L'avocate Martine Moscovici s'est exprimée sur la violence dont a été victime Imane Haouas (femme du rugbymen Mohamed Haouas) : «Il y'a toute une éducation à faire, au niveau de l'école sur le respect de l'autre et sur la violence».
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00:00 Comment peut-on expliquer, Maître Moscovici, que malgré les réquisitoires qui étaient de 18 mois fermes,
00:05 il y a le brassé électronique ? Est-ce que c'est un signe d'étoile ?
00:07 Est-ce que c'est aussi lié au manque de place en prison ?
00:10 Ou c'est parce qu'elle a plaidé la cause de son bourreau ?
00:15 C'est aussi beaucoup parce qu'elle a plaidé la cause de son mari.
00:19 Et puis aussi, peut-être que c'était la première fois qu'il était là pour des violences conjugales sur cette femme-là.
00:26 Je ne sais pas, je ne connais pas son cas de situation.
00:28 Je sais qu'il y a eu d'autres violences.
00:30 Mais donc, c'est pour cela, effectivement, ce que nous, on voit aux audiences,
00:34 c'est que les coupables de violences conjugales, très souvent, partent en prison.
00:40 Et ça me paraît assez logique parce que ça permet à la victime de se reconstruire.
00:46 Mon confrère l'a très bien dit, il y a un problème de culpabilité.
00:49 Mais une thérapie pourra être faite et cette victime réalisera qu'elle n'est coupable de rien
00:56 et que le coupable, c'est l'autre.
00:58 Il faut qu'elle apprenne à vivre avec le fait qu'elle a été frappée et que ce n'est pas normal.
01:04 Parce que souvent, ces femmes se disent, pas dans cette affaire, mais souvent,
01:08 on entend des femmes et des très jeunes femmes, je suis assez choquée de le dire,
01:12 dire "mais c'est normal qu'il me frappe, j'ai fait une bêtise".
01:15 Donc, on le voit de plus en plus chez les jeunes.
01:18 Donc, je crois qu'il y a toute une éducation à faire au niveau de l'école sur le respect de l'autre et sur la violence.
01:24 - Yop!
01:25 [Musique]
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