Présidence Actu du 22 Mai 2023

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01:10 Bonsoir, des moments de grande fraternité. Samedi dernier au boulevard du 20 mai et partout au Cameroun,
01:16 où les fils et filles du Cameroun sont venus célébrer, magnifier et exalter notre unité, notre lien de sang.
01:23 Dans une annonceur d'allégresse, le peuple camerounais a observé une halte pour contempler le chemin parcouru
01:30 et mesurer le trajet qu'il nous reste à effectuer. Comme à l'accoutumée, le président de la république,
01:35 chef des forces armées, symbole le plus achevé de notre unité, est celui qui aura cristallisé toutes les attentions,
01:43 celui vers qui auront convergé tous les regards. De la parade militaire et civile au boulevard éponyme,
01:49 à la réception au palais de l'unité, Paul Biya aura donné les clichés rassurants d'un capitaine bon pied, bon oeil,
01:56 qui tient fermement les commandes de la barque Cameroun. Dans cette émission qui reçoit en seconde partie
02:03 Augustin Tamba, le président de l'association des communes et villes unies de Cameroun, par ailleurs maire de la commune d'arrondissement des Rondes et Sept,
02:10 nous vous invitons à feuilleter l'album souvenir de cette journée mémorable du 20 mai 2023 dans notre pays,
02:18 à commencer justement par son centre de gravité, le défilé militaire et civil au boulevard du 20 mai, sous la présidence du chef de l'état.
02:27 Chers téléspectateurs, merci de nous accorder votre hospitalité.
02:31 Le défilé militaire et civil au boulevard du 20 mai
02:35 Dès les premières heures de cette matinée du 20 mai 2023, les esplanades du palais de l'unité offrent un spectacle très coloré.
02:49 On chante et on danse avec comme à l'accoutumée des acteurs joyeux. Un spectacle interactif auquel il est difficile, très difficile de résister.
02:58 Un grand moment de fraternité qui ne va pas tarder à connaître son pic avec la sortie du président de la république Paul Biya,
03:05 précédé par une escorte d'honneur et de sécurité des grands jours.
03:09 Les honneurs rendus ici sont de type A, les plus relevés en pareille circonstance.
03:14 En route pour la grande communion, le cortège présidentiel est l'objet d'une grande fascination le long des artères de la cité capitale, joliment parvoisée pour l'occasion.
03:24 Comment ne pas se laisser émerveiller par ce beau spectacle fait de sirènes et de chants.
03:30 Un spectacle qui sera bientôt enrichi par l'entrée en scène de la cavalerie.
03:34 Aux 24 motocyclettes de l'escadron-moto de la garde présidentielle va se greffer désormais une belle chorégraphie de la cavalerie.
03:43 Symbole de puissance, de noblesse et de gloire, les 60 chevaux qui viennent étoffer le cortège présidentiel offrent des clichés inoubliables.
03:54 A son arrivée au boulevard du 20 mai, le président Biya est accueilli à sa descente de voiture par le ministre délégué à la présidence chargée de la défense, Joseph Betty Assomont, avant de s'incliner devant le drapeau de la république.
04:07 Le passage des troupes en revue qui va suivre et qui s'effectue en voiture offre l'opportunité au chef de l'état, chef des forces armées d'entrer en totale émersion avec la troupe.
04:27 Et c'est rassuré des capacités opérationnelles des forces de défense et de sécurité cambronaise que Paul Biya va regagner la tribune officielle où il a été précédé par la première dame Chantal Biya, tout le gratin diplomatique, administratif, sociopolitique et militaire de notre pays.
04:44 En bonne place également les invités spéciaux. Ce 20 mai 2023, Paul Biya est celui vers qui convergent tous les regards. C'est lui qui rassemble tout ce taillure au page. C'est lui le symbole de notre attachement à notre pays et à son unité.
05:00 Le passage en ouverture du contingent de symphonie militaire de la république arabe d'Egypte offre des clichés très plaisants avec notamment la reprise des airs musicaux bien connus.
05:10 Le passage des différents carrés des forces spéciales est tout aussi plaisant. La garde présentielle toujours parée, le bataillon d'intervention rapide, les troupes à eau portée de coups tabac offrent un spectacle des plus relevés.
05:31 De même que la gendarmerie nationale, les soldats de la loi, l'école militaire interarmée et toutes les autres composantes de notre armée, terre, mer, air, la douane, l'administration pénitentiaire, les anciens soldats et la police cambrounaise complètent le tableau.
05:48 Attentif d'un bout à l'autre de la parade aussi bien des troupes à pied que des troupes motorisées, le président de la république ne va pas tarder à adresser ses chaleureuses félicitations à la fin du défilé au commandant des troupes, le général de brigade Mouba Doubekriou.
06:02 Au passage des différents carrés du défilé civil, c'est un pôle billet très décontracté qui voit passer les défis.
06:17 Les mouvements d'ensemble, les messages portés par les banderoles renseignent à suffire sur l'attachement des Camerounais à l'unité de notre pays et à celui qu'ils incarnent.
06:31 Près de deux heures se sont déjà écoulées lorsque le président de la république quitte la tribune pour regagner son véhicule.
06:37 Un dernier salut aux officiels et voilà le cortège qui s'ébranle à nouveau en direction du palais de l'unité alors que de part et d'autre des artères de l'itinéraire, les rues ont de nouveau été garnies de troupes d'animation, de militants de formation politique et de citoyens ordinaires qui tiennent tous à vivre jusqu'au bout cette célébration du 20 mai 2023.
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07:09 Après la parade militaire et civile au boulevard du 20 mai, l'ambiance joyeuse de cette journée particulière était loin de s'arrêter.
07:16 En début d'après-midi, près de 12 000 Camerounais d'origine diverse vont en procession prendre la direction du palais présidentiel pour un banquet républicain.
07:26 La réception offerte par Paul et Chantal Bia aura été un autre grand moment de partage, de convivialité mais surtout de communion avec le chef de l'état nullement éprouvé par l'agenda fort chargé de cette journée qui a tenu une fois encore à entrer en totale immersion avec le peuple profond.
07:44 Joseph Clément Ongba.
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07:56 Fierté nationale et siège des institutions républicaines, le palais de l'unité n'a jamais aussi bien porté son nom.
08:03 Après trois années de trêve due au Covid-19, la réception en soirée du 20 mai reprend du service ce 20 mai 2023, celle marquant les 51 ans de l'avènement de l'état unitaire fait courir des foules.
08:16 Membres du gouvernement, vedettes d'hier et d'aujourd'hui brillent par leur présence en costumes sombres, robes, tailleurs ou tenues traditionnelles d'apparat.
08:25 Près de 11 000 convives répondent à l'invitation du couple présidentiel.
08:30 On voit sonner à leur arrivée pour les chantalbias se prête au rituel en prenant part à ce banquet de l'unité nationale.
08:37 Envers et contre tout, l'unité nationale reste une réalité au Cameroun.
08:42 Très à l'aise, c'est comme d'habitude.
08:46 On se retrouve ensemble, il y a comme une biblialité.
08:51 Vous avez vu le chef d'état avec son époux, son passé, saluer les différents invités.
08:59 On voit ce qui se passe. On peut logiquement dire que l'unité nationale fait son chemin.
09:06 Peut-être pas au rythme souhaité, mais sûrement.
09:11 C'est un pays qui est béni des dieux.
09:13 Et en tant que prêtre, je pense que le Seigneur continue à verser dans ce pays plusieurs bénédictions.
09:21 Nous vivons dans la réalité et tous les Camerounais et tous les étrangers vivant au Cameroun vous témoigneront de ce que l'unité est une réalité incontournable.
09:32 Et ceux qui ne l'ont pas compris, ceux qui n'ont pas encore démantelé les frontières tribales qui existent encore dans leur cerveau,
09:39 sont véritablement en retard et ils sont perdus pour de bon.
09:43 Parce qu'on a pris une route, un chemin de non-retour.
09:46 C'est un honneur, un privilège de se sentir ici.
09:51 Parmi les 28 millions de Camerounais, tout le monde aurait aimé communier avec le chef de l'État.
09:57 Tout le monde aurait aimé être l'invité du chef de l'État.
10:00 Nous sommes des privilégiés, nous sommes des choisis.
10:03 Donc on représente les autres.
10:05 C'est vraiment une grande fierté, une joie de se sentir à quelques maîtres du président de la République, du chef de l'État,
10:14 qui aujourd'hui nous a démontré qu'il nous aime, nous les Camerounais.
10:18 Le sentiment d'être à l'unisson, d'être content de partager ce moment avec l'ensemble du peuple Camerounais.
10:27 Ce sentiment est partagé par l'OJCAM ?
10:30 Non, ce n'est pas par l'OJCAM, mais par le monde des affaires tout entier.
10:34 Nous sommes heureux de pouvoir, en ce moment, d'être unis, unis pour bâtir une économie forte.
10:41 Parce que tout ça, on va peut-être plus vite, mais ensemble on va plus loin.
10:45 Pendant près de 45 minutes, pour les chantiers albias se fondent dans le bain de four.
10:49 Dans le sillage, plusieurs proches collaborateurs du chef de l'État et des membres de la famille présidentielle.
10:55 Un moment exceptionnel de communion nationale.
10:58 Et beaucoup le reconnaissent, Paul Villa est apparu en pleine forme physique.
11:02 Une première pour moi de voir le président de la République avec la première dame.
11:07 Et le président était vraiment en forme.
11:10 J'ai été étonné de voir aujourd'hui mon président marcher très bien.
11:14 Et je crois qu'avec cette mouvance, cette réalité qu'on vit aujourd'hui, nous sommes satisfaits, nous sommes contents.
11:23 Aujourd'hui, l'unité, comme je disais tout à l'heure, l'unité c'est une réalité au Cameroun.
11:27 Ce sont des moments mémorables. Des moments à ne pas oublier surtout.
11:33 Des moments de grande convivialité, des moments de solidarité, des moments de partage, des moments d'union, des moments de solidarité.
11:44 Et surtout des moments où on se sent requinqué.
11:47 C'est un homme complet, un homme de sa dimension, un homme aux multiples casquettes, comme vous le savez bien.
11:54 Et ce n'est pas facile de porter un lourd fardeau.
11:57 Et c'est pour cette raison que nous avons dit, et nous réitérons cela avec fierté et parfois avec ostentation,
12:04 qu'il mérite ce prix Nobel de la paix tant souhaité par nous tous et qui tarde à venir.
12:10 La compagnie musique, la garde présidentielle, animent l'événement.
12:14 Comme pour revigorer une unité nationale qui demeure une construction à consolider.
12:20 L'unité du Cameroun est fondamentale et l'unité du Cameroun est irréversible.
12:26 Nous tous citoyens de ce pays, nous devons mesurer le trésor qu'est le Cameroun et l'importance de l'unité nationale.
12:35 D'ailleurs, la diversité en l'occurrence n'est pas incompatible avec l'unité.
12:42 Elle accompagne l'unité indéfectible et irréversible de notre pays.
12:47 Quel est le pas à franchir pour qu'elle soit plus ou moins parfaite ?
12:51 Je crois que le pas à franchir est simple.
12:54 Il s'agit pour tous les citoyens de notre république de se respecter mutuellement.
13:01 Quand on se respecte, le reste vient.
13:04 C'est un sentiment de satisfaction d'avoir eu l'invitation du président de la république d'être ici.
13:09 Ce qui démontre que, effectivement, cette maison est la maison du peuple camerounais.
13:14 C'est la maison de l'unité.
13:16 Et quand on se retrouve, on ne peut qu'être requinté pour travailler à consolider cette unité,
13:24 à consolider le patriotisme et comprendre que le président de la république est le président de tous les camerounais
13:32 et il invite tous les camerounais dans la maison des camerounais.
13:35 Aujourd'hui, le chef de l'état, son excellence Paul Biard, chef des armées, nous permet de renouer avec le palais de l'unité.
13:43 C'est un moment de symbiose entre nous, le peuple, et notre chef, notre président.
13:51 A l'intérieur de la salle des banquets, mais aussi à l'extérieur, Paul et Chantal Biard saluent et répondent au vivant de la foule
13:58 comme un banquet final de la célébration des 51 ans de l'état unitaire.
14:04 Comme on pouvait s'y attendre, l'édition 2023 de la Fête nationale a non seulement mis tout le monde d'accord
14:19 sur les capacités opérationnelles de nos forces de défense et de sécurité,
14:23 mais elle a surtout mis en évidence une dynamique unitaire plus forte que les sirènes de la division.
14:29 Et pour les personnalités étrangères présentes, cette originalité camerounaise mérite d'être dupliquée.
14:35 C'est en tout cas l'avis de l'un des invités de marque à cette célébration,
14:39 le ministre comorien de la Défense, invité spécial du président Biard.
14:44 Nous allons vous proposer cet élément et par la suite, nous allons retrouver Augustin Tamba, notre invité,
14:50 dans cette édition pour prolonger les échanges sur le sujet de la Fête nationale
14:55 et parler également du processus de décentralisation dans notre pays.
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15:07 Il restera comme étant l'une des plus prouvenes.
15:16 Plus de 7000 invités dans les tribunes, sans compter les dizaines de milliers d'autres en face
15:21 et le long des principales artères de la capitale.
15:24 Au rang des invités du chef de l'Etat, de nombreuses personnalités étrangères,
15:29 dont le ministre de la Défense de l'Union des Comores, Yusufa Mohamed Ali,
15:33 représentant personnel de son excellence Azali Asoumani,
15:37 à qui le président Biard va réserver une longue poignée de main à son arrivée au boulevard du Vemain.
15:43 Je tiens personnellement à remercier toutes les autorités de ce pays,
15:48 en premier lieu le chef de l'Etat, le président Paul Biard, pour la crue chaleureuse qui m'a été réservée.
15:56 Je me suis retrouvé aussi chez moi.
15:59 Présent d'un bout à l'autre de cette cérémonie marquant la 51e édition de la Fête nationale de l'Unité,
16:05 le représentant personnel du président de l'Union des Comores va suivre avec la plus grande délectation
16:10 la parade militaire et civile des défilants.
16:13 Effectivement, le président de l'Union des Comores,
16:18 et président actuellement en exercice de l'Union africaine,
16:21 était au Cameroun pour le lancement des Jeux.
16:25 Il avait eu une rencontre en aparté avec son grand frère.
16:29 Donc ils se sont convenus de renforcer la coopération bilatérale entre les deux pays.
16:36 C'est ainsi que le président Paul Biard, son excellence,
16:41 a eu à téléphoner à son frère pour lui demander d'assister personnellement à cette fête de l'indépendance du pays,
16:50 qu'on appelle la fête de l'Unité.
16:53 Donc le président a été empêché, il partait assister à la réunion du G7.
16:59 Donc il lui a affirmé qu'en son absence, il va me désigner pour le représenter.
17:08 Il s'est habité d'un sentiment légitime de satisfaction qu'il va quitter le boulevard du Vemain,
17:13 fier d'avoir vu un peuple cambrouné en fusion totale avec son armée,
17:17 pour renouveler son attachement à l'unité du pays.
17:20 Je profite de cette occasion pour remercier le comité d'organisation de cette fête.
17:25 Ils ont fait un travail remarquable sous le leadership de son excellence le président Biard.
17:32 Et je profite également de cette occasion pour remercier le ministre de la Défense
17:38 qui a eu à mettre en matérialisation les orientations du président Paul Biard dans cette fête.
17:44 Pour moi, la fête est une bonne réussite.
17:50 D'abord au niveau des thèmes choisis.
17:53 Donc c'est des thèmes qui répondent à ce moment.
17:57 Thèmes liés d'abord à l'unité nationale, à la cohésion sociale et aussi à la paix.
18:04 L'Afrique a besoin de la paix pour se consacrer à son développement.
18:10 L'originalité de cette organisation cambrounaise de la fête nationale va constituer,
18:15 dira Youssoupha Mohamed Ali, une source d'inspiration pour son pays
18:19 qui célébrera à son tour sa fête nationale au mois de juillet prochain.
18:24 Puisque le 6 juillet prochain il y aura la fête nationale, j'ai tiré les leçons.
18:31 Je vais essayer de proposer de répliquer ce qui a été fait ici,
18:36 ce réalisé au Comores, avec les mêmes thèmes qui sont les thèmes du moment.
18:40 Quand on voit ce qui se passe au Soudan, quand on voit ce qui se passe dans tous les pays africains,
18:45 donc on a intérêt à renforcer la cohésion, intérêt à renforcer l'unité sociale nationale,
18:53 intérêt à considérer la paix, car la paix c'est notre propre richesse,
18:58 ce qui nous permet d'avoir, d'aller de l'avant.
19:01 Au-delà d'une simple civilité, la présence au Cameroun d'un officiel comorien de premier plan
19:06 est à inscrire dans le prolongement d'une dynamique bilatérale vieille de plusieurs années maintenant
19:11 et qui a connu son pic en janvier 2022 avec la présence au Cameroun du président de l'Union des Comores,
19:17 Azali Asoumani, et à sa participation à la cérémonie d'ouverture de la 31e édition de la Coupe d'Afrique des Nations de Football
19:25 qu'en Total Énergie Cameroun 2021, à l'invitation du président Bia.
19:30 L'on se rappelle qu'à l'occasion, à l'issue d'un tête-à-tête entre les deux dirigeants au palais présidentiel,
19:36 le président comorien n'avait pas tari des loges quant à l'organisation camerounaise de la CAN.
19:41 Moi j'étais très séduit par l'organisation, la perfecte organisation, et la réalisation, jusqu'alors on n'a jamais entendu un quadre dans aucun stade au Cameroun.
19:51 Ça franchement je suis très fier pour le Cameroun, on appelle Fulafrique.
19:56 Les présences successives et répétées de hauts dirigeants de ce pays frère et ami au Cameroun
20:01 participent en un point douté d'une volonté d'entretenir une relation confiante avec notre pays
20:07 et de s'abreuver à la source fégonde du sage d'Afrique que représente aujourd'hui le président Bia,
20:13 Paul Bia avec lequel le président de l'union des Comores qui assure actuellement la présidence de l'union africaine
20:19 entend travailler étroitement sur divers chantiers.
20:23 Cette présidence est la présidence du Cameroun.
20:27 D'abord il s'entend très bien avec son frère, son excellence le président Paul Bia.
20:34 Et deux, le président Paul Bia a une riche expérience sur les questions liées à la paix,
20:43 les questions liées au développement, les questions liées à la stabilité des différents pays.
20:49 Donc il considère son frère comme c'est la présidence du Cameroun.
20:56 Et dans tous les problèmes, surtout liés à la paix en Afrique,
21:00 la paix du Grand Lac, la paix du Soudan, la paix de l'Afrique de l'Ouest,
21:06 il va le consulter. Il deviendra son premier conseiller.
21:11 Parce qu'il considère que son excellence le président Paul Bia est un champion de la paix,
21:17 il a une riche expérience et il se donne le devoir de pouvoir le consulter pour la recherche des solutions en Afrique.
21:27 C'est donc naturellement avec la fierté d'avoir représenté son pays aux festivités marquant la 51ème édition de la Fête Nationale,
21:35 mais surtout d'avoir contribué à poser un jalon supplémentaire dans la relation dynamique de coopération entre le Cameroun et les Comores,
21:43 que Youssoufa Mohamed Ali, le ministre comorien de la Défense, va quitter le Cameroun.
21:50 [Musique]
21:59 Bonsoir une fois encore chers téléspectateurs. Nous venons d'être rejoints par le maire de la commune d'arrondissement de Yaoundé 7,
22:06 par ailleurs président de l'association des communes et villes unies du Cameroun, Augustin Tamba. Bonsoir.
22:12 Bonsoir.
22:13 Nous sommes très heureux de vous recevoir dans le cadre de cette édition de Présidence Actue.
22:17 Le Cameroun a célébré hier la 51ème édition de la Fête Nationale. On vous a vu battre le pavé au boulevard du Vemeyr,
22:25 puis à la réception, on vous a vu à la réception offerte par le groupe présidentiel du Palais de l'Unité. C'était pour quoi ? C'était pour le tap-à-l'œil ?
22:33 Bon, on a battu le pavé dans l'honneur et la fidélité, parce que j'avoue que c'est avec beaucoup d'enthousiasme et d'engagement
22:43 que nous avons fait ces défilés sous la pluie. Et c'est d'ailleurs pas la première fois. Nous ne sommes pas en difficulté particulièrement lorsqu'il pleut.
22:54 Je crois que c'est un bon signe chez nous, surtout on est à Yaoundé, la tradition bétive, que quand il pleut, c'est qu'on est en train d'arroser un événement,
23:02 dont nous pensons que cette journée d'hier a été bénie, et bien arrosée par nos ancêtres qui sont là et qui nous ont suivis.
23:08 Mais sur le plan personnel, quels souvenirs vous gardez de manifestations liées à cette 51ème édition internationale ?
23:15 Alors, de très bons souvenirs, surtout qu'il y a eu une démonstration, une opportunité de démonstration pour nos forces de défense,
23:24 et qui ont été très applaudies, parce que les populations camerounaises sont toujours heureuses de voir celles-là même qui se battent
23:31 sur plusieurs fronts, Bakassie, même si ça ne va pas y passer, le Nouveau-Zéau pour quelques agresseurs, et puis Boko Haram, etc.
23:40 C'est une armée qui est opérationnelle, et qui fait bon de voir cette armée-là en mouvement dans les asphaltes de la capitale.
23:48 J'aime bien le terme "agresseurs", vous parlez de ces terroristes qui pourrissent la vie aux honnêtes populations des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
23:58 Parlons, si vous le voulez bien, des collectivités territoriales décentralisées. On va commencer par interroger le Code général.
24:05 Le Code général stipule, en son article 2, alinéa 1, que les collectivités territoriales décentralisées exercent leurs activités dans le respect de l'unité,
24:16 vous voyez qu'on n'est pas totalement sortis, dans le respect de l'unité nationale, de l'intégrité du territoire et de la primauté de l'État.
24:23 Que faut-il entendre de votre point de vue, et comment est-ce que vous vous employez au niveau de la mairie de Yaoundé 7 à accomplir cette tâche-là ?
24:33 Oui, nous exerçons dans la primauté de l'État, sous la primauté de l'État, c'est essentiel de le dire.
24:40 Parce que la commune est la plus petite entité administrative de proximité, et donc nous sommes l'État.
24:47 Mais nous travaillons en fonction des orientations stratégiques que le gouvernement met en place.
24:53 Donc nous travaillons en fonction des politiques sectorielles, c'est ce que je pourrais dire.
25:00 Et nous nous réjouissons que l'indépendance qu'on demande, ce n'est pas une indépendance juridique en tant que telle.
25:10 Nous demandons tout simplement un renforcement des capacités d'action, un renforcement des capacités opérationnelles, un renforcement des capacités en termes de gestion des ressources humaines.
25:23 Mais vous veillez au respect de l'unité nationale, à la cohésion entre populations, au vivre ensemble, entre différentes communautés ?
25:30 Alors, notre mouvement, il faudrait dire que c'est une chapelle unique.
25:34 Nous ne tenons pas compte des différentes chapelles politiques. Il y a l'UNDP, il y a l'ESDIR, il y a les maires de tous.
25:40 Mais nous avons les mêmes difficultés, nous portons un même tour et plaidoyer, nous sommes unis.
25:45 Et donc nous militons pour le vivre ensemble, profondément, d'autant plus que nous sommes proches des populations.
25:51 C'est valable pour les CVUC et pour la mairie d'arrondissement ?
25:54 C'est valable pour les CVUC qui sont en pleine mutation et modernisation.
25:59 Alors, il y a un débat sur le transfert de ressources par l'état aux collectivités territoriales décentralisées.
26:05 Comment évaluez-vous à date le rythme de transfert des compétences particulières et des moyens appropriés aux collectivités ?
26:13 Est-ce qu'il y a un équilibre entre compétences et ressources ?
26:15 Oui, le terme à la mode c'est que ça se fait progressivement.
26:19 Bon, moi je ne suis pas d'accord avec cela.
26:22 Ce qui est fait est bon, mais nous demandons qu'on fasse mieux.
26:27 Parce que ça peut se faire progressivement pendant un siècle.
26:31 Mais vous avez quand même cherché à savoir pourquoi ça se faisait progressivement ?
26:34 Non, progressivement oui, mais dans quelle vitesse ?
26:38 Il y a des choses, il y a des préalables, il y a des lois qui ont été votées.
26:41 On a demandé qu'on mette 15% à disposition pour augmenter la capacité d'action des communes, leur capacité d'intervention sur le terrain.
26:52 Est-ce que vous avez apporté la preuve que le peu qu'on a transféré, tout de même, a été géré de façon satisfaisante ? C'est peut-être la raison ?
27:00 Alors, je pense qu'il y a la Chambre des comptes, il y a des organisations spécialisées, il y a même le Mindéval qui a des structures de contrôle et d'évaluation en interne.
27:09 Je crois que c'est un faux procès et la stigmatisation de la gestion des communes.
27:14 Ça n'existe pas, les maires sont compétents.
27:16 D'ailleurs, il y en a qui étaient comme vous hier, de très hauts fonctionnaires, des membres du gouvernement, qui sont maires aujourd'hui et qui étaient les correcteurs de nos copies.
27:24 Mais je me réjouis aujourd'hui que nous soyons dans la même chapelle.
27:28 Je voudrais dire, pour revenir sur les 15%, que c'est tout à fait indispensable qu'il y ait un dialogue concerté et même contradictoire autour de la table avec les ministres sectoriels compétents
27:42 pour qu'on essaie de trouver un juste milieu, parce qu'il y a tant de choses à dire à gauche et à droite, je pense qu'il y a un peu de suppression.
27:50 Qu'est-ce que vous en parlez, M. le Président M. le Maire ?
27:53 On a dit qu'on a déjà transféré 17%, on a dit bien d'autres choses.
27:58 On a dit d'ailleurs que les maires ne sont pas compétents, qu'il n'y a pas de ressources humaines.
28:04 J'ai dit, s'il y a de l'argent, s'il y a un transfert de ressources financières, nous serons en capacité de former le personnel,
28:14 de recruter un nouveau personnel compétent à hauteur de 10% de ce qui aurait été transféré pour les charges incompressibles, c'est-à-dire on met le personnel et le fonctionnement.
28:24 Et puis il y a aussi la NASLA, qui est là pour former les fonctionnaires du même niveau que les NAM.
28:30 Je pense qu'il y a ce qu'il faut, Polytechnique, l'École des travaux publics, l'IAE et toutes les autres écoles seront en capacité aussi de produire un maximum de cadres pour alimenter les communes.
28:42 Et puis je voudrais même également dire que le personnel oisif des services déconcentrés de l'État devrait être tout simplement mis à la disposition des CTD de manière automatique pour démarrer sans attente.
28:56 Est-ce que vous pensez qu'au sein des CTD, il n'y a pas de personnel oisif ?
29:01 Oui et non. C'est la politique du verre à moitié plein à moitié vide. Vous savez, parfois les maires, nous sommes de mauvais héritiers.
29:11 En son temps, on a demandé même aux maires de recruter du personnel pour essayer de lutter contre le chômage.
29:17 Mais je crois que le combat a changé de sens. D'ailleurs, le président de la République nous a interpellés le 31 décembre pour que nous puissions jouer un jeu à main.
29:25 Mais tel qu'on reviendra là-dessus...
29:27 Tout à fait. On va y revenir. Mais quelles conséquences, pour refermer cette parenthèse-là, quelle a été l'incidence de ce déficit ou cet insuffisant de transfert de ressources dans la viabilité de nos collectivités territoriales ?
29:39 Là, ça fait tout simplement que nous sommes des bras cassés et nous n'avons pas les moyens d'agir.
29:45 Et c'est ce que nous voulons, que le mécanisme de correction se mette rapidement en place, mais sur la base d'une concertation, je l'ai dit, qui se ferait, je ne sais pas, avec un arbitrage au sommet,
29:57 pour que les choses démarrent effectivement et que la volonté du peuple cameroonais et que le respect des lois soient observées.
30:04 Augustin Tamba, maire de la commune d'Avrondissement de Yaoundé 7 et par ailleurs président de l'Association des communes et villes unies de Cameroun, invité de cette édition de Présence Actuelle.
30:14 Monsieur le maire, il persiste comme un conflit de compétences entre les communautés urbaines et les mairies d'Avrondissement. C'est une simple vue de l'esprit ?
30:29 Je ne sais pas si c'est une simple vue de l'esprit, mais on observe quand même un certain nombre de contradictions, un certain nombre de conflits de compétences effectivement.
30:40 Vous savez, nous sommes en apprentissage de la décentralisation.
30:44 Un apprentissage qui dure, monsieur le maire, quand les populations en termes de téléviseurs soient faires, pour se renvoyer les responsabilités.
30:51 Il faudrait qu'on apporte des mesures correctives et qu'on essaye également de faire une administration concertée, c'est-à-dire des dialogues entre les communautés urbaines et les communes d'Avrondissement.
31:06 Cela sera beaucoup plus profitable pour la République, pour nos différents partis politiques.
31:11 Quels sont les principaux points de crispation dans cette gestion laborieuse des responsabilités des uns des autres ?
31:24 En réalité, il y a beaucoup de malentendus, d'aucun estime que la communauté urbaine n'a pas de territoire, que c'est la somme des territoires des communes.
31:32 Ce qui ne demeure pas faux, c'est que dans les moyens d'action, le permis de bâtir, l'enlèvement des ordures, un certain nombre de compétences font l'objet des malentendus,
31:45 d'une gestion qui devrait être concertée, améliorée sur la table de concertation et de conciliation.
31:52 Je pense que c'est aussi humain et je crois que tout cet exercice n'est pas aussi difficile.
31:58 Lors de la promulgation de la loi pour un code général de collectivité territoriale décentralisée, on a beaucoup vanté la mise en œuvre de la fonction publique locale. Où en êtes-vous ?
32:15 Ce ne gênait pas la responsabilité de la gestion de la fonction publique locale.
32:20 Nous avons un ministère, une tutelle, qui est le ministère de la décentralisation et du développement local, et à la prémature et à la précidence de la République, je crois qu'il vaut mieux vous retourner de ce côté-là pour poser cette question.
32:34 Mais en ce qui nous concerne, nous nous sommes prêts et nous demandons des facteurs d'accélération pour que nous puissions être beaucoup plus à l'aise.
32:41 Mais cela ne peut pas faire l'objet d'un facteur bloquant pour que les compétences s'exercent.
32:48 En attendant que la fonction publique locale soit mise en œuvre, il y a les élus locaux. Que vous êtes-vous ? Vous avez le sentiment que toutes les dispositions se rapportant au statut de l'élu local sont respectées jusque-là ?
33:01 Alors, nous ne revendiquons pas grand-chose.
33:05 Vous, les maires, ils sont généralement à l'abri.
33:07 Non, non, je ne veux pas me dériver. Je veux parler des communes et du conseil municipal. Je parlerai pas à la place des autres. Je crois que notre débat aujourd'hui se fonde essentiellement sur l'augmentation de la capacité d'intervention des communes, et je vous dirai même les CTD.
33:27 Parlons de questions foncières. Cela doit être une question qui fâche. Dans un contexte de spéculation et de pression foncière, comment s'exercent les compétences en matière domaniale au sein de nos mairies ?
33:41 Alors, c'est l'administration territoriale qui a la totalité de la charge de la gestion domaniale.
33:47 On pourrait comprendre.
33:48 C'est dommage. On peut le dire. C'est dommage. Mais je pense qu'une réflexion est en cours pour corriger cet état de choses et permettre effectivement que nous puissions fonctionner normalement.
33:59 C'est-à-dire qu'un maire, si je viens vous voir, pour obtenir 1000 m2, il a besoin de quoi ?
34:06 Je ne serai pas en capacité. Le maire d'Ayaoundé, le maire d'Aroundissement, n'a même pas 1 m2, sauf cas de dérogation exceptionnelle.
34:13 Parlons à présent de la coopération territoriale décentralisée. Vous effectuez beaucoup de voyages, pas seulement vous. Mais est-ce que vous ramenez autant de jumelages, autant de contrats de partenariat, de solennaire ou de conventions pour les CVUC ?
34:31 Les jumelages, je ne suis pas à la recherche des jumelages. Je conseille très peu à mes collègues de foncer vers cette voie. Oui, c'est la coopération thématique aujourd'hui qui devrait être à la mode.
34:43 Pourquoi la coopération thématique ? Parce qu'elle nous amène vers des sujets bien précis et qui concernent le développement durable, qui concernent les problèmes que nous gérons au quotidien dans nos territoires.
34:55 Vous me voyez supprimé, M. le maire. On a apuré. On pense que les communes de l'autre côté de l'Occident sont plus nantis que les nôtres et qu'il n'y a aucun mal à aller vers ces communes-là ou vers ces élus-là pour obtenir des financements.
35:11 Il n'y a pas de distributeurs de cadeaux de l'autre côté que vous évoquez. Je pense que ces communes ont la charge de leur population et j'ai dit qu'il y a des mécanismes que nous mettons en place. Je suggère peut-être qu'on en parle. Les journées économiques des communes qui peuvent permettre...
35:26 Désormais, le Cameroun abrite entre le 1er et le 3 juin prochain la deuxième édition des journées économiques internationales des communes en abrégé GECOM. Quels en sont les enjeux ?
35:42 Je voudrais rappeler que nous sommes à la deuxième édition. La première édition, c'était en décembre 2021. Nous sommes maintenant du 1er au 3 juin 2023. C'est la deuxième édition. La deuxième édition sera enrichie de l'expérience de la première édition. Nous avons tenu une première édition qui a eu un succès éclatant.
36:04 Comment on évalue le succès ?
36:06 On évalue le succès parce que vu l'enthousiasme observé par un certain nombre d'acteurs, nationaux et internationaux, parce que nous avons fait le tour du monde après les GECOM21, pour identifier des partenaires potentiels dans les secteurs de l'entreprenariat, dans les secteurs de la mise en place de la sécurité alimentaire et de production agricole au Cameroun,
36:32 dans les secteurs de la transformation du bois, dans le développement durable, dans l'énergie, dans la transition verte, etc. Dans l'eau et l'énergie, bien entendu. Je pourrais dire que nous attendons plus de 250 entreprises à Yaoundé, à la prochaine édition.
36:56 Les résultats sont pleins. Et l'enthousiasme est là. Il y aura des fonds d'investissement. Il y aura des entrepreneurs. Il y aura des entreprises. Il y aura des partenaires au développement. Il est même prévu une conférence de bailleurs de fonds pour financer les projets à valeur ajoutée que portent les communes.
37:16 Est-ce que vous êtes assuré que les communes ont déjà préparé leur dossier ?
37:20 C'est une bonne interrogation. Il faudrait comprendre de quoi s'agit-il. C'est un business model qui est tout à fait particulier. La commune ne peut pas avoir de projet en son sein. Et même quand la commune a des projets, ce n'est pas la commune en tant qu'entité administrative.
37:40 Les communes ont l'obligation de s'y mettre par rapport à la loi qui l'autorise, la loi de 2004 déjà. Et la loi de 2019 est venue encore mieux éclairer les choses. Les communes ont le devoir de créer des sociétés communales ou des sociétés intercommunales d'investissement de droits économiques.
38:02 Le maire ne pourrait pas être directeur général de ces entreprises. Il pourrait à la limite être membre ou président du conseil d'administration. Ce sont des entités qui devraient fonctionner suivant le modèle OUADA et qui devraient soit prendre des participations dans l'activité économique, soit elles-mêmes porter la création de valeurs ajoutées dans nos territoires.
38:28 Et nous mettons en priorité l'agriculture, l'élevage, l'énergie et tout ce que j'ai évoqué tout à l'heure, étant entendu que ce sont les secteurs qui sont les plus solvables pour nous. Nous n'allons pas faire l'aviation, nous n'allons pas faire fabriquer des voitures.
38:45 Ce que nous avons commencé par faire, c'est le recensement du potentiel économique de nos territoires. Vous savez, le Cameroun est riche, très riche, mais malheureusement pauvre à cause du déficit d'exploitation de ces matières premières qui sont chez nous.
39:00 La première ressource, c'est la terre, l'eau et le reste, il y a le bois, il y a tout cela, il y a le soleil. Le soleil pour les énergies propres. Nous avons fait ce recensement et ça nous a permis d'arriver à une forme de tenue d'un fichier statistique qui permet de voir quels seront les bassins de production qu'on pourrait mettre ensemble,
39:28 parce qu'il y a des communes qui ont des dénominateurs communs favorables à la culture, favorables à l'élevage comme la Damaoua, favorables à la pisciculture, favorables à tout type d'activité, les communes de l'Est et du Sud, du Sud-Ouest pour la forestierie, pour la transformation du bois.
39:46 Il y a des projets qui sont déjà nés dans tout cela, il y a des maires qui ont commencé à poser des actes, il y a des énergies propres, nous sommes en train de travailler avec des bailleurs de fonds pour qu'on nous donne des lampes solaires avec des crédits verts non remboursables.
40:04 C'est le concept de communes de production. Alors, c'est ça le concept de communes de production, nous pouvons pour la professionnalisation de cette activité, c'est pour cela qu'il s'agit, c'est pour cela que nous sommes allés chercher des partenaires qui peuvent donc nous apporter la formation, l'encadrement et s'investir avec nous sans endetter l'Etat.
40:27 Ce sont des opérateurs privés qui viennent pour faire de l'agriculture, qui viennent faire de l'élevage et autres. Mais la commune ne devrait plus être spectatrice, la commune est partie prenante d'un certain pourcentage dans la prise de participation au capital.
40:46 Et maintenant, le plus gros bénéfice également, c'est la lutte contre la pauvreté, la misère, la lutte contre le chômage que nous précisait le chef de l'Etat. C'est-à-dire quoi ? Quand on met des chaînes de valeur en place, on plante le maïs, on le transforme, on donne l'aliment pour la volaille, tout ça, ça crée des emplois.
41:08 Et ce sont les emplois qui sont des opportunités pour la jeunesse de nos territoires, pour les femmes de nos territoires, pour un certain nombre de nos territoires. Mais j'insiste sur la professionnalisation, c'est pour ça que nous allons chercher ces professionnels qui vont donner la semence, qui vont donner l'entrant, qui vont apporter l'encadrement technique.
41:29 Et au fur et à mesure que l'exercice va se répéter, il y aura également des transferts de technologies, de compétences, de formations, etc. C'est un exercice simple et facile, ça se fait ailleurs, avec les populations qui doivent se mêler.
41:45 Quand le président de la République nous interpelle le 31 décembre dans son discours pour dire que nous devons militer pour la création de l'emploi jeune et que nous devons influencer les agrégats économiques nationaux, c'est par rapport à cette philosophie, c'est par rapport à ce modèle économique qui est en marche.
42:03 La vraie démonstration se fera lors des GECOM 23, parce qu'il y a des choses qui se sont déjà mises en place et vous avez une participation assez importante. Le MEDEF a au moins 23 entreprises, une vingtaine d'entreprises qui arrivent.
42:19 Il y a d'autres entreprises indépendantes du territoire. La France bat le record des représentations avec plus de 60 confirmations d'entreprises dans différents secteurs d'activité.
42:31 Il y a l'Inde, la Belgique qui est surreprésentée, le Luxembourg, les pays africains, le Maghreb, le Maroc, l'Egypte, le Brésil, l'Inde, et beaucoup d'autres pays. Il y a même le Canada.
42:47 Nous attendons du bon mot des gens compétents, des fonds d'investissement et des fonds d'investissement sérieux qui viennent pour porter cette révolution économique.
42:59 Je pourrais vous dire que c'est la première fois au Cameroun depuis les indépendances qu'on va réunir autant d'investisseurs, autant d'entrepreneurs sur un même plateau pour parler du développement de nos territoires.
43:14 Et vous êtes prêts à les accueillir, à leur offrir autre chose que la seule hospitalité campionniste ?
43:20 Les dispositions prises et tous les moyens réunis. Le président de la République a instruit qu'un encadrement technique nous soit accordé par les ministères sectoriels.
43:32 Une quinzaine identifiées au premier rang desquelles l'agriculture, l'élevage, l'économie, les finances, etc.
43:38 Ils nous ont appuyés financièrement et je peux vous dire que ça se passe plutôt très bien. Nous sommes en capacité, nous sommes prêts et je pense que les choses vont très très bien se passer.
43:50 Et ce sera une démonstration de la capacitation des communes à changer le paysage économique et social de ce pays.
43:58 On pourra considérer que les GECOM seront une force de proposition pour accompagner davantage l'État dans la mise en œuvre de la politique publique ?
44:08 Absolument ! Absolument ! Quand on parle du chômage, quand on parle de la transformation, de la territorialisation de l'économie et du développement.
44:19 Quand une industrielle vient s'implanter dans le Mbam avec 1000 hectares pour faire le maïs, cet entrepreneur en relation avec l'entreprise communale, l'action communale, se met en mouvement pour mettre en activité les populations riveraines.
44:36 On peut en voir 5000 ménages qui sont tout autour qui feront la même chose avec l'accompagnement des professionnels qui sont là sur le plan des entrants, de la semence, etc.
44:47 Et ça va permettre que ce soit des cultures de rente et qu'on puisse produire le maïs avec la garantie de le vendre le lendemain.
44:56 Et que ce maïs qu'on a produit puisse faire... Est-ce que vous imaginez que les brasseries importent la bière que les Camerounais boivent d'Afrique australe ?
45:04 C'est une honte ! Il faut changer la donne ! Et vous imaginez que la Provence, pour la volaille camerounaise, soit importée de l'étranger ? C'est inacceptable !
45:14 C'est pour ça que nous voulons effectivement mettre des mécanismes en mouvement pour renverser cela, pour changer les indicateurs économiques nationaux.
45:25 J'entends beaucoup parler de l'impôt-suspicion. Il ne faut pas que ça reste dans nos discours.
45:32 Et nous nous apportons notre modeste contribution à l'action du gouvernement en mettant en place ces dispositifs pour que nous puissions produire davantage, pour exporter,
45:42 et pour également influencer la balance des paiements, pour influencer le PIB, le PNB du Cameroun, afin que l'économie se portait bien.
45:53 Et j'ai foi en ce que nous voulons faire, et surtout que nous voulons le faire avec des financements peut-être venus d'ailleurs.
46:00 Mais je voudrais également dire qu'il y a beaucoup d'enthousiasme pour les banques locales.
46:04 Nous avons obtenu des lignes de crédit avec des banques locales à des taux exceptionnels que je n'aurais pas dévoilés ici.
46:13 Et il y a également d'autres fonds d'investissement, qui sont même des banques parafricaines, qui viennent pour accompagner ce mouvement.
46:20 D'où peut-être le thème choisi pour ces journées, les territoires face à l'impératif de la sécurité alimentaire.
46:28 Qu'est-ce qui est justifié ce choix ?
46:30 Alors justement, quand on fait ce choix en 2021, nous ne savons pas qu'il y aura la guerre en Ukraine,
46:37 et qui est une démonstration de la fragilité mondiale sur le plan alimentaire.
46:41 Nous avons dit aujourd'hui, nous réjouissons, nous avons raison d'avoir choisi ce thème.
46:46 Mais au-delà de ce thème, il y a d'autres choses qui vont être faites.
46:50 La transformation du bois, vous savez, aujourd'hui il est tout à fait regrettable qu'on continue d'importer le mobilier en agglomérés.
46:57 Des choses comme ça.
46:59 Et ça représente une masse importante des transferts de dévices.
47:04 Et c'est ça qu'il faut arrêter pour faire la transformation de troisième niveau.
47:09 Et les maires sont déjà engagés dans des projets dans ce secteur d'activité.
47:13 Et je pense que les politiques du gouvernement nous accompagnent et nous appuient.
47:18 Encore une ou deux questions, on va bientôt se séparer.
47:21 Combien de projets, pour être plus concret encore, seront présentés lors de ces GECOM 23 ?
47:28 Alors je propose qu'on ne se sépare pas si tôt, parce que nous avons encore des choses à nous dire pour le développement du territoire.
47:37 Il y a énormément de projets qui sont déjà matures.
47:40 Il y a également des projets que nous faisons en relation avec des entrepreneurs étrangers, des entreprises étrangères.
47:48 Il y a d'autres qui vont se structurer après les GECOM 23,
47:52 parce que les gens auraient découvert nos jugements, les capacités que nous avons au Cameroun,
47:58 dans le tourisme, dans l'agriculture, dans tous ces secteurs évoqués.
48:02 Et ça permettrait également, et ça permettrait donc en ce moment, qu'il y ait un enchaînement cohérent,
48:09 qui permette que des entreprises de production, des chaînes de valeur,
48:14 se mettent en place au Cameroun, pour nous permettre non seulement d'assurer l'autosuffisance,
48:22 mais aussi d'avoir une capacité à exporter, au-delà également, sédentariser un certain nombre de choses,
48:30 comme je l'ai dit dans l'industrie du bois, etc.
48:33 Voilà un peu l'objectif que nous nous fixons, et je pourrais dire, je ne peux pas finir ce mot-là,
48:40 nous ne sommes peut-être pas à la fin, sans remercier l'ensemble du gouvernement,
48:45 qui nous appuie et qui nous accompagne dans cet exercice.
48:48 Comment c'était fait ?
48:49 Et je voudrais également et surtout remercier le Président de la République,
48:54 qui est le premier artisan de ce processus, et qui soutient personnellement les journées économiques internationales,
49:02 que nous animons.
49:04 Je n'ai pas oublié le Premier ministre, qui s'inquiète tous les jours, et qui nous appelle pour savoir où est-ce que nous en sommes,
49:12 avec les évolutions et la préparation.
49:15 Nous faisons des rapports d'étapes régulièrement, pour assurer, et je pense que c'est une bonne opportunité pour les Camerounais,
49:23 et j'appelle tous les acteurs, tous les acteurs qui sont concernés par cette affaire,
49:29 de venir au GECOM, pour essayer d'accompagner ce mouvement économique,
49:35 cette révolution de territoire qui se met en place.
49:38 Alors, vous avez évoqué le Président de la République, lors de son message à la Nation,
49:45 vous l'avez indiqué également tantôt, le 31 décembre dernier,
49:48 le Président a invité les collectivités à prendre une part plus importante encore au processus de relance de notre économie.
49:56 En quoi est-ce que le GECOM peut véritablement y contribuer ?
50:01 Alors, le GECOM c'est une plateforme d'opportunités de rencontres,
50:05 c'est le Journal international et économique de collectivité.
50:09 Ça veut dire que nous favorisons, sur une même plateforme, la rencontre entre les opérateurs locaux,
50:15 les opérateurs internationaux, dans l'entreprenariat, les financiers, les partenaires au développement,
50:22 de pouvoir faire un concert économique au Cameroun, en fonction du potentiel économique de nos territoires.
50:30 Parce que je voudrais dire que nous avons demandé à chaque commune de nous adresser les monographies de nos communes.
50:37 Tout ce travail en amont a été fait, nous connaissons déjà le potentiel économique de nos territoires.
50:43 Il y a également les ministères sectoriels qui nous ont mis à leur disposition toute la batterie législative et réglementaire,
50:51 et même un accompagnement technique pour une meilleure compréhension et pour un arrimage des politiques d'État.
50:58 Je n'aurais pas oublié le FECOM, parce que j'ai réservé le meilleur pour la fin.
51:04 Le FECOM est partenaire du GECOM 23, parce que c'est la banque des communes.
51:12 Nous sommes en train de travailler en symbiose avec le FECOM.
51:17 D'ailleurs, tout ce qui sera issu du GECOM 23 pourrait également modifier de manière sensible la préparation budgétaire du FECOM pour 2024.
51:28 Parce qu'il faudrait peut-être appuyer les collectivités dans la structuration des projets, dans le soutien X ou Y, des choses comme ça.
51:37 Je voudrais féliciter et remercier le directeur général et toute son équipe qui sont à nos côtés,
51:42 qui nous accompagnent et qui nous ont apporté un soutien matériel, financier et scientifique pour la préparation de cet événement.
51:51 Comme la plupart des administrations, ils ont apporté un soutien scientifique.
51:56 Et les entreprises qui ont subi pour venir faire la démonstration de leur savoir-faire, qui ont participé également, d'une manière ou d'une autre.
52:04 Alors, on va se séparer véritablement par peut-être un vœu, une interpellation à l'endroit de vos collègues maires,
52:12 qui traînent peut-être encore les pieds à rejoindre le train du GECOM 23.
52:17 Qu'est-ce que vous leur diriez à eux et aux autres en guise de conclusion de cet échange ?
52:24 Alors, je pense que ce serait un mauvais procès. Je pense que les maires sont enthousiastes.
52:29 S'il y a une gestion marginale, cet enthousiasme, on n'en ferait pas cas. Vous savez, c'est un peu ça aussi.
52:36 Et je crois également qu'il y a des communes qui ont vraiment du mal à pouvoir s'exprimer.
52:41 Et nous, nous serons au chevet de ces communes pour les aider, pour les accompagner,
52:45 pour mettre en place un dispositif qui permette qu'on fasse des projets, des prototypes de projets qu'on peut vulgariser au fur et à mesure.
52:54 Et ceci étant, je voudrais remercier l'ensemble des collègues maires et leur dire que nous sommes prêts.
53:00 Et d'ailleurs, il y a une réunion des différentes commissions qui se tient mardi prochain pour faire une évaluation
53:07 et faire une ventilation des responsabilités pour une meilleure gestion de cet événement, parce qu'il s'agit d'une affaire des maires.
53:15 Augustin Tamba, maire de la commune d'arrondissement de Yaoundé-Sète, président de l'association des communes de Ville Unie du Cameroun,
53:24 principal organisateur des GECOM 23, qui ont reçu le haut accord et le haut patronage du président de la République, sa naissance Paul Blanc. Merci.
53:34 Je voudrais vous remercier et surtout dire que nous sommes très très heureux d'avoir un ministère qui nous accompagne,
53:46 le ministre de la décentralisation et du développement local, qui est au quotidien à nos côtés pour essayer de nous soutenir,
53:55 de nous orienter, de corriger les imperfections. Merci au ministre de la décentralisation et du développement local et toute son équipe
54:05 qui n'a pas cessé de nous soutenir et de nous accompagner.
54:11 À notre tour de vous remercier.
54:13 Merci. Merci à vous. Merci d'être venu.
54:16 [Musique]
54:26 Une proposition de lecture avant de nous séparer. C'est un magazine de 48 pages, agréable par son esthétique et riche par son contenu,
54:35 que la garde présidentielle a décidé d'offrir à ses lecteurs à l'occasion de cette 51e édition de la Fête nationale.
54:42 Après l'éditorial du colonel commandant de la garde présidentielle, Raymond Jean-Charles Beaucor à Bondo,
54:48 qui exalte avec emphase le lien armée-nation, le reste du magazine vous propose de revisiter l'agenda présidentiel,
54:55 les activités quotidiennes au sein des Baudrouges, les différentes offres de formation et un zoom sur la cavalerie de la garde présidentielle
55:03 qu'on a vu en déploiement grandeur nature samedi dernier au boulevard du Vemey.
55:08 Baudrouge, le magazine semestriel d'information et de liaison de la garde présidentielle, est notre proposition de lecture pour cette édition de votre magazine qui s'achève.
55:18 Merci de l'avoir regardé. Retrouvons-nous dans deux semaines. Bonsoir.
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