Le grand format de la première étape - Cyclisme - Boucles de la Mayenne
Retrouvez le grand format de la première étape des Boucles de la Mayenne.
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00:00 Avec trois équipes continentales françaises représentées, Maël Guégan, justement un habitué des échappés au long cours, on en reparlera.
00:13 Thomas Deveau et Célestin Guillon sont ensemble et ils sont en compagnie de deux autres coureurs.
00:20 Un coureur danois de la formation Une X, il s'agit de Jakob Ingsoll.
00:25 Et le coureur hongrois de la formation Human Powered Health, Barnabas Peck.
00:29 Voilà donc en ce qui concerne les échappés.
00:32 Une échappée qui à l'heure actuelle possède entre 4 minutes 30 et 5 minutes d'avance sur le peloton.
00:39 Et surtout une échappée qui arrive dans les premières difficultés.
00:42 Et quelle difficulté messieurs !
00:44 Puisque le peloton n'y est pas encore, mais nous allons arriver tout simplement au Mont des Avaloires.
00:49 Tous ceux qui habitent l'ouest de la France ont un jour entendu parler du Mont des Avaloires.
00:54 Ou alors, ou alors, on ne leur a pas tout appris en classe à l'école primaire.
00:58 Et oui le Mont des Avaloires c'est le point culminant de l'ouest de la France.
01:02 Justement sur ce rythme là, on ne gardera pas un peloton complet.
01:06 Et qu'est-ce qu'on va faire derrière ? On est distancé pour certains coureurs.
01:09 On va revenir une fois, deux fois et puis à un moment l'élastique va casser pour de bon.
01:13 Boigny aussi distancé de l'avant de la course.
01:16 Et voilà, qu'est-ce qu'ils vont faire ?
01:18 Les groupes à main vont essayer de s'organiser et puis de rouler au train.
01:22 Et là Benoît Cosnefroy qui passe à l'attaque dans la partie raide.
01:25 Le maillot jaune, vous l'apercevez, Ivo Oliveira est en troisième position.
01:29 Suivi de Juan Costiu pour Arkea-Samsic.
01:32 Et le maillot jaune dans la roue.
01:34 Les manoeuvres ont commencé à 104 km de l'arrivée.
01:37 Ça donne le tempo de cette course.
01:40 Souvent quand ça démarre sous les chapeaux de roue, c'est parti.
01:43 Maintenant on a l'habitude depuis quelques années, on a l'habitude de voir les courses se lancer très tôt.
01:48 Et là c'est le cas.
01:49 Tu veux dire que les fantastiques ne sont pas là.
01:51 Benoît Costefroy se comporte en fantastique en prenant des risques de loin.
01:54 C'est très bien joué de sa part et de son équipe.
01:57 Il assume son statut de favori des boucles de la Mayenne.
02:01 On voit que le maillot jaune a très bien réagi.
02:04 Et Zingley aussi.
02:06 Donc voilà, c'est parti.
02:08 Et vous vous souvenez peut-être qu'il y a deux ans, il avait déjà procédé de la sorte.
02:12 Bon, il avait été repris, mais il avait attaqué aussi loin de l'arrivée qu'il le fait actuellement sur cette première étape.
02:20 A l'époque, c'était lors de la deuxième journée de course.
02:23 Le maillot jaune qui craque à son tour.
02:25 Vraiment là, Benoît, il y va.
02:28 C'est All-in à 100 km de l'arrivée.
02:31 Est-ce que c'est la bonne affaire d'aller aussi loin ?
02:33 C'est seul à l'avant de la course.
02:35 Ce qui va se passer, c'est que derrière, ils vont se regrouper, ils vont s'organiser.
02:39 Et à 100 km, Benoît, il ne va pas faire à 100 km tout seul.
02:42 Et justement, Oliveira, est-ce qu'on ne lui a pas dit "mais attends, relève-toi, tu as des équipiers derrière, on va revenir sur lui un petit peu plus tard, on aura le temps".
02:48 Comment ça se passe là, selon vous, d'un point de vue tactique, autour de ces quatre coureurs ?
02:53 Ben, Oliveira, il faut qu'il rase un peu de temps avec son sprinter.
02:56 Ce n'est pas ce qu'il fait là.
02:57 Ce n'est pas ce qu'il fait, mais à sa place, j'aurais pu rester autour de son sprinter pour éventuellement le ramener après.
03:06 Et se laisser tout seul, poste de froid à l'avant et le faire mourir à petit feu, petit à petit.
03:12 Le porteur du maillot vert, c'est Axel Zinglet, on l'appelle.
03:15 Alors les maillots distinctifs sont à l'avant de la course.
03:18 Les écarts sont en train de se resserrer avec un regroupement partiel.
03:25 Les contre-attaquants emmenés par Benoît Cosnefroy, le leader de la course, également Ivo Oliveira.
03:31 Et puis Ewen Costew de l'équipe Arkea-Samsic, sans oublier le jeune Axel Zinglet de la formation Cofidis.
03:39 Cette contre-attaque vient d'être reprise par le peloton au moment où l'on aborde une côte sévère,
03:48 brève, intense, mais qui n'est pas répertoriée pour les meilleurs grimpeurs.
03:52 Et ça va contrer à nouveau avec un autre coureur de la formation AG2R Citroën qui tente de s'échapper à son équipe.
03:58 Frank Bonamour qui essaye de faire le jeu de son équipe, de créer du mouvement, faire des contre-attaques.
04:05 Je pense qu'ils ne vont pas lâcher le morceau de suite parce qu'il y a des difficultés qui vont s'enchaîner.
04:11 Ça, ça va faire mal aux sprinteurs de renom pour la suite de la course.
04:17 Il y a les équipes de sprinteurs qui veulent temporiser un maximum.
04:20 Et les équipes avec des punchers ou des coureurs pour le classement général non-sprinteurs
04:25 vont essayer de continuer à se projeter à l'avant pour essayer d'aller prendre ces secondes de bonification.
04:33 Askano qui revient fort sur l'échappée matinale.
04:37 Un peu haut, je ne vais pas dire qu'il démissionne, mais on n'est pas dans l'attitude d'un peloton qui est en prise pour aller chercher...
04:46 Alors ça monte, ça pour être en prise, ils sont en prise.
04:49 Mais pour en tout cas, il n'y a pas une volonté farouche de plusieurs équipes de rouler pour reprendre les échappées.
04:57 Et ça, ça nous surprend quand même beaucoup.
04:59 On a sous-estimé l'échappée et on a sous-estimé le retour de l'Askano.
05:04 Oui, mais je pense que l'Askano...
05:07 Oui, mais on s'est dit où est-ce qu'il va sans lumière à 80 km de l'arrivée.
05:12 Et là, c'est pas fini pour le peloton.
05:16 Il y a suspense, il faut vraiment que devant ils s'entendent.
05:19 On sait que ça va très très vite.
05:21 Les faubles, le peloton, les échappées peuvent perdre 20 secondes par boss.
05:25 Il reste trois ascensions.
05:27 Et voilà, l'Askano qui essaye de s'isoler.
05:29 S'il arrive à s'isoler, c'est terminé pour le peloton.
05:33 Et effectivement, oui, parce que là, il va vraiment lâcher les chevaux.
05:36 Il ne rendra plus de relais à personne.
05:38 Et effectivement, on va voir peut-être que l'écart se maintiendra encore mieux.
05:43 En tout cas, c'est terminé pour Thomas Deveaux que l'on a vu distancer.
05:48 Terminé aussi pour ces deux coureurs, Célestin Guillon, maillot rose de l'équipe Van Ryssel au Roubaix-l'Île-Métropole.
05:55 Il ne roulait pas depuis un petit moment.
05:57 Il est revenu dans la roue de l'Askano.
06:00 Ça faisait un moment qu'il ne collaborait pas, mais il a bien fait parce qu'il est le seul à pouvoir le suivre.
06:05 Et si ça va au bout, je pense que l'étape allait pour lui.
06:08 Célestin Guillon qui est un coureur qui avait remporté une dernière.
06:13 Il se fait décrocher, il regarde ses chaussures.
06:15 Ce n'est pas bon, c'est dommage.
06:17 Il ne manque pas grand-chose. Il lui reste 200 m à tenir.
06:21 Oui, mais...
06:22 C'est terminé.
06:24 Vu les qualités de rouleur de l'Askano, derrière, les 200 m, ce ne sera pas facile à reprendre.
06:29 L'Askano qui est bien parti pour aller chercher l'étape et aller chercher le classement général.
06:34 Et là, il prend une option. Il est au sommet, ça va basculer.
06:37 Comme je vous l'ai expliqué, le retour est très très rapide.
06:39 Au bas de cette rue est jugé l'arrivée de la première étape en ligne de ces boucles de la Mayenne.
06:47 Et on va déclencher le chrono parce qu'il va être très important de comptabiliser l'avance de ce coureur
06:51 qui va obtenir la victoire à l'arrivée de cette étape.
06:55 Victoire d'oeillère, l'Askano qui s'impose aujourd'hui à l'issue d'une course magnifique
07:01 où il avait raté, il n'avait peut-être même pas cherché à prendre place dans l'échappée matinale
07:06 mais surtout il a fait le jump au bon moment.
07:08 Et il obtient donc la troisième victoire de sa carrière,
07:12 mais sa plus belle performance dans ses jeunes années professionnelles.
07:15 Lui qui n'est âgé que de 23 ans avec Arnaud Neymar qui va essayer de revenir au plus près.
07:19 Mais devant il y a des coureurs qui sont intercalés qui vont aller chercher les places d'honneur
07:23 avec Guillaume qui va donc aller chercher la deuxième place.
07:27 Voilà Guillaume qui prend la deuxième place pour l'équipe van Ryssel Roubaix-Lille-Métropole
07:32 devant le coureur danois qui va chercher la troisième place.
07:37 Et le sprint du peloton, et bien il n'y a pas tant d'écart que ça finalement sur la ligne.
07:41 On a vu Boissenagen qui est passé ici je crois en quatrième position, cinquième.
07:48 Arnaud Neymar il me semble. On va revoir ça au ralenti.
07:51 Mais en tout cas le vainqueur du jour c'est ce coureur, Oyer Lascano,
07:56 qui a fait une très forte impression aujourd'hui.
07:59 Lascano avait eu l'occasion de remporter une première victoire
08:10 il y a trois ans c'était sur le Tour du Portugal.
08:13 L'année dernière il avait remporté une étape sur le Tour de Wallonie.
08:17 Il s'était imposé au nez et à la barbe de Loïc Wligen lors de la deuxième étape.
08:24 C'est son troisième succès mais c'est un succès qui va marquer très certainement les esprits
08:29 même si ça a déjà été fait sur des épreuves du World Tour, on le disait avec sa deuxième place
08:34 obtenue lors de l'épreuve à travers la Flandre.
08:38 Et on voit ici dans quel état d'épuisement il franchit la ligne.
08:44 Après 90 km d'échappée, les premiers pour rejoindre l'échappée matinale
08:50 et ensuite pour finir en solitaire lors des derniers kilomètres de cette étape
08:55 sur le circuit final autour de la Célé Château.
08:58 Allez les images de Charles-Antoine Norat ici dans l'entourage du lauréat du jour
09:05 alors que l'on revoit ici l'arrivée du deuxième de cette étape, Célestin Guillon
09:11 qui va donc chercher la deuxième place, une deuxième place méritoire
09:17 puisqu'il, tout comme le coureur qui le suit, était présent dans l'échappée matinale.
09:23 Et le quatrième finalement c'est Arnaud Desmars.
09:27 On va regarder le classement avec vous Patrick sur cette étape.
09:30 On rappelle qu'il y a déjà eu un prologue qui s'est disputé.
09:33 Donc on fera aussi le point sur le classement général après.
09:35 Effectivement avec le classement de cette étape et donc la quatrième place
09:40 obtenue par Arnaud Desmars au nez et à la barbe de ce peloton
09:45 mais avec un retard quand même assez important sur la ligne.
09:48 On indique 41 secondes de retard.
09:51 C'est moins pire mais c'est quand même très indécis.
09:55 En ce qui concerne bien sûr la suite de la compétition,
09:58 Arnaud Desmars qui a devancé Sandy Dujardin pour la cinquième place.
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