Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00 Bonjour à tous, Véronique Jacquet, Gilles-William Golnadel, Geoffroy Lejeune et Gérard Leclerc.
00:05 Nous écoutions, pour tout vous dire, ensemble dans le studio,
00:08 tenant à ce studio dans lequel Christine Kelly était il y a quelques secondes,
00:13 et nous écoutions ce sujet des fêtes chrétiennes.
00:16 Notre ami Bathieu Bocoté en parlait à l'instant et on va rappeler effectivement,
00:20 parce que j'avais envie de connaître votre avis là-dessus.
00:22 C'est Éric Piolle, qui est le maire d'Europe Écologie-Lévers de Grenoble.
00:26 "Supprimons les références aux fêtes religieuses dans notre calendrier républicain", écrit-il,
00:31 "déclarons fériés les fêtes laïques qui marquent notre attachement commun à la République,
00:34 aux révolutions, à la commune, à l'abolition de l'esclavage,
00:37 aux droits des femmes ou des personnes LGBT."
00:39 Alors comme nous sommes à la veille d'un long pont qui sera le pont de la Pentecôte,
00:46 où l'Esprit Saint va descendre sur la terre, pour les chrétiens en tout cas, et ceux qui croient,
00:51 c'est très intéressant parce que pour M. Piolle et pour d'autres,
00:55 c'est très intéressant vraiment, la France a commencé en 1789.
00:59 C'est-à-dire qu'avant, ça n'existe pas.
01:01 Et c'est ça qui est toujours fascinant.
01:03 Alors c'est dommage parce qu'on lui fait sa pub,
01:05 parce qu'en fait, c'est assez bête ce qu'il dit, on pourrait le dire comme ça.
01:08 - C'est la 20ème fois qu'ils le font.
01:09 - Voilà, c'est assez bête, voilà, c'est pas très...
01:12 Et puis il fait ça aussi pour qu'on parle de ce tweet,
01:15 c'est une manière un peu d'exister.
01:17 - C'est pas si bête, c'est sûr que ça marche !
01:18 - Et ça marche, alors c'est une méconnaissance de l'histoire,
01:21 c'est une méconnaissance de l'histoire, de notre culture,
01:23 faut même pas argumenter d'ailleurs.
01:24 - Mais il y a plein de gens qui se poseraient pas la question,
01:25 si vous en parliez pas, et qui se disent "mais en fait, je suis attaché à ça"
01:28 et qui se demandent pourquoi et qui finalement se réapproprient ces faits.
01:31 - Pardon, mais je suis pas sûr qu'il le fasse exprès.
01:35 Moi, je pense que c'est l'inconscient qui parle, c'est pas pour faire le buzz.
01:38 Moi, je pense que c'est l'inconscient qui parle parce qu'il y a tout là-dedans.
01:41 - Il sait bien que c'est assez bête lui-même, j'imagine.
01:42 - Non, non, je pense pas.
01:44 C'était lui déjà l'arbre de Noël ?
01:46 - Où est alors ?
01:48 - C'était lui.
01:49 - C'est Grenoble.
01:49 - L'arbre de Noël, c'est ?
01:51 - Rordon.
01:51 - C'est à Bordeaux.
01:52 - C'est la Première.
01:53 - Ah non, ils ont une belle brochette, les maires et Europe Écologie des Verts.
01:56 - Oui, c'est le Burkini.
01:57 - Oui, voilà.
01:58 Donc en vérité, c'est la déconstruction.
02:01 C'est la décivilisation.
02:03 Mais oui, purement, c'est la décivilisation.
02:06 C'est l'arrachage des racines de la vieille religion, en vérité,
02:13 parce qu'ils considèrent que la vieille religion, elle est finie, elle est dépassée.
02:16 Et ce qui est extraordinaire, c'est qu'effectivement,
02:18 il veut les fêtes républicaines, mais on les a, les fêtes républicaines.
02:21 - Il y a le 14 juillet.
02:22 - C'est quoi le 14 juillet ?
02:23 - Il y a le 8 mai.
02:25 - Il y a le 8 mai.
02:26 Enfin, je veux dire, on les a.
02:27 - Il y a le 11 novembre.
02:29 - Bon, donc qu'est-ce qu'il veut de plus ?
02:31 - Mais il veut que la France d'avant n'existe plus.
02:34 - Mais enfin, c'est une tendance lourde.
02:36 Un piole n'est pas seul.
02:37 Non, mais assuré, un piole n'est pas seul.
02:39 - S'il y a une tendance lourde chez eux...
02:41 - Et vous serez traité d'extrême droite si vous célébrez...
02:43 D'ailleurs, j'ai dit le lundi de Pentecôte, c'est le dimanche de Pentecôte.
02:46 - Oui, mais enfin, moi je pense qu'Éric Piolle, quand même...
02:49 - Oui, mais le lundi, bien sûr, mais c'est le dimanche.
02:51 Le lundi, il ne se passe rien.
02:52 - Lundi, c'était pour se remettre de la fête du dimanche.
02:56 - C'est d'ailleurs l'argument qu'avait utilisé Rafferra quand il a voulu...
02:59 - Pareil pour le lundi de Pâques, d'ailleurs.
03:01 Le lundi de Pâques, ce n'est pas une fête religieuse en soi, c'est le dimanche de Pâques.
03:04 - Oui, Éric Piolle a le fantasme, effectivement, révolutionnaire de 1789,
03:10 où on a complètement voulu éradiquer la religion catholique,
03:13 à bas Pâques, à bas Noël, etc.
03:14 D'ailleurs, vous savez que ces fêtes religieuses avaient été remplacées
03:16 par des fêtes purement révolutionnaires, avec l'être suprême.
03:21 On a mis l'être suprême à la place de Dieu.
03:24 Et puis, on voit bien qu'au 15 ans après, on a rouvert les églises
03:27 et que les gens avaient soif d'autre chose que de vibrer à la République,
03:30 à la Convention.
03:32 Je pense qu'il y a des causes qui ne sont pas communes à bon nombre de gens.
03:35 Donc voilà, Éric Piolle...
03:36 - Et bien, n'en déplaise à M. Piolle, nous célébrerons...
03:40 - Ah non, mais moi, je crois qu'il est moins républicain qu'antifrançais.
03:44 Je le vis beaucoup plus comme quelque chose contre les racines de la France
03:49 que plutôt pour la République.
03:50 - Mais il y a un truc marrant à dire sur...
03:52 - Je pense qu'il croit vraiment que la République doit être une religion.
03:55 On est dans ce fantasme encore égalitariste et compagnie.
03:59 - Non, mais il n'est pas républicain.
04:01 Mais ces gens-là ne sont pas républicains.
04:02 Ces gens-là ne sont pas pour l'égalité.
04:06 Ils sont pour la préférence pour l'autre.
04:08 Ça n'a rien à voir avec l'égalité.
04:09 - Véronique vient de parler du fait que la République devait être une religion.
04:12 Puisque ça ne marche pas, il y a quelque chose qui va prendre la place.
04:16 Et ce qui est intéressant dans le cas d'Éric Piolle, le maire de Grenoble,
04:18 donc, qui a dit tout ça, c'est qu'il communie aussi allègrement
04:21 dans l'autorisation du burkini dans les piscines dans sa ville.
04:25 Et parce qu'au fond, il ne peut pas ignorer que quelque chose
04:27 a déjà commencé à remplacer les christianismes.
04:29 - Bon, n'en déplaise, M. Piolle, nous célébrerons Pâques, l'Ascension,
04:34 la Pentecôte, la Sainte Trinité, le Saint-Sacrement,
04:38 la Nativité de Saint Jean-Baptiste même, l'Assomption de la Vierge Marie,
04:42 la fête de la Nativité, l'Atout-Saint et la Naissance du Christ,
04:47 qui sont toutes les fêtes chrétiennes que je viens d'énumérer.
04:50 Bon, on ne va pas en parler puisque notre...
04:52 - Il y a beaucoup de fêtes chrétiennes qui ne sont pas fériées quand même.
04:55 - Oui, j'en ai bien sûr.
04:56 - La fête du Saint-Simon, qui n'est pas fériée.
04:58 - La fête du Saint-Sacrement, c'est un dimanche qui n'est pas fériée.
05:00 - La fête du Saint-Sacrement, qui est le dimanche en juin.
05:02 - La fête du Saint-Jean-Baptiste, 24 juin, c'est un dimanche férié.
05:03 - Exactement, bien sûr.
05:05 - On va l'encourager à retourner au catechisme.
05:07 - Bon, je précise que le lundi de Pâques n'est pas...
05:11 Il y a des gens qui m'interpellent, le lundi de Pâques n'est pas une fête religieuse.
05:16 C'est le dimanche que le Christ est ressuscité.
05:20 - Oui, c'est pour se remettre de la fête.
05:22 - Voilà, donc voilà.
05:23 - Les Rameaux.
05:24 - Je le précise parce que certains...
05:27 - Non mais je...
05:28 Vous avez oublié les Rameaux, c'est grave.
05:30 - Bon, 15 ans de catéchisme a priori.
05:31 Qui a dit aujourd'hui ?
05:36 Est-ce que vous savez qui a dit aujourd'hui ?
05:37 Cette phrase qui est assez dure d'ailleurs.
05:40 C'est de plus en plus dur.
05:42 C'était ma place et il fallait être là.
05:44 C'est de plus en plus dur.
05:45 - On n'a pas d'ennuis, vous pouvez répéter.
05:46 - Qui a dit aujourd'hui quand il est...
05:48 C'est de plus en plus dur.
05:49 C'est une phrase qui a été dite par le président de la République
05:53 à l'Elysée aujourd'hui.
05:54 C'est de plus en plus dur.
05:55 C'était ma place et il fallait être là.
05:57 Et c'est vrai que vous avez sans doute vu les images
06:00 à l'heure du déjeuner de l'enterrement de Roubaix,
06:04 de ces trois policiers.
06:05 C'est évidemment un drame absolu.
06:09 Je vous propose de voir le sujet de Mickaël Dos Santos.
06:11 - Emmanuel Macron, immobile, devant trois cercueils
06:16 enveloppés de drapeaux tricolores.
06:18 Ceux de Manon, Paul et Steven.
06:20 Trois gardiens de la paix, fées capitaines et chevaliers d'honneur
06:23 à titre posthume, dont le chef de l'Etat a salué le courage.
06:27 - Trois jeunes Français qui avaient décidé de servir
06:29 la nation et la République à Roubaix,
06:32 pour y combattre la délinquance, les violences, les trafics.
06:37 - Trois policiers tués par un automobiliste, drogué,
06:40 alcoolisé et qui roulait à contresens à près de 120 km/h.
06:44 Un chauffard ciblé par Emmanuel Macron.
06:47 - Un message de respect et d'affection à ceux qui servent
06:50 et protègent, et d'énoncer les comportements irresponsables
06:54 qui tuent.
06:57 - Le président de la République a également nommé les enfants
07:00 de deux victimes, Paul et Steven, pupilles de la nation.
07:03 Une protection morale et financière accordée par l'Etat.
07:07 - Chère Stécie, nous pensons à vous, à cet enfant qui va naître.
07:14 Notre père a donné sa vie en exerçant sa mission de servir
07:17 et de protéger, alors nous veillerons sur vous deux.
07:21 - Au cours de cette cérémonie, Emmanuel Macron a élargi
07:24 son hommage aux personnes tuées qui ont servi les Français,
07:27 comme l'infirmière assassinée lundi à l'hôpital de Reims.
07:31 - Toute la semaine, on a évoqué les conséquences qu'il faudrait
07:35 tirer sur l'alcool, sur la drogue, au volant.
07:39 Il y a trois faits divers qui auront marqué l'opinion
07:42 sur les 12 derniers mois.
07:45 Le drame de Yannick Allénaud, son fils, Pierre Palmade,
07:50 et le drame de Roubaix.
07:54 A chaque fois, vous avez un point commun,
07:56 alcool plus stupéfiants ou alcool plus cannabis,
07:59 et volant, et conduite.
08:02 La question, toute la semaine, on l'a posée.
08:05 Qu'est-ce qu'il faut faire ? La prévention ?
08:08 Est-ce qu'il faut, toute une jeunesse, la sensibiliser
08:11 aux stupéfiants ? On découvre que beaucoup de jeunes gens
08:14 sont alcoolisés et prennent du cannabis.
08:18 - Il faudrait un plan Marshall contre cette criminalité routière.
08:22 Jacques Chirac avait fait un plan contre le cancer
08:25 qui avait marqué les esprits, parce qu'il y avait de la prévention,
08:28 des campagnes de santé publique, de la répression,
08:31 derrière s'il le fallait.
08:34 Il faut vraiment agir à tous les niveaux.
08:36 On ne peut pas ne rien faire.
08:39 - Une fois qu'on a dit ça, pardonnez-moi,
08:42 qu'est-ce qu'on fait ?
08:45 - Déjà, on fait des campagnes de santé publique
08:48 en disant "pas d'alcool au volant, pas de cannabis".
08:51 On arrête de présenter le cannabis comme quelque chose de festif
08:54 et de sans danger. - Mais Gérard, ils veulent le légaliser ?
08:57 - On change de logiciel. On dit que quand on prend le volant,
09:00 on est clairement responsable. - Gérard, il veut légaliser le cannabis ?
09:03 - Oui, mais on n'est pas sur le légal.
09:06 - J'aime beaucoup que vous parliez pour moi, mais il se trouve que je suis là.
09:09 - Expliquez-nous. - Je ne vais pas recommencer,
09:12 je dis simplement que face à la dimension
09:18 comprise et les consommations de cannabis
09:23 et le trafic, etc., et l'absence,
09:27 le total de résultats qu'il y a aujourd'hui, je pense qu'il ne faut pas
09:30 écarter l'idée de voir ce qui se passe dans d'autres pays
09:34 et voir si, effectivement, il ne serait pas mieux
09:38 de dépénaliser et de mener davantage une politique de santé publique.
09:43 Je ne suis pas le seul à le dire. Je vous rappelle que ça se fait au Portugal,
09:46 ça se fait en Espagne, ça se fait aux Pays-Bas. - Je vous propose de ne pas prolonger le débat
09:49 parce qu'on ne dira rien. - Ça se fait au Canada, c'est tout ce que je dis.
09:52 - On ne dira rien qu'on est déjà dit. - C'est ce que je dis le plus.
09:54 - On ne dira rien de prolonger le débat parce que les dealers trompent devant leur poste de télévision.
09:57 - Non, mais on a eu ce débat, ça, dans le quartier.
10:00 - Moquez-vous, mais en tout cas, allez voir au Canada. C'est intéressant, ce qui se passe.
10:03 Allez voir. C'est tout ce que je dis. Je n'ai pas de...
10:08 - Bon, bien sûr, je ne veux pas dire que Trudeau soit le modèle parfait, mais si vous le dites.
10:13 - En tout cas, ça mérite qu'on regarde. Voilà. Tout ce que je dis.
10:17 Ou alors il faut trouver une solution. Mais ce qui se passe actuellement,
10:20 notamment dans les quartiers, parce que moi, je pense aux pauvres gens
10:23 qui vivent dans ces quartiers, dans un enfer permanent, on ne peut pas les laisser comme ça.
10:28 Donc, trouvez une autre solution si vous l'avez.
10:30 Le problème, c'est que, pour l'instant, tous les ministres ont joué.
10:34 - Allez. Je suis d'accord, mais comme on ne dira rien qu'on est déjà dit,
10:37 ce n'est pas la peine de prolonger le débat. - C'est tout ce que je dis.
10:39 - En revanche, et en marge du déplacement d'Emmanuel Macron, il y avait ce tweet de Attaque France
10:44 qui annonce les déplacements des ministres et #CasseroleHades.
10:48 Alors, du jeudi 25 mai, vous avez Emmanuel Macron à Roubaix, à Méli-Houdé, à Casterrat, à Angers,
10:53 Geneviève Dariussek et Sarah El Haïry à Nantes, Yael Bronepivet au Midi-Le Roy.
10:58 Donc, Attaque France qui est une association plutôt de gauche, voire d'ultra-gauche.
11:05 - Il y en a de gauche. - Ah non, c'est effectivement là où il faut être.
11:09 - Mais on n'est pas sûr que c'est criminel d'être de gauche.
11:11 - Non, mais... - Ils ont le droit.
11:13 - Oui, mais... Attendez. Vous avez parfaitement...
11:16 - Non, mais Attaque France, si vous me permettez, c'est plutôt le capitalisme...
11:24 - Ils sont anti-capitalistes, clair. - Oui, mais on a le droit aussi d'être anti-capitaliste.
11:28 - On a le droit d'ailleurs. Et on a vu avec quel succès ceux qui l'étaient au 20e siècle ont réussi à faire...
11:36 - Ils ont le droit d'être stupides. - Ils ont le droit de manifester.
11:40 - Les populations et... Voilà.
11:43 - Et bien, pour Roubaix, il proposait qu'on aille faire une manifestation...
11:48 - Une casserolade à l'enterrement. - Oui, c'est pas grave.
11:52 - Bien sûr, c'est des gens... - Là, on a le droit de dire qu'effectivement, c'est pas bien.
11:56 - Je vous confirme qu'ils sont très agressifs.
11:58 - Bon. Le Sénat va ouvrir une enquête sur l'assassinat de Samuel Paty.
12:01 Et Mikaël Paty, la sœur de Samuel Paty, a adressé une lettre au Sénat.
12:04 Elle demandait l'ouverture d'une commission d'enquête parlementaire sur les dysfonctionnements
12:07 ayant conduit à l'assassinat de son frère.
12:09 - Et ce qu'il y a de commun entre l'école et l'hôpital, et le drame qu'il y a eu,
12:13 c'est toujours la même chose, c'est pas de vagues. Pas de vagues.
12:16 Pourquoi ? Parce que personne n'a intérêt à en parler.
12:19 Le directeur de l'hôpital, il se dit "si on parle mal de mon établissement, c'est pas bien".
12:23 Le directeur de l'école... En fait, personne n'est courageux.
12:25 Tout le monde se tait, tout le monde met la poussière sous le tapis. Pas de vagues.
12:29 Eh bien, Mme Paty, la sœur, a pris la parole. Je vous propose de l'écouter. C'était sur Europa.
12:35 "Je n'étais pas préparée à subir la vélence d'un attentat terroriste,
12:38 ni de surcroît à entendre le hurlement de ma mère m'annonçant que mon frère avait été décapité.
12:43 Il y a eu cet état de peine et de tristesse innommable.
12:46 Comment pourrais-je les nommer, n'ayant jamais ressenti une telle douleur auparavant ?
12:50 Il y a eu cet état de choc post-traumatique,
12:52 atterrant toute capacité de penser et d'agir.
12:54 La sidération passée, il ne me reste plus que la douleur et des questions.
12:58 Ces questions pourtant légitimes, ont obtenu jusqu'à présent pour seule réponse,
13:02 il ne faut pas se tromper d'ennemis.
13:04 Les méchants qui endossent le rôle des méchants, cela reste cohérent.
13:07 Mais les gentils qui oublient d'endosser celui de gentil, comment les nommes-t-on ?
13:11 Dans le cas de l'assassinat de mon frère,
13:13 l'absurdité de cette situation est illustrée par la volonté en amont de ne pas faire de vagues,
13:18 générant une minoration des menaces qui pesaient contre mon frère et une absence de protection.
13:23 Pourquoi mon frère n'a-t-il pas été mis sous protection ?
13:25 C'est en vertu de ce pourquoi que le 6 avril 2022,
13:29 ma famille a déposé plainte pour non-empêchement de crime et non-assistance à personne en péril.
13:33 Cette demande d'enquête vise effectivement des personnes occupant des postes de responsables.
13:38 Avec des responsables aux comportements irresponsables qui ne reconnaissent aucune responsabilité,
13:43 comment voulez-vous établir des mesures correctives qui ne relèvent plus du choix mais de l'obligation ?
13:48 C'est terrible cet état d'esprit.
13:50 Et le pas de vague, il est aujourd'hui, aucun établissement n'ose s'appeler Samuel Paty.
13:56 Ce manque de courage.
13:58 Non, il y a des endroits Samuel Paty, mais vous n'avez pas de collège et de lycée.
14:02 Et ce collège où il est mort, les enseignants ou le personnel ne veulent pas.
14:10 Et un buste en bronze devait être érigé à sa mémoire et ça n'a pas été possible.
14:15 C'est les parents, les enseignants.
14:17 Pour revenir, je suis tout à fait d'accord, d'ailleurs je suis étonné que ça n'a pas été fait,
14:21 qu'il n'y ait pas eu une enquête parlementaire.
14:23 Le rôle du Parlement, ça fait partie des préoccupations du Parlement.
14:25 Et le Sénat le demanderait.
14:27 C'est très bien.
14:29 Et c'est elle qui le demandait.
14:31 Oui, mais il faut lutter contre ce pas de vague.
14:33 Oui, mais là vous êtes un petit peu injuste aussi, parce que justement maintenant,
14:36 il y a mois par mois tous, relevé et publié, toutes les atteintes à la laïcité.
14:43 Si, si, si, on l'a vu d'ailleurs, on a vu que ça a augmenté pendant une certaine période,
14:46 ça en dit mieux après, ça a augmenté.
14:48 Il le fait tous les mois, au début de l'année, il l'a zappé pendant deux mois et il l'a refait.
14:51 Il y a une école primaire qui s'appelle Samuel Paty, me dit Benjamin,
14:54 non mais il n'y a pas de collège et de lycée.
14:56 On l'a vu avec l'hôpital, c'est-à-dire qu'on s'est aperçu par exemple le drame de l'hôpital.
15:00 Et puis on l'a vu également quand Madame Borne est allée à l'hôpital Pompidou.
15:04 On dit aux gens bon, arrêtez, ne faites pas remonter, etc.
15:08 C'est pas grave.
15:10 C'est ça, c'est ça, parce qu'en fait, c'est tellement énorme.
15:14 Non mais moi, je, pour répondre à Gérard, comme quoi ça serait amélioré,
15:19 hier ou avant-hier encore, je recevais un message d'une preuve de mon téléphone dont je m'occupe.
15:25 Et qui avait voulu faire une réflexion sur deux filles en burqa dans sa classe.
15:32 Je peux vous dire que rien n'a changé.
15:34 Rien n'a changé.
15:35 Et quant à Samuel Paty, j'attire votre attention sur le livre du journaliste Stéphane Simon,
15:43 qui reproduit les réflexions des collègues de Samuel Paty, justement, qui l'accablaient.
15:52 Et loin de le défendre, il l'accablait.
15:55 Beaucoup de collègues de Samuel Paty.
15:57 La responsabilité chez certains syndicats d'enseignants,
16:02 chez certains enseignants, elle est forte.
16:05 C'est pour ça que cette enquête, elle serait intéressante.
16:09 Et le pas de vague ?
16:10 Pardonnez-moi, rien n'a changé.
16:12 Mais vous avez quand même des professeurs qui sont encore menacés.
16:15 Il y a 40 remontées par jour au sein du ministère de l'Éducation nationale.
16:20 Et on sait très bien que ces remontées ne sont pas forcément toutes traitées.
16:25 Parce qu'on dit qu'on n'a pas le temps de s'occuper de tous les cas.
16:27 Donc c'est quand même assez monstrueux.
16:29 Et il y a des profs qui continuent à s'autocensurer et qui quittent l'Éducation nationale.
16:33 Donc rien n'a été réglé.
16:35 Vous n'êtes d'abord dans mon sens.
16:37 Vous-même, vous avez cité le chiffre de ce qui remonte, etc.
16:40 Ce n'était pas le cas avant.
16:41 Maintenant, on sait, mois après mois, ce qui se passe.
16:43 En tout cas, là.
16:44 Évidemment, tout ne change pas dans quelques jours.
16:46 Maintenant, on a le thermomètre, mais la température ne baisse pas.
16:49 Quatre mineurs ont été mis en examen en fin d'après-midi.
16:52 Ils sont soupçonnés d'avoir harcelé la jeune Lindsay, 13 ans.
16:55 Et la jeune fille s'est suicidée chez elle.
16:56 Mais ça aussi, ce n'est pas de vagues.
16:58 Parce qu'avant, les parents ont prévenu de ce qui se passait.
17:02 Et la responsabilité du lycée ou du collège peut être entamée.
17:10 Bien sûr.
17:11 Voyez le sujet de Vincent Farandez avec cette jeune fille de 13 ans
17:15 qui s'est suicidée, qui était harcelée.
17:17 Et elle avait prévenu.
17:19 Sur les grilles du collège, des messages par dizaines
17:23 et des photos pour rendre hommage à Lindsay.
17:26 Cette adolescente de 13 ans a mis fin à ses jours le 12 mai dernier
17:30 après avoir alerté sur le harcèlement dont elle était victime.
17:33 Moqueries, menaces et même agressions qu'elle a subies pendant des mois.
17:37 Que racontent aujourd'hui sa mère et son beau-père ?
17:40 Il a rabaissé constamment.
17:41 Du lundi matin jusqu'au dimanche soir.
17:44 Et puis, il se répète.
17:45 C'est un engrenage.
17:46 Constamment, constamment.
17:47 Jour et nuit.
17:48 Mais pour elle, c'était une habitude.
17:50 Moi, c'est pas grave.
17:51 J'ai l'habitude.
17:53 Des faits récurrents qui ont poussé ses parents à porter plainte à deux reprises.
17:57 L'établissement et le rectorat étaient également au courant
18:00 de la situation de la jeune fille.
18:02 Pas assez prise en compte selon eux.
18:04 Et à laquelle ils ont assisté impuissants.
18:06 Est-ce qu'un jour, vous vous imaginez que Lindsay pourrait en arriver là ?
18:09 Jamais parce que par son caractère, elle ne nous laissait pas trop paraître.
18:13 Peut-être pas pour nous inquiéter, nous contrarier.
18:16 Lindsay nous en parlait.
18:18 Et j'ai fait mon possible.
18:19 J'étais tout le temps derrière elle.
18:21 Et il a fallu vraiment un petit temps pour que ça arrive, en fait.
18:24 Nous, elle nous a montré le sourire le jour-là.
18:26 Et on s'est pas rendu compte.
18:28 Depuis le 12 mai dernier, la vie de cette famille s'est arrêtée.
18:31 On cherche partout après elle.
18:32 On ne sait plus.
18:33 On est complètement perdus.
18:35 C'est pas Lindsay qui s'est suicidée.
18:36 On a tué ma fille.
18:37 Ils ont tué ma fille.
18:38 C'est des assassins.
18:39 Je l'aime de tout mon cœur.
18:40 Et que j'aurais fait mon maximum.
18:43 Et qu'elle nous manque énormément.
18:46 Et qu'on se battra pour elle.
18:48 Que justice soit faite pour ma fille.
18:50 En parallèle de leur combat judiciaire à venir,
18:53 la mère et le beau-père de Lindsay souhaitent déménager au plus vite.
18:57 Avec les deux petits frères de la jeune fille.
19:00 On savait, a dit le père ou le beau-père, qu'elle était évidemment ennuyée.
19:04 Il y a une lettre qui a été envoyée au président de la République.
19:07 Alors bien sûr, la présidence de la République ne veut pas s'occuper de tous ces sujets.
19:11 Et les personnels, les enseignants, le directeur, tout le monde savait.
19:18 Et personne ne dit rien.
19:21 C'est-à-dire que personne, quand un enfant est harcelé,
19:24 rentre dans une salle et dit "ça suffit maintenant".
19:28 Et personne ne convoque les parents pour dire "ça suffit".
19:32 Mais personne ne veut plus être responsable.
19:35 Donc ça s'est en fait.
19:37 Il y a quatre mineurs qui sont mis en examen en fin d'après-midi.
19:40 Mais parce qu'il y a eu effectivement le suicide.
19:43 C'est avant qu'il faut évidemment intervenir.
19:46 Sans doute, mais semble-t-il.
19:48 Ils sont soupçonnés d'avoir harcelé Lindsay.
19:51 C'est oui.
19:55 Pour le coup très simple.
19:56 Des civilisations ?
19:57 Non, non, non.
19:58 Si, alors ça c'est vraiment des civilisations.
20:00 Non, non, non.
20:01 Le harcèlement, je suis désolé, c'est pas quelque chose de nouveau.
20:04 Ça a toujours existé.
20:06 Ça s'est sans doute aggravé.
20:08 Ça s'aggrave aujourd'hui avec les réseaux sociaux qui n'existaient pas avant.
20:11 Avec les téléphones, non.
20:12 Mais une fois qu'on a dit ça, ça ne veut pas dire qu'il ne faut rien faire.
20:14 Mais ne disons pas que c'est un phénomène qui n'existait pas avant.
20:17 Les enfants sont méchants.
20:19 Les enfants sont méchants entre eux.
20:21 Et quand il y en a un tout petit peu différent, alors il prend.
20:24 Malheureusement, c'est un sujet qui n'est pas nouveau.
20:27 Il y a un autre phénomène aussi.
20:29 Avec le téléphone portable, ils sont fermes dans les communautés.
20:32 Ce sont des proies beaucoup plus faciles.
20:34 La pause.
20:36 Il est 21h31.
20:42 Adrien Smiteri.
20:44 Une découverte macabre à Dreux en Neu-et-Loire aujourd'hui.
20:49 Une femme et ses deux enfants ont été retrouvés morts.
20:53 Les corps présentaient des plaies, probablement causées par armes blanches.
20:57 La direction territoriale de la police judiciaire d'Orléans a été saisie de l'enquête.
21:03 Du nouveau dans l'affaire des prothèses mammaires défectueuses.
21:06 Pip, l'accord de cassation a confirmé la responsabilité du certificateur allemand.
21:11 Selon la justice, la société a manqué à ses obligations de contrôle, de prudence et de vigilance.
21:17 Des milliers de femmes à travers le monde avaient reçu des implants remplis de gel non conformes.
21:23 Et puis une voiture a percuté les grilles de Downing Street cet après-midi à Londres.
21:28 Un homme a été arrêté.
21:30 Le premier ministre Richie Sunak se trouvait sur place selon la BBC.
21:34 Les investigations sont actuellement en cours.
21:37 Aucun blessé n'a été signalé selon la police londonienne.
21:41 Permettez, on va revenir quelques secondes sur l'affaire Lindsay dont vous parliez.
21:46 Vous disiez non, ce n'est pas des civilisations.
21:48 Et vous disiez les enfants sont méchants.
21:50 Mais ce n'est pas le problème, c'est les parents qui ne sont pas à la hauteur.
21:53 Pardonnez-moi, pardonnez-moi.
21:55 C'est les parents qui ont perdu tout sens commun.
21:57 C'est les parents qui n'interviennent pas, c'est les professeurs qui n'interviennent pas.
22:01 Elle est là, effectivement, tout le monde a un côté ponce-pilote.
22:04 Je ne comprends pas, mais les parents, vous les avez entendus, ils sont intervenus les parents ?
22:08 C'est difficile de les faire...
22:09 Non, mais vous parlez, non, les parents des agresseurs, j'imagine.
22:11 Mais les autres parents même, d'abord les parents des agresseurs.
22:16 Les agresseurs, est-ce qu'ils le savent ?
22:17 Les parents des agresseurs.
22:18 Mais bien, mais ils ne veulent pas entendre.
22:19 Bien sûr.
22:20 Oui, est-ce qu'ils le savent ?
22:21 Mais bien sûr qu'ils le savent.
22:23 Il y a eu deux plaintes, si j'ai bien compris.
22:25 Bien sûr.
22:26 La civilisation, en théorie, je suis d'accord avec le fait que l'état de nature, les enfants, les chiens, etc.
22:30 La civilisation, c'est empêcher la barbarie, en fait.
22:32 La décivilisation, c'est quand on n'arrive pas à l'empêcher.
22:34 Oui, mais enfin, je veux dire, ce n'est pas un phénomène nouveau.
22:37 Oui, enfin, rien n'est nouveau, mais bon.
22:40 Ce n'est pas un phénomène nouveau comme le phénomène décivilisationnel.
22:44 Alors, justement, décivilisation, et ça c'est formidable, décivilisation.
22:48 Bon, Karine Bouteloud va nous rappeler d'où vient ce mot.
22:52 Il avait été réemployé par Renaud Camus en 91.
22:55 Et pour certains, c'est ça qui est drôle.
23:01 Quand le réel te saute au visage, par exemple Edwin Plenel, on verra peut-être son tweet.
23:06 Je l'ai montré ce matin, je le dis pour Benjamin Nau.
23:08 Je ne t'ai pas vu, moi.
23:09 Il a fait un tweet.
23:10 Pour lui, décivilisation, c'est de l'extrême droite.
23:14 C'est-à-dire que le réel lui saute aux yeux, alors que la décivilisation, c'est ni de droite ni de gauche.
23:20 Oui, enfin, je ne veux pas défendre Edwin Plenel, mais effectivement,
23:26 ceux qui ont les premiers battus en brèche le phénomène décivilisationnel, ils étaient très à droite.
23:34 Pas exactement. Vous allez voir Karine Bouteloud.
23:36 Vous allez voir le sujet parce que ça vient bien avant.
23:39 Ça vient des années 30.
23:41 Et voyez le penseur.
23:43 Regardez, par exemple, monsieur Plenel, de toute façon c'est simple.
23:46 Au Conseil des ministres, Macron parle de décivilisation pour évoquer les violences.
23:50 C'est un concept fumeux, inventé par l'écrivain d'extrême droite Renaud Camus.
23:53 Non, Plenel dit encore une bêtise, une de plus.
23:56 Le grand homme qui donne des leçons en permanence au journalisme français.
24:00 Eh ben non, Plenel.
24:02 Travaillez un peu, travaillez mon Plenel.
24:05 Parce que ce n'est pas lui qui a inventé ça.
24:08 Ce n'est pas lui.
24:09 Je suis désolé.
24:10 Ce journaliste sans rigueur et qui dit n'importe quoi et qui écrit n'importe quoi.
24:13 Donc voyez le sujet de Karine Boutelou.
24:16 Mais non, mais il donne des leçons.
24:18 Mais il donne des leçons.
24:20 Donc l'alpha et l'oméga du journalisme en France, c'est Plenel.
24:23 Ben non.
24:24 Il dit une bêtise.
24:27 Il devrait travailler, être un peu plus rigoureux.
24:30 Voyez le sujet de Karine Boutelou.
24:33 La décivilisation, un concept développé par le sociologue Norbert Elias avant la Seconde Guerre mondiale.
24:40 L'auteur britannico-allemand analyse alors l'évolution des mœurs et de la culture
24:45 ainsi que la montée du national-socialisme en Allemagne.
24:48 En 2011, ce terme est repris par le théoricien identitaire Renaud Camus pour titrer l'un de ses ouvrages.
24:54 Plus récemment, c'est par les propos de Bruno Retailleau que l'idée refait surface,
24:59 reprise le 24 mai par Emmanuel Macron en Conseil des ministres.
25:03 Levé de bouclier immédiat à gauche, les tweets de l'écologiste Benjamin Lucas
25:07 et de l'insoumis Alexis Corbière sont explicites.
25:10 "Soit le président de la République est en réalité dépourvu d'intelligence du verbe,
25:14 soit le président de la République sait ce qu'il fait en reprenant les thèmes et les termes de l'extrême droite."
25:20 "Considérer que ce serait une pure coïncidence est soit une farce, soit affligeant."
25:25 Du côté du Rassemblement national, l'utilisation de ce terme par le président de la République ne choque pas Marine Le Pen.
25:31 La décivilisation, c'est la barbarie.
25:33 C'est le retour vers la barbarie.
25:35 Emmanuel Macron vient une fois de plus, si je puis me permettre, nous donner raison sur le constat que nous faisons.
25:41 Il se réveille au moment où la situation est déjà très obérée dans notre pays.
25:47 En novembre dernier, lors du congrès de l'Association des maires de France,
25:51 Emmanuel Macron avait appelé à mener un travail de civilisation pour faire face aux violences contre les élus.
25:57 "Donc je rappelle que Norbert Elias est un écrivain et sociologue britannico-allemand né en 1897.
26:03 Il est l'auteur d'un ouvrage majeur de sociologie historique sur le processus de civilisation."
26:07 "Mais c'est toujours pareil, c'est-à-dire qu'on veut caricaturer, on peut le revoir d'ailleurs le tweet de M. Plenel."
26:13 "C'est pas Renaud Camus ? Mais oui, mais c'est intéressant !"
26:16 "Quand vous m'avez interrogé hier, moi, binoitement, pour expliquer ce phénomène aujourd'hui, je vous ai parlé d'immigration."
26:24 "Donc M. Plenel n'a pas totalement tort de bien comprendre ce qu'est aujourd'hui le phénomène de décivilisation."
26:34 "Aujourd'hui, peut-être qu'il y a 50 ans, il y a 100 ans, c'était autre chose."
26:37 "Non mais je répète, il écrit, c'est un concept fumeux inventé par l'écrivain d'extrême droite Renaud Camus."
26:44 "C'est factuellement faux."
26:46 "Oui, mais c'est pas la première fois qu'il se trompe."
26:48 "Oui, mais comme quand on donne des leçons de journalisme aux uns et aux autres, il faut être soi-même d'une grande rigueur."
26:54 "Oui."
26:55 "En fait, on va bientôt arriver dans un monde où, à part Renaud Plenel, tout le monde sera d'extrême droite."
27:00 "Oui, voilà."
27:01 "Mais ce genre de considération, c'est compliqué quand même."
27:03 "Bon, en revanche, revenons sur la décivilisation."
27:05 "Écoutez ce qu'a dit Franck Louvrier sur la décivilisation et comment il a interprété les propos du président de la République."
27:12 "Ce processus de décivilisation exprimé par le président de la République met en lumière, bien évidemment, une situation de violence dans notre pays qui ne fait que croître."
27:24 "Et la France et les Français ont peur, nous sommes de plus en plus dans une société très violente."
27:31 "La réflexion du président de la République, elle est très circonstanciée."
27:35 "Mais il faut qu'il y apporte aussi des réponses, des solutions, notamment en matière sociale, en matière d'autorité et en matière d'éducation."
27:43 "Bon, la mère de toutes les batailles, c'est sans doute l'éducation."
27:46 "On devrait peut-être dire l'instruction, d'ailleurs."
27:49 "Redire, ouais. On disait ça avant, bien sûr."
27:53 "Moi, si vous voulez, juste, il y a une..."
27:54 "L'école n'est pas là pour éduquer."
27:56 "Bien sûr, c'est les parents."
27:57 "L'école est là pour instruire."
27:58 "Bien sûr, bien sûr, les parents doivent éduquer en théorie."
28:00 "Et moi, ce qui m'agace un peu, parce que les gens qui commentent le terme de la décivilisation, après disent 'il faudrait de l'autorité'."
28:07 "Ce qui est un peu agaçant quand même dans la séquence, c'est que ça fait 48 heures qu'on commente un terme utilisé, je pense, à juste titre, à bon escient par le président de la République, qui est aux affaires."
28:16 "C'est ça qui est un peu agaçant, c'est le côté 'il est là depuis 6 ans, il a eu l'occasion'."
28:21 "Je prends juste un exemple."
28:22 "Moi, je pense, comme nous, William, que c'est l'immigration, la justice, la récidive."
28:26 "Il aurait pu avoir le... Il a eu l'occasion d'agir sur la question de la récidive."
28:33 "Et il ne l'a pas fait. Il a même fait l'inverse, puisque son garde des sceaux fait exactement l'inverse."
28:37 "Son garde des sceaux est en train, par exemple, d'étendre la possibilité des remises de peine, etc."
28:40 "Sous couvert de lutter contre les remises de peine automatiques."
28:43 "Bref, ce qui est super agaçant, c'est de le traiter comme un commentateur brillant, alors qu'en fait, c'est quelqu'un qui n'agit pas, ou qui agit peu, ou qui agit mal."
28:50 "Non mais vous avez parfaitement raison. Et sur ces sujets-là, d'abord, on est souvent dans le déni."
28:56 "Et sur ces sujets-là, on ne veut pas prendre des solutions nouvelles, et pourquoi pas changer notre manière de voir les choses."
29:04 "Non mais surtout, si... Utiliser ce vocable de décivilisation, où chacun y met ce qu'il veut."
29:11 "Dominium Verge est pas nul, moi j'y mets l'immigration."
29:14 "Franck Louvrier a un petit peu neutralisé le terme pour le rendre plus acceptable."
29:19 "Mais si vous ne donnez pas, en même temps, quelques exemples de cela, vous êtes dans un mot creux, c'est tout."
29:25 "Oui c'est ça, je suis désolé."
29:27 "Bien évidemment, c'est... sauter sur l'occasion..."
29:30 "Non mais est-ce que c'est une réalité ou pas, est-ce que vous adhérez à ça ?"
29:32 "Non, la réalité c'est qu'il y a une violence, effectivement, dans ce pays, un refus de l'autorité, une violence, que l'on voit..."
29:38 "Mais tu n'as rien à voir avec l'immigration."
29:39 "Il y a toute une série de phénomènes."
29:41 "Il n'y a rien à voir, hein."
29:42 "Je veux dire, le maire de Saint-Brévin dont on vient brûler la voiture et la maison, jusqu'à preuve du contraire, on verra peut-être."
29:51 "Pour l'instant, on n'a pas la démonstration que c'est un immigré."
29:53 "Ah ben c'est un bon exemple."
29:55 "Bon, ceux qui se sont attaqués à lui, je ne dis pas que ce sont eux qui ont fait, parce que je n'en sais rien."
30:03 "Du coup, il ne dit rien, c'est pas très sûr."
30:05 "Jusqu'à preuve du contraire, c'est pas ça."
30:07 "J'adore l'exemple."
30:08 "Ce n'était pas les immigrés."
30:09 "J'adore l'exemple."
30:10 "Non, non, je vais venir vous répondre."
30:12 "D'accord, voilà un réel... J'adore cet exemple."
30:15 "Voilà, vous parlez de quelque chose, on ne sait pas qui l'a fait."
30:19 "Oui, c'est ce que je dis."
30:20 "Et ça n'a pas entraîné de mort d'homme, Dieu merci."
30:23 "Et vous le comparez justement, puisqu'on l'a beaucoup conféré cette semaine, à l'affaire Lola, on sait qu'il..."
30:29 "Ah, disons, je n'ai pas parlé de ça, moi."
30:31 "Non, mais moi je dis, et vous comparez à l'affaire Lola, où là il y a eu une mort d'une petite fille et on sait bien qu'il a tué."
30:36 "Je ne parle pas du tout, je ne parle pas du tout de ça."
30:38 "Mais effectivement, la différence de degrés..."
30:41 "Eh ben je vous prends un autre exemple, ce qui s'est passé à Roubaix, le chauffard qui roulait vite sous alcool et drogué, jusqu'à preuve du contraire, je ne suis pas persuadé que ce soit un immigré."
30:52 "Non, mais..."
30:53 "Eh ben voilà, donc arrêtez tous les signes, qu'il y ait une violence..."
30:58 "D'ailleurs, je suis étonné qu'on se... qu'on fasse une bataille sémantique sur ce qu'il faut parler de déception."
31:03 "Pour les deux exemples, vous ne savez pas qui c'est, en fait."
31:05 "Pardon ?"
31:06 "Pour les deux exemples, vous ne savez pas qui c'est."
31:07 "Oui, mais simplement, c'est pour dire que..."
31:09 "Moi, j'ai plein d'exemples, c'est des immigrés, si vous voulez."
31:11 "Oui, mais je trouve que c'est plein d'exemples où ce ne sont pas des immigrés, c'est absurde."
31:15 "Oui, mais là, vous n'avez pas de déception."
31:16 "Ce qui me paraît intéressant, pardonnez-moi messieurs, si on prend un petit peu de la hauteur, si c'est..."
31:19 "La décivilisation n'est pas..."
31:21 "Ce n'est pas le fait uniquement."
31:23 "Voilà, l'immigration, hein, contre les enfants..."
31:25 "C'est un phénomène, mais..."
31:26 "Ça tombe bien, on ne le dit pas non plus."
31:27 "Oui."
31:28 "C'est vous qui avez fait le cas, ce n'est pas moi."
31:30 "Non, mais il y a un ensemble de choses. Il y a d'abord effectivement le changement de mai 68 qui a changé, forcément."
31:38 "Oui."
31:39 "Il y a un rapport..."
31:40 "Non, je ne suis pas d'accord."
31:42 "Excusez-moi."
31:43 "Il y a un rapport à l'autorité qui a un peu changé quand même, convenez-en, un petit poil."
31:47 "Ah oui, il est interdit d'interdire."
31:49 "Voilà, c'est un ensemble de choses qui fait qu'au bout de 40 ans, nous payons..."
31:54 "Si je peux porter le coeur au débat, s'il vous plaît."
31:56 "Véronique voudrait parler."
31:57 "Si on prend un petit peu de hauteur, moi ce qui me marque c'est qu'on ne peut même plus parler de décivilisation."
32:01 "Alors que pendant des siècles, c'était un sujet qui était juste normal, c'est normal de parler de décivilisation."
32:06 "On a toujours dit que toutes les civilisations étaient mortelles, pourquoi la nôtre ne le serait-elle pas ?"
32:11 "Vous avez des exemples fameux de gens qui s'interrogent, qui pleurent sur l'erreur de civilisation."
32:18 "Saint Jérôme, que personne ne connaît autour de la table, pleure lors du sac de Rome en 410 parce qu'il se dit 'on est foutu'."
32:25 "Et à l'époque c'était les barbares."
32:27 "Mais non, mais quand on parle aujourd'hui d'immigration, mais à l'époque c'était les barbares, c'était les invasions, ça a toujours existé."
32:33 "On a toujours une civilisation à défendre."
32:35 "Vous n'allez pas comparer les immigrés aux barbares."
32:37 "Mais monsieur Leclerc, vous n'allez pas comparer les immigrés aux barbares."
32:42 "Mais attendez, barbare c'est un mot à l'époque pour dire tout ce qui est ailleurs de l'empire romain."
32:47 "Ce que vous dites est incroyable, ce ne sont pas des barbares."
32:51 "Mais quelles connotations vous donnez au mot barbare quand les Romains parlent des barbares ?"
32:56 "C'était tout ce qui était à l'extérieur de l'empire."
33:00 "Bon, on en a un mot, tout le monde parle, et soyez civilisés les gens autour de votre table."
33:06 "Vous n'utilisez pas votre rôle d'arbitre."
33:08 "Monsieur Leclerc m'a mis en cause de manière désagréable en me disant que je ne parlais que d'immigration."
33:14 "Je suis désolé, dans le phénomène en question, il y a non seulement le laxisme, mais il y a aussi l'héritier de mai 68 qui s'appelle le wokisme."
33:24 "Oui, avec les problèmes de genre, avec les problèmes de racialisation."
33:29 "C'est pas le rapport avec la violence."
33:31 "Le wokisme est condamnable, mais c'est pas la violence."
33:33 "Non, mais il y a un grand rapport avec la décivilisation."
33:36 "En tout cas, convenez, je ne vais pas vous refaire le coup des lois non écrites."
33:41 "En fait, il y avait deux ou trois choses."
33:44 "Il y avait un regard moral de la société sur ton comportement quand tu arrivais en public."
33:48 "Alors, c'est quoi ? Tu ne rentrais pas par exemple en thong et en short dans une église."
33:52 "Par exemple, aujourd'hui tu vas à Venise, tu vois tous les touristes en thong et en short."
33:57 "C'était ça, tu avais une sorte de regard moral où tu culpabilisais, où tu disais voilà, ça se fait pas."
34:04 "Voilà ce que je veux dire, c'est ça ce que moi j'appelle la décivilisation."
34:07 "Mais c'est ce qu'on appelle aussi les lois non écrites."
34:10 "Il y avait une tenue, il y avait tout à vertébrale."
34:13 "Quand tu rentres dans un endroit, tu fais en sorte, dans un endroit, quand tu rentres dans le train, je ne vais pas reprendre tous les soirs le même exemple."
34:20 "De ne pas parler tout fort et de ne pas ennuyer ton voisin avec la conversation avec ton patron et que tout le monde entend."
34:27 "C'est ça les lois non écrites, voilà, c'est ça, c'est un peu ça."
34:31 "Bon, ça existe moins, donc c'est un rapport à l'autre."
34:34 "En fait, l'autre en fait, l'autre n'existe pas."
34:38 "Voilà, je fais ce que je veux, quand je veux, comme je veux et je t'emmerde en gros."
34:43 "Tu vois, c'est ça, j'arrive dans un endroit et je fais ce que je veux."
34:46 "Je passe devant tout le monde."
34:48 "C'est l'éducation, c'est la civilité, c'est ce que vous voulez, oui, oui, oui, bien sûr."
34:53 "Pardonnez-moi, c'est un peu trivial."
34:55 "Il y a un petit problème particulier à la France, en France."
34:59 "Eh ouais."
35:00 "On avance."
35:01 "Pardon ?"
35:02 "On progresse, on avance."
35:03 "Non mais c'est pas, c'est nouveau, c'est pas nouveau."
35:05 "Il préfère l'explication par la banalisation."
35:07 "Il préfère l'explication par la banalisation."
35:09 "Les gros mots de l'époque."
35:10 "Et là, on a cette réputation à l'étranger, on le sait."
35:12 "Si vous allez dans des pays scandinaves, si vous allez en Angleterre, etc."
35:15 "Les gens sont plus, excusez-moi de le dire, civilisés que nous."
35:18 "Eh ben oui, bien sûr."
35:19 "C'est trop, ça fait des milliers de temps qu'on en parle, Charly."
35:22 "Bon, donc c'était, enfin voilà, en tout cas le président de la République."
35:26 "Il y a la civilisation d'un peuple."
35:28 "Mais c'est un ensemble de choses."
35:30 "Eh oui, mais c'est un ensemble de choses."
35:32 "Bon, bauquisme, machin, on mélange tout."
35:34 "Ah bah on mélange tout."
35:36 "C'est des choses différentes qui sont les unes et les autres qui peuvent être condamnables et condamnées."
35:41 "Mais bon, allez, à l'écriture inclusive."
35:45 "Ah, l'écriture, tiens, diriez-vous, voilà."
35:49 "L'écriture inclusive."
35:51 "Madame Retailleau, franchement, Madame Retailleau, je vous jure."
35:54 "Diriez-vous que l'écriture inclusive et plus globalement l'usage de français"
35:58 "est une problématique à laquelle est confrontée l'enseignement supérieur."
36:01 "Et elle devrait même défendre, Madame..."
36:04 "C'est nous qui défendons la France."
36:07 "Les cas problématiques liés à la compréhension et à la lisibilité des textes restent rares."
36:12 "Le déni."
36:14 "Vous voulez qu'on aille dans les universités ?"
36:16 "De cas particuliers, il ne faut pas faire une généralisation."
36:19 "Ça fait 40 ans que j'entends les mêmes bêtises, pardonnez-moi."
36:23 "La question qui est posée, c'est celle des biais qui peuvent porter nos usages de la langue."
36:27 "En tant qu'enseignant de chercheuse, je n'ai jamais ressenti de sexisme."
36:30 "Et après avoir pris de responsabilité, j'ai plus souvent constaté le plafond de verre, etc."
36:34 "La présence de l'écriture inclusive dans un examen de droit est-elle un outil pour faire prendre conscience de certains problèmes ?"
36:40 "Euh... voilà."
36:42 "Elle n'est pas contre, hein ?"
36:44 "Moi j'ai lu, j'ai été accablé par le livre."
36:46 "Bien sûr, je cherchais le passage pour te dire que je voulais vous lire et que..."
36:50 "Je vais vous le dire, elle dit la liberté académique, c'est la liberté académique qui prend."
36:55 "Exactement."
36:56 "Il faut respecter l'autonomie des écoles."
36:58 "Eh bien je ne suis pas d'accord avec elle comme vous, donc on est tous d'accord."
37:02 "Voilà, nous ne remettons jamais en cause la liberté académique."
37:07 "Voilà, vous avez parfaitement raison, Sylvie Retailleau sur l'écriture inclusive."
37:12 "C'est-à-dire que ces gens qui devraient défendre la culture française."
37:16 "Comme le faisait monsieur."
37:17 "Cette madame Retailleau qui ne sert à rien."
37:20 "Ah, c'est pour vous dire."
37:22 "Elle ne sert à rien, même pas à défendre le français."
37:25 "Elle est nuisible."
37:26 "Elle n'est même pas... et elle dit cette chose formidable."
37:28 "Je ne sers à rien, puisque chacun fait ce qu'il veut dans son université."
37:33 "Je ne dis pas que je sers à rien."
37:35 "Mais c'est ce qu'elle dit, je ne sers à rien."
37:37 "Madame Retailleau dit je suis là pour... je fais le bruit de pas qui s'éloignent."
37:42 "Mais je vous signale que quand..."
37:43 "Moi ça me fait de la peine."
37:45 "Non mais c'est un des éléments de la décivilisation."
37:51 "Renoncer à l'écriture française, c'est..."
37:55 "Mais ça vous fait marrer."
37:57 "C'est vous qui me faites rire."
37:59 "Parce qu'il n'y a pas de débat là-dessus, je suis tout à fait d'accord."
38:03 "Mais vous n'êtes pas d'accord, puisque vous..."
38:06 "Comment ça je ne suis pas d'accord, parce que..."
38:07 "Mais cette dame, on en a parlé dix fois."
38:10 "Je ne suis pas au gouvernement, moi."
38:11 "Mais à quoi il sert ?"
38:13 "Presque."
38:14 "Je veux dire, à quoi, qu'est-ce qu'elle fait ?"
38:16 "Non mais vous m'avez moqué."
38:18 "Elle n'intervient jamais."
38:19 "Vous m'avez moqué publiquement, lorsque vous dites le wokisme."
38:22 "C'est une des 4 choses."
38:24 "Ça c'est du wokisme."
38:26 "C'est un des effets de décivilisation du wokisme, c'est tout."
38:31 "Et madame Rotaillot, qui est ministre de la République, elle confie ça aux académies, alors qu'elle sait très bien qui tient les universités."
38:39 "La présence de l'écriture inclusive dans un examen de droit est-elle un outil pour faire prendre conscience de certains problèmes ?"
38:45 "L'université est au moins un lieu où l'on peut en débattre."
38:48 "Mais ces gens sont... cette dame et tant d'autres, ils ont mis la France par terre."
38:54 "Je ne peux pas vous dire autre chose, parce que ce sont des gens qui pensent faux, évidemment, parce que c'est pensé faux ça."
39:00 "Évidemment que c'est pensé faux."
39:02 "C'est-à-dire que c'est un drame l'écriture inclusive, c'est illisible, c'est un problème pour les dyslexiques, etc."
39:07 "C'est idéologique, c'est vraiment... elle devrait dire 'c'est idiot, c'est bête'..."
39:11 "Bon, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?"
39:14 "Elle est ministre."
39:16 "Et puis l'Académie française se bat pas non plus, Emmanuel Macron a fait des circulaires, il se bat pas."
39:21 "En fait, personne ne se bat, tout le monde s'en fout."
39:24 "Voilà, c'est ça la vérité."
39:26 "Tout le monde s'en fout, c'est le pas de vague à l'hôpital, c'est le pas de vague à l'école, c'est le pas de vague à l'université."
39:31 "On s'en fout, silence, on coule."
39:33 "Vous faites une petite déprime, là."
39:34 "Non, mais silence, on coule."
39:36 "Silence, on coule."
39:38 "Je sais pas, mais en fait, tu peux te battre, tu peux croire en certaines choses quand même dans la vie."
39:43 "Tu peux croire simplement à la culture française, à l'écriture française, tu peux la défendre."
39:48 "La liberté académique, ça me fait doucement rigoler, parce qu'il y a des profs qui sont sanctionnés parfois, et c'est jamais des profs de gauche qui font des dérapages gauchistes."
39:53 "C'est toujours des profs de droite qui font des dérapages de droite."
39:56 "Et là, elle sait très bien comment agir."
39:58 "Bon, Madame Retailleau."
39:59 "Madame Retailleau qui ne sert à rien."
40:01 "La célèbre Madame Retailleau qui ne sert à rien."
40:03 "Même pas à défendre la France, l'écriture de la France, c'est dommage."
40:06 "Bon, il y a une bonne équipe, il y a aussi Madame Romm."
40:10 "Je vous recommande Madame Romm, qui avait..."
40:13 "Non mais c'est terrible, hein."
40:15 "C'est elle qui avait défendu la notion de homme enceint du planning familial."
40:20 "C'est vrai."
40:21 "Voilà, c'est Madame Romm."
40:22 "Et vous avez aussi Madame Couillard, qui est pas mal non plus, Madame Couillard."
40:26 "Elle est ministre, je crois, de l'écologie ou quelque chose comme ça, Madame Couillard."
40:29 "Non, de l'écologie, on la connaîtrait quand même."
40:31 "Il me semble, secrétaire d'État à l'écologie, quelque chose comme ça."
40:35 "Et elle, elle avait trouvé scandaleux qu'on s'inquiète, qu'on demande à Marine Le Pen"
40:40 "si elle était inquiète de l'état de santé de son père."
40:43 "Ah oui, vous avez raison."
40:44 "Elle avait trouvé ça scandaleux, compte tenu des états de service de Jean-Marie Le Pen."
40:50 "Sauf qu'une fille a le droit de s'inquiéter pour son père."
40:53 "Mais pardonnez-moi, il y a quelqu'un qui m'envoie une remarque qui n'est pas dite."
40:57 "Si Emmanuel Macron ne démissionne pas de cette ministre, il est lui-même..."
41:02 "Complaisant."
41:03 "Non, dans la décivilisation, précisément."
41:06 "Il devrait lui dire, il devrait prendre son... Non, vous n'êtes pas d'accord."
41:09 "Expliquez-vous."
41:10 "Mais expliquez-moi ce que vous pensez, au fond."
41:12 "Je veux dire, qu'est-ce qu'on fait avec une ministre qui..."
41:15 "Est-ce qu'il doit prendre son téléphone et dire 'bon, maintenant, ça suffit' ?"
41:17 "Bah oui, en fait."
41:18 "Il est responsable, en fait, de l'écriture en France, Emmanuel Macron, il est président de la République."
41:23 "Il y a une circulaire, en théorie."
41:24 "Ce serait bien que l'université, davantage encore depuis qu'il y a eu l'autonomie, qu'il y a été la réforme d'autonomie..."
41:31 "J'aurais pas ma réponse."
41:33 "Mais au moins qu'elle dise qu'elle est..."
41:35 "Tous les gouvernements, quels qu'ils soient, face aux universités, il y a ce principe de l'autonomie, de la liberté des universités."
41:41 "Mais là, vous vous cachez, Gérard."
41:43 "Mais non, ça a toujours été le cas."
41:45 "Edouard Philippe l'a interdit."
41:46 "Ça a toujours été le cas."
41:47 "Non, mais là, il y a deux choses, il y a un combat à mener contre le coup."
41:51 "Sauf que je vous le dis, dans les universités, on impose..."
41:53 "Son Premier ministre l'a interdit."
41:55 "Autre sujet."
41:56 "C'est excessive."
41:57 "C'est Bruno, je crois, qui avait décidé, l'ancienne secrétaire, qui avait décidé de faire une enquête sur l'islamo-bauchisme dans l'université."
42:04 "Non, non, c'était..."
42:05 "Comment elle s'appelait, enfin bon..."
42:06 "C'était qui précédait Eurotayo."
42:07 "Autre journaliste, autre..."
42:08 "Mais elle l'a jamais faite."
42:09 "Autre sujet que je voulais..."
42:10 "Vidal."
42:11 "Auquel je vous fais réagir, c'est le journaliste du Figaro, Judith Kael-Irel, qui a témoigné dans La Matinale ce matin, le 13 novembre 2007, il était agressé à la station de métro Concorde à Paris."
42:21 "Il avait défendu une femme victime d'attouchement sexuel, et dans son livre Concorde Rouge, il raconte l'ampleur de la violence subie."
42:28 "Mais là aussi, c'est intéressant, parce qu'il dira que la RATV, par exemple, ne l'a jamais appelée."
42:32 "Vous voyez, ça fait partie des choses qui peuvent nous surprendre."
42:35 "Alors, il expliquait ce matin d'abord les circonstances de l'incident."
42:40 "À la station où je descendais, il est descendu devant moi, une jeune femme est descendue devant lui."
42:45 "En montant l'escalier, il a regardé ostensiblement les fesses de cette jeune femme, il lui a mis une énorme main en fesse, il n'y a pas d'autre mot, c'est vraiment une agression sexuelle pure et bête, comme on peut l'imaginer."
42:54 "Je suis juste intervenu pour dire 'Bon, ça va suffire comme ça, on s'en va, vous savez ce que vous avez fait, c'est bon'."
42:59 "Sauf que je ne savais pas, je l'ai appris par la suite, qu'il s'était embusqué dans un écouleur latéraux."
43:03 "Il avait mis sa capuche, revenu derrière moi, il avait sauté derrière moi en me donnant un grand coup de poing à la tempe avec son poing et sa bouteille."
43:09 "Donc il m'a littéralement explosé la tempe, j'étais KO directement, je me rappelle juste d'avoir vu rouge puis noir, un peu comme dans les jeux vidéo."
43:15 "Et après, il a continué à me briser la tête au sol à grands coups de pied."
43:18 "Quand je suis arrivé à l'hôpital, on m'a dit une phrase que je n'oublierai jamais, on m'a dit 'Si il n'y avait pas la peau, votre visage tomberait'."
43:23 "Notamment, il m'avait émietté le visage, tous les os étaient émiettés sous la peau."
43:27 "Et ça a supposé de mettre une cinquantaine de petites plaques de titane sous la peau pour faire tenir tout ça par la suite."
43:34 "Bon, c'est intéressant parce que personne, à ce moment-là, lui, il a fait preuve de courage pour le coup, il est intervenu."
43:43 "Et personne n'est venu le sauver."
43:45 "Et comme il est intervenu, c'est ça qui est terrible, c'est que lui-même il est intervenu, il a fait acte de civisme et c'est lui qui a été la victime."
43:53 "Écoutez le deuxième passage sur le profil de l'agresseur."
43:57 "L'archétype du petit voyou avec un fort accent des pays de l'Est, les cheveux à 3 mm, blond, habillé en noir, des pieds à la tête."
44:05 "Vraiment le voyou de base comme on l'imagine dans un film de John Wick, vous voyez, ceux qui se font tuer au bout de trois secondes par Ken Ury et son général."
44:11 "Oui, mais je ne veux pas défendre la lâcheté, mais les gens ont peur et les gens ont raison d'avoir peur."
44:19 "Dans cet état d'insécurité, avec une justice évidemment qui n'intervient que pas ou avec beaucoup de retard."
44:28 "Et quand les policiers s'en mêlent, j'ai déjà assisté à cela et vous aussi sans doute, pour s'en prendre à un malfrat."
44:36 "Beaucoup de gens prennent partie pour le malfrat."
44:38 "C'est quand même compliqué de défendre."
44:44 "On a écouté le profil à l'instant de cet homme qui n'a jamais été retrouvé."
44:54 "Il s'oppose aussi d'ailleurs à la question des caméras de surveillance."
44:57 "Parce qu'il explique que les caméras de surveillance sont normalement gardées à peine 48 heures."
45:04 "Lui, comme il a tout de suite été porté plainte, on les a conservées mais elles sont de mauvaise qualité."
45:09 "Le type a une capuche, on ne voit rien donc de toute façon elles sont inexploitables."
45:13 "Et en plus elles sont mal placées dans les couloirs du métro."
45:15 "De toute façon on ne peut même pas compter là-dessus pour essayer de s'en sortir."
45:21 "Pour tout vous dire, j'étais un peu distrait parce que je lisais Edouard Plenel."
45:25 "Vous allez devenir notre référence ici."
45:27 "C'est le sillon chez vous."
45:29 "Voilà, on parlait tous les soirs."
45:31 "Parce qu'il a répondu, pas à nous exactement, mais il a répondu quand même contrairement à ce que racontent ici divers comptes macronistes et de droite et de droite."
45:40 "Le mot de décivilisation convoqué par Emmanuel Macron face aux violences dans la vie quotidienne ne doit rien au sociologue Norbert Elias mais tout à l'extrême droite."
45:50 "Et il a fait toute une démonstration, il a fait ce qu'on appelle un shred dans le livre invoqué de Norbert Elias, édition du Seuil."
45:58 "Le mot de décivilisation est absent, seulement son préfacier, l'historien Roger Chartier qui l'emploie avec des guillemets de précaution."
46:05 "Donc il faut rendre ça à Chartier."
46:07 "Oui alors..."
46:09 "Bon, brandi en question de Macron, la référence à Elias se retourne contre lui, les Allemands interrogent le processus de barbarie dans une civilisation enfantée par des politiques de discrimination étatique et des idéologies racistes d'exclusion."
46:19 "Notre actualité, hélas."
46:21 "C'est-à-dire qu'on parle de la France à l'Allemagne..."
46:24 "Ce qu'il y a d'extraordinaire dans ce pays, c'est ce truc autour des mots, de la sémantique."
46:28 "Oui."
46:29 "Peu importe, ça a déjà été le cas quand on a parlé d'en sauvagement, quand Chevenement avait parlé de jeunes sauvageons."
46:35 "C'est totalement idiot, ce qui est intéressant c'est la réalité et de voir qu'est-ce qu'on peut faire."
46:43 "Sauf que si vous me permettez, ça vient toujours du même camp, c'est-à-dire que la gauche ou l'ultra-gauche explique, en l'occurrence, pardonnez-moi, c'est Emmanuel Macron qui parle de décivilisation et c'est la gauche qui lui dit c'est un mot d'extrême droite."
46:58 "Il n'y a pas le contraire, sauf si vous avez un contraire."
47:01 "Ben oui."
47:02 "Gérard."
47:04 "Pardonnez-moi, c'est la gauche qui en permanence, voire l'ultra-gauche, explique que tous les mots sont d'extrême droite ou de droite."
47:13 "Parce que c'est les seuls qui le disent."
47:14 "C'est ennuyeux."
47:15 "Je trouve que vous vous trompez, Gérard. Les mots c'est très politique en réalité. À la France Insoumise, ils ont un comité des mots où ils inventent des nouveaux mots pour parler de quelque chose, pour changer la perception de cette chose-là. Et ils ont raison, le combat politique, il se gagne par là en premier en fait."
47:27 "Ah oui, ça s'appelle le combat culturel et eux, eux le mènent."
47:32 "Ils le mènent vraiment en plus, c'est pas à moitié. Par contre sur Plenel, il y a un truc drôle."
47:35 "Ce qui a démasté Français, c'est pas les batailles sémantiques, c'est la réalité des politiques et les résultats des politiques."
47:40 "Ça fonctionne, ne vous inquiétez pas."
47:42 "Le résultat d'aujourd'hui, c'est 50 ans de décérébration."
47:46 "Non, non, sur Plenel, il y a..."
47:49 "Non mais tu en re-toujours tout dans la... Je l'aime beaucoup aussi."
47:53 "Le sens de la nuance."
47:55 "Alors je vais reparler. On va reprendre les choses dès le début."
48:02 "Le fait que la Suède vient d'interdire les écrans pour les enfants dans les écoles, c'est important."
48:10 "Ah ça c'est bien ça."
48:11 "Bien sûr que c'est important."
48:12 "Mais ils ont changé de parole."
48:13 "On en a parlé ce matin, parce qu'effectivement vous parlez de décérébration, parce que le diable il est peut-être là."
48:19 "Bon, je voulais vous faire écouter une petite chanson parce qu'il y a 30 ans, jour pour jour, nous étions à la veille d'un événement historique."
48:25 "Qu'est-ce qu'on a cette petite musique ? C'est pas une chanson d'ailleurs."
48:28 "Cette petite musique, vous allez me dire si ça vous rappelle quelque chose."
48:34 "Ah non, c'est pas du tout cette musique-là."
48:37 "Non ça c'est pas la bonne musique, cher Benjamin, parce que celle-là c'est..."
48:41 "Bah c'est une chanson ça."
48:43 "C'est une musique."
48:45 "C'est une chanson."
48:46 "C'est une chanson, mais bon, c'est Van Halen, c'est ce que vous savez."
48:51 "Non parce que vous le football c'est populaire."
48:55 "Non mais c'est incroyable, c'est l'OM."
48:57 "C'est l'hymne de l'Olympique de Marseille."
49:00 "Ah oui ?"
49:01 "Et vous savez ce qu'il va se passer à minuit à Marseille ?"
49:05 "Le soir ?"
49:06 "Oui, et tous les 26 mai, à minuit, vous savez ce qu'il se passe ?"
49:11 "Tous les Marseillais, bien sûr, mais les fans absolus de l'OM, s'envoient des textos, parce que c'est la bonne année qui commence."
49:19 "Pourquoi ? Parce qu'ils célèbrent chaque 26 mai, à partir de minuit, la victoire de l'Olympique de Marseille, le 26 mai 1993, à Munich, avec le but de Basile Boli à la 44e minute."
49:33 "C'était Bernard Tapie à l'époque, c'était qui ?"
49:35 "Je vous confirme que c'était Bernard Tapie à l'époque."
49:38 "Il n'y en a rien."
49:39 "Et la Ligue des champions, la Coupe d'Europe des Champions existe depuis 1955, donc ça fait quand même quelques Coupes d'Europe."
49:49 "Et la France n'a gagné qu'une fois la Ligue des champions, une fois, à jamais les premiers, et c'est l'Olympique de Marseille."
49:55 "Donc on pense à tous les Marseillais ce soir, et puis à cette équipe flamboyante de l'OM qui a gagné."
50:00 "On en parlera évidemment demain matin, on sera avec Laurent Tapie, demain matin, qui va lancer une association à jamais les premiers."
50:07 "Et puis on peut avoir une pensée bien sûr pour Bernard Tapie ce soir, qui avait réussi ce que personne d'autre n'a jamais réussi en France."
50:14 "Gagner une finale de Coupe d'Europe."
50:17 "M. Benkemu, vous n'étiez pas né en 1993."
50:20 "Moi je suis allé à Marseille, à l'Olympique de Marseille, et l'entrée des joueurs marseillais, c'était..."
50:26 "Là vous avez mis une petite musique, mais c'était fou, c'était dingue."
50:30 "C'était la musique très forte dans le stade, des feux d'artifice, c'était le premier qui faisait ça, une entrée dingue."
50:35 "Les écrans géants, je crois que c'est le premier stade qui a mis un écran géant, il me semble, à l'intérieur du stade."
50:40 "L'entrée des joueurs, c'était quelque chose de magique, et les victoires aussi."
50:44 "On pourrait d'ailleurs célébrer le 26 mai, une idée qu'on pourrait donner à Eric Piolle."
50:48 "Bien sûr, bien sûr."
50:50 "On pourrait mettre comme ça, en plus, ça tomberait dans la période qu'on aime bien."
50:55 "On pourrait regrouper tous les jours fériés au mois de mai, et le 26 mai, ce serait pas mal."
51:00 "Promis."
51:01 "Vous allez nous parler de quoi, cher..."
51:04 "On va revenir dans un instant sur l'hommage très fort qui a été rendu par Emmanuel Macron."
51:08 "Mais on parlera aussi de Tchad GPT."
51:11 "Je me suis aperçu que c'était votre passion, l'intelligence artificielle."
51:14 "Ah oui, moi je suis avec Laurent Alexandre."
51:16 "Il est complètement..."
51:18 "Mais vous avez jamais utilisé, je suis sûr que vous n'avez jamais conversé avec Tchad GPT."
51:22 "Vous avez conversé ou pas ?"
51:24 "Ah si, moi si, ah non je converse peu."
51:26 "Je sais."
51:27 "En général, c'est pas mon point fort."
51:29 "Non, mais ça vous passionne, peut-être que ça vous fait peur."
51:31 "Peut-être que vous avez peur que les intelligences artificielles..."
51:34 "Non mais c'est génial, ce qu'il te dit, c'est génial."
51:36 "Sauf qu'il a des biais, hein."
51:38 "Il a des biais, Tchad GPT."
51:40 "J'ai conversé avec lui sur le wokeisme, il est un peu woke."
51:43 "Pardon, hein, Gérard."
51:44 "Non mais, a priori, il sera autonome."
51:46 "Pour l'instant..."
51:47 "Il sera créatif, il sera pas programmé, il ne répondra pas à tout ce qu'on lui a donné."
51:52 "Bon, il existe actuellement, vous pouvez..."
51:54 "Oui, mais vous avez quelle version ?"
51:55 "Est-ce que je sais, moi, j'ai pas..."
51:57 "C'est, à mon avis, la plus banale, la meilleure marché."
51:59 "Oui, vous êtes sur Wikipédia, c'est votre chose."
52:02 "Et, à part ça..."
52:04 "A part ça, on parlera de le terrible suicide de la petite Lindsay."
52:09 "C'est vrai que l'actualité toute la semaine a été dramatique."
52:12 "Le CHU de Reims, Roubaix, Lindsay, c'est une actualité mortifère, ces dernières heures."
52:21 "Merci, en tout cas, merci beaucoup, Olivier, merci à vous."
52:25 "Également, c'était ce soir, notre dernier soir de la semaine."
52:29 "Demain soir, ce sera l'ami Julien Pasquet qui, une nouvelle fois..."
52:34 "Non, c'est Yoann Ouzaï, demain, d'ailleurs."
52:36 "Il est pas très bon perdant."
52:38 "Mais Julien a vécu une mauvaise semaine, il a perdu..."
52:41 "On a fait quatre matchs, il a perdu trois fois."
52:43 "Il n'y arrive pas, il n'y arrive pas."
52:46 "Antoine Garchet était à la réalisation, Philippe était à la vision."
52:49 "Je vous jure, on va vous montrer les images."
52:51 "A tous les jours, à 19h, il y a match."
52:54 "Dans le couloir, tous les jours."
52:56 "Mais alors ça, je vous jure, on va vous montrer les images."
52:59 "Il s'aime pas, il s'aime pas les deux."
53:01 "Là, maintenant, il en est rendu à frapper pieds nus."
53:04 "Il a enlevé ses chaussures, il a enlevé ses chaussettes et maintenant il frappe pieds nus."
53:07 "C'est quand même de la décivilisation, quelque part."
53:09 "Il pense que pieds nus, il est plus fort."
53:12 "Antoine Garchet était à la réalisation, Philippe était à la vision."
53:15 "Jean-François Couvelard était au son, merci à Benjamin Nau."
53:17 "Merci à Robin Piette, merci à Baptiste Domergue, à Kylian Salé."
53:20 "Bon courage à Julien, qui a encore perdu, c'est écrit sur mon petit message."
53:25 "Il est sympa Benjamin Nau, toutes les émissions sont à retrouver sur cnews.fr."
53:30 "À demain matin."
53:32 à la métro.
53:33 [Rire]