Saint-Brévin: "Certains ont dû se faire taper sur les doigts"

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Pendant 2 heures, Yannick Morez a livré un récit édifiant devant la commission des lois du Sénat. Harcelé pendant des mois par un collectif d’extrême droite opposée à l’installation d’un centre d’accueil de demandeurs d’asile, le maire démissionnaire de Saint-Brévin-les-Pins a méthodiquement détaillé l’absence de soutien des différents services de l’Etat. Choqués les sénateurs vont poursuivre leurs auditions.  Pour suivre toute l'actualité politique et parlementaire, abonnez-vous à notre chaîne YouTube : https://www.youtube.com/user/publicsenat?sub_confirmation=1   Notre site internet : http://www.publicsenat.fr   Abonnez-vous à notre newsletter : https://urlz.fr/iinC    Suivez-nous sur les réseaux sociaux Facebook : https://www.facebook.com/publicsenat Twitter : https://twitter.com/publicsenat Instagram : https://instagram.com/publicsenat LinkedIn : https://www.linkedin.com/company/2996809/

Transcript

00:00 Donc voilà un petit peu résumé chronologiquement toute mon histoire à Saint-Brévin.

00:09 Alors ce qui est amusant, parce que je pense qu'il y a dû y avoir des retombées,

00:16 certains ont dû se faire un peu taper sur les doigts,

00:20 sur l'histoire que je vous ai racontée avec ma famille il y a deux semaines,

00:24 puisque j'ai raconté ça à la presse pour expliquer pourquoi je souhaitais quitter la commune,

00:31 la gendarmerie m'a appelé en disant "mais vous n'avez pas déposé plainte ?"

00:35 (Rires)

00:39 Et donc j'ai déposé plainte, voilà.

00:43 Ces jours-ci ils ont même entendu ma femme, qui était présente bien entendu hier également,

00:48 qui a déposé plainte et je me suis aperçu en allant signer ma plainte hier en gendarmerie,

00:54 et bien qu'ils étaient en train de travailler sur les tracts haineux.

01:00 Voilà, d'un seul coup, maintenant on peut faire quelque chose.

01:04 Sur le directeur de publication du site Riposte laïque,

01:08 parce que quand on leur avait dit, on a dit "mais non, on ne peut rien faire, c'est un site, on ne peut rien faire, on ne peut rien faire".

01:14 Et là, on a appris qu'ils étaient en train de monter tout un dossier pour pouvoir le transmettre au procureur.

01:20 Sur différentes choses également, notamment sur les tracts dont je vous ai parlé tout à l'heure, que j'ai reçus,

01:29 c'est pareil, ils sont en train de monter tout un dossier.

01:32 C'est curieux.

01:34 Des mois après, voilà, il a fallu qu'arrive quelque chose pour...

01:38 et puis que ça remonte, pour que d'un seul coup, voilà, on prenne conscience que rien n'avait été fait,

01:44 et puis que la liberté d'expression, elle a quand même ses limites.

01:48 Et maintenant, ça bouge, mais je pense un peu trop tard.

01:54 [Musique]

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