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Une femme de 43 a été tuée par balles ce mercredi soir dans le 14e arrondissement de Marseille, alors qu'elle se trouvait dans sa voiture avec sa fille notamment. À ce stade, il semblerait que la femme tuée et sa fille n'ont pas de lien avec le trafic de stupéfiants. 

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Transcription
00:00 Oui, on est bien d'accord, c'est un plein stup comme on appelle, et un parmi tant d'autres, il y en a beaucoup à Marseille,
00:06 et même si on arrive à démanteler des points de deal et des petits réseaux, ils se reconstruisent immédiatement.
00:13 On est aussi sur la guerre des gangs, ça a été déjà dit à votre antenne, sur la guerre des gangs à Marseille,
00:19 et c'est pour cette raison que ça va très très loin en matière de règlement de compte et de tuerie facile, rapide, comme on l'a vu hier soir.
00:28 Je crois que vraiment, il va falloir passer un cran supérieur dans le travail parce que nous avons des résultats probants à Marseille,
00:37 nous faisons tomber des réseaux, nous interpellons beaucoup de dealers, et on voit bien que c'est insuffisant.
00:41 Il y va maintenant de la tranquillité des gens, c'est-à-dire qu'au-delà de vivre dans une atmosphère de stup,
00:48 maintenant, on se demande si on ne va pas prendre une kalachnikov le soir en rentrant à 22h.
00:53 Je crois qu'il va falloir se donner d'autres moyens supplémentaires, et ça doit être vraiment une priorité nationale.
00:57 En plus, on parle de Marseille, mais il n'y a pas qu'à Marseille qu'on se retrouve dans ce genre de situation.
01:02 Donc il va falloir, je vous dis bien, redoubler d'effectifs, redoubler de moyens, d'outils, de sanctions pénales.
01:08 C'est un problème international, les réseaux de stup, c'est-à-dire qu'il ne faut rien laisser de côté pour combattre ce phénomène qui est très lourd aujourd'hui en France, et notamment à Marseille.

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