Le Talk : Revivez l'émission du mercredi 31 mai 2023

  • l’année dernière

Ce soir dans le Talk : On parle Marketing digital avec notre invité : l’organisateur des Some Days les 24 et 25 juin prochain à Montgaillard. Les dernières tendances et outils pour développer sa marque et la vendre sur les réseaux sociaux. La statue Mahé Labourdonnais va bien déménager, est-ce que ça passe ou ça casse ? Des sorcières réhabilitées 400 ans après leur mort, c'est le Focus Info de Thibault Cordier. . Bref, tout ça c’est dans le Talk et c’est maintenant !

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Transcript
00:00 [Générique]
00:25 100% La Réunion, la nouvelle marque du savoir-faire réunionnais pour soutenir nos producteurs pays.
00:31 100% La Réunion, garantie aux consommateurs des produits aux matières premières 100% locales.
00:36 Marque authentique, gage de qualité.
00:39 100% La Réunion a été créée par le département de La Réunion et ses partenaires.
00:43 Retrouvez tous les produits 100% La Réunion sur le site 100%réunion.fr.
00:48 Consommer pays, consommer 100% La Réunion.
00:51 Le département aux côtés des réunionnais.
00:55 Désagiez-vous.
00:56 Martine n'a pas trouvé un emploi en demandant dans les commentaires Facebook, ni en scrollant sur TikTok.
01:01 Non, Martine s'est juste rendue sur une plateforme révolutionnaire, incroyable et peu estouflante.
01:13 On exagère peut-être un peu.
01:15 Pour trouver son emploi en un clic,
01:17 Waouh, un clic, mais c'est super !
01:19 Clique enfin.
01:21 Avec Clic Emploi, vous aussi, trouvez le job qu'il vous faut en un instant.
01:25 Martine, on dit merci qui ?
01:27 Pour des raisons évidentes, Martine n'était pas disponible pour la photo.
01:31 Bah ouais, elle bosse.
01:32 Merci Clic Emploi !
01:35 Sous-titres par C.A.
01:38 Merci Clic Emploi !
01:40 Sous-titres par C.A.
01:43 Merci Clic Emploi !
01:47 Sous-titres par C.A.
02:06 Sous-titres par C.A.
02:09 Sous-titres par C.A.
02:37 Ensemble, suivons le talk et luttons contre le gaspillage alimentaire avec Leclerc et Zerogashi.
02:44 Leclerc.
02:47 Bonsoir l'arrivée et bienvenue dans Le Talk, l'émission la plus fraîche de l'île.
03:00 C'est toujours un plaisir de vous retrouver.
03:03 Aujourd'hui, on parle de quoi dans cette émission ?
03:06 On aura un "ça passe, ça casse" sur le square.
03:09 Parce que t'aimes bien le square, à ce qui paraît mon cher ami Lolo.
03:12 On a Evelyne avec nous qui va nous parler de leadership bien évidemment.
03:16 On aura un invité aussi qui sera avec nous en plateau.
03:19 On va parler des Etats-Unis, parce que ça faisait longtemps que l'on n'avait pas parlé.
03:22 Ça se passe dans Le Talk et c'est maintenant.
03:24 [Générique]
03:44 Une émission, un petit comité aujourd'hui.
03:48 Evelyne, comment ça va ?
03:49 Moi ça va très bien.
03:51 La forme ?
03:52 Surtout que vendredi, j'ai fait un stand-up sur l'entrepreneuriat.
03:56 Et vous savez quoi ? Même en parlant d'entrepreneuriat, les gens avaient le smile.
04:00 Trop bien, ça s'est bien passé ?
04:02 Oui, c'était super.
04:03 T'as kiffé ? Pas trop stressé ?
04:04 Ah bah si, stressé quand même.
04:06 Une première, un nouveau format, c'est pas toujours évident.
04:09 Mais tu l'as fait.
04:10 Je l'ai fait.
04:11 C'était au petit Paris.
04:12 Et c'était au petit Paris.
04:13 Et bien génial.
04:14 Comment ça va ?
04:15 Très bien, très très bien.
04:17 La forme aujourd'hui Lolo ?
04:18 La forme olympique, bonne forme, content d'être en petit comité.
04:21 T'as la meilleure équipe, c'est quand même pas négligeable pour une fois.
04:23 C'est pas donné à tout le monde.
04:24 C'est pas donné, c'est rare, c'est très très rare.
04:26 Bonjour aux autres.
04:27 Bonjour au reste, le reste.
04:30 Et bah si tu as la forme, moi aussi Thibaut, toi ça va aujourd'hui ?
04:33 Très bien, je suis allé faire un stand-up vendredi aussi au petit Paris.
04:36 Tu parlais quoi du journalisme ?
04:37 Je parlais de journalisme, d'emploi aussi, j'ai un peu récupéré les infos de Lolo.
04:42 Et bah hâte de voir.
04:43 Il y avait du standing ovation pendant 7 minutes.
04:45 7 minutes de standing ovation pour 10 minutes de sketch, c'est incroyable.
04:48 Incroyable.
04:49 Et bah on va commencer cette émission par une parenthèse.
04:52 En fait, c'est un mec sur une plage, il a trouvé un poisson qui était en train de mourir.
04:56 Et ce qu'il a fait, c'est qu'il l'a remis à l'eau.
04:59 Et voilà, des petits gestes comme ça, des fois ça peut sauver des animaux.
05:03 On regarde.
05:05 Tu as un 50 cm, mon gars ?
05:07 F*ck off.
05:10 Oh my god.
05:17 Donc, sortir des fois de la bouise peut rarranger les autres.
05:23 Exactement.
05:24 On l'a pas vu venir.
05:26 On l'a pas vu venir, j'étais mort de résistance.
05:29 Le gars a fait une bonne action et hop, il a sauvé un egg finalement.
05:32 Finalement, il voulait aider l'oiseau.
05:34 Il voulait aider l'oiseau et pas sans le poisson de ça.
05:37 Parce qu'il était sur le sable, l'oiseau l'a pas mangé.
05:39 Il manquait de challenge.
05:41 J'adore le cri du marmai.
05:42 Oh, c'est trop mignon.
05:43 Le gars était chaud.
05:46 Le cycle de la vie.
05:48 Le cycle de la vie, exactement.
05:50 Les grands, les gros mangent, les petits.
05:52 J'espère que personne n'est pas...
05:54 T'as bien mangé ?
05:55 Moi, je mange bien.
05:56 Moi, je vous dis, s'il y a un petit qui passe là, hop, c'est parti.
06:00 On va passer à la suite, ça passe ou ça casse.
06:03 C'est une histoire de square.
06:05 On en parle avec Lolo et on envoie le jingle.
06:07 Largué.
06:08 Un jingle rock en fait.
06:13 Du rock and roll.
06:14 C'est pour des sujets rock.
06:15 C'est pour des sujets bien durs.
06:17 Voilà, bien durs d'actualité, qui nous plaisent à tous.
06:20 Le square à Saint-Denis.
06:22 Avant de commencer, poser la question,
06:24 est-ce que ça passe ou est-ce que ça casse,
06:26 une petite vidéo d'abord.
06:27 Largué.
06:29 Moi, je ne connais pas une ville qui laisserait tomber 6000 m2.
06:33 C'est impensable.
06:35 Vous imaginez à quel point c'est dense la vie à Saint-Denis ?
06:56 Nous avons plus de 1000 habitants au kilomètre carré.
06:58 Alors que la moyenne à La Réunion, c'est 386 habitants au kilomètre carré.
07:03 Et pour les familles, c'est une véritable victoire
07:06 de pouvoir à chaque fois leur offrir des espaces de respiration supplémentaires.
07:11 La statue, on va dans un protocole qui a été arrêté,
07:23 qui est imposé par le ministère de la Culture
07:27 et les architectes de bâtiments de France.
07:30 On va d'abord la remettre en état,
07:33 puisque tout le monde voit bien qu'elle est détériorée, qu'elle est rose.
07:36 Et une fois que tout ça est mis en état,
07:40 il y a un protocole de transport.
07:43 Et on la met à la caserne Lambert, au Fazoy,
07:48 qui est un espace également historique,
07:51 où il y a aussi d'autres statues.
07:54 Et donc on va le faire, c'est un peu une innovation, c'est une première.
07:58 Sur 3,3 millions, nous avons maintenant,
08:09 suite à la commission permanente de ce matin,
08:12 une subvention de l'Europe de 2,9 millions.
08:16 Donc pour les Dionysiens, c'est quand même un aménagement qui ne coûte pas cher.
08:20 2,9 millions ?
08:23 C'est des bêtes de subvention.
08:26 Pendant un temps, il y avait un petit litige, je ne savais pas trop.
08:29 Est-ce que la région sera d'accord ? Est-ce qu'elle participera ?
08:32 A quelle hauteur ? Quelle somme prendra-t-elle en charge ?
08:35 Là, j'ai envie de dire, sur 3,3 millions, elle donne 2,9 millions.
08:38 Le reste, c'est peanuts, c'est intéressant, c'est bien.
08:41 Du coup, ça laisse des sous pour déplacer cette fameuse statue.
08:44 Alors, je vais lire rapidement le petit pitch que tout le monde a pu lire
08:47 dans la presse et dans les médias.
08:50 À Saint-Denis, le square, le nom du lieu, la bourdonnée,
08:53 va être complètement réhabilité pour les habitants.
08:56 Un aménagement peu coûteux, car l'Europe vient d'annoncer un financement,
08:59 alors l'Europe, c'est la région qui a réclamé,
09:02 un financement à hauteur de 2,9 millions d'euros sur un total de 3,3 millions.
09:05 Donc ça, c'est la somme globale qui va être dépensée pour la réhabilitation
09:08 de ce lieu, le square.
09:11 Donc c'est un scan intéressant.
09:14 Donc elle sera plus rose, elle va reprendre sa couleur initiale
09:17 et puis il va falloir la déboulonner, en tout cas la défaire de son socle,
09:20 le dépié d'estal, et la déplacer vers un autre lieu, à savoir le quartier
09:23 Faysoil, à la caserne Lambert.
09:26 Une question reste sur toutes les lèvres, sera-t-elle encore accessible
09:30 et visible au grand public, une fois déplacée ?
09:33 Donc la question qui se pose, déjà, je rentre un peu dans l'idée
09:37 de ce dépense incroyable de ce lieu,
09:40 comme ça s'appelle, qui est quand même relativement élevé.
09:44 Subitement, il va y avoir des concerts, il va y avoir des tas de choses.
09:47 Alors moi, j'étais à la présentation, il y a un beau parking qui vient d'être fait,
09:50 il est tout neuf, un magnifique parking.
09:53 Lui, il va être délogé, il va être cassé, puisqu'il va falloir...
09:56 - Ils viennent de le finir. - Ils viennent de le finir.
09:59 Il va être dépassé, parce qu'il va falloir, dans les 6 000 m, il en fait partie,
10:02 il est dedans, donc il va falloir déplacer.
10:05 Bon, il y a quelques arbres qui vont être plantés, il va y avoir
10:08 une grande salle de concert, parce que c'est bien connu.
10:11 Il faut des concerts à Saint-Denis, à côté de la préfecture de M. le Préfet,
10:14 qui se repose. Et donc, dans l'idée, moi, je reviendrai sur la question fondamentale,
10:19 l'aspect pédagogique et historique de ces statuts.
10:22 Elle va être déplacée dans un lieu. Est-ce que moi, demain,
10:25 avec mes enfants, est-ce qu'une classe d'école, est-ce que des gens
10:28 qui passent par là pourront la voir dans ce nouveau lieu ?
10:31 Ou est-ce que, clairement, non, on est sur une zone militaire sensible,
10:34 personne n'y a accès, puisque c'est fermé.
10:37 On sait très bien, dans une caserne, on n'y rentre pas,
10:39 comme sur la place, on pouvait passer devant et qu'un enfant disait à son papa
10:42 "C'est qui, ce maïs de la Bourdenais ? Écoute, voilà, il y a la plaque,
10:45 c'est un grand homme." Comme tu avais su un jour nous dire, avec juste raison,
10:48 on aurait très bien pu mettre sur la plaque qu'il a participé pleinement
10:51 à la traite négrière, et donc à cette page d'histoire liée à l'esclavage,
10:56 où là, clairement, on remettait un positionnement historique
10:59 et un axe pédagogique. Non, non, là, on déplace l'histoire,
11:02 et comme elle le dit très bien, Mme la maire de Saint-Denis,
11:04 c'est une première. Jamais un département n'avait osé enlever l'histoire de sa ville.
11:09 - Mais vous n'avez pas déplacé ou enlevé, tu sais, la statue de Napoléon ?
11:13 Il n'y avait pas un truc comme ça à Lyon ? - Galieni.
11:15 - Galieni ? - Galieni, qu'ils ont voulu...
11:17 D'abord, ils l'ont fait tomber, parce que c'était des manifestants
11:18 pendant un événement de machin. Elle a été remise, on l'a nettoyée, mais non.
11:21 C'est comme enlever l'Arc de Triomphe, c'est comme enlever...
11:23 Enfin, voilà, des choses comme ça. - Mais non, c'est pas la même chose pour moi.
11:25 - C'est pas l'Arc de Triomphe, c'est pas le même exemple.
11:27 Mais j'ai envie de dire, là, clairement, on va mettre une page d'histoire,
11:32 on va pas la mettre à la vue des gens. Faut pas qu'ils le voient.
11:35 - Par exemple, à la place de cette statue qui est là,
11:37 si on avait un albus, ça aurait été intéressant, tu vois,
11:41 parce que je veux dire, c'est vraiment l'histoire de la Réunion, etc.
11:43 Moi, après, voilà, j'ai un peu du mal avec ces noms de rue,
11:46 ces statues d'esclavagistes français, enfin français...
11:50 Oui, on est tous français, finalement, mais moi, j'ai du mal avec ça.
11:54 Qu'elle soit pas à la vue de tout le monde, ça me dérange pas, en vrai, finalement.
11:57 - Oui, mais on va appauvrir. Il va tomber dans l'oubli,
12:00 et un jour, on sait pas, un jour, un gamin de 13, 14 ans,
12:04 peut-être aura un cours d'histoire ou peut-être un examen d'histoire,
12:08 il ne pourra pas répondre. - Oui, mais tu penses pas
12:11 qu'on aura déplacé la statue ? Déjà, le "ça passe, ça casse",
12:14 est-ce qu'on peut répondre, déjà ? Qu'est-ce qui passe et qui se casse ?
12:17 - Tu viens de me mettre le doute, là, René. - Quoi ?
12:20 - J'allais dire "pleinement, ça casse", tu vois, mais la façon dont tu as répondu,
12:23 j'ai envie de mettre un moyen, quand même, "ça passe, ça casse".
12:26 Mais du coup, la question, c'est aussi, par exemple, si à Berlin, tu avais une statue d'Hitler,
12:29 est-ce que tu la déboulonnerais ? Parce que Hitler...
12:33 - C'est un résistant, hein, totalement. - Ou est-ce que tu la laisserais en plein Berlin
12:36 avec peut-être un panneau écrit, machin ? Mais tu vois, c'est vrai que...
12:39 - Écrit, avec des lettres, quoi. - Ça casse complètement avec toi,
12:42 mais le fait que Renaldo, qui est réunionné pleinement, me dise
12:45 "non, moi, cette statue, elle me dérange parce que Mahie l'a bourdonné,
12:48 et parce qu'il l'a fait, j'ai pas envie qu'il y ait une statue", et c'est vrai que la statue,
12:51 c'est un peu une grâce, c'est genre un truc d'honneur,
12:54 où, ça y est, on t'implante dans l'histoire, vraiment, dans la terre.
12:57 - On est toujours sur un pied d'estal. - Voilà, sur un pied d'estal, voilà.
13:00 - Mais la vraie question, c'est qui a mis cette statue, déjà ?
13:02 - On remonte du temps des, comme on appelle ça, les gouverneurs.
13:05 Les gouverneurs étaient assez coutumiers, au journal d'État, t'as 4 ou 5,
13:08 comme on appelle ça, statues, avec ce qu'on appelle un visage,
13:12 ou avec un... qui trône sur les... Alors, ça va être Poivre,
13:15 qui s'occupait beaucoup de, comme ça s'appelle, de ce qui était le botanisme,
13:18 et puis ainsi de suite. Pour revenir, quand même, à la question,
13:21 on me l'a posée, si j'avais reçu un euro à chaque fois, je te dis pas la ville là,
13:24 j'appellerais celui que vous avez reçu un jour, mais comme ça s'appelle,
13:27 Hitler, c'est un génocide mondial. On est sur, clairement, une déportation,
13:31 on est plus sur un contexte de traite négrière pour des besoins,
13:36 enfin, pour des besoins, sur un climat, à une époque où, dans les terres,
13:41 que ça soit dans les terres de coton du côté du Mississippi,
13:44 ou sur nos régions, là, Adolf Hitler a clairement fait un génocide
13:50 sur une population à l'échelle mondiale.
13:54 Et en plus, quand tu dis, si à Berlin, on mettait une statue d'un Autrichien
14:00 qui a fait ce genre de délit, la question se poserait même pas.
14:03 Donc j'ai envie de dire...
14:04 – Après, j'ai envie de te dire, c'est vrai que, quand on parle de la choix,
14:08 c'est un génocide, après, là, j'ai pas envie de dire de bêtises sur les chiffres,
14:12 l'esclavage, ça a duré près de 400 ans, la Deuxième Guerre mondiale,
14:18 ça a duré à peu près 4-5 ans, la vraie question, c'est,
14:22 est-ce qu'il n'y a pas plus de personnes africaines et noires
14:25 qui ont été déportées vers un autre pays, qui n'ont pas subi un génocide,
14:29 que de juifs qui ont été déportés, finalement ?
14:32 – Sur cette durée, comme tu dis, il y a eu certainement
14:34 beaucoup plus d'esclaves noires déportées et prises sur leurs terres d'origine,
14:38 l'Afrique, pour, déjà, le peuple arabe,
14:41 le peuple arabe a pris énormément, je dirais, d'Africains pour l'esclavagisme.
14:46 Il y avait une île, je me rappelle, où ils faisaient carrément la vente,
14:49 mais le truc, c'est, est-ce qu'on a le droit de s'approprier...
14:52 Est-ce qu'une maire, qui est un élu de la République française,
14:55 est-ce qu'elle a le droit de s'approprier l'histoire,
14:57 parce que des administrés aimeraient, comme toi par exemple, dire,
15:00 "Nous, on est créoles, on préférait plus un Albuis ou un Léon Dierckx",
15:05 même pas d'ailleurs, "un Vergès en statut, parce que c'est plus la Réunion".
15:12 Mais alors là, on va basculer dans un clip qui est déjà assez compliqué,
15:15 c'est que la Réunion est 100% Réunion ou la Réunion est française ?
15:19 - Oui, mais après, on peut prendre d'autres gens, je sais pas, des Voltaire, Hugo,
15:26 enfin, je vois... - Attention, parce que dans le long,
15:28 il y en a des fois... - Oui, il y en a, j'avoue,
15:29 ils sont un peu borderline, mais ce que je veux dire, c'est que,
15:31 moi, une statue de Hugo, Victor Hugo, contre une statue de Mahé Labordonné,
15:38 mon choix est vite fait. Hugo, oui, c'est mon histoire, un peu lointaine...
15:41 - De toute façon, il n'a pas fait que ça, Mahé Labordonné,
15:43 on retient surtout ça, mais sur toute sa vie de militaire et sa vie de...
15:47 son rôle, proprement dit, il n'a pas fait que ça.
15:51 On retiendra bien sûr que ça, mais en tout cas, moi, j'ai du mal à imaginer
15:55 que si dans l'avenir, on en fait autant, progressivement, on va tout mettre...
15:59 on ne va plus mettre ça à la vue des gens, on va appauvrir, oui, en culture et en histoire.
16:03 - On ne va pas appauvrir pas. Après, moi, je parle du principe que non,
16:06 au contraire, on doit en parler dans l'histoire, mais de là à mettre en avant
16:09 nos bourreaux, finalement, à en faire des statues et à passer devant,
16:13 tous les jours, à se dire... Enfin, c'est vrai que ma projection,
16:16 elle est peut-être lointaine, mais je me dis, je me mets à la place
16:18 de mes ancêtres, quand s'ils voient cette statue-là posée dans leur vie, etc.,
16:24 ben, je pense qu'ils seraient hyper mal à l'aise, finalement, tu vois.
16:28 - Il ne s'agit pas du donatré, c'est vrai que...
16:30 - Oui, ce n'est pas une histoire du donatré, mais une fois qu'on te met
16:32 sur un piédestal, finalement, c'est qu'on veut te dire que ce mec-là,
16:36 il a écrit l'histoire, et bon, après, j'ai envie de te dire, généralement...
16:40 - On va avoir plus de statues aussi, de personnages...
16:43 - De personnalités, de personnages réunionnais. - Réunionnais, tu vois.
16:46 - Par exemple, Roland Garros, c'est hyper intéressant d'avoir sa statue,
16:48 finalement. C'est un mec de la Réunion, il a fait des trucs incroyables
16:51 pendant la guerre. On a sa statue, c'est normal, je ne vois pas où est le problème.
16:56 Puisque finalement, je trouve qu'après, là, ce que la mère,
16:59 elle a fait, déplacer la statue, pour moi, c'est finalement déplacer le problème en soi.
17:03 Ça reste toujours la même chose. Après, bon, ben, écoute...
17:07 - Après, plus personne ne passera devant, il n'y a pas de danger.
17:09 - T'en penses quoi, toi, Évelyne ?
17:10 - Ben, en fin de compte, je pense qu'il y a plusieurs éléments dans ce que vous dites.
17:14 C'est-à-dire que, est-ce que c'est le problème parce qu'on se permet
17:17 de déplacer une statue ? Voilà, il y a cette partie-là.
17:21 Est-ce que le fait que, voilà, la représentation des statues
17:25 et des personnages que l'on peut mettre dans l'espace public,
17:29 est-ce qu'il faut se poser la question, est-ce que c'est en lien avec l'histoire
17:33 et est-ce que c'est un point de l'histoire qu'on a envie de valoriser ?
17:36 Enfin, je ne sais pas. Maintenant, je dirais que...
17:40 qu'on ait une statue d'un tel, enfin, de Maïde Labourdonnais,
17:46 qui est rattachée par rapport à l'esclavage, bon, c'est un fait,
17:50 mais en même temps, ça nous rappelle que, bon, ça a existé,
17:53 il ne faut plus le faire, aussi. C'est-à-dire qu'il y a eu...
17:57 On peut tellement facilement tomber dans la dérive
18:01 de pouvoir oublier d'où on vient, aussi. Parce que, c'est ça,
18:05 où on vient, à moins de mi-temps de la Réunion, et oui, effectivement,
18:08 c'est une terre qui a connu l'esclavage, et effectivement,
18:11 on a des ancêtres qui ont vécu ça, et c'est horrible,
18:14 parce que je ne cautionne pas, bien évidemment, mais on sait d'où on vient
18:18 et on sait qu'est-ce qu'on construit aujourd'hui pour la Réunion de demain,
18:21 c'est-à-dire cette liberté, ce vivre-ensemble,
18:24 cette capacité à travailler et à fonctionner malgré les différences
18:28 de culture, etc. Donc, voilà, au fin de compte,
18:31 dans ce problème que tu as exposé, c'est intéressant,
18:34 mais il y a plusieurs facettes, en fait, on ne peut pas répondre
18:37 à une seule question. -Oui ou non, c'est ça.
18:39 -Voilà, c'est ça. -Où tu as vraiment raison,
18:41 c'est que si on garde cette stratégie de cacher l'histoire
18:45 qu'on ne veut pas qu'on voit parce qu'on estime que,
18:48 et puis qu'on garde ce qui est joli, le pays des bisounours,
18:51 on va tellement appauvrir qu'un jour, peut-être, il y a des gens qui diront
18:54 "c'est vrai qu'à la Réunion, il y avait des esclaves",
18:56 je n'ai pas l'impression, parce que rien n'est représenté dans ce domaine,
18:59 et peut-être qu'un jour, on perdra ça. -OK.
19:01 -Eh bien, j'entends très bien ce que vous dites, en tout cas,
19:04 vous en commentaire, n'hésitez pas à nous donner vos avis aussi,
19:07 ça nous intéresse, parce que j'aime bien quand on donne tort à Lolo.
19:10 Je rigole, on va passer à la suite, les amis,
19:13 on va faire une petite page de publicité,
19:15 avant d'accueillir notre invité sur le plateau.
19:18 Allez, pub !
19:19 ...
19:22 -Stop au gâchis ! Leclerc continue sa lutte
19:25 contre le gaspillage alimentaire.
19:27 Vos magasins Leclerc de Lille adoptent la démarche "Zéro gâchis".
19:30 Tous les jours, des produits frais à dette courte
19:33 sont remisés jusqu'à 70 %.
19:35 En rayons ou dans les corners dédiés, profitez de bons produits à petit prix
19:39 et luttons ensemble contre le gaspillage alimentaire.
19:43 ...
19:44 Leclerc.
19:46 -Vous saviez-vous ? Martine n'a pas trouvé un emploi
19:49 en demandant dans les commentaires Facebook ni en se collant sur TikTok ?
19:52 ...
19:55 ...
19:57 Non. Martine s'est juste rendue sur une plateforme révolutionnaire,
20:01 incroyable et peu estofflante.
20:04 On exagère peut-être un peu.
20:06 Pour trouver son emploi en un clic...
20:08 Wow ! Un clic ? Mais c'est super !
20:10 ...
20:11 Clique enfin !
20:12 ...
20:18 Avec Clique emploi, vous aussi,
20:20 trouvez le job qui vous faut en un et un temps.
20:22 Martine, on dit merci qui ?
20:24 ...
20:25 Pour des raisons évidentes, Martine n'était pas disponible pour la photo.
20:28 Bah ouais, elle bosse !
20:29 Merci Clique emploi !
20:31 ...
20:41 ...
20:42 ...
21:12 ...
21:27 ...
21:47 ...
21:51 ...
21:55 ...
22:01 ...
22:04 Et de retour sur le plateau, on accueille notre invité, Nakaj Mourad.
22:09 Comment ça va ?
22:10 Ça va très bien et toi, Renaldo ?
22:11 Moi, ça va. Très bien la forme, pas trop stressé d'être sur le plateau ?
22:13 Non.
22:14 Génial. Comme je le dis souvent, d'habitude on n'a pas les meilleurs chroniqueurs.
22:17 Aujourd'hui, ils sont là. Ils sont là.
22:20 La meilleure équipe, comme disait Laurent tout à l'heure, on salue les autres.
22:24 On va commencer, tuer notre dose du jour. On envoie un petit jingle et on va mettre la main à la patte.
22:31 Allez, jingle.
22:33 ...
22:37 Alors Thibaut, dis-nous tout.
22:38 On va parler effectivement avec vous de l'événement "Somedays" qui a lieu du 24 au 25 juin prochain.
22:44 C'est un événement sur le marketing digital. C'est une première dans l'océan Indien et à la Réunion.
22:48 Et du coup, pour ceux qui ne connaissent pas, est-ce que vous pouvez nous expliquer un peu en quoi ça va consister les "Somedays" ?
22:53 Oui, en fait déjà l'événement, on devait l'organiser en 2020.
22:57 Mais il y a eu le Covid.
22:59 Il y a eu le Covid, effectivement.
23:01 Donc on a voulu réitérer ça cette année.
23:04 Donc effectivement, les 24 et 25 juin prochains, au MoCA, pas très loin d'ici, il y aura les "Somedays".
23:09 Effectivement, comme tu l'as dit, c'est le tout premier événement de l'océan Indien dédié au marketing digital et aux réseaux sociaux.
23:15 Et donc en fait, qu'est-ce qui va se passer ?
23:17 Pendant deux jours, il y aura vraiment des conférenciers, des entrepreneurs qui vont vraiment donner des conseils, des stratégies,
23:24 des dernières tendances sur plusieurs thématiques comme par exemple LinkedIn, TikTok, comment digitaliser sa boutique lorsqu'on est commerçant.
23:32 Ça peut être le storytelling, le Lean-Band Marketing, le Personal Branding, en tout cas plusieurs thématiques.
23:39 Tout en "ing".
23:40 Exactement, qui sont liées aux réseaux sociaux et au marketing digital pour aider justement les entrepreneurs qui sont là,
23:47 puisque c'est vraiment en tout cas, la cible, c'est vraiment les entrepreneurs, les professionnels et même quelques étudiants,
23:52 parce qu'il y a aussi des étudiants qui sont intéressés par ces thématiques-là,
23:55 pour les aider en tout cas à développer leur entreprise ou en tout cas à développer également leur connaissance.
24:00 Je voyais que c'était pour parler des dernières tendances, des stratégies en matière de digital.
24:05 Et justement, c'est quoi aujourd'hui les dernières tendances dans ce domaine ?
24:08 Par exemple, si on prend Instagram ou si on prend même TikTok, parce que c'est les plateformes aujourd'hui qui sont vraiment en vogue,
24:15 les dernières tendances, c'est les petites vidéos courtes, un peu comme ce qu'il y a sur TikTok, c'est les réels sur Instagram.
24:21 Donc en fait aujourd'hui, moi ce que je conseillerais par exemple à un chef d'entreprise qui veut vraiment en tout cas,
24:25 ou même un entrepreneur qui veut développer son activité, c'est d'aller sur ces formats courts un peu vidéo,
24:29 les réels sur Instagram, les stories, mais aussi sur TikTok.
24:32 Mais il y a également LinkedIn, je ne sais pas si vous êtes déjà dessus, mais en tout cas LinkedIn, ça vaut vraiment la peine d'être dessus
24:38 pour vraiment développer son réseau professionnel et pouvoir toucher en tout cas une cible beaucoup plus pointue en tout cas en termes de professionnels aussi.
24:45 LinkedIn, j'ai l'impression, ça fait à peu près 10 ans que ça existe. Au début, c'était un peu plus, mais tu vois, ça arrive à peu près en même temps que Facebook.
24:52 Et du coup, en plus dans la couleur, ça ressemble beaucoup. J'ai l'impression qu'au début, ça n'a pas beaucoup fonctionné.
24:57 Mais maintenant, vraiment, tout le monde l'utilise vraiment en mode professionnel et on a appris à gérer.
25:02 Je t'en comprends, mais après, c'est vraiment pour moi, c'est un réseau de pro à pro.
25:07 C'est vraiment pour moi le réseau des CSP+ finalement et tout le monde vient dans ce réseau.
25:13 Et il y a plusieurs niveaux, mais par contre, tu peux atteindre facilement les grands directeurs, les grands PDG,
25:18 même si tu es un simple étudiant en marketing dans une petite école. Il n'y a pas de limite et je trouve ça intéressant avec LinkedIn finalement.
25:25 Oui, en fait, ce qui est bien avec LinkedIn, c'est qu'au tout début, comme tu le disais, c'était plus une plateforme pour rechercher du travail.
25:34 En fait, on mettait limite son CV en ligne. À l'époque, il y avait même un concurrent, on va dire ça comme ça, qui s'appelait Viadéo.
25:41 Mais malheureusement, on n'entend plus parler aujourd'hui. Et en fait, l'avantage de LinkedIn, là où ils étaient malins,
25:48 ils ont pris le virage de vraiment faire de cette plateforme un vrai réseau social où on peut développer et partager du contenu.
25:55 Et du coup, comme tu le disais aussi, aujourd'hui, on peut grâce à LinkedIn créer du contenu qui peut être original ou pas,
26:02 mais en tout cas, toucher un réseau professionnel, des directeurs, des commerçants, des commerciaux, pouvoir recruter, mais aussi se faire connaître, etc.
26:09 Exactement. Et puis, le fait de se faire recommander aussi. Et puis, maintenant, en achetant plein d'outils, tu peux aussi créer un CV hyper original,
26:18 un peu numéré, interactif et tout. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, je pense que ce genre de plateforme, ça aide vachement et ça fascine beaucoup d'arriver à…
26:27 Ça prend du contact.
26:28 Oui, du contact et de réseau.
26:29 Et surtout, créer un lien, des fois même de pas grand chose. Comme tu dis, un jeune qui… Moi, je sais qu'à l'IAE, j'avais participé justement à une mise avec des cas différents.
26:39 On avait présenté le LinkedIn aux jeunes et on leur avait demandé de se mettre en relation et de nous ramener un petit peu les retours.
26:45 Ça a très, très bien marché. Ce qui est intéressant, c'est un des rares portails aussi, des plateformes, où tu regardes la télévision, tu vois, par exemple,
26:52 Julien Nbetis, une très grosse ancienne grignonnaise, il y a un nouveau directeur qui arrive. Il a été promu et nommé. Il arrive. Il va prendre ses fonctions dans quelques semaines.
27:00 Tu vas sur le LinkedIn. Tu tapes son nom, prénom. Clac, il apparaît. Tu cliques dessus. Et puis, c'est parti. Tu lui envoies un petit message.
27:06 J'aimerais un jour échanger avec vous. Votre parcours m'intéresse. J'aimerais en savoir un peu plus. Vous prenez la tête.
27:11 C'est ce que tu as fait du coup.
27:12 C'est ce que je fais assez souvent, j'avoue. Et la personne te répond. Tu as quelqu'un qui te répond. Alors, est-ce que c'est vraiment lui ?
27:18 Je pense que oui, parce que je ne vois pas l'intérêt d'avoir une assistante.
27:22 Assistante LinkedIn.
27:23 Oui, assistante LinkedIn. Mais voilà, ça commence à se faire. Et clairement, on peut avoir un rendez-vous. On peut commencer à préparer une émission et recevoir demain.
27:33 On a reçu le directeur de Papang par le lien LinkedIn. Et voilà, des choses comme ça. Donc, c'est quand même très, très intéressant.
27:39 Oui, par exemple, certains des conférenciers qui seront présents au Somedays, je les ai contactés par exemple via LinkedIn ou je les ai connus en tout cas via LinkedIn, effectivement.
27:47 C'est ça. Les prémices commencent comme ça. Après, ils changent de mail, ils prennent le téléphone.
27:51 Ce qui est bien, c'est que c'est passé du virtuel entre guillemets des réseaux sociaux au réel. C'est ce qu'on a voulu faire aussi en tout cas avec les Somedays.
27:58 C'est vraiment en tout cas reprendre toutes les thématiques aujourd'hui qui intéressent les gens, les entrepreneurs, les professionnels dans ces réseaux sociaux, dans ce marketing digital,
28:05 mais de l'amener en fait à un événement physique pour vraiment en fait avoir cette interaction aussi.
28:09 Et combien de personnes vous attendez sur cet événement ?
28:11 L'objectif, c'est d'avoir 300 personnes.
28:13 Et c'est le maximum qu'on pourra…
28:15 C'est le maximum pour faire quelque chose de qualitatif.
28:17 Oui.
28:18 Parce qu'en fait, ça va être au moca. On ne peut pas agrandir les murs, mais si on veut avoir quelque chose de qualitatif, on va arrêter en tout cas les inscriptions à 300 personnes.
28:24 300.
28:25 Oui.
28:26 Vous allez y aller ?
28:27 Ah oui, je vais y aller, c'est clair.
28:28 C'est toi, d'avoir des tips pour LinkedIn.
28:30 Non, Pierre. Il a bien évolué. Demain, tu fais une porte ouverte. Tu as une structure, tu fais une porte ouverte.
28:36 Tu le places dessus. Tu mets là, là, là, avec les dates, avec les informations.
28:40 Au départ, tu te dis, vu que ce ne sont que les pros qui regardent ça, est-ce que réellement…
28:44 Mais oui, parce qu'il y a forcément une retombée intéressante pour les professionnels.
28:47 Si tu as un organisme de formation qui fait une journée porte ouverte et que tu le mets sur LinkedIn,
28:51 qui dit centre de formation, dit possibilité de recruter un alternant,
28:54 et ce centre de formation, il a des actions de formation, management, commerce, tout ça.
28:58 Et toi, dans ton entreprise, ça répond pleinement à ton besoin.
29:01 Clac, tu as l'information. C'est parti.
29:03 Juste aujourd'hui, le marketing digital, est-ce qu'il est beaucoup influencé par les influenceurs, justement ?
29:09 Par les formats qu'ils peuvent proposer. Tu parlais de format court.
29:12 Aussi, je ne sais pas, des petits montages un peu hyper dynamiques pour vendre un produit ou tel.
29:17 Est-ce qu'aujourd'hui, les influenceurs influencent beaucoup la façon de communiquer et de vendre un produit ?
29:22 Je n'ai pas l'impression. Je n'ai plutôt l'impression, en tout cas, qu'aujourd'hui, c'est les influenceurs
29:27 qui s'adaptent aussi aux évolutions de ce que propose le marketing digital ou en tout cas ces plateformes-là.
29:32 Aujourd'hui, en fait, elles sont obligées de s'adapter, justement, comme je parlais tout à l'heure,
29:37 des formats comme les réels, comme TikTok.
29:39 Pour moi, en fait, toutes ces plateformes, ce sont des outils.
29:42 Donc, en fait, pour vraiment développer leur image, ces influenceurs-là, justement,
29:45 sont obligés d'utiliser les bons outils avec les bons formats pour pouvoir justement développer leur image.
29:49 Donc, c'est plutôt eux qui sont obligés de s'adapter, on va dire.
29:53 Par exemple, quand on voit des vidéos, je ne sais plus c'est quelle marque, Leclerc ou Carrefour,
29:58 on voit des employés, par exemple, dans les rayons en train de faire un trend ou de danser dans les rayons,
30:04 ou de « tiens, je vous présente mon métier en une journée », machin.
30:07 Ça, c'est des concepts et des formats qui viennent, justement, on va pas dire forcément d'influenceurs,
30:11 mais de gens qui créent des contenus sur les réseaux et qui sont repris pour la communication du magasin.
30:15 Donc, c'est pour ça, je veux dire, est-ce que les formats qui sont créés ailleurs font influence, au final,
30:20 la façon de communiquer parce qu'on va montrer un métier, je ne sais pas,
30:23 je ne sais pas si c'est chez Carrefour, Leclerc, Roadmarket ou autre,
30:26 et pour montrer un métier, je trouve que ça, c'est un truc qui a fait, qui était affairent.
30:30 En fait, ce qui est super avec les réseaux sociaux, c'est que parfois,
30:34 ce sont les influenceurs qui vont surfer sur un type de contenu,
30:39 mais que peut-être une personne lambda aura créé, aura lancé.
30:42 En fait, c'est ça qui est super, c'est qu'on peut être, entre guillemets, n'importe qui.
30:46 Lanceur d'alerte.
30:47 Voilà, lanceur d'alerte, créer un format vidéo ou autre,
30:50 et en fait, les influenceurs, justement, eux, ils vont être à l'affût de ce format-là.
30:53 Alors, c'est vrai qu'eux, en fait, ils vont le diffuser à une plus large audience,
30:56 mais on peut être, voilà, un petit bonhomme du chaudron, voilà,
31:00 mais vraiment, en fait, on peut être dans sa chambre, en fait, créer une vidéo,
31:03 quelque chose de super original, et ça peut être repris, en fait, par toute la réunion
31:06 et peut-être demain par des influenceurs, et en fait, c'est vous qui allez lancer la tendance.
31:09 - Souvent, l'influenceur, pour revenir à ce que disait Thibault,
31:12 ce qui intéresse la société, la maison ou même, je dirais, celui qui veut vraiment être vu,
31:18 il va s'intéresser souvent au nombre, je dirais, de personnes qui suivent déjà cet influenceur.
31:22 - Oui, c'est ça. - Le mec, il arrive, moi, j'en ai 15 millions,
31:24 écoute, j'ai vraiment besoin de tes 15 millions parce qu'il faut balancer demain mon enseigne,
31:28 ce que je veux mettre en avant. Mais c'est vrai que bien souvent, on a l'impression
31:32 que est-ce que c'est l'influenceur qui a lancé ou est-ce que c'est l'entreprise
31:36 qui utilise le digital marketing qui va avoir besoin, clairement, de divulguer
31:40 et d'une visibilité forte, quoi. On ne sait pas trop.
31:42 - Oui, mais on voit bien que là, par rapport à ce que tu viens de dire,
31:44 par exemple, pour un gars de chaudron, en fin de compte, on est toujours quand même
31:47 à l'affût d'innovation, en fait. On voit bien que dans cet univers virtuel,
31:52 il y a énormément besoin de se démarquer. - Bien sûr.
31:55 - C'est-à-dire qu'à partir du moment où tu te démarques, c'est repris.
31:58 Enfin, je veux dire... - Il y a deux écoles.
32:00 Il y a l'école où on se démarque, l'école où on charbonne les réseaux.
32:03 Enfin, il y en a qui mettent des vidéos tous les jours. Et en tout cas, moi,
32:07 des gens que je suivais, enfin, que je suis toujours, qui ont commencé dans ce rythme-là,
32:11 au début, ils ne s'étaient pas connus. Mais au bout d'un an, à mettre une vidéo
32:14 tous les jours, à un moment donné, tu deviens viral, tu es aimé de tous les algorithmes.
32:18 Et après, effectivement, tu as des vidéos qui sortent du lot et qui font un buzz finalement.
32:22 - Je vais rebondir sur ce que tu viens de dire parce qu'en fait, c'est super important
32:25 ce qu'il dit parce que souvent, lorsque quelqu'un, un créateur de contenu,
32:28 va chercher justement à faire le buzz, ce n'est pas là où il va y arriver.
32:33 En fait, c'est souvent quand un petit gars ou une petite nana, entre guillemets,
32:36 ne va pas forcément chercher, mais en fait, va vraiment chercher à faire quelque chose
32:38 d'authentique et à apporter quelque chose de différent.
32:41 - Tout le plus valuable. - Voilà, ça peut, effectivement,
32:43 c'est avec la quantité qu'on peut trouver quelque chose de qualitatif à un moment donné
32:47 parce qu'on aura essayé, etc. Et à un moment donné, on ne sait pas pourquoi une vidéo,
32:51 de toute façon, vous l'avez sûrement vue, des fois, c'est des petites vidéos,
32:53 on ne sait pas d'où ça vient. - Ça craque.
32:55 - Ça claque. - Et après, ce qui est intéressant aussi,
32:57 c'est que quand tu fais beaucoup de vidéos et que tu en as une qui poppe,
33:00 les gens vont revenir sur ton compte et ils vont voir toutes les vidéos que tu as faits.
33:03 - C'est ça, tout l'histoire qu'il fait. - Et ça peut relancer une autre vidéo
33:05 et puis ça fait un effet de boule de neige. Moi, comme je vous dis, à La Réunion,
33:09 j'ai trois exemples que je ne vais pas citer parce que je ne les aime pas, du coup,
33:12 mais ce n'est pas grave. Ce sont des gars, ils ont commencé à faire des vidéos,
33:15 ils en faisaient plein. Ils avaient entre 1 000 et 5 000 abonnés, ce n'est pas négligeable.
33:19 Mais quand tu es créateur de contenu, ce n'est pas ouf. Aujourd'hui, après un an
33:23 à poster des vidéos quasiment tous les jours, il y en a un qui a 37 000 abonnés,
33:27 l'autre qui a 58 000 abonnés et il y en a un qui a 70 000.
33:30 C'est-à-dire qu'à un moment donné, c'est un vrai travail de toujours poster
33:34 et de trouver sa niche finalement et de trouver ce que les gens aiment.
33:38 En fait, ils se sont trouvés. - La leçon à tirer de ça, c'est qu'ils sont partis,
33:41 comme tu disais, pas trop fort, mais ils charbonnent, ils charbonnent,
33:45 finalement, au bout d'un moment, ça, voilà. - C'est sûr que ça fonctionne.
33:48 Et vraiment, j'en ai vu plein. J'en ai vu aussi qui ont totalement arrêté
33:51 et ça n'a pas fonctionné. Mais tous les gars qui ont continué et qui ont été visibles,
33:54 c'est-à-dire quand je dis tous les jours, c'est sur une semaine,
33:57 il y a au moins trois, quatre vidéos qui sortent. C'est ça plus ou moins tous les jours.
34:00 Et les gars, ils sont aujourd'hui en place. Toutes les entreprises les appellent,
34:03 tout le monde veut bosser avec eux. Les grandes marques, dès qu'il y a un fast-food,
34:06 il y a un truc qui s'ouvre, c'est ces gars-là qu'on appelle parce qu'à un moment donné,
34:09 les gars, ils sont là. - Parce qu'ils maîtrisent leur art, en fait.
34:13 - Ça dépend. Ils maîtrisent leur art, oui, mais ils ont trouvé leur public.
34:18 Moi, je vois plus ça comme ça. Il y a tellement de gens que moi,
34:21 je vais faire un type de contenu qui ne va pas plaire aux gens.
34:23 Mais au final, eux, ils ont trouvé leur créneau, ils ont trouvé leur public
34:26 et ça fonctionne. - C'est les profilers.
34:28 - C'est les profilers. Et finalement, la question, c'est...
34:31 Après, oui, ça reste du contenu de qualité. À un moment donné, tu ne peux
34:34 qu'augmenter en qualité. - Oui, la gamme.
34:36 - Des fois, bon, ce n'est pas forcément extraordinaire, mais au moins,
34:39 ils ont cette légitimité à travailler tous les jours et à vraiment être
34:42 des influenceurs qui... Enfin, ils en ont fait leur métier et c'est ce qu'ils font
34:45 tous les jours. Ils ont trouvé leur recette, finalement.
34:48 - Alors, quels sont les effets pervers ? Il y en a ?
34:51 - Les effets pervers de ? - De cette toile qui est sans arrêt
34:54 inondée, inondée, inondée. Est-ce que les enseignes, clairement,
34:57 aujourd'hui, elles sont au top grâce à ça parce que c'est tout ce qu'il leur faut
35:01 en termes de marketing, c'est vraiment le meilleur des outils,
35:04 ou est-ce qu'au bout d'un moment, il n'y a pas un risque ?
35:07 - Non, en fait, le risque, pour moi, c'est de tromper son audience.
35:13 Comme disait Rinaldo, c'est vraiment de savoir à qui on veut s'adresser.
35:16 Et je pense, en tout cas, j'en suis convaincu, c'est de rester authentique
35:19 et de toujours se dire qu'est-ce que je peux apporter comme valeur ajoutée,
35:22 comme plus-value à mon audience. Il faut leur apporter quelque chose,
35:25 que ce soit des conseils, que ce soit même les faire rire,
35:28 en fait, il faut leur apporter quelque chose. Et à partir du moment où on reste
35:31 authentique et pas on essaie de les tromper, parce qu'on en a déjà entendu
35:35 des histoires par rapport à ça, je pense que c'est là où on est dans le droit chemin
35:40 parce qu'effectivement, on peut toujours avoir des effets pervers, en tout cas,
35:43 mais tant qu'on reste dans cette lignée-là, je pense qu'aujourd'hui,
35:46 les gens, ils arrivent à détecter, aujourd'hui, en 2023, les entreprises
35:50 ou les influenceurs ou les créateurs de contenu qui le sont.
35:54 Et entre ceux qui le sont et ceux qui ne le sont pas, à un moment donné,
35:57 il y a des gens, en tout cas, qui arrivent à détecter ça.
36:01 - Donc, en faite compte, dans ce milieu-là, il n'est pas bon d'être généraliste, en fait.
36:05 - Généraliste ? - S'il vous plaît.
36:07 - Ben, si. Tu peux être généraliste.
36:10 - Oui, mais alors, comment tu peux être généraliste et trouver ton public ?
36:13 - Et ben, dans ce milieu-là, tu vas trouver un public du généraliste.
36:17 Et ce qui est intéressant, c'est que t'es généraliste,
36:20 tu vas faire plusieurs types de contenus, mais quoi qu'il en soit,
36:23 il te faut quand même une régularité. Je dis n'importe quoi.
36:26 Imaginons, moi, je fais de l'humour, mais j'aime la cuisine aussi,
36:29 et j'aime le sport, et que je veux faire des vidéos humoristiques, cuisine et sport,
36:32 il faut juste que j'arrive à trouver un rythme.
36:34 C'est-à-dire, le lundi, créer des rendez-vous. Le lundi, c'est cuisine.
36:37 Le mercredi, c'est sport. Mais voilà, je reste généraliste, je parle de tout.
36:41 - Mais, dans ta communauté, tu vas avoir trois publics, en gros.
36:45 Tu vas avoir ceux qui ont adoré le sport.
36:47 - Oui, mais alors... - Il y a pas de cohérence, en fait.
36:49 - Si, si. Pour moi, il y a une cohérence. Pourquoi ? Parce qu'en fait,
36:52 si on prend le cas de Rinaldo, comme toutes les personnes qui sont ici,
36:55 on n'est pas juste une facette d'une personnalité.
36:57 En fait, effectivement, on a peut-être une thématique qui nous est chère.
37:01 Ça peut être l'entrepreneuriat. Moi, par exemple, j'aime parler d'entreprenariat,
37:04 en tout cas sur les réseaux sociaux, sur Instagram, Facebook, LinkedIn, etc.
37:08 Mais, par exemple, j'aime partager aussi certaines passions.
37:11 Un truc tout bête, moi, je suis un fan de sneakers, les pairs de basket.
37:14 Parfois, de temps en temps, je vais parler de pairs de basket, de sneakers, etc.
37:17 Les gens, en fait, m'identifient comme ça. Limite, en fait,
37:19 ils m'appellent l'entrepreneur qui aime les sneakers.
37:21 - Oui. - Voilà. Mais, en fait, c'est ça.
37:23 - Mais quelque part, tu vois bien qu'il y a quand même quelque chose qui fait que,
37:26 malgré... Enfin, ce qui me fait... Enfin, c'est vraiment une vraie question,
37:29 dans le sens où cet univers virtuel, en fin de compte, où il y a tout et tout,
37:34 et rien aussi, et en fait, c'est... Voilà, c'est une vraie question,
37:37 parce que je pense que c'est aussi les gens...
37:40 D'où l'importance d'aller sur les réseaux, c'est de pouvoir se démarquer
37:43 et de pouvoir, justement, sortir du lot et de faire en sorte qu'on nous remarque,
37:48 ou en tout cas, comme vous avez dit tout à l'heure, trouver son public.
37:50 Donc, à un moment donné, je veux dire, on ne peut pas être en mode généraliste,
37:56 dans le sens où... Peut-être pour démarrer, mais à un moment donné,
38:00 il faut bien peaufiner son truc pour pouvoir arriver à quelque chose
38:04 qui fait que les gens te suivent pour ça, te cataloguent pour ça.
38:08 Enfin, voilà, il y a quelque chose qui fait que ça démarque, quand même.
38:10 -Ouais, je comprends. Après, là, on a pris beaucoup de temps,
38:13 mais moi, pour rebondir un petit peu là-dessus, des fois, c'est l'inverse aussi.
38:15 Il y a des gars qui sont très de niche, et à un moment donné,
38:17 ils ont une certaine communauté qui est grande, et ils deviennent généralistes,
38:20 finalement. Tu vois, ils commencent à parler de plein de sujets,
38:22 parce que c'est peut-être un entrepreneur qui aimait les sneakers,
38:25 et il s'est dit à un moment donné, "Là, j'ai du monde, je vais en parler."
38:28 Vous saviez dire quelque chose, Boura ? -Non, j'allais juste... Nakash.
38:31 -Nakash, pas de souci. -Non, mais justement,
38:33 j'allais juste dire qu'effectivement, il est plus facile de partir comme ça,
38:35 de partir sur une niche, aujourd'hui, en tout cas, parce qu'effectivement,
38:38 avant, lorsqu'il y avait moins de monde sur les réseaux sociaux,
38:41 on pouvait partir d'être généraliste, mais aujourd'hui, c'est plus facile
38:43 de partir d'une niche et après d'élargir, effectivement.
38:45 Ça serait une meilleure stratégie. -Bah oui, c'est ce qu'il faut.
38:48 -Et pour conclure, Nakash, du coup, rendez-vous quand ?
38:52 -24 et 25 juin, donc, au MoCA, mais pour toutes les personnes,
38:55 en tout cas, qui veulent s'inscrire, c'est sur www.somedays.
39:01 -OK, eh bien, super. Le rendez-vous est pris.
39:04 N'hésitez pas, en tout cas, si vous voulez apprendre un peu plus
39:06 sur l'entrepreneuriat, c'est le moment et l'endroit.
39:10 Tu vas rester avec nous. On va envoyer une petite page de publicité
39:13 avant de venir te voir, Évelyne, et parler de leadership.
39:16 On envoie la pub et on revient. Allez, pub.
39:19 ...
39:48 -Stop au gâchis. Leclerc continue sa lutte
39:51 contre le gaspillage alimentaire.
39:53 Vos magasins Leclerc de Lille adoptent la démarche zéro gâchis.
39:57 Tous les jours, des produits frais à dette courte
39:59 sont remisés jusqu'à 70 %.
40:02 En rayons ou dans les corners dédiés, profitez de bons produits
40:05 à petit prix et luttons ensemble contre le gaspillage alimentaire.
40:09 ...
40:11 Leclerc.
40:12 -100 % La Réunion, la nouvelle marque du savoir-faire réunionnais
40:17 pour soutenir nos producteurs pays.
40:19 100 % La Réunion, garantie aux consommateurs des produits
40:22 aux matières premières 100 % locales.
40:24 Marque authentique, gage de qualité.
40:26 100 % La Réunion a été créée par le département de La Réunion
40:30 et ses partenaires. Retrouvez tous les produits 100 % La Réunion
40:33 sur le site 100%réunion.fr.
40:36 Consommer pays, consommer 100 % La Réunion.
40:39 Le département, aux côtés des réunionnais.
40:42 ...
41:04 ...
41:19 -Oui, ça, j'y ai vous. Martine n'a pas trouvé un emploi
41:22 en demandant dans les commentaires Facebook ni en scrollant sur TikTok.
41:25 ...
41:30 -Non. Martine s'est juste rendue sur une plateforme révolutionnaire.
41:34 Incroyable et peu estoufflante.
41:37 On exagère peut-être un peu.
41:39 Pour trouver son emploi en un clic...
41:41 -Waouh ! Un clic ? Mais c'est super !
41:43 -Clic emploi.
41:45 ...
41:51 Avec clic emploi, vous aussi, trouvez le job qu'il vous faut en un et un temps.
41:54 Martine, on dit merci qui ?
41:56 ...
41:58 -Pour des raisons évidentes, Martine n'était pas disponible pour la photo.
42:01 -Bah ouais, elle bosse. Merci, clic emploi.
42:04 ...
42:13 ...
42:17 ...
42:21 -Ensemble, suivons le talk et luttons contre le gaspillage alimentaire
42:25 avec Leclerc et Zerogashi.
42:28 ...
42:30 Leclerc.
42:32 -Et de retour sur le plateau, Evelyne, tu nous parles de leadership.
42:35 Alors, dis-nous tout.
42:37 -Alors, je dis tout. -Merci.
42:39 -C'était une des mieux, celle-ci.
42:41 -C'est une humoriste. Depuis vendredi, c'est officiellement une humoriste.
42:45 -En fin de compte, je voulais profiter qu'on ait Nakash Burhan sur le plateau aujourd'hui
42:52 pour pouvoir lui poser des questions un peu plus en lien avec notre activité d'entrepreneur.
42:57 Et donc, Nakash, comment les réseaux sociaux peuvent-ils bénéficier aux entreprises et à leur croissance ?
43:04 -En fait, aujourd'hui, c'est très simple.
43:08 Le truc, c'est que lorsqu'on est une entreprise, qu'on propose un bon produit ou un bon service,
43:14 qu'est-ce qu'on a besoin ?
43:16 Même si on fait le meilleur plat, par exemple, si on est un restaurant,
43:19 même si on propose le meilleur service, qu'on soit coach ou autre,
43:22 on a besoin de l'attention des gens, c'est-à-dire de la visibilité.
43:25 Aujourd'hui, en 2023, comme depuis plusieurs années, où est-ce qu'elle est, cette attention ?
43:29 Où est-ce que les gens passent leur temps le plus ?
43:31 -Malheureusement, sur les téléphones.
43:33 -Sur les téléphones, sur les smartphones, etc., sur les réseaux sociaux.
43:36 -Sur les écrans. -Sur les écrans.
43:38 Donc, concrètement, aujourd'hui, pour qu'une entreprise puisse vraiment attirer aussi bien de nouveaux clients,
43:42 mais même pour conforter l'image auprès de sa communauté,
43:45 il faut qu'elle soit présente sur ses plateformes.
43:47 Aujourd'hui, il faut être présent, effectivement, sur Instagram.
43:51 Tout à l'heure, on en parlait.
43:52 Il faut être sur LinkedIn si on a une stratégie pour toucher aussi les entreprises.
43:56 TikTok, c'est en train de s'envoler, donc il ne faut pas louper ces réseaux sociaux.
44:02 Et Facebook, ça reste toujours présent, parce qu'aujourd'hui, sur Facebook,
44:05 on peut vraiment toucher une audience très massive.
44:08 Aujourd'hui, en tout cas, en 2023, plus que jamais,
44:11 pour vraiment développer son entreprise et avoir vraiment une croissance,
44:14 il faut être présent et publier du contenu, vraiment publier du contenu régulièrement
44:18 pour attirer de nouveaux clients, mais pour converser avec eux.
44:21 Parce qu'en fait, l'objectif aussi, c'est de converser avec sa communauté.
44:25 En fait, c'est vraiment d'avoir une communauté, de parler avec eux,
44:27 et en même temps, on a aussi des feedbacks.
44:29 C'est ça qui est intéressant, parce que demain, vous êtes un restaurant
44:32 ou même n'importe quelle entreprise, vous parlez avec vos potentiels clients ou vos clients,
44:36 ils peuvent vous donner des feedbacks, ils peuvent vous permettre d'affiner
44:39 ou de proposer de nouvelles offres.
44:41 Et donc, en fin de compte, du coup, les réseaux sociaux aujourd'hui,
44:45 cette visibilité, ça correspond, on va dire, comme avant,
44:49 où on faisait... Enfin, on avait un commercial qui faisait le porte-à-porte
44:53 pour pouvoir parler, où on faisait des foires, pour pouvoir présenter son produit.
44:57 Enfin, voilà, en fin de compte, toute cette partie-là de visibilité
45:00 qu'on avait avant, mais aussi dans les magazines, aussi avant beaucoup,
45:04 les pubs à la télé, et donc, en fin de compte, aujourd'hui,
45:07 tout ça, on va dire que c'est comme si ça s'était reporté sur les réseaux sociaux.
45:10 - Moi, juste pour appuyer un petit truc, je vais peut-être me faire les ennemis
45:14 des community managers, je dirais même mieux, les réseaux sociaux, finalement,
45:18 c'est devenu presque une plateforme gratuite pour faire de la pub.
45:21 C'est vrai que les entreprises font appel à des agences de marketing digital
45:24 pour faire leur pub, mais aujourd'hui, un gars déter vraiment dans l'entreprise
45:28 qui sait un peu utiliser un téléphone, il va faire des vidéos TikTok,
45:32 il pourra avoir une pub gratuite, finalement, juste avec la viralité des réseaux sociaux.
45:37 Donc, voilà, je voulais juste dire ça.
45:39 - Oui, alors là où je pourrais donner un complément parce que je suis dirigeant
45:41 d'une agence de marketing digital, c'est qu'il faut quand même aussi
45:43 une stratégie derrière. Donc, c'est toujours bien en tout cas d'avoir une stratégie
45:46 avant de publier quoi que ce soit. Mais effectivement, en fait, aujourd'hui,
45:51 on ne peut pas se passer effectivement de ces réseaux sociaux.
45:54 Et oui, je suis d'accord avec ce que tu as dit, c'est qu'avant, on avait des magazines,
45:58 on avait des commerciaux, par exemple. Aujourd'hui, pour moi, chaque entreprise,
46:03 chaque marque, c'est comme si vous étiez devenu votre propre média.
46:06 C'est-à-dire que vous avez YouTube, vous avez Facebook, Instagram, TikTok, etc.
46:10 Il faut réfléchir aujourd'hui, en fait, comme un créateur de contenu,
46:13 comme un média qui, par exemple, a son émission sur YouTube,
46:17 a son émission sur Facebook, ou en tout cas, voilà, je vais créer du contenu
46:20 sur Facebook, sur Instagram, etc. Et c'est même, entre guillemets,
46:24 même si un commercial, c'est toujours intéressant, mais c'est comme si vous avez
46:27 du contenu H24 qui peut être consommé ou en tout cas qui peut être vu par des clients,
46:33 par des potentiels clients, ou juste par une communauté, même si vous êtes
46:37 en train de dormir, entre guillemets. Et donc, en fait, vous pouvez avoir
46:39 quelqu'un qui, juste parce qu'il va avoir un visuel, un contenu que vous aviez
46:43 partagé, même il y a des mois, sur une de ses plateformes, se dire
46:46 « Ah ben tiens, ça m'intéresse d'aller dans ce restaurant »
46:48 ou « ça m'intéresse d'appeler cet entrepreneur pour tel ou tel service ».
46:51 Donc oui, il faut aujourd'hui, en tout cas, se placer de cette manière.
46:54 Donc, en fait, du coup, ça me fait penser à les réseaux sociaux, en fait,
46:59 ça permet de multiplier par plein, par 10 000, 20 000, l'équivalent de ce que
47:05 ferait une personne, en fait, qui parlerait de son activité.
47:08 C'est-à-dire que c'est vraiment un puissant outil pour pouvoir diffuser
47:13 à plus large échelle quelque chose qu'avant, une seule personne ne faisait.
47:18 La multivisibilité.
47:19 Ben oui, mais c'est là où, en soi, c'est puissant pour justement
47:23 les chefs d'entreprise, pour pouvoir gagner en visibilité et de booster
47:27 leur vente et pouvoir faire du business.
47:29 Et c'est tellement puissant, en fait, que moi, je le dis souvent,
47:32 justement, à mes clients, on n'a pas besoin d'avoir des centaines
47:35 de milliers ou des millions d'abonnés, en fait, pour faire la différence
47:38 ou même pour, effectivement, attirer des clients.
47:40 Il suffit d'avoir ne serait-ce qu'un visuel, un contenu qui soit vu par
47:45 on ne sait pas qui, qui peut faire la différence.
47:48 Regardez, aujourd'hui, sur TikTok, il y en a un, il y a quelques années
47:51 maintenant de cela, qui a réussi à faire la différence en ne parlant même pas.
47:55 Vous voyez de qui je parle.
47:57 Donc voilà.
47:58 Donc voilà, donc vous voyez ce que je veux dire.
48:00 En fait, il suffit d'un contenu pour pouvoir faire la différence.
48:03 Donc, en fait, c'est pour ça que moi, je donne vraiment le mot.
48:05 Et gérer du go boss quand même, c'est de ne pas parler rien.
48:07 Par exemple, sans dire un mot.
48:08 C'est là où il est fort.
48:09 C'est là où il est fort.
48:10 C'est le Charlie Chaplin, finalement, de notre époque.
48:12 Exactement.
48:13 Le nouvel est encore de beaux jours.
48:15 Tu peux le dire.
48:16 Alors moi, quand je réfléchis à tout cela, on va remonter un petit peu en arrière,
48:20 on remonte le temps.
48:21 Et puis, je suis chef d'entreprise, je m'intéresse à l'élection,
48:24 je m'intéresse à l'électroménager.
48:26 Parce que je me dis que c'est intéressant pour l'aménager, mais pas que.
48:28 On est en 86, 87 et je me dis, ce qui serait bien, c'est que j'ai un commerce à Saint-Pierre,
48:36 à Saint-Paul, à Saint-Denis, à Saint-André, puis allez, à Saint-Claude-Île.
48:40 Voilà.
48:41 Je me suis dit, ce n'est pas mal, je mets dedans un ou deux,
48:44 un ou deux, comment ça s'appelle, magasiniers pour la partie, on va dire, je dirais,
48:50 mise en place et stock.
48:52 Et puis, deux ou trois personnes en caisse, bien sûr, ce qu'il faut bien.
48:54 Et donc, ça tourne comme ça.
48:55 Les gens viennent, ils ont entendu parler que sur les fours micro-ondes, il y a 20 %,
48:59 ils se déplacent, j'ai papa, maman, les enfants, bref, c'est génial.
49:02 Et ces mêmes enseignes, cette même enseigne évolue, les années passent et se dit,
49:08 tiens, ce serait quand même pas mal, moi aussi, je m'y mette un petit peu à cette histoire,
49:11 que ma boutique soit virtuelle et que des gens sur Internet puissent commander
49:15 le fameux four micro-ondes avec 20 % et se le fassent livrer.
49:19 C'est rigolo, c'est bien ça, c'est chouette.
49:21 Du coup, je vais me faire du fric, les gars, c'est génial.
49:23 Mais bizarrement, à chaque réunion un petit peu avec le personnel,
49:26 il y a de moins en moins de monde qui vient dans la boutique.
49:28 Qu'est-ce qui se passe ? Ils ne sont pas accueillants, mes caissières,
49:30 mes magasiniers sont vulgaires.
49:32 Mais non, ils sont passés sur Internet, ils ont tapé le fameux four,
49:36 ils se le sont fait livrer.
49:37 Quel intérêt de se déplacer ? Chercher une place ?
49:40 Est-ce qu'il y aura du monde ? Des choses comme ça.
49:42 Est-ce que ça, ça n'a pas amené un peu à la perte de certains commerces ?
49:46 Oui, clairement, bien sûr qu'effectivement Internet,
49:50 par exemple, tout ce qui est commerce en ligne,
49:53 ça a fait du mal à certains commerces, effectivement.
49:55 À la réunion, je trouve que pas encore totalement.
49:59 Et moi, ce que je donnerais comme conseil, par exemple,
50:01 à ces commerces-là, c'est justement de communiquer
50:04 avec les codes d'aujourd'hui.
50:06 Parce qu'en fait, ce qui s'est passé avec ces commerces un peu,
50:09 je ne vais pas dire vieillissants, mais en tout cas de ces années-là,
50:11 c'est qu'en fait, elles communiquent comme dans les années,
50:13 excusez-moi de dire ça, dans les années 80.
50:15 Aujourd'hui, on est en 2023.
50:16 Comment il faut communiquer, entre guillemets,
50:19 avec la génération d'aujourd'hui ?
50:22 Il y a, par exemple, le raconter des histoires,
50:24 ce qu'on appelle le storytelling.
50:25 Qu'est-ce que je veux dire par là ?
50:26 Au lieu d'utiliser Facebook ou Instagram
50:28 comme ce qu'on utilisait dans les magazines,
50:30 c'est-à-dire de faire de ces plateformes-là
50:33 comme si on les utilisait, comme si c'était un magazine papier.
50:36 Et en fait, on met juste un produit avec un prix.
50:39 Non, mettez en avant, par exemple, des histoires de vos clients,
50:41 par exemple, qui ont utilisé la machine à laver,
50:44 ou le lave-vaisselle, etc.
50:46 Montrez, par exemple, avec de vraies personnes,
50:49 comment elles les misent en situation,
50:51 c'est-à-dire humanisez.
50:52 D'ailleurs, ça, c'est un mot qu'on aime beaucoup
50:53 avec mon agence Abari Media,
50:54 c'est humanisez votre communication, votre remarque.
50:57 Mettez de vraies personnes en train d'utiliser ces produits-là.
50:59 Pourquoi ? Parce qu'en fait, vous allez donner
51:01 à la personne qui va regarder justement votre contenu
51:04 l'idée de se projeter à la place de cette personne-là.
51:07 Et ça va donner beaucoup plus envie
51:09 que de voir, par exemple, un simple lave-vaisselle
51:12 ou une machine à laver toute seule, comme ça,
51:14 avec juste marqué 350 euros.
51:15 Vous voyez ce que je veux dire ?
51:16 Donc, effectivement, il faut aussi que ces commerces-là
51:19 arrivent à se dire, les années 80, ou même les années 2000,
51:23 même 2010, on ne communique plus aujourd'hui en 2023,
51:26 comme en 2010.
51:27 - Après, j'ai envie de te dire, la révolution industrielle
51:30 a fait qu'il y a plein de gars qui ont perdu leur travail,
51:33 travaillent dans des usines, finalement, avec le Fordis,
51:35 c'était à la chaîne, il y avait des machines.
51:37 Donc, j'ai envie de te dire que le marketing digital,
51:40 c'est un peu la même chose, ça fait perdre des métiers, oui,
51:43 mais ça en crée d'autres, et puis, le monde évolue,
51:46 à un moment donné, c'est sûr qu'il y a des métiers
51:49 qui disparaissent, il y en a qui apparaissent,
51:51 et puis, je vois que ça a juste lieu.
51:53 - Là, on voit qu'avec le conseil, c'est vrai qu'on n'y a pas pensé,
51:55 mais avec ce genre de conseil, on n'est pas dans,
51:58 j'irais, l'envie d'acheter direct parce qu'il y a une photo
52:02 d'un article, on est plus dans le côté humain d'une personne
52:06 qui utilise cette machine et qui donne éventuellement
52:09 envie de s'y rendre pour en faire autant.
52:11 C'est plutôt un très bon conseil.
52:13 - Et pour conclure, Evelyne ?
52:15 - Je fais une dernière question ou pas ?
52:17 - On n'a plus de temps, non ? - On n'a plus de temps ?
52:19 C'est dommage. Alors, juste, Nakash Boran,
52:21 quelles sont les meilleures plateformes pour les entrepreneurs
52:23 et comment choisir celle qui est le plus adaptée ?
52:27 - C'est une question, ça.
52:29 - Oui, mais comme ça, je suis sûr...
52:31 - On lui accorde la dernière. - Je ne suis pas sûr,
52:33 mais je crois qu'on l'a à moitié abordée.
52:35 - La meilleure plateforme. - On l'a à moitié abordée,
52:37 mais comme on n'a pas beaucoup de temps,
52:39 moi, je vais donner un conseil très, très direct.
52:41 Utilisez Instagram aujourd'hui avec le format réel
52:43 pour les entrepreneurs et allez sur LinkedIn.
52:45 Parce que sur LinkedIn, aujourd'hui, vraiment,
52:47 ils sont en train de s'envoler. L'algorithme, en tout cas,
52:49 peut vous favoriser, en tout cas, même en créant un contenu.
52:51 Ça peut devenir viral.
52:53 Donc, allez sur Instagram avec les réels
52:55 et allez sur LinkedIn.
52:57 - Merci beaucoup. - Et donc, c'était le mot de la fin.
52:59 Pour vous, chers entrepreneurs et entrepreneuses
53:03 qui veulent se lancer ou qui sont déjà en activité,
53:05 ben voilà, vous avez eu les clés pour pouvoir booster
53:07 votre activité sur les réseaux sociaux.
53:09 - Eh bien, merci, Evelyne.
53:11 On va passer voir notre cher ami Thibault
53:15 qui va nous parler de sorcière et d'État
53:17 des États-Unis d'Amérique.
53:19 On adore. On en voit le focus ?
53:21 - Absolument. - Allez, jingle, focus, info.
53:23 Comment être une bonne sorcière
53:29 sur les réseaux sociaux, Thibault ?
53:31 C'est de ça qu'on parle. - Eh oui, on a parlé.
53:33 On a parlé de technologie.
53:35 On va parler maintenant de sorcellerie.
53:37 Cette info, ça se passe aux États-Unis.
53:39 12 sorcières ont été amnistiées
53:41 400 ans après leur mort.
53:43 Un Américain a exonéré 12 personnes condamnées
53:45 pour cette sorcellerie,
53:47 à l'époque de l'Amérique coloniale.
53:49 11 d'entre elles avaient été pendues après des procès
53:51 pour sorcellerie dans l'État du Connecticut
53:53 au milieu du 17e siècle.
53:55 Les élus ont dénoncé les peines prononcées
53:57 contre les 9 femmes et 2 hommes
53:59 comme ayant été une erreur judiciaire.
54:01 Il faut savoir... - Paye ton erreur.
54:03 - Comment ? - Je dis paye ton erreur.
54:05 - Je savais pas qu'il y avait encore
54:07 des associations qui militaient pour
54:09 amnistier des anciennes sorcières.
54:11 - C'est des arrière-arrière-petits-enfants.
54:13 - Je trouve.
54:15 - Ils se réunissent autour d'un feu.
54:17 Une association s'est félicitée
54:19 dans un communiqué du vote des élus
54:21 après avoir mené une campagne
54:23 en faveur de leur réhabilitation posthume.
54:25 La décision du Connecticut
54:27 est venue à la veille du 366e anniversaire
54:29 de la toute première pendaison
54:31 pour sorcellerie dans la Nouvelle-Angleterre.
54:33 C'était celle d'Alice Young,
54:35 la première sorcière... - Chinoise ?
54:37 - Chinoise, j'en prends.
54:39 - Triste.
54:41 - Des centaines de personnes,
54:43 en tout cas, en majorité des femmes,
54:45 ont été accusées de sorcellerie
54:47 pendant le 17e siècle,
54:49 notamment lors des fameux procès de Salem.
54:51 Laurent y a participé. - Pas longtemps,
54:53 j'étais bénévole.
54:55 - Dans le Massachussetts,
54:57 il y a eu des réactions
54:59 des gens qui ont été accusés
55:01 de sorcellerie pendant le 17e siècle.
55:03 - C'est un pays qui a été
55:05 détruit par la guerre.
55:07 - C'est un pays qui a été détruit
55:09 par la guerre.
55:11 - C'est un pays qui a été détruit
55:13 par la guerre.
55:15 - C'est un pays qui a été détruit
55:17 par la guerre.
55:19 - C'est un pays qui a été détruit
55:21 par la guerre.
55:23 - C'est un pays qui a été détruit
55:25 par la guerre.
55:27 - C'est un pays qui a été détruit
55:29 par la guerre.
55:31 - C'est un pays qui a été détruit
55:33 par la guerre.
55:35 - C'est un pays qui a été détruit
55:37 par la guerre.
55:39 - C'est un pays qui a été détruit
55:41 par la guerre.
55:43 - C'est un pays qui a été détruit
55:45 par la guerre.
55:47 - C'est un pays qui a été détruit
55:49 par la guerre.
55:51 - C'est un pays qui a été détruit
55:53 par la guerre.
55:55 - C'est un pays qui a été détruit
55:57 par la guerre.
55:59 - C'est un pays qui a été détruit
56:01 par la guerre.
56:03 - C'est un pays qui a été détruit
56:05 par la guerre.
56:07 - C'est un pays qui a été détruit
56:09 par la guerre.
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56:13 par la guerre.
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56:17 par la guerre.
56:19 - C'est un pays qui a été détruit
56:21 par la guerre.
56:23 - C'est un pays qui a été détruit
56:25 par la guerre.
56:27 - C'est un pays qui a été détruit
56:29 par la guerre.
56:31 - C'est un pays qui a été détruit
56:33 par la guerre.
56:35 - C'est un pays qui a été détruit
56:37 par la guerre.
56:39 - C'est un pays qui a été détruit
56:41 par la guerre.
56:43 - C'est un pays qui a été détruit
56:45 par la guerre.
56:47 - C'est un pays qui a été détruit
56:49 par la guerre.
56:51 - C'est un pays qui a été détruit
56:53 par la guerre.
56:55 - C'est un pays qui a été détruit
56:57 par la guerre.
56:59 - C'est un pays qui a été détruit
57:01 par la guerre.
57:03 - C'est un pays qui a été détruit
57:05 par la guerre.
57:07 - C'est un pays qui a été détruit
57:09 par la guerre.
57:11 - C'est un pays qui a été détruit
57:13 par la guerre.
57:15 - C'est un pays qui a été détruit
57:17 par la guerre.
57:19 - Leclerc continue sa lutte
57:21 contre le gaspillage alimentaire.
57:23 Vos magasins Leclerc de Lille adoptent
57:25 la démarche zéro gâchis.
57:27 Tous les jours, des produits frais
57:29 à date courte sont remisés jusqu'à 70 %.
57:31 En rayant ou dans les corners dédiés,
57:33 profitez de bons produits à petit prix
57:35 et luttons ensemble
57:37 contre le gaspillage alimentaire.
57:39 Leclerc.
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