Pascal Praud s'en prend à Quotidien, C à vous et France Inter

  • l’année dernière
TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka ! 


Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.


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Transcript
00:00 Il y a une pensée dominante en France qui est donnée par certains vecteurs d'information.
00:05 Ces vecteurs auprès des jeunes sont importants.
00:08 Je pense à l'émission quotidien, par exemple, de M. Barthez.
00:10 Je ne pense pas que vous ayez été invité.
00:12 Je pense à l'émission C'est à vous.
00:15 Je pense à France Inter qui est capable de donner 25 minutes à M. Geoffroy de Lagadrie,
00:20 je crois, c'est cela, et qui est incapable de vous donner un quart d'heure pour que vous parliez de vos recherches.
00:26 Il y a une information et les journalistes n'ont même pas besoin de se parler entre eux.
00:32 On ne veut pas entendre ça. On ne veut pas entendre votre recherche.
00:35 Elle est blacklistée globalement dans l'espace médiatique.
00:38 [Applaudissements]
00:45 Il a raison à 100 %. Déjà factuellement, ce qu'il dit est vrai.
00:47 Il y a certaines émissions, par exemple, qu'ils assument de ne pas recevoir les représentants du Rassemblement national, par exemple.
00:52 Les filles aussi. Oui.
00:54 Enfin, voilà.
00:56 Les extrêmes. Non, les extrêmes.
00:58 Le Rassemblement national non plus. Ils ne veulent pas les recevoir, les deux.
01:01 Après, ils font ce qu'ils veulent. Là-dessus, ils font ce qu'ils veulent.
01:04 Moi, je trouve que c'est une manière de biaiser un peu l'information.
01:06 Mais c'est leur émission. C'est leur éditorial. C'est leur ton.
01:09 On ne donne qu'une version de l'actu aux téléspectateurs et surtout, ça donne du crédit à ces gens.
01:13 Mais il y a d'autres. Si tu n'aimes pas cette version de l'actu, tu viens pas.
01:16 Oui, mais il faut faire des débats. Quand on fait une émission généraliste d'actu, il faut avoir toutes les opinions.
01:21 Je pense que chacun fait l'émission qu'il veut.
01:23 Si Yann Barthès et ses producteurs veulent faire une émission, voilà,
01:27 ils ont tout à fait le droit de dire "Nous, on n'a pas envie d'inviter telle ou telle personne. Je suis désolé."
01:31 Surtout, ils le disent.
01:33 Moi, ça ne me dérange pas du tout.
01:35 C'est le seul à faire ça en télé. Ça me fait marrer.
01:37 C'est vrai qu'il a raison. C'est la télé de la bien-pensance, tout ça.
01:42 Mais ils font ce qu'ils veulent.
01:42 Lui et vous.
01:43 Non, mais non. Ils font ce qu'ils veulent.
01:46 Moi, je suis désolé là-dessus.
01:47 Pour moi, il n'y a pas de débat parce que chacun invite qui veut.
01:51 Il est responsable de son plateau.
01:52 Il est responsable de son plateau. Il n'a pas envie d'inviter des gens.
01:54 Il n'a pas envie d'inviter des gens.
01:55 Et on ne peut pas le...
01:57 Mais il a parlé à tout le monde, quand même.
01:58 Non, mais nous, on le fait.
02:00 D'ailleurs, parfois, c'est reproché.
02:02 Mais on le fait parce qu'on a envie de le faire.
02:05 Si les autres n'ont pas envie de le faire, c'est leur droit.
02:07 Ce n'est pas leur ligne éditoriale.
02:08 Exactement.
02:09 Ce ne serait pas leur ligne éditoriale.
02:10 Ce serait gênant, Guillaume, s'ils le cachaient, s'ils faisaient semblant de dire "on invite tout le monde".
02:14 Bien sûr, mais ils le disent.
02:15 Alors que là, en fait, ils ont le discours.
02:16 Ils disent "voilà, nous, on n'invite pas un tel et un tel parce qu'on est d'extrême".
02:19 On n'est pas pluraliste.
02:20 On est d'accord pour "quotidien".
02:21 Parce que c'est privé. Ils font ce qu'ils veulent.
02:22 C'est leur ligne éditoriale.
02:23 Oui, tu as raison. Pour le service public, non.
02:24 Pour le privé, pour le service public.
02:25 Je suis d'accord.
02:26 Moi, je vois des émissions.
02:27 Des fois, je me dis "mais c'est quoi ces émissions avec ces invités ?".
02:30 On ne les connaît pas. Ils sont entre eux. Ils sont entre écrivains, entre machins.
02:34 Ils font leurs émissions.
02:35 – C'est bien d'inviter des écrivains.
02:36 – Oui, c'est super d'inviter des écrivains.
02:38 Mais c'est bien d'inviter d'autres gens qui font aussi d'autres choses dans la diversité.
02:42 Quand tu regardes les invités de… Je prends l'exemple de quelle époque.
02:45 À chaque fois que je regarde les invités de quelle époque, je me dis "j'ai l'impression qu'ils sont entre eux".
02:49 Je n'ai pas l'impression que ça me parle, moi, ces émissions.
02:51 – Non mais bon, ils veulent faire de l'audience aussi.
02:52 – Ah bah oui, mais à un moment donné, c'est le service public.
02:54 – Oui, mais au moins, il fait une émission pour les gens.
02:56 Moi, ça ne me dérange pas que, quotidien, ils n'ont pas invité les gens.
02:58 – À un moment donné, le service public, quand il ne faut pas d'audience,
03:00 après on leur dit "oui, vous ne faites pas d'audience".
03:01 C'est ça aussi le truc, tu vois.
03:03 – Mais ce serait bien qu'on voit les gens…
03:05 – Oui, par exemple, le service public est en train de dépenser beaucoup d'argent
03:07 pour faire un complément d'enquête sur ma personne.
03:09 Ça fait un an.
03:10 – Mais ça, on ne se le fait pas faire.
03:11 – C'est la journaliste, Virginie, qui est trop sympathique, d'ailleurs.
03:13 Non, ils sont en train de le faire.
03:14 Là, ils vont mettre beaucoup d'argent là-dessus, et j'espère qu'ils feront une grosse audience.
03:18 – Juste, vous savez…
03:19 – Voilà, mais c'est tout.
03:20 Mais sinon, voilà, je te le dis, c'est tout.
03:22 Je n'en ai rien à carrer.
03:24 [Musique]

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