Alexandre Laugier était à #Cannes2023 avec pour objectif de vendre un film qu'il produit au marché international, il recherche également des coproducteurs pour son prochain long-métrage. Malgré la concurrence des plateformes de streaming, Alexandre reste convaincu de l'importance du cinéma en salle et de la persistance de l'engouement pour les films qui s'y prêtent.
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00:00 Bonjour, Alexandre Logier sur la radio du cinéma et on est à 4.
00:03 C'est le rendez-vous pour tous les propos de cinéma du cinéma.
00:05 C'est là où on est en voie de trouver des partenaires, de faire des rencontres.
00:11 On bouge partout et c'est des fois lors d'une semaine que tout se joue pour l'année.
00:15 Donc, programme chargé mais c'est important.
00:18 Avec un objectif précis cette année pour toi ?
00:20 Deux objectifs précis. En effet, j'ai un film que j'ai produit qui est au marché du film.
00:24 On essaye de le vendre à l'international.
00:26 C'est un petit peu compliqué, c'est pas le genre qui est privilégié ici.
00:29 Il faut savoir qu'au marché du film, il y a trois genres spécifiques qui sont très appréciés par l'international.
00:34 C'est le film d'horreur, l'action et les films de guerre.
00:37 Malheureusement, je ne suis pas dans ces catégories-là.
00:40 Et deuxième objectif, c'est de trouver des partenaires, des coproducteurs pour mon prochain long-métrage, mon second.
00:45 Mon projet de long-métrage, c'est du genre.
00:48 Ça commence à bouger un peu en France mais c'est quand même encore compliqué de produire du genre.
00:52 Il y a encore le syndrome un peu léchti, comme je dis.
00:55 Un producteur français qui reçoit 100 scénarios différents, du thriller, du drame, de l'horreur.
01:00 Il va privilégier toujours le scénario du nouveau Cadmérate.
01:03 On est encore là-dedans mais ça commence à bouger un petit peu.
01:07 Notamment des films comme ce que propose Matuturi ou d'autres réalisateurs émergents qui proposent du genre en France.
01:14 Des arrivées comme Parasite Man and Pictures, une filiale de Sony qui spécialise dans le film de genre.
01:21 Ils commencent à produire trois films par an là-dedans.
01:23 Ça bouge mais c'est encore un peu lent.
01:25 Les plateformes offrent des opportunités ou pas ?
01:28 Les plateformes, on va dire que Netflix il y a deux ou trois ans aurait pu être une opportunité.
01:32 Maintenant ils cherchent beaucoup de gros films parce qu'ils ont perdu des abonnés,
01:35 parce qu'ils sont en concurrence avec les nouvelles plateformes, les Disney, les Paramount Plus, etc.
01:40 Donc ils cherchent plutôt les têtes d'affiches et les gros pop-busters.
01:43 C'est-à-dire que les petits films qu'ils auraient pu remplir leur catalogue avec, maintenant c'est plus trop le cas.
01:47 On parle de l'IA, c'est ça ?
01:48 Non, l'humain sera toujours présent et moi je ne crois pas en l'extinction du cinéma dans tous les cas.
01:53 Même si les plateformes sont là, rien que la façon de regarder un film au cinéma ça ne changera pas.
01:59 Même si ça va baisser, il y aura toujours des gens pour venir voir des films et puis il y a des films qui s'y prêtent.
02:04 On ne peut pas voir un film comme Avatar sur son téléphone, ce n'est pas possible.
02:08 Merci Alexandre.
02:09 Merci à vous, bon festival.
02:11 C'est hyper off.
02:13 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
02:16 [Musique]