuite, on sort avec un goût amer, dit l'avocat.
00:23 Le ministre nous a reçus avec une heure de retard.
00:26 Ensuite, il y a une question de compétence, l'aveu d'impuissance d'un ministre.
00:30 Un ministre qui dit on ne peut rien faire, dans ce cas-là, il faut qu'il parte.
00:34 C'est pas possible.
00:35 Donc il dit on ne peut rien faire, la France est incapable de résorber la haine des réseaux sociaux.
00:41 Et ensuite, il revient pendant la conférence de presse sur la thématique de la sincérité,
00:46 l'authenticité.
00:47 Et ça quand même, c'est une vertu primaire en politique.
00:50 Et quand la question est posée au beau-père, est-ce que les excuses qu'a présentées le ministre sont sincères ?
00:55 Eh bien, il répond non.
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