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La proposition de loi d'abrogation de la réforme des retraites, présentée par le groupe des députés Liot, est "en réalité une machine à déception", déclare le ministre du Travail Olivier Dussopt - Regardez

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00:00 - Vous n'excluez pas, permettez-moi d'insister Olivier Dussopt, la possibilité que ce texte trouve une majorité le 8 juin prochain ?
00:05 - Par principe, quand une proposition de loi vient dans l'Assemblée, elle peut être adoptée, c'est le principe démocratique.
00:11 - Mais si ça passe, qu'est-ce qui se passe derrière ?
00:12 - Si ça passe, le texte devra partir au Sénat, il n'y aura pas de majorité au Sénat pour l'adopter, le Sénat a voté la réforme des retraites.
00:18 - Mais alors quelle attitude... mais quelle va être la stratégie du groupe Renaissance ?
00:22 - La réalité, c'est qu'avec ce type d'initiative, posée par des parlementaires d'opposition, ça ne peut faire qu'une chose.
00:29 C'est une machine à déception.
00:31 Parce qu'il y a des Françaises, des Français qui pour une raison ou pour une autre se sont opposés à la réforme, c'est leur droit,
00:35 qui peuvent croire à cette initiative.
00:38 Et à la fin, ils seront déçus.
00:39 - Mais si... quelle va être donc la stratégie du groupe Renaissance ?
00:43 Il y a la possibilité de faire de l'obstruction, la niche parlementaire ça dure 24 heures...
00:46 - Le débat est le 8 juin, donc c'est quelque chose en son temps.
00:48 - Oui, mais quand même, est-ce que vous prendrez le risque d'un vote ?
00:51 Certains disant que ce serait, en cas de succès, un bon moyen de faire taire les critiques sur le recours au 49-3.
00:56 - Le texte est inscrit en commission le 31, ce n'est pas tout de suite, le 31 mai, dans l'hémicycle le 8 juin.
01:01 Donc, c'est quelque chose en son temps.
01:03 La majorité, les groupes de la majorité doivent se réunir pour évoquer le positionnement à avoir sur cette initiative dans les prochains jours.
01:10 Donc, laissons les députés travailler.

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