Bercoff dans tous ses états - Émission du 10 mai

  • l’année dernière
Avec Charles Gave Président de l’institut des libertés, économiste, Charles Prats vice-président de l'Association professionnelle des magistrats et secrétaire national de l'UDI et Vincent Pavan, mathématicien, enseignant-chercheur et auteur de "Tout foutre en l’air"

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##BERCOFF_DANS_TOUS_SES_ETATS-2023-05-10##

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News
Transcript
00:00:00 Sud Radio Berkhoff dans tous ses états, le fait du jour.
00:00:04 Je ne sais pas si Tucker Carlson disait toujours la vérité, il n'empêche que c'était le journaliste vedette de Fox News.
00:00:10 Pour vous donner une idée, auditeurs de Sud Radio, Tucker Carlson Tonight réunissait chaque soir en moyenne 3,3 millions de téléspectateurs, tous les soirs.
00:00:21 Soit la meilleure audience dans la grille des soirées des chaînes d'information américaines.
00:00:26 Et puis lui, il n'y allait pas de main morte, Tucker Carlson, surtout sur Biden, sur les migrants, sur tous les problèmes, il y allait vraiment franco de port.
00:00:35 Bon, il a été viré par l'actionnaire principal, Robert Murdoch, on n'est pas les causes, peu informe.
00:00:42 Mais ce qui est intéressant, c'est pourquoi on en parle, c'est que ça y est, le lendemain même, il était sur Twitter et il avait sa tribune sur Twitter que lui avait donnée Elon Musk.
00:00:52 Charles Gave, bonjour, vous êtes président de l'Institut de la liberté, cela fait quelques mois, voire quelques années que nous ferraillons ici à Sud Radio avec vous pour essayer d'expliquer et de décrypter les choses.
00:01:06 Alors, qu'est-ce que ça signifie ? C'est intéressant parce qu'effectivement, il devait son contrat aller jusqu'en 2025.
00:01:12 Bon, on le vire et le lendemain, le lendemain même, pareil, il est sur Twitter.
00:01:17 Enfin, il est sur Twitter, il va être sur Twitter. Il va être sur Twitter.
00:01:20 Il a déjà commencé.
00:01:21 Il a déjà commencé, il a fait une première interrogation hier en disant simplement "écoutez, ça fait des années que je me retiens parce qu'il y a un certain nombre de choses que je n'ai pas le droit de dire".
00:01:33 Donc, lui-même, quelque part, a accepté de s'auto-s'assurer parce qu'il savait qu'il y avait des endroits où il ne fallait pas aller.
00:01:41 Et donc, certainement, il a été viré parce qu'il est allé plus loin.
00:01:46 Et dans l'espèce de discours qu'il a fait pour le 5e anniversaire, je crois, de l'Héritage, vous savez, de la Fondation des États-Unis, il a, où il parlait, il a littéralement dit que l'état profond, c'était une réalité.
00:02:02 Et que c'était comme ça qui marchait.
00:02:04 Non mais carrément, il a parlé du deep state comme une réalité.
00:02:06 Parce que de réalité, il a dit des choses aussi très...
00:02:09 Donc, à ce moment-là, les gens qui comptent ont dû dire "il commence à nous agacer celui-là, on va le virer".
00:02:14 Et on va le virer, mais on va le virer comme il a un contrat jusqu'à 2025 où il a payé, je crois, 25 millions de dollars par an, ce qui est bien.
00:02:20 C'est ça, oui, c'est pas mal.
00:02:21 2 millions de dollars par mois, ça pète le cul.
00:02:23 Donc, pour moi, ça permet de vivre.
00:02:24 Et il se retrouve...
00:02:27 On essayait de...
00:02:29 Qu'on lui dit "on vous paie 25 millions de dollars encore pendant 2 ans, mais à condition que vous n'alliez nulle part".
00:02:34 Et donc, apparemment, son avocat aurait trouvé une astuce pour que...
00:02:38 Il va nulle part, puisqu'il va sur Twitter chez lui.
00:02:41 - Ah oui, parce que Twitter n'est pas une chaîne. - Twitter n'est pas une chaîne.
00:02:46 Et c'est Elon Musk qui lui donne un espace.
00:02:48 Mais voilà, quoi.
00:02:50 - Il va probablement retrouver ses téléspectateurs ou spectateurs... - Il va retrouver d'autres fois plus, c'est sûr.
00:02:57 Donc c'est quand même un phénomène très intéressant qui se passe.
00:03:01 J'ai beaucoup parlé ici d'Elon Musk, à quel point il était tout à fait étonnant.
00:03:06 Et pour moi, ce qui est en train de se passer...
00:03:09 La première chose qu'a fait Elon Musk quand il est arrivé à Twitter, c'est qu'il a viré 80% des gens.
00:03:13 Je me suis dit quand même, c'est peut-être un peu excessif, 80%.
00:03:17 Mais parce que quand vous arrivez dans une entreprise comme ça, qui était en quelque sorte câblée du mauvais côté,
00:03:23 si vous ne virez pas 80% des gens, vous avez des tas de petits groupes qui essayent de bloquer tout...
00:03:29 - Qui font l'ancienne politique. - Qui font l'ancienne politique, en attendant de vous...
00:03:33 de vous foutre, de vous poignarder le dos quand ils ne peuvent pas. Donc il a viré 80% des gens.
00:03:39 Il a donné toutes les archives de Twitter à deux journalistes de gauche pour qu'ils les exploitent.
00:03:44 Et ça fait un merdier aux États-Unis, je ne vous dis pas, parce qu'on voit que le FBI, la CIA
00:03:49 avaient des bureaux installés chez Twitter, qui donnaient des ordres, etc.
00:03:52 - De ne pas parler du laptop, du ordinateur d'Unter Biden, etc.
00:03:58 - Et pour ne pas parler de ce qui se passe en Ukraine. Et donc ça, ça a été la première, deuxième étape.
00:04:05 Et la deuxième étape, c'est que Musk se dit, dans le fond, ces grandes chaînes de télévision américaine,
00:04:11 ce sont des bras armés de l'État profond, ça empêche la liberté de parole.
00:04:15 Donc moi, maintenant, je vais me servir de Twitter pour faire rentrer des gars comme ça,
00:04:19 et qu'ils vont parler librement, et qu'ils vont dynamiter ces chaînes.
00:04:22 Parce que plus personne n'écoutera ces chaînes, dont on sait qu'elles sont payées par la CIA, le FBI,
00:04:27 enfin, du moins que l'ordre du jour est fait, il y a un certain nombre de sujets qu'on ne traitera pas,
00:04:33 et on traitera un certain nombre de sujets de façon très parcellée.
00:04:36 - Mais même Fox News, à votre avis ?
00:04:38 - Ben, Fox News, ils étaient l'objet d'une pression très forte, parce que justement, ils agassaient beaucoup.
00:04:44 Ils agassaient beaucoup parce qu'ils disaient la moitié de la vérité.
00:04:49 - D'accord, ce qui était déjà pas mal.
00:04:51 - Ce qui était mieux que les autres, qui disaient que... Les autres ne disaient pas des mensonges.
00:04:54 Ils disaient que les choses qui étaient permises.
00:04:56 - C'est ça. Donc c'est le mentir par omission.
00:04:59 - C'est mentir, les trucs importants, on ne les disait pas.
00:05:02 Et puis, ce qui est très étonnant, c'est que vous alliez, et puis vous mettiez toutes les chaînes,
00:05:06 comme sur la télévision, vous pouvez le faire aujourd'hui avec toutes,
00:05:08 et vous voyez qu'elles disaient la même chose au même moment.
00:05:11 Donc vous saviez qu'il y avait un papier qui arrivait le matin dans les chaînes,
00:05:14 et qui disait "voilà l'ordre du jour pour aujourd'hui, vous parlez de ça, de ça, de ça, de ça, et ça".
00:05:17 Et ce papier, je le sais, il est fait par le Parti démocrate tous les matins.
00:05:21 - D'accord.
00:05:22 - Donc ça partait du Parti démocrate, donc de l'état profond, vers toutes ces chaînes.
00:05:25 - Alors qu'est-ce que, qu'est-ce que ça amène pour le paysage, d'ailleurs audiovisuel mondial,
00:05:29 qu'est-ce qui peut amener le fait que, c'est une première étape,
00:05:33 il n'y a pas que lui que Tucker Carlson a enlevé un Twitter.
00:05:35 C'est quoi par rapport aux chaînes ?
00:05:37 - C'est à nouveau, on retrouve l'ancien Internet, où vous étiez libre.
00:05:42 C'est-à-dire ce que dit ce brave masque qui dit à Tucker Carlson,
00:05:50 "Venez, je vous donne un espace, vous parlez, et puis c'est vous qui serez responsable de tout ce que vous dites".
00:05:55 - C'est ça, c'est la responsabilité individuelle du journaliste ou du porte-parole.
00:06:00 - Etc. de présenter les faits, etc.
00:06:02 Donc, d'un seul coup, on se retrouve dans un monde tout à fait intéressant,
00:06:07 où il va y avoir un espace de liberté qui va s'ouvrir pour les journalistes qui veulent vraiment faire leur métier.
00:06:12 - Qui veulent enquêter, etc.
00:06:14 - Qui veulent enquêter et amener au public les résultats de leur enquête.
00:06:18 - C'est ça.
00:06:20 - Donc, c'est un bouleversement absolument profond.
00:06:22 - Et ça va dynamiter toutes les chaînes.
00:06:25 - Vous voulez dire qu'à ce moment-là, des journalistes pourraient dire,
00:06:28 "Oui, je serais payé, en tout cas, je pourrais vivre de cela".
00:06:32 - Mais beaucoup mieux !
00:06:34 - Mais beaucoup mieux, oui.
00:06:36 - Mais beaucoup mieux, parce qu'à partir du moment où vous aurez de la publicité,
00:06:39 qui viendra sur ces chaînes,
00:06:41 vous savez, la publicité, bon, il suit un petit peu les ordres des gens sérieux,
00:06:45 mais en même temps, s'il y a un type qui commence à faire 5, 6, 7 millions de vues,
00:06:48 il n'y a qu'à regarder Rogan.
00:06:50 - Bien sûr.
00:06:52 - Eh bien, Rogan, c'est un type qui a monté une radio,
00:06:54 et maintenant, il est écouté par des millions d'Américains aussi.
00:06:56 Et il est tout seul dans sa radio,
00:06:58 et il invite des gens, et puis il s'est écouté par des millions d'Américains.
00:07:00 Parce que, d'abord, c'est un type normal, et puis il parle normalement,
00:07:04 et puis il dit les choses qui lui viennent par la tête.
00:07:06 Et vous le connaissez, Rogan.
00:07:08 - Oui, oui, Rogan, tout à fait.
00:07:10 - Donc, ce que cherche la Faire d'Elon Musk,
00:07:14 c'est de transformer...
00:07:16 Tucker Carlson en un Rogan de la télévision.
00:07:20 Puis, Tucker Carlson en aura un, deux.
00:07:22 Dès que vous avez une ouverture qui se passe pour des gens de talent,
00:07:24 les gens qui n'ont pas de talent,
00:07:26 ils vont tous rester dans leur radio habituelle,
00:07:28 ou leur télévision habituelle.
00:07:30 Mais imaginez que vous, vous ayez 30 ans,
00:07:32 que vous diriez peut-être voir monsieur Elon Musk,
00:07:36 en lui disant "Cher ami, j'aimerais bien avoir mon petit espace aussi,
00:07:40 et pour dire des choses que je n'ai peut-être pas pu toujours dire,
00:07:42 ou simplement à laquelle j'ai fait allusion".
00:07:44 - Vous voulez dire que c'est la porte ouverte,
00:07:46 il y a beaucoup de gens qui pourront s'engouffrer dans cette page.
00:07:48 - S'engouffrer, c'est-à-dire, dès que vous ouvrez la porte à la liberté,
00:07:52 vous aurez immédiatement...
00:07:54 Il y a du monde derrière, hein, il y a du monde derrière.
00:07:56 Parce qu'on pense toujours que c'est des gens qui mentent, etc.
00:07:59 D'abord, il y en a peut-être tout un tas qui ne sont pas très heureux de mentir,
00:08:02 ou qui ne sont pas très heureux de ne pas dire les choses au moment où il faut les dire,
00:08:05 de se cacher.
00:08:07 Et puis, vous avez tout un tas de gars, vous savez, c'est votre fameuse phrase,
00:08:09 il y a deux sortes de journalistes en France,
00:08:11 qui font du boulot, et ceux qui sont honnêtes, quoi, c'est...
00:08:13 - Qui disait ça ?
00:08:15 - Je crois que c'est vous, non ?
00:08:16 - Non, non, c'est pas de moi.
00:08:18 Je la retiens, mais elle est pas de moi.
00:08:20 Mais elle est très bonne.
00:08:22 - Donc, tous ces gens qui sont honnêtes, qui sont d'excellents journalistes,
00:08:24 et qui végètent depuis des années dans le meilleur des cas en faisant des piges,
00:08:28 ils vont peut-être trouver...
00:08:30 C'est un peu ce qu'on voit déjà sur le net, sur YouTube.
00:08:33 - Mais dites-moi, vous dites...
00:08:34 - C'est la mort de YouTube, ça.
00:08:35 - C'est la mort de YouTube.
00:08:36 Enfin, c'est la mort...
00:08:37 Oui, parce que c'est une alternative, vous voulez dire.
00:08:39 C'est une alternative, et puis là, YouTube, il vous censure.
00:08:42 Tandis que là, vous savez qu'avec...
00:08:45 Avec Elon Musk, il y aura pas de censure.
00:08:48 - Oui, mais est-ce qu'ils vont pas essayer ?
00:08:50 Parce que vous dites aussi, c'est surtout...
00:08:52 C'est la mort d'un certain nombre de chaînes de télévision...
00:08:55 - Ah ben, ils vont mourir, comme...
00:08:57 Comme si vous voulez, les machines...
00:09:00 Les machines à faxer, elles sont mortes, quoi.
00:09:02 - Faxer, oui.
00:09:03 - Le fax, tout ça, c'est...
00:09:04 - Mais est-ce qu'ils vont pas essayer, auparavant,
00:09:06 parce qu'ils sont forts, quand même, d'éliminer Twitter,
00:09:09 en tout cas, de le réduire, de le...
00:09:12 - Ben, la seule façon de le réduire, comme...
00:09:14 La seule façon de le réduire, ce serait qu'il perde vraiment de l'argent.
00:09:17 Mais avec ça qui arrive, à mon avis, il va en gagner gros comme eux.
00:09:21 Donc, non seulement il leur a acheté 45 millions de dollars,
00:09:23 ce qui faisait rigoler tout le monde,
00:09:25 mais en plus, il va sans doute gagner de l'argent,
00:09:26 salopard d'Elon Musk, avec.
00:09:28 - Oui, ça risque, en plus, d'être bon pour le business.
00:09:32 - Pour le business.
00:09:33 - En plus que choisir la liberté, c'est bon pour le business.
00:09:36 - Oui, mais alors, attention, il y a des parades.
00:09:38 Je vous donne quelque chose qui a été annoncé par BFM TV.
00:09:43 Ce 10 mai, un projet de loi, le gouvernement...
00:09:48 C'est BFM TV qui le dit, qui l'affirme.
00:09:51 Le gouvernement intensifie ses règles en matière de protection des mineurs en ligne.
00:09:55 Ce 10 mai, un projet de loi visant à sécuriser Internet
00:09:58 est présenté en Conseil des ministres, aujourd'hui, donc.
00:10:02 Parmi les principales évolutions figurent la possibilité de faire bloquer l'accès
00:10:06 à n'importe quel site diffusant des contenus pornographiques
00:10:09 sans vérifier l'âge des internautes,
00:10:11 et ce, sans l'intervention d'un juge, comme c'est actuellement le cas.
00:10:16 Alors, écoutez, on sait qu'Elon Musk a supprimé des milliers,
00:10:19 des dizaines de milliers de lignes,
00:10:22 enfin, de pédopornographiques sur Twitter, de messages, etc.
00:10:26 Simplement, vous savez, un gouvernement, qu'il soit français ou américain ou autre,
00:10:29 qui dira "oui, mais attention"...
00:10:31 - Il en reste une. - Voilà.
00:10:33 - Il en reste une. Ah, mais c'est évident ! Les efforts de...
00:10:36 Comment il l'appelait dans le cadre enchaîné ? Anastasie, celle qui avait des ciseaux...
00:10:40 - La censure ! - La censure !
00:10:42 Anastasie, la censure, elle a toujours une excellente idée de la façon dont on met...
00:10:47 La liberté, c'est ainsi fait que vous la coupez par ici, elle ressort par là,
00:10:51 et là, on voit très bien que...
00:10:53 Bah, encore une fois, c'est l'histoire de Solzhenitsyn, quoi.
00:10:56 Une fois que la vérité était sortie, c'est fini.
00:10:59 - Oui, vous voulez dire que c'est comme la pâte dentifrice, une fois qu'elle est sortie,
00:11:02 on peut pas la remettre dans la... - On peut pas la remettre dedans.
00:11:04 Donc, on se retrouve dans un monde extraordinairement intéressant,
00:11:07 où, dans le fond, Elon Musk est en train de changer les règles du jeu.
00:11:13 Vous savez, l'Internet avait été complètement libre,
00:11:15 et puis il y a ces GAFA qui étaient arrivés, qui en liaison avec ces grands...
00:11:18 - Les Google, Facebook, etc. - Les Google, etc.
00:11:21 Et en liaison avec les...
00:11:24 L'état profond s'était débrouillé pour bloquer non seulement l'information,
00:11:29 mais aussi ceux qui essayaient de donner de l'information.
00:11:31 Vous savez, c'est-à-dire qu'on les censurait, on les empêchait de parler,
00:11:34 on leur coupait l'accès à leur site, etc.
00:11:37 Et là, d'un seul coup, vous avez un gars qui arrive,
00:11:40 Pam, qui est en faveur, et qui le dit, c'est philosophiquement, il l'a fait...
00:11:44 Il se retrouve, et d'un seul coup, qu'est-ce qu'il va faire ?
00:11:47 Il va offrir le truc qui est le plus utilisé dans le monde,
00:11:50 en changer la nature pour qu'on puisse faire concurrence à YouTube,
00:11:55 et offrir ça gratuitement,
00:11:58 les autres, ils doivent être en train de faire pipi dans leur froc !
00:12:03 - En tout cas, ça réfléchit beaucoup. - Ça en fait beaucoup,
00:12:06 c'est quand même très étonnant ce qui se passe.
00:12:08 Et c'est un changement profond, c'est-à-dire que l'Internet
00:12:11 retrouve sa nature profonde, qui est de diffuser l'information,
00:12:14 mais avec en plus l'avantage d'avoir un Tucker Carlson
00:12:17 qui a derrière lui des équipes, qui a probablement des dossiers pas croyables,
00:12:20 qu'il ne pouvait pas sortir, parce qu'aussi bien on l'a viré
00:12:23 parce qu'il voulait sortir des dossiers et qu'on l'en a empêché,
00:12:26 qu'il ne pouvait pas sortir, qu'il va les sortir,
00:12:29 et qui sont extrêmement bien documentés.
00:12:32 Donc on ne pourra pas crier "Oh fake news !"
00:12:36 à ceci, à cela, et ça va arriver, c'est...
00:12:39 - Bah écoutez, à suivre, à suivre, en tout cas effectivement,
00:12:42 Internet c'était évidemment aussi le meilleur et le pire,
00:12:46 mais justement il permet le meilleur aussi Internet,
00:12:49 il ne faut pas l'oublier. - Il ne faut pas l'oublier.
00:12:52 Mais vous savez, c'est comme la langue des apes, vous savez,
00:12:55 c'est le meilleur et le pire, mais c'est la parole,
00:12:58 la liberté, ça amène des résultats différents.
00:13:01 - Absolument. - Mais celui qui empêche la liberté
00:13:04 amène des résultats qui sont toujours désastreux, alors que de temps en temps,
00:13:07 la liberté amène un désavantage. - C'est bien pour ça
00:13:10 que vous vous occupez bien de votre bébé, l'Institut des Libertés, Charles Grave.
00:13:13 - Et il s'appelle "des libertés" parce que la liberté, c'est une notion totalitaire,
00:13:16 alors que les libertés, c'est la liberté,
00:13:19 des libertés individuelles qu'il faut défendre pied à pied
00:13:22 contre ces gens-là qui essayent de nous en empêcher, si vous voulez.
00:13:25 La liberté de culte, la liberté de mouvement, la liberté de tout ça.
00:13:28 - Et n'oublions jamais que les libertés ne s'usent que si l'on ne s'en sert pas.
00:13:31 - Oui, oui, c'est tout à fait vrai. - Merci.
00:13:34 - Merci beaucoup. - Merci Charles Grave.
00:13:35 - Sud Radio, André Bercoff.
00:13:38 - Ça balance pas mal.
00:13:40 - Bercoff, dans tous ses états, ça balance pas mal sur Sud Radio.
00:13:43 - Vous avez vu que ce gouvernement-là,
00:13:46 il vous écoute, il vous écoute,
00:13:49 en tout cas, il fait quelque chose.
00:13:52 Donc, le ministre délégué au compte public, Gabriel Attal,
00:13:55 a présenté le 9 mai un plan de lutte contre la fraude fiscale,
00:13:58 promettant plus de contrôles et plus de sanctions
00:14:02 pour les fraudeurs les plus riches.
00:14:05 Alors apparemment, vous voyez, tous ceux qui vont dans ces merveilleux paradis,
00:14:08 parce qu'on dit toujours "c'est fini les paradis fiscaux",
00:14:11 tu parles Charles, on sait qu'ils existent,
00:14:14 même s'ils changent de localité et d'adresse.
00:14:17 Mais alors vous Charles Prats, vous êtes toujours quand même sceptique,
00:14:20 vous avez toujours vos distances, vous vous dites "ouais, ce sont des mesurettes,
00:14:23 c'est pas sérieux tout ça". - Et oui André Bercoff,
00:14:26 je suis toujours le grognon de service. - Ouais, terrible, terrible.
00:14:29 L'esprit qui nie, l'esprit qui nie.
00:14:32 Avec vous on peut faire la paire pour les petits vieux du Muppet Show.
00:14:35 - C'est vrai, c'est vrai.
00:14:38 - Non mais très objectivement, effectivement, j'ai regardé le plan
00:14:41 de lutte contre la fraude fiscale de Gabriel Attal,
00:14:44 et en fait, ce qui m'a frappé,
00:14:47 quand j'ai vu l'interview dans Le Monde, c'est qu'à aucun moment
00:14:50 le mot TVA n'était mentionné. Or on sait que la principale
00:14:53 fraude fiscale, c'est la fraude à la TVA, c'est même pas les paradis fiscaux,
00:14:56 c'est la fraude à la TVA, ce sont les escroqueries à la TVA.
00:14:59 - Alors expliquez, escroqueries à la TVA, juste pour que les auditeurs
00:15:02 comprennent bien. Ils le savent, mais... - Oh bah écoutez, oui, c'est tout simplement
00:15:05 tous les mécanismes que les organisations criminelles
00:15:08 structurées utilisent pour détourner la TVA,
00:15:11 qui est le principal mot pour frauder. - Et ça marche très fort. - Ah bah ça marche très bien.
00:15:14 L'INSEE a évalué le taxe GAP TVA, c'est-à-dire le manque à gagner
00:15:17 de la TVA en France, à 25 milliards d'euros par an. Voilà, c'est une petite
00:15:20 somme quand même. La réforme des retraites à côté,
00:15:23 ça roupite sans sonner. - Oui, mais alors Charles Prats, expliquez-nous.
00:15:26 Alors là, oui mais il y a quand même, je ne sais pas
00:15:29 combien, et évaluer l'évasion fiscale ou l'optimisation
00:15:32 fiscale. - Ah, c'est pas la même chose. - C'est pas la même chose.
00:15:35 - C'est pas la même chose, parce que l'optimisation, c'est légal.
00:15:38 Et on pourrait d'ailleurs même reprocher un chef d'entreprise de ne pas optimiser
00:15:41 son addition mensuelle ou annuelle
00:15:44 des impôts, parce qu'il doit gérer l'argent de la société.
00:15:47 Donc l'optimisation, c'est un autre sujet.
00:15:50 La fraude, c'est la violation de la loi manifeste caractérisée
00:15:53 avec une intention frauduleuse, etc. Et donc ça,
00:15:56 on sait globalement que c'est une grosse rentaine de milliards d'euros.
00:15:59 Ça fait des sous quand même, c'est pas rien.
00:16:02 - 30 milliards d'euros, c'est déjà pas mal. On est dans l'évasion fiscale,
00:16:05 ce qu'on appelle la fraude. - La fraude fiscale. Après, on attendait
00:16:08 donc un plan ambitieux, bien
00:16:11 ciblé, bien calibré. Et là, qu'est-ce qu'on a eu ?
00:16:14 La principale mesure annoncée par le ministre des Comptes publics
00:16:17 dans le journal Le Monde, c'était que les fraudeurs fiscaux
00:16:20 iraient à coup de pinceau repeindre les centres des impôts
00:16:23 dans le cadre d'un travail d'intérêt général.
00:16:26 - Oui, c'est passionnant. C'est priorité au travail manuel.
00:16:29 - Ah oui, alors là,
00:16:32 on va en attraper des fraudeurs avec ça.
00:16:35 - Mais Charles Pratt, il n'a pas dit que ça. - Il n'a pas dit que ça, c'est vrai.
00:16:38 Il n'a pas fait que la relance de la peinture en bâtiment.
00:16:41 Non, alors par exemple, autre mesure annoncée,
00:16:44 c'est un plan qui est ciblé sur les ultra-riches. Donc on a un peu le sentiment
00:16:47 qu'il y a 10 jours, Bruno Le Maire disait
00:16:50 "attention la fraude sociale qui part au Maghreb", et là
00:16:53 "ah, attention la fraude fiscale des ultra-riches". Donc c'est le "en même temps".
00:16:56 Un coup à gauche, un coup à droite. - Oui, on parle de la fraude sociale.
00:16:59 - Oui, ça va être à la fin du mois, ça va revenir, ne vous inquiétez pas.
00:17:02 Et donc là, une mesure par exemple qui a été mise en avant
00:17:05 pour lutter contre la fraude fiscale des ultra-riches,
00:17:08 c'est de dire "on va augmenter de 25% les contrôles fiscaux
00:17:11 sur les gens les plus riches qui ont des hauts patrimoines,
00:17:14 des hauts revenus, etc." Sauf que ça existe déjà, André Bercoff.
00:17:17 Les Français ne le savent peut-être pas, mais à partir
00:17:20 du moment où vous gagnez plus un certain seuil qui doit tourner
00:17:23 aux alentours de 300 000 euros de mémoire annuelle,
00:17:26 votre dossier fait l'objet d'un contrôle fiscal systématique
00:17:29 tous les 3 ans, dans la période de prescription. Comme ça les impôts
00:17:32 ne peuvent pas vous louper. - Systématique, c'est ça.
00:17:35 - Plus de 25 000 euros par mois, pardon.
00:17:38 Vous êtes contrôlé. C'est ce que les impôts
00:17:41 appellent les dossiers à fort enjeu. Parce que c'est là où il y a le plus d'impôts derrière.
00:17:44 Et donc ils les contrôlent systématiquement.
00:17:47 Donc, annoncer que les plus riches
00:17:50 seront systématiquement contrôlés ou qu'on va augmenter les contrôles,
00:17:53 ça sert à rien parce que c'est déjà fait depuis des années et des années.
00:17:56 Quand le ministre annonce
00:17:59 qu'il va y avoir des nouvelles sanctions, des peines très fortes,
00:18:02 perte du droit de vote pour les fraudeurs fiscaux.
00:18:05 Ah, mon Dieu ! Moi, j'entends ça et je dis
00:18:08 "Ah oui, ça c'est intéressant". Mais ça me rappelle
00:18:11 quelque chose. Je me siégeais à la cour d'appel dans la chambre spécialisée
00:18:14 en correctionnel au droit pénal fiscal.
00:18:17 J'ai dit "Mais j'ai pas déjà prononcé cette peine, moi,
00:18:20 il y a quelques années, quand j'étais au tribunal, enfin à la cour d'appel.
00:18:23 Alors j'ai repris mes petits livres, mes petits livres rouges,
00:18:26 mes codes d'allôs. Et là j'ai ouvert le Code général
00:18:29 des impôts à la page de l'article 1741.
00:18:32 Et que vois-je ? Qu'est-ce que je découvre ?
00:18:35 L'inégibilité, la privation des droits civiques
00:18:38 est déjà prévue. Et même elle est automatique
00:18:41 contre ces de la fraude fiscale aggravée.
00:18:44 - Ils ont redécouvert ça ! - Ils ont redécouvert la loi !
00:18:47 - C'est d'abord quand, celle-là ?
00:18:50 - C'est 1995, de mémoire, l'inégibilité.
00:18:53 Pour la fraude fiscale aggravée, ça date de la création de la fraude fiscale aggravée.
00:18:56 - Mais là, c'est le droit de vote. - Non, mais c'est les droits civiques.
00:18:59 - C'est le droit de vote. Tout y est. Si vous voulez, quand ils disent
00:19:02 "nous allons faire des travaux d'intérêt général", je me dis "mais...
00:19:05 quand je présidais la correctionnelle, je prononçais pas déjà
00:19:08 des travaux d'intérêt général à la place de l'emprisonnement ?"
00:19:11 Mais oui, bien sûr, l'article 131-8 du Code pénal
00:19:14 qui existe depuis Matuzalem.
00:19:17 Voilà où on en est. Donc là,
00:19:20 je me suis dit "vraiment les gars, ils ont manqué d'imagination
00:19:23 quand ils ont donné leur note au ministre en disant
00:19:26 "on a plein d'idées". Franchement, ça se voit.
00:19:29 - Oui, quelle inventivité, quelle innovation,
00:19:32 quel esprit de création. On va continuer juste après
00:19:35 l'information avec vous, Charles Prats, parce qu'il y a un certain
00:19:38 nombre de points qu'on a encore à préciser là-dessus.
00:19:41 Et le face-à-face
00:19:44 d'André Bercoff, tout de suite après les informations
00:19:47 avec Vincent Pavant, mathématicien, enseignant, chercheur. Vous nous appelez
00:19:50 au 0826 300 300 pour participer à l'émission
00:19:53 0826 300 300. A tout de suite sur Sud Radio.
00:19:56 Ici Sud Radio.
00:19:59 Les Français parlent au français.
00:20:02 Les carottes sont cuites.
00:20:05 Les carottes sont cuites.
00:20:08 Sud Radio Bercoff dans tous ses états.
00:20:11 - Et je ne suis pas le seul. Gabriel Attal est dans tous ses états
00:20:14 ministre délégué au groupe public qui a présenté un plan de lutte contre la fraude
00:20:17 fiscale. Attention, cette fois-ci, tous les fraudeurs
00:20:20 tremblent. Vous ne pouvez pas savoir.
00:20:23 On a signalé chez les psychanalystes et les psychiatres
00:20:26 un nombre absolument phénoménal
00:20:29 ou d'ultra-riches, ou de fraudeurs fiscaux.
00:20:32 Que dois-je faire docteur ? Alors Charles Prats,
00:20:35 lui, c'est le docteur effectivement de la fraude sociale.
00:20:38 Magistrat, vous le connaissez, on l'a reçu.
00:20:41 Alors, vous vous dites "mesurette". Et pourtant,
00:20:44 je recite rapidement, on ne va pas rester trop longtemps
00:20:47 là-dessus. Le contrôle fiscal tous les deux
00:20:50 ans des 100 plus grandes capitalisations boursières, vous
00:20:53 disiez bonjour, eu égard à l'éparpillement.
00:20:56 - Oui, parce que les grands groupes, les 100 premiers
00:20:59 groupes cotés en bourse, il n'y a pas une seule entreprise.
00:21:02 Ce sont des groupes de société, donc il y a des périmètres de consolidation
00:21:05 comme on dit, qui sont très étendus. Donc quand vous faites le contrôle,
00:21:08 vous contrôlez toutes les boîtes du groupe. Donc vous imaginez bien
00:21:11 l'équipe de deux vérificateurs qui va devoir contrôler
00:21:14 tous les deux ans le même groupe
00:21:17 et les dizaines de sociétés du groupe.
00:21:20 Et d'ailleurs, le porte-parole d'Attaque, ancien patron du syndicat
00:21:23 solidaire finance publique, dit la même chose que moi dans la presse depuis hier
00:21:26 en disant "c'est juste impraticable, c'est impossible,
00:21:29 les directions spécialisées des impôts ne peuvent pas le faire".
00:21:32 - Et les James Bond alors, les James Bond fiscaux,
00:21:35 les James Bond qui vont infiltrer les pays exotiques
00:21:38 et sous-doyer. Écoutez-moi bien, ça va être génial.
00:21:41 Je vois déjà le nombre de films qui vont sortir
00:21:44 et qui vont sous-doyer banquiers et avocats pour obtenir des informations
00:21:47 sur les élevés fiscaux. Jeune connerie
00:21:50 revient, jeune connerie revient. - Mais alors figurez-vous que ça,
00:21:53 on le faisait avant, sous Giscard,
00:21:56 sous Pompidou déjà, sous Giscard, etc. Et moi je savais
00:21:59 qu'avant d'être magistrat j'étais un douanier, vieux douanier,
00:22:02 famille de douanier, fils de douanier, neveu de douanier, douanier moi-même, mon petit
00:22:05 cousin est douanier. Et j'ai des vieux souvenirs
00:22:08 des années 70-80, quand j'étais gamin déjà
00:22:11 et que je traînais à la direction générale des douanes, à l'époque c'était rue de Rivoli.
00:22:14 Et à l'époque on a quand même eu deux agents des douanes qui ont fini
00:22:17 en prison, en Suisse en l'espèce, là c'était en Suisse,
00:22:20 parce que c'est ce qu'on faisait, on allait sous-doyer des gars,
00:22:23 à l'époque c'était à la banque UBS, on avait piqué le fichier comme ça
00:22:26 des français qui avaient des comptes dans les paradis fiscaux, etc.
00:22:29 - Donc ce serait la même chose aujourd'hui quoi. - Sauf que les gars se sont fait choper
00:22:32 à un moment donné, ils ont fini en taule, il a quand même fallu les sortir, et derrière
00:22:35 la Cour de Cassation a mis le holà à toutes les procédures, a tout fait sauter au milieu
00:22:38 des années 80, et du coup la loi a dû être changée en 87. Donc si vous voulez,
00:22:41 cette histoire de dire qu'on va faire du renseignement offensif,
00:22:44 ça a déjà été pratiqué il y a quelques décennies,
00:22:47 ça s'est mal fini juridiquement, et vous imaginez bien que
00:22:50 les Bahamas, les Caïmans, etc. vont
00:22:53 évidemment laisser tranquillement se balader des agents français
00:22:56 sur ce genre de choses, et puis surtout on n'est pas dans la lutte
00:22:59 contre le terrorisme, etc. Donc vous croyez que la Cour de Cassation
00:23:02 ou le Conseil Constitutionnel va laisser les agents du ministère des Finances
00:23:05 faire des trucs comme ça, à la mexicaine, à la Wannegan, en l'Ousdé,
00:23:08 etc. Non. Je ne pense pas que ça passe.
00:23:11 Alors ce serait bien que ça passe, parce que ça, ça voudrait dire
00:23:14 que la lutte contre la fraude aux finances publiques est mise à un niveau
00:23:17 de priorité équivalent à la lutte contre le terrorisme,
00:23:20 et ça ouvrirait des possibilités juridiques très intéressantes
00:23:23 pour la lutte contre la faute fiscale, mais aussi sociale. Mais je ne suis
00:23:26 pas sûr que le Conseil Constitutionnel soit dans cette optique,
00:23:29 parce que s'il y a une loi sur la douane qui arrive dans quelques jours
00:23:32 au Parlement, c'est justement parce que le Conseil, qu'on cite,
00:23:35 a fait sauter les pouvoirs d'investigation de la douane en l'espèce
00:23:38 ministère des Finances, de contre la circulation comme ça, de manière
00:23:41 inopinée. - Et puis il faudrait que ça soit coordonné avec d'autres pays aussi.
00:23:44 - Et en plus, vous ne pouvez pas faire ça tout seul, quoi.
00:23:47 Parce que les autres, ils ne vont pas être tout à fait contents.
00:23:50 - Ça m'étonnerait. Alors juste une dernière question, Charles Prats,
00:23:53 on va en reparler, parce qu'on va suivre tout ça. Mais au fond,
00:23:56 alors c'est très bien, on veut lutter, on a vu un peu
00:24:00 la relativité des choses, mais toute cette fraude sociale,
00:24:04 toute cette fraude de la sécurité sociale que vous avez déjà dénoncée,
00:24:07 on en a parlé, et Dieu sait si vous en avez parlé,
00:24:10 et Dieu sait si vos livres ont eu du succès, là,
00:24:13 on ne va pas s'attaquer des numéros de sécurité sociale,
00:24:17 des cartes vitales, enfin et autres, on ne va rien faire, là ?
00:24:21 - Alors, ce n'est pas l'objet du plan de lutte contre la fraude fiscale.
00:24:24 A priori, le ministre a annoncé son plan de lutte contre la fraude sociale
00:24:28 à la fin du mois. Donc, comme serein, nous allons voir
00:24:32 si nous voyons quelque chose venir, mais je crains que sur les
00:24:36 véritables enjeux de lutte contre la fraude sociale, vous l'aviez dit,
00:24:39 notamment l'immatriculation dans le système frauduleuse,
00:24:43 avec ce surnombre, 75 300 000 assurés sociaux pour 67 millions d'habitants,
00:24:47 le vrai problème, il est là, je crains qu'on n'ait pas grand-chose
00:24:50 à se mettre sous la dent à la fin du mois, on verra.
00:24:53 Je serais le premier à féliciter le gouvernement s'il y a des mesures
00:24:57 très intéressantes et je serais le premier à dire qu'ils sont
00:25:01 à côté de la plaque, s'ils sont à côté de la plaque.
00:25:03 - Eh bien, vous serez le premier à revenir sur Sud Radio, dans Bercov,
00:25:06 dans tous ces états, pour qu'on fasse le bilan fin du mois.
00:25:09 - Merci Charles Pratt. - Merci André Bercov.
00:25:11 Sud Radio, Bercov, dans tous ces états.
00:25:15 Le face à face.
00:25:17 - Le face à face d'André Bercov avec Vincent Pavant, mathématicien,
00:25:21 enseignant, chercheur pour son livre "Tout foutront l'air" aux éditions Exuvie.
00:25:25 Bonjour Vincent Pavant. - Bonjour André Bercov.
00:25:28 - Alors bonjour Vincent Pavant.
00:25:30 Très intéressant que vous avez reçu pour vos livres, etc.
00:25:33 de décryptage, tout ce qui s'est passé avec, on ne va pas en reparler évidemment,
00:25:39 mais quand même, avec le Covid, avec tout ce qui s'est passé,
00:25:42 avec la gestion du Covid, avec tout ça, vous êtes mathématicien,
00:25:45 vous êtes chercheur, vous êtes aussi professeur, je crois,
00:25:48 à l'université d'Aix-Marseille. - Exactement, maître de conférence
00:25:51 à l'université d'Aix-Marseille. - Voilà.
00:25:53 Et alors là, et bien écoutez, là je vous ai...
00:25:56 Alors vous avez, non pas effectué un virage, pas du tout,
00:25:59 mais "Tout foutront l'air", je me suis dit, Vincent Pavant,
00:26:01 ne parlez pas du système de santé, pas du tout.
00:26:04 SAD, la sexualité, le transhumanisme et l'internationalité.
00:26:09 Alors là, vous allez très loin.
00:26:11 Alors, Vincent Pavant, mais c'est intéressant,
00:26:13 vous partez d'un livre très spécial, très sulfureux,
00:26:18 mais qui date de 1795, "La philosophie dans le boudoir du marquis de SAD",
00:26:24 que beaucoup de gens ont lu, bien sûr,
00:26:26 qui est meilleur en livre de poche, d'ailleurs, il faut le dire maintenant.
00:26:29 Et vous dites que ce qui se passe aujourd'hui,
00:26:32 quelque part, je schématise, mais quand même,
00:26:34 est la traduction des enseignements du divin marquis en 1795
00:26:40 sur la sexualité, sur la nature, sur, je dirais, le pouvoir,
00:26:45 enfin, le pouvoir, les rapports de force,
00:26:48 et vous allez loin. Alors, expliquez-moi,
00:26:50 parce que, franchement, j'ai lu SAD, évidemment,
00:26:54 mais le rapport avec ce qui se passe aujourd'hui,
00:26:58 on le voit, mais j'aimerais que vous l'expliquiez.
00:27:01 - Oui, tout à fait, merci de me laisser m'expliquer là-dessus.
00:27:04 En fait, ça vient de la biopolitique
00:27:08 et d'une remarque de Giorgio Agamben, dans son livre "Homo Sacer",
00:27:11 - Le grand philosophe Giorgio Agamben.
00:27:13 - Le grand philosophe Giorgio Agamben, qui explique qu'en fait,
00:27:16 la philosophie dans le boudoir est le premier texte de la modernité politique.
00:27:19 C'est ce qu'il dit. - De la ?
00:27:20 - Modernité politique. - De la modernité politique.
00:27:22 - Et en fait, ce que dit Giorgio Agamben, de manière extrêmement claire,
00:27:25 c'est qu'à la Révolution, s'invente l'idée que le corps
00:27:29 de l'individu appartient désormais à l'État,
00:27:32 et que l'État va pouvoir intervenir de manière autoritaire,
00:27:34 s'il le faut, sur le corps. C'est exactement ce qu'on a vécu
00:27:37 durant cette crise Covid, avec les vaccins obligatoires
00:27:40 ou quasi-obligatoires, qui fait que votre intimité ne vous appartient plus.
00:27:44 Et ça m'a donné l'idée de relire du coup, effectivement,
00:27:47 la philosophie dans le boudoir, et je me suis rendu compte,
00:27:50 à ce moment-là, que ce que je lisais dans Sade,
00:27:53 était mot à mot, ce qu'on retrouvait aujourd'hui dans les faits,
00:27:58 notamment, par exemple, chez Marnen Schappa,
00:28:01 par exemple, effectivement, chez les Femennes,
00:28:04 par exemple, effectivement... - Les Femennes, vous parlez de
00:28:06 Laurence Rossignol, on va égrener, c'est de Zelensky aussi...
00:28:09 - De Zelensky, bien sûr, bien sûr.
00:28:11 Et en fait, on vit mot à mot, ce qu'il y a de décrit dans Sade,
00:28:15 dans l'éducation sexuelle, le Papendiaïe et l'éducation sexuelle,
00:28:18 c'est d'allemencer. - Vous allez faire de Papendiaïe
00:28:20 et tous ces gens des sadiens ? Enfin, Vincent Favre...
00:28:23 - Ils sont sadiens dans le texte, et la question de Laurence Rossignol
00:28:26 en 2019, devant le Sénat, sur le clitoris à l'école,
00:28:29 qui ne serait pas assez bien, pas suffisamment... - Ce qu'elle a prononcé devant le Sénat,
00:28:32 vraiment, oui, tout à fait. - Tout à fait, c'est une question officielle...
00:28:34 - Sur quoi, alors ? - Sur le fait que le clitoris n'était pas assez enseigné à l'école,
00:28:38 et que le clitoris était, eh bien, un organe de plaisir chez les femmes,
00:28:45 et qu'il fallait absolument que tout le monde en prenne conscience,
00:28:47 le plus tôt possible, et qu'il y avait, de ce point de vue-là,
00:28:49 une dissymétrie dans l'enseignement, et donc, c'est exactement ce que fait
00:28:53 Dolman C. dans la philosophie de Moudon, en disant, mais voilà,
00:28:57 on va faire l'éducation sexuelle des petites filles,
00:28:59 c'est écrit noir sur blanc, et Madame de Saint-Ange, en fait,
00:29:03 - De manière beaucoup plus crue, bien sûr, on va pas rentrer là-dedans...
00:29:07 - Tout à fait, même si les ouvrages scolaires, aujourd'hui, de SVT,
00:29:11 vont très loin dans le détail, et dans la description clinique, quasiment,
00:29:15 des organes sexuels. - Ouvrages destinés aux enfants de quel âge ?
00:29:18 - Collège et lycée, forcément, bien sûr, tout à fait, oui,
00:29:22 qui prennent tout à fait au sérieux ce qu'ils font dans ce livre.
00:29:24 - Mais la question que je me suis posée en lisant votre livre,
00:29:27 qui en tout cas est intéressante, qui pose des questions,
00:29:29 qui est provocateur, mais qui se veut provocateur,
00:29:32 c'est que Sade, à l'époque, n'oubliez pas, c'était la toute-puissance de l'Église,
00:29:35 la toute-puissance, la noblesse, lui, il y avait à côté,
00:29:38 et il en est évidemment, et dans quels excès, c'est clair,
00:29:42 mais de rébellion, quand même, contre les pouvoirs de la noblesse,
00:29:46 du clergé, etc., on était à la veille de la Révolution, quoi.
00:29:49 - On était à la veille et au cœur de la Révolution.
00:29:51 Sade était dans le Club des Piques, donc, avec Robespierre,
00:29:55 il a fréquenté, et d'ailleurs, il y a dans les déclarations
00:29:58 à la convention, notamment, de Robespierre et de Danton,
00:30:00 des choses qu'on retrouve dans la philosophie d'Anne Boudoir,
00:30:02 notamment sur l'attaque contre la famine, etc.
00:30:04 Pour revenir, effectivement, à l'idée, par exemple, des religions.
00:30:07 Les religions, effectivement, sardiennes,
00:30:10 qui étaient luttées contre le dogmatisme, effectivement,
00:30:13 qui pouvait s'entendre dans le cadre d'une philosophie des Lumières.
00:30:16 Sade est un philosophe des Lumières, et il s'agissait
00:30:19 de chasser le pouvoir, le clergé du pouvoir,
00:30:22 pour construire la démocratie, tout ça, effectivement, s'entend très bien,
00:30:25 sauf que, quelque part, on a un peu jeté le bébé avec l'eau du bain,
00:30:28 et en même temps, on a célébré la désacralisation absolue du corps.
00:30:31 Et ça, c'est quelque chose qui revient très fort aujourd'hui.
00:30:34 - En fait, le corps devient un instrument, quoi.
00:30:36 - C'est purement matériel, et purement matérialiste, effectivement.
00:30:39 On en fait une matière, qui doit, effectivement,
00:30:43 qui peut d'ailleurs être utilisée à divers titres, purement matérielle.
00:30:48 Et pour revenir à l'idée d'une contemporanéité
00:30:52 de la désacralisation du corps,
00:30:54 j'étais au Parlement européen la semaine dernière,
00:30:57 et donc je suis tombé sur cette fameuse exposition de photos
00:31:00 qui a été dénoncée pas mal, où, en fait, on prend en photo
00:31:03 la désacralisation du corps, qui devient, du coup,
00:31:06 un objet de marchandise et un objet de jouissance purement égotique,
00:31:10 c'est-à-dire qu'il ne peut servir que dans le but
00:31:13 de satisfaire le plaisir et les désirs de l'individu,
00:31:17 envers et contre tout.
00:31:19 C'est-à-dire qu'en faisant disparaître la religion,
00:31:21 vous avez fait aussi disparaître un sujet de la religion,
00:31:23 qui était l'amour, avec un grand A.
00:31:25 - Vous voulez dire l'amour, la séduction, tout ça ?
00:31:29 Enfin, non, non, non... - Oui, c'est-à-dire...
00:31:31 - Enfin, ce second plan. - Exactement.
00:31:32 L'idée que l'autre existe, qu'il faut aussi le respecter,
00:31:35 qu'il y a un échange amoureux,
00:31:37 tout ça disparaît dans l'anthropologie sadienne.
00:31:39 Il y a une anthropologie sadienne de l'individu
00:31:41 qui fait de l'homme un être purement matériel,
00:31:44 individualiste et égotique.
00:31:45 - Alors, on va en parler tout de suite, après cette petite pause,
00:31:48 on va parler justement de l'actualisation aujourd'hui,
00:31:50 parce que vous avez pris des exemples très précis,
00:31:53 donc on va en parler, parce que c'est assez fort.
00:31:56 Alors, vous n'y allez pas de main morte,
00:31:58 mais c'est intéressant, en tout cas, à inventorier.
00:32:00 - Et vous avez la parole sur Sud Radio,
00:32:02 pour interpeller Vincent Pavan sur son livre
00:32:04 "Tout foutre en l'air" aux éditions Exuvie.
00:32:06 Vous nous appelez au 0826 300 300.
00:32:08 A tout de suite sur Sud Radio.
00:32:10 - Ici Sud Radio.
00:32:13 Les Français parlent au français.
00:32:18 Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:32:21 Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:32:24 Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
00:32:27 - Vincent Pavan, lui aussi, lui aussi, aux éditions Exuvie,
00:32:30 il publie, vous voyez que le titre déjà,
00:32:32 "Tout foutre en l'air", "Tout foutre en l'air",
00:32:34 et il parle des rapports entre ce livre,
00:32:37 ce livre suffureux, ce livre qui a été,
00:32:40 qui a été dans l'enfer des bibliothèques
00:32:43 pendant presque un siècle ou plus,
00:32:46 "La philosophie dans le boudoir"
00:32:48 du donatien Alphonse François de Sade.
00:32:51 Mais alors, d'accord, Vincent Pavan,
00:32:54 mais rappelez-vous quand même "Jouir sans entrave" dont on parlait.
00:32:57 On disait ça déjà en mai 68, les situationnistes le disaient, etc.
00:33:00 Donc, est-ce que ce n'est pas,
00:33:02 est-ce que si c'est quelque chose qui ressurgit,
00:33:05 parce que c'est pas du tout, pardon, mai 68,
00:33:08 c'est pas du tout Joe Biden, ni Hunter Biden,
00:33:11 ce n'est pas Laurence Rossignol, ce n'est pas les Femen,
00:33:14 ce n'est pas Trudeau, c'est encore moins Zelensky.
00:33:17 Alors, quel est le rapport aujourd'hui
00:33:20 avec cette espèce de philosophie en disant,
00:33:23 voilà, tout est, le corps doit être utilisé
00:33:26 de toutes les manières, y compris dans les rapports de force ?
00:33:29 - Oui, je crois que c'est l'avènement
00:33:32 assumé de la biopolitique
00:33:35 qui est effectivement l'appropriation du corps par l'étain.
00:33:38 - C'est quoi, Will ? Je vous demandais une définition pour vous, simple,
00:33:41 de la biopolitique. - La biopolitique, alors, je vais le définir
00:33:44 très simplement, ça commence chez Foucault, ça se continue chez Al-Gamban,
00:33:47 mais c'est justement l'idée que le corps appartient à l'État.
00:33:50 Le corps des individus appartient à l'État, qu'il peut en faire
00:33:53 ce qu'il veut. - C'est ça le but, quoi.
00:33:56 - C'est ça le but, effectivement, pour Pouvant.
00:33:59 - C'est le but des dictatures, c'est le but de la paix. - Exactement.
00:34:02 Et en particulier pour influer sur l'évolution de l'espèce.
00:34:05 Aujourd'hui, on a une biopolitique qui est essentiellement
00:34:08 d'inspiration transhumaniste, qui doit faire en sorte
00:34:11 que l'homme évolue vers une fusion
00:34:14 homme-machine, voire homme-animal. Je rappelle
00:34:17 que l'Espagne a dépénalisé la zoophilie,
00:34:20 par exemple, ce qui montre bien qu'on veut aller vers
00:34:23 le poste humain, et si vous voulez aller vers le poste humain,
00:34:26 le corps de l'individu doit se transformer, y compris contre son gré.
00:34:29 C'est pour ça, par exemple, qu'on va imposer de manière
00:34:32 obligatoire une vaccination, parce que c'est l'augmentation
00:34:35 de l'être humain face aux dangers environnementaux. - L'homme augmenté.
00:34:38 - L'homme augmenté, exactement, et donc votre corps
00:34:41 ne vous appartient plus, et donc y compris dans la sexualité,
00:34:44 puisque, en particulier,
00:34:47 on veut vous imposer une sexualité publique.
00:34:50 C'est ça, effectivement, qui transparaît dans le fait
00:34:53 d'assumer l'éducation sexuelle à l'école. Vous n'avez plus
00:34:56 d'intimité, c'est l'appropriation de l'intime de l'autre, c'est exactement
00:34:59 ce que dit George Orwell. Et en fait, la différence avec en mai 68,
00:35:02 c'était une forme de vœu,
00:35:05 d'espoir, on parlait effectivement,
00:35:08 - Des libertaires. - Exactement, ce personnage
00:35:11 de Cohn-Bendit, qui parlait de sexualité,
00:35:14 bien sûr de l'époque, qui parlait de sexualisation
00:35:17 des enfants, mais sauf que là, on l'a mis au programme de l'école,
00:35:20 c'est-à-dire qu'elle est vraiment assumée, elle est explicite,
00:35:23 elle se fait mot à mot, et en fait c'est justement un petit peu le principe du livre.
00:35:26 - On ne tombe pas dans la pédophilie, quand même, sans pas avancer,
00:35:29 parce qu'on n'est pas un peu loin. - Non, pas du tout, mais il y a le précédent,
00:35:32 je tiens à le rappeler, Camille Kouchner, par exemple, qui montre que
00:35:35 effectivement, dans un certain milieu intellectuel
00:35:38 de Saint-Germain-des-Prés, c'est quelque chose qui existe
00:35:41 depuis pas mal de temps, et là,
00:35:44 moi je suis tout à fait surpris qu'un ministre de l'éducation comme Pape Ndiaye,
00:35:47 normalien, historien, parfaitement
00:35:50 capable d'analyser ce que c'est effectivement
00:35:53 ce qui est appelé la confusion des langues
00:35:56 effectivement, du psychanalyste et psychiatre
00:35:59 Sandor Ferenczi, qui dit "attention, si vous
00:36:02 allez chercher un vocabulaire de l'adulte
00:36:05 pour l'injecter chez l'enfant, ça se passera mal,
00:36:08 effectivement, et c'est ça qu'on est en train... - Oui, l'enfant n'est pas un adulte,
00:36:11 il faut prêver... - Exactement, l'enfant n'est pas un adulte, et c'est ça le vrai problème.
00:36:14 Il y a SOS éducation qui a fait remonter à Pape Ndiaye
00:36:17 des propos extrêmement inquiétants dans le cadre des cours
00:36:20 d'éducation à la sexualité, qui montrent que cette confusion totale
00:36:23 est entretenue, et en fait, dans l'ambiance que décrit Camille Kouchner
00:36:26 sur ce qui est arrivé de pédophilie,
00:36:29 justement, il y a de manière très claire cette confusion des langues
00:36:32 et des discours qui fait qu'on fait porter à l'enfant les désirs de l'adulte
00:36:35 en fait, que l'enfant n'est pas demandeur. - Comme aujourd'hui, s'il devient
00:36:38 extrêmement suffureux et même grave de dire "l'homme n'est pas la femme
00:36:41 et la femme n'est pas l'homme". - Exactement, et je vous rappelle qu'à Science-Mots,
00:36:44 un professeur de danse a été exclu effectivement de ses fonctions
00:36:47 parce qu'elle avait osé dire que dans la danse, il y avait des hommes et il y avait des femmes.
00:36:50 - Oui, c'est devenu absolument scandaleux, comme chacun sait.
00:36:53 Mais, Vincent Pavant, alors, vous allez,
00:36:56 je cite les exemples que vous avez dans votre livre,
00:36:59 Marlène Schiappa, d'accord, elle a écrit trois romans érotiques sous le pseudonyme
00:37:02 de Marie Minelli, vous en citez quelques exemples,
00:37:05 enfin, est-ce qu'elle est
00:37:08 l'illustration de ce
00:37:11 non pas sadisme, ça n'a rien à voir, je précise,
00:37:14 mais cette transformation des corps, en quoi
00:37:17 Marlène Schiappa participe de cette démarche ?
00:37:20 - Alors, elle fait de l'impudicité une valeur républicaine.
00:37:23 Et quand elle va poser, par exemple, dans Playboy,
00:37:26 elle le pose avec des symboles républicains, il y a la cocarde,
00:37:29 et donc elle montre son corps... - Parce qu'elle est
00:37:32 ministre, ça, vous avez... - Oui, parce qu'elle est ministre, mais
00:37:35 en fait, ce qu'il faut bien savoir, justement, c'est que chez Sade, en fait,
00:37:38 l'impudicité, et donc
00:37:41 le fait qu'on doive tout montrer, finalement, est une valeur républicaine
00:37:44 précisément parce qu'elle est une valeur anti-religieuse. La pudeur étant
00:37:47 une valeur religieuse, et la République, en fait,
00:37:50 se construisant à l'opposé des valeurs religieuses,
00:37:53 l'impudicité va devenir une valeur républicaine qu'on doit
00:37:56 étaler partout. Et c'est ça que, finalement, va illustrer
00:37:59 Marlène Schiappa dans Playboy. - Et c'est vrai, c'est tellement vrai
00:38:02 qu'entre deux orgies absolument incroyables
00:38:05 dans la philosophie dans le boudoir, il fait un long pari politique.
00:38:08 Français a encore un effort, s'ils voulaient rester républicains.
00:38:11 - Oui, oui, tout à fait. Sade lie complètement, si vous voulez,
00:38:14 ce qui se passe dans le boudoir, avec la construction de la République.
00:38:17 Et en fait, justement, la République, c'est étymologiquement
00:38:20 cette chose publique, qui normalement désigne l'idée que les affaires
00:38:23 de la cité, de l'État doivent être transparentes, que tout le monde peut y avoir accès,
00:38:26 etc. Mais en réalité, ce qu'on comprend de la lecture
00:38:29 de Sade, c'est que cette chose publique, ça devient le corps, en fait.
00:38:32 Et c'est ce que je rappelle... - Vous voulez dire, quelque part,
00:38:35 que la République devient la République, R.A.E. ?
00:38:38 - Ah oui, on peut dire ça. En tout cas, chez Sade,
00:38:41 c'est une certitude. Et on le voit,
00:38:44 excusez-moi, avec cet ouvrage de Bruno Le Maire,
00:38:47 effectivement... - Oh, il y a quelques livres,
00:38:50 quelques livres à savoir. - Oui, mais c'est très symbolique, effectivement.
00:38:53 - Oui, mais Bruno Le Maire, il a besoin,
00:38:56 comme il a tué l'économie russe, il a besoin de se reposer,
00:38:59 il faut comprendre. Mais dites-moi, alors, justement,
00:39:02 Laurence Rossignol, vous parlez de la sénatrice,
00:39:05 vous parlez de... Alors, parlons aussi
00:39:08 de Justin Trudeau
00:39:11 et de Volodymyr Zelensky. Volodymyr Zelensky,
00:39:14 vous rappelez, et ça c'est vrai, puisqu'on n'en parle pas du tout,
00:39:17 de ses 15 années de comédie à la télévision,
00:39:20 enfin d'animateur. Et alors, il n'y allait pas de main morte, racontez !
00:39:23 - Mais il y allait de manière complètement sexualisée, nue. C'est quelqu'un,
00:39:26 je rappelle trois épisodes absolument incroyables de la vie de Zelensky,
00:39:29 lorsqu'il n'était pas encore président, mais
00:39:32 qui a joué l'hymne ukrainien avec son pénis,
00:39:35 si vous voulez, devant un piano, devant un parti...
00:39:38 - C'était l'hymne ukrainien avec son pénis ? - C'était l'hymne ukrainien avec son pénis !
00:39:41 - Sur un piano, enfin... - Alors, je dis avec humour, il a cru que "piano à queue",
00:39:44 ça voulait dire "jouer avec son pénis". Voilà, donc, si vous voulez,
00:39:47 c'est extrêmement inquiétant, parce que je disais
00:39:50 que c'était l'idée... On invoquait l'hymne ukrainien
00:39:53 qui était désirable pour rendre la nudité désirable,
00:39:56 en fait. C'était pas une moquerie, justement, libertaire
00:39:59 pour essayer de se moquer du nationalisme,
00:40:02 c'est-à-dire, au contraire, on...
00:40:05 - Et il l'a fait dans d'autres exemples. - Oui, il y a un ou deux autres exemples.
00:40:08 Le second exemple, c'est qu'il a fait un cri de vidéo
00:40:11 où il se met en scène dans un supermarché et où il se met à déshabiller tout le monde
00:40:14 et où, à la fin, tout le monde est heureux de se retrouver
00:40:17 complètement nu, en fait, au fer au regard de l'autre.
00:40:20 Et, en fait, il organise dans ce supermarché le boudoir sadien
00:40:23 de manière complètement explicite, si vous voulez.
00:40:26 Et donc, il y a également une vidéo où là,
00:40:29 il est évoqué en homosexuel et où il va
00:40:32 faire une glorification, tout simplement,
00:40:35 de la sodomie, mais de manière extrêmement explicite.
00:40:38 Et ce type, on va l'élire président de la République
00:40:41 et c'est exactement ce que dit Sade.
00:40:44 "Je ne connais nulle personne qui ne veuille être déspote quand il bande."
00:40:47 Et, en fait, c'est ça. Zelensky devient président parce que
00:40:50 ce que je dis dans les livres... - Il a incarné ça. - Exactement.
00:40:53 L'Ukraine est peut-être le pays qui est le plus avancé,
00:40:56 en réalité, dans le matérialisme du corps
00:40:59 et l'appropriation biopolitique du corps par l'État,
00:41:02 avec les marchés, bien sûr, de la traite
00:41:05 des femmes, des enfants... - Des organes. - Des organes.
00:41:08 - Il n'y a pas qu'eux, mais... - Il n'y a pas qu'eux, mais eux sont extrêmement
00:41:11 bien placés là-dedans. Et l'élection de Zelensky
00:41:14 à la tête du pays, pour moi, n'est pas un hasard. Et, pour revenir
00:41:17 au Parlement européen et à cette exposition de désacralisation
00:41:20 du corps, quand vous sortez du Parlement européen, vous avez
00:41:23 la glorification de Zelensky au Parlement européen,
00:41:26 qui est pour moi directement associée... - Pour d'autres raisons, quand même.
00:41:29 - Pour d'autres raisons, mais en fait, les deux sont là de manière inconsciente, justement,
00:41:32 et l'intérêt de lire ça, c'est de pouvoir trouver
00:41:35 ce lien qui va les lier, même si ça a l'air caché.
00:41:38 - On va en parler tout de suite après cette petite pause, et puis vous,
00:41:41 les auditeurs de Sud Radio, vous avez évidemment la possibilité
00:41:44 même, ce serait formidable,
00:41:47 on vous en prie, de venir ou contester ou approuver.
00:41:50 Vincent Pavand. - Restez bien avec nous, on se retrouve tout de suite sur Sud Radio
00:41:53 et vous avez la parole au 0 826 300 300
00:41:56 pour interpeller Vincent Pavand. 0 826
00:41:59 300 300, à tout de suite sur Sud Radio.
00:42:02 - Sud Radio.
00:42:05 Les Français parlent au français.
00:42:08 Les carottes sont cuites.
00:42:11 Les carottes sont cuites.
00:42:14 - Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
00:42:17 - Pavand tout foutre en l'air, ça de la sexualité, le transhumanisme
00:42:20 et l'intentionnalitaire, c'est le sous-titre aux éditions
00:42:23 exuvies. Je ne dirais pas à lire avec modération,
00:42:26 je dirais à lire avec attention
00:42:29 et tout en gardant évidemment
00:42:32 son esprit critique et son esprit libre.
00:42:35 Dans votre inventaire, où encore une fois vous parlez des fémènes,
00:42:38 citez Biden et on voit
00:42:41 ce qui s'est passé, enfin on sait ce qui s'est passé aujourd'hui, tout le monde sait,
00:42:44 sur l'ordinateur de Hunter Biden,
00:42:47 où il y a aussi bien
00:42:50 sexe, argent, sex and drugs and rock'n'roll et argent.
00:42:53 Et puis vous parlez de l'organisation mondiale
00:42:56 de la santé, Vincent Pavand. - Oui. - En disant quoi en fait ?
00:42:59 Elle aussi, elle veut tout diligenter, tout régenter ?
00:43:02 - Tout à fait, oui, on l'a vu
00:43:05 d'abord effectivement sur les vaccins, les plans de pandémie, etc. C'est elle qui a
00:43:08 imposé tout cela, qui prépare d'ailleurs un nouveau plan
00:43:11 de pandémie extrêmement autoritaire en cas de prochaine pandémie,
00:43:14 mais qui également, je prends pour au sérieux, l'anthropologie
00:43:17 sadienne et cette idée fausse d'ailleurs
00:43:20 que les enfants seraient dès le début des êtres sexuels
00:43:23 en fait, et que par un certain droit
00:43:26 à l'éducation et à la jouissance individuelle,
00:43:29 qui devient finalement le premier des droits de l'homme en fait, c'est ça qu'on voit
00:43:32 apparaître. - Tout le monde a le droit de jouir de tout le monde,
00:43:35 quoi, c'est ça. - Exactement, et c'est ce que nous dit ça, tout le monde
00:43:38 a le droit de jouir de l'autre, ce que nous rappelle aussi
00:43:41 le philosophe Pierre-Henri Castel. Et donc, prenons au sérieux
00:43:44 cette anthropologie sadienne qui est
00:43:47 soi-disant démontrée par les études
00:43:50 d'Alfred Kinsey, que démontre très bien d'ailleurs
00:43:53 Ariane Billerand, qui sont faits des fausses études, mais
00:43:56 dès sa naissance, et même bien avant sa naissance,
00:43:59 l'enfant serait un être sexuel qui n'aspirait qu'à développer
00:44:02 sa sexualité, ce que fait Sade d'ailleurs, ce que dit Sade, il parle d'éduquer
00:44:05 les petites filles, je le rappelle, bon, et bien donc
00:44:08 on prend ça au préalable et on dérive à partir de ça
00:44:11 un raisonnement parfaitement rationnel pour dire qu'il y a des standards
00:44:14 qu'il faut éduquer, c'est un droit, le droit à la jouissance
00:44:17 sexuelle est un droit qu'il faut, et je rappelle que
00:44:20 aujourd'hui, tous les ans, au 21 décembre, on célèbre
00:44:23 la journée mondiale de l'orgasme, en fait, au même titre
00:44:26 qu'on célèbre le droit des femmes, finalement, la journée du 8 mars
00:44:29 et par conséquent, on voit bien que l'OAS...
00:44:32 - Est-ce que c'est si grave que ça de célébrer la journée mondiale de l'orgasme ?
00:44:35 - Pas forcément, ça montre simplement que, effectivement,
00:44:38 dans l'esprit, ça devient un droit, en fait,
00:44:41 un droit qu'il faut défendre et pour lequel on doit
00:44:44 se battre parce qu'il n'est jamais garanti. - Alors Vincent,
00:44:47 spécifiquement, l'Organisation mondiale de la santé,
00:44:50 à part les plans de pandémie, ça, d'accord,
00:44:53 c'est, vous dites, sur les enfants, ils ont...
00:44:56 - C'est les standards de l'OMS sur l'éducation sexuelle
00:44:59 que vous pouvez lire à nouveau chez Ariane Billerand
00:45:02 - Qui disent qu'ils conseillent
00:45:05 pour le monde entier, quoi. - Oui, oui, qu'ils établissent un programme,
00:45:08 un programme, effectivement, et
00:45:11 aujourd'hui, ce qu'on voit au niveau de l'éducation nationale découle directement
00:45:14 de ça, effectivement, ça a été dénoncé dans l'imposture
00:45:17 des droits sexuels et le fait de parler de droits sexuels
00:45:20 est une révolution, effectivement, parce que
00:45:23 c'est, du coup, faire
00:45:26 quelque chose d'intime, directement politique. Et justement, c'est ça que
00:45:29 dénonce très bien Giorgio Agamben, dans les États totalitaires,
00:45:32 l'intimité n'existe plus et elle est
00:45:35 directement la chose publique de l'État. - Et vous dites,
00:45:38 alors, justement, en fin de bouquin,
00:45:41 de cette ouvrage, ce brûlot, vous dites, au fond,
00:45:44 la fin de ça, c'est le transhumanisme. - Tout à fait.
00:45:47 Le transhumanisme, en fait... - C'est supprimer la biologie, supprimer tout,
00:45:50 enfin, supprimer la nature. - Alors, disons que le transhumanisme est un évolutionnisme,
00:45:53 en fait, donc il va s'étaler sur des générations et donc il pose
00:45:56 la question qu'on appelle de la phylogénèse, c'est-à-dire, bien, de la reproduction
00:45:59 de l'espèce, tout simplement. Et, évidemment, quand il y a un évolutionnisme,
00:46:02 il y a besoin de reproduction de l'espèce, dont de sexualité.
00:46:05 Sauf qu'en fait, dans le transhumanisme,
00:46:08 la phylogénèse est, en fait, une ectogénèse, c'est-à-dire
00:46:11 l'homme va être produit en dehors du corps de la femme, en fait.
00:46:14 Ça va être purement technologique. - C'est-à-dire, par l'avancée
00:46:17 de la technologie, on pourra, n'importe qui pourra coucher
00:46:20 n'importe quoi. - Exactement, il y aura des utérus
00:46:23 artificiels, c'est déjà mis en étude
00:46:26 chez les animaux, si vous voulez. Et donc, à partir du moment
00:46:29 où la reproduction devient une production technologique,
00:46:32 la question c'est à quoi sert la sexualité ? Et, en fait, la sexualité
00:46:35 devient purement ontogénétique, c'est-à-dire individualiste. Et, en fait,
00:46:38 celui qui donne, effectivement, la philosophie de cette sexualité,
00:46:41 c'est Sade. Et c'est une des raisons pour lesquelles, selon moi,
00:46:44 pour la distinguer, justement, de Mai 68, arrive
00:46:47 de manière beaucoup plus consciente et beaucoup plus puissante
00:46:50 à nouveau la philosophie sexuelle de Sade, parce que
00:46:53 derrière, elle permet de correspondre exactement, en fait,
00:46:56 à la philosophie du transhumanisme. - Donc, pour terminer,
00:46:59 beaucoup de gens, les littéraires, les surréalistes, les situationnistes
00:47:02 et tout le monde, inventaient un Sade libertaire et rebelle,
00:47:05 qu'il était à l'époque. Mais vous vous dites, attention, il faut voir
00:47:08 l'autre côté aussi, qui aujourd'hui est en acte.
00:47:11 - Exactement, c'est exactement ça. - Et ce qu'il y a en acte, c'est la marchandisation
00:47:14 totale du corps. - Exactement, la matérialisation,
00:47:17 la jouissance individuelle, qui, avec la loi
00:47:20 du plus fort, permet de se servir de l'autre, en fait, comme
00:47:23 d'un ustensile. C'est ce qui se passe typiquement, par exemple, avec les
00:47:26 enfants, qui deviennent des ustensiles, en fait, sexuels de plus en plus
00:47:29 pour les adultes. - Et les LGBT, comme segment de marketing
00:47:32 et de marchandisation ? - Les LGBT, c'est lié, en fait,
00:47:35 au refus de la sexuation, en fait, qui est une transgression
00:47:38 sexuelle, d'un tabou, si vous voulez,
00:47:41 et qui correspond, elle, tout simplement, à l'idéologie transhumaniste.
00:47:44 - Oui, en fait, pour vous, tout est lié.
00:47:47 - Complètement, et c'est pour ça que SAD fait le lien,
00:47:50 effectivement, entre différents courants libertaires,
00:47:53 bien sûr, mais également transhumanistes, et c'est pour ça que ça s'impose.
00:47:56 - La philosophie dans le boudoir, et on va philosopher avec
00:47:59 les auditeurs de Sud Radio. - Oui, qui sont très nombreux à nous appeler
00:48:02 au 0826 300 300, et on commence avec
00:48:05 Emmanuel de Pessac. Bonjour, Emmanuel. - Bonjour, Emmanuel.
00:48:08 - Bonjour, André, bonjour à M. Pavan, bonjour à toute l'équipe,
00:48:11 merci pour vos interventions qui mettent le doigt, effectivement,
00:48:14 là où il y a un problème, et un gros problème. Vous avez parlé
00:48:17 du rapport Kinsey, alors vous, André, qui est un
00:48:20 grand lecteur, j'espère que vous ne cracherez pas
00:48:23 votre café en lisant les deux livres. C'est une
00:48:26 horreur, absolue, ce sont des tests quand même
00:48:29 cliniques sur des enfants qu'on explique,
00:48:32 même à deux mois, ils peuvent jouir pratiquement
00:48:35 deux fois par heure dans la journée. C'est d'une horreur,
00:48:38 c'était absolument une horreur. Mais le problème, c'est que ce rapport, il a servi
00:48:41 au planning familial, il a servi à l'OMS,
00:48:44 et il a servi à l'ONU. C'est quand même une base qui a été
00:48:47 utilisée pour maintenant nous donner des directives. Moi,
00:48:50 j'aimerais savoir comment on va pouvoir s'en sortir, c'est la question que je vous pose
00:48:53 à M. Pavan, parce qu'évidemment, c'est la question initiale,
00:48:56 parce qu'on voit qu'on est envahi par toute sexualité,
00:48:59 quand c'est des adultes, bon, ça les regarde, mais là, quand ça touche aux enfants, je ne sais plus
00:49:02 quoi faire pour éviter que... parce que
00:49:05 les moums se sortent traumatisés, il faut le savoir, sans parler après
00:49:08 des changements avec des pilules ou avec des opérations
00:49:11 qui sont... c'est Bush et Bernard, le truc.
00:49:14 C'est surtout de la stérilisation,
00:49:17 c'est-à-dire que c'est irréversible. Donc voilà, je voulais vous remercier
00:49:20 surtout pour tout ça, et puis que les gens s'intéressent
00:49:23 au rapport Kintse parce que c'est une horreur et malheureusement
00:49:26 les organismes intéressés n'ont pas envie de suivre. - Peut-être bien de mettre le doigt sur Kintse.
00:49:29 C'était très simple avant. - Oui, alors pour le rapport Kintse, lisez
00:49:32 "L'imposition des droits sexuels" d'Ariane Billerand qui a travaillé depuis très longtemps
00:49:35 là-dessus. Alors, le rapport Kintse, c'est très simple, en fait,
00:49:38 c'est... on prend en sérieux, justement, l'approche axomatique de Sade
00:49:41 sur l'idée que les enfants, à leur plus jeune âge,
00:49:44 en fait, sont des êtres sexuels qui n'aspirent
00:49:47 qu'à jouir, c'est ce que dit Madame de Saint-Ange, et ensuite,
00:49:50 on essaie de monter une pseudo-étude scientifique qui va
00:49:53 essayer de donner, en fait, eh bien, une
00:49:56 consistance, voilà, scientifique à ça,
00:49:59 quand bien même, effectivement, ce n'est pas vrai,
00:50:02 et ça va servir, effectivement, ensuite, de base pour des recommandations
00:50:05 de la part des institutions internationales dont l'OMS,
00:50:08 l'ONU, vous les avez rappelées, qui ensuite vont s'inviter
00:50:11 effectivement, ben, dans l'éducation nationale.
00:50:14 Donc, comment on fait pour lutter ça ? Ben, justement, il faut
00:50:17 nommer, il faut... ce que c'est, il faut
00:50:20 trouver les origines de ces idées-là et... - Mais parce que Kintse,
00:50:23 c'est un monument, personne ne touche à Kintse, je dis une vraie...
00:50:26 - Alors, jusqu'à présent, personne ne touche à Kintse,
00:50:29 à nouveau, Ariane Biéran l'a fait, et moi, je
00:50:32 montre, je rappelle que ça vient, effectivement, des idées
00:50:35 de Sade sur l'anthropologie, il y a une anthropologie sadienne...
00:50:38 - Je ne sais pas si Kintse a lu Sade... - Non, je ne pense pas, je ne pense pas,
00:50:41 je ne pense pas, simplement, il y a une coïncidence
00:50:44 entre les deux qui fait qu'il y a une racine philosophique.
00:50:47 - Non, mais ce que dit Manuel, c'est fou, moi, j'ai pas lu, j'avoue, j'ai pas lu Kintse,
00:50:50 quand il dit qu'à deux ans, etc. - Oui, c'est même intra-utérin,
00:50:53 même intra-utérin, et en fait, dans le rapport Kintse,
00:50:56 il essaie de dénombrer le nombre d'orgasmes par jour qu'auraient
00:50:59 les nourrissons, etc., et tout ça, effectivement,
00:51:02 c'est une manifestation de la fructose. - Oui, ça témoigne, oui,
00:51:05 d'une grande intelligence et d'une grande clarté.
00:51:08 Lucien. - Merci beaucoup, Emmanuel, on va dans l'un avec
00:51:11 Pierre, bonjour Pierre. - Bonjour Pierre. - Bonjour.
00:51:14 - On vous écoute, Pierre. - Bonjour, comment allez-vous ? - Très bien,
00:51:17 très bien. - Alors, une petite remarque pour vous,
00:51:20 - Dites-moi. - Allez-y. Une petite remarque pour vous,
00:51:23 cher André, j'ai vu que votre confrère, Brodin,
00:51:26 avec beaucoup de courage, vous avez estampillé
00:51:29 du complotisme, j'attends avec impatience de vous voir sur
00:51:32 Twitter, au même titre que Tucker Carlson, je vous
00:51:35 aitte, Tucker Carlson, Carlson français,
00:51:38 c'est triste, hein, de voir ce genre de choses,
00:51:41 et ça donne pas une belle image de votre travail, heureusement que vous êtes là
00:51:44 pour redorer ce blason. - Ce n'est pas grave. - M. Pavan,
00:51:47 ouais, c'est pas grave, c'est comme ça, les cons, ça ose tout.
00:51:50 M. Pavan, très heureux de vous parler,
00:51:53 je crois que vous êtes comme moi marseillais,
00:51:56 et
00:51:59 je trouve qu'il y a beaucoup, beaucoup de combattants
00:52:02 en Marseille, c'est très bien, c'est très bien, j'en suis assez fier,
00:52:05 et je veux dire à tout le monde combien ce combat est long
00:52:08 et difficile, ma question est assez simple,
00:52:11 mes valeurs de la République, c'est pas celles de défendre
00:52:14 un tableau à consonance pédophile, bien qu'on dise
00:52:17 que ce soit le contraire, donc ma République, c'est pas ça.
00:52:20 Moi, le gaulois réfractaire, c'est pas ça, ma République.
00:52:23 Au final, M. Pavan, nous qui sommes estampillés
00:52:26 complotistes et qui disons des choses depuis des années, notamment
00:52:29 qui parlons beaucoup de pédophilie, faut croire qu'on est en train
00:52:32 de nous montrer, au grand jour, ce que l'on pense depuis
00:52:35 quelque temps, c'est ça ma question, est-ce qu'on est pas en train de nous mettre en évidence
00:52:38 ce qu'on sait depuis longtemps ? -Vincent Pavan.
00:52:41 -Que ce soit mis en évidence, oui, qu'on le sache depuis longtemps,
00:52:44 je sais pas justement ce qui est très dur,
00:52:47 en réalité, c'est qu'il existe dans la société
00:52:50 des idées très diffuses, qu'on a du mal
00:52:53 à identifier, qu'on a du mal à nommer,
00:52:56 et par conséquent, à un moment donné, il y a un besoin
00:52:59 de clarté pour nommer ce qui est vraiment.
00:53:02 Justement, sur l'idée que ça existe depuis
00:53:05 pas mal de temps, comme je le disais,
00:53:08 il y a cette affaire Kouchner qui monte au milieu des années
00:53:11 80 et qui, effectivement, tente à prouver
00:53:14 que, dans certains milieux,
00:53:17 hélas, ces idées d'enfants sexualisés
00:53:20 très tôt étaient déjà admises, qu'elles ont peut-être
00:53:23 diffusées dans des cercles décisionnaires,
00:53:26 universitaires notamment, pour faire
00:53:29 évoluer, sans qu'on s'en rende compte, les idées là-dessus.
00:53:32 Je pense que ça éclate
00:53:35 ici, au grand jour, parce qu'il n'y a plus de retenue
00:53:38 avec, je dirais, l'épisode
00:53:41 Covid, disons, toutes les barrières ont sauté.
00:53:44 Il y a énormément de barrières qui ont sauté au niveau de la morale,
00:53:47 au niveau de l'éthique, qui font que, du coup,
00:53:50 tout ça s'étale maintenant
00:53:53 au grand jour. Je ne pensais pas un jour que dans un Parlement européen,
00:53:56 je pourrais voir une exposition de photos où vous avez trois hommes nus,
00:53:59 dont on voit tout, qui évoquent le transgenre,
00:54:02 qui évoquent ce genre de choses.
00:54:05 - Oui, c'est-à-dire qu'on peut faire ça dans une galerie, et pourquoi pas ?
00:54:08 Moi, personnellement, je ne suis pas un petit personnel,
00:54:11 on a le droit d'exposer, enfin, je suis pour la liberté d'expression
00:54:14 le plus entier possible. Mais au Parlement européen, on ne comprend pas
00:54:17 ce que ça vient faire au Parlement européen. - C'est exactement ça, et c'est pour ça que ça devient
00:54:20 des valeurs politiques, en fait, alors que normalement,
00:54:23 c'est des valeurs intimes qui doivent rester, justement, dans le privé.
00:54:26 Après, effectivement, l'art doit être transgressif,
00:54:29 c'est une de ses fonctions, pour nous interroger notamment.
00:54:32 Et là, ce qui est quand même intéressant dans cette exposition, c'est que
00:54:35 comme elle montre tout, elle nous oblige, du coup, à nous arrêter et à nous interroger.
00:54:38 Alors peut-être que, en fait, ce n'est pas une glorification de la désacralisation,
00:54:41 mais, justement, une mise en garde de la désacralisation,
00:54:44 et c'est ce que je fais dans le livre, finalement.
00:54:47 - Comme dans votre livre, vous ne montrez que ça, et qu'on sort,
00:54:50 c'est vous mettre en garde contre, justement, une désacralisation
00:54:53 totale. - Exactement, exactement.
00:54:56 - En fait, c'est du passé faisons table rase,
00:54:59 c'est ça qu'on est en train de vivre, et il faut faire attention à ça.
00:55:02 - Exactement, exactement. La religion, bien sûr, il y a l'acquisition,
00:55:05 il y a le dogmatisme, c'est ce qu'on veut, mais il y a aussi des valeurs très subversives,
00:55:08 et il y a des valeurs de protection des êtres humains, tout simplement,
00:55:11 qui sont inscrites là-dedans, et le problème de
00:55:14 lutter contre toute forme de religion, c'est qu'à la fin, on finit par
00:55:17 prendre l'exact opposé, et on va beaucoup trop loin, du coup.
00:55:20 - On se retrouve tout de suite, restez bien avec nous,
00:55:23 et continuez de nous appeler au 0826 300 300,
00:55:26 et nous accueillons Safia, à tout de suite sur Sud Radio.
00:55:29 - Ici Sud Radio,
00:55:32 les Français parlent au français,
00:55:35 je n'aime pas la blanquette de veau,
00:55:38 je n'aime pas la blanquette de veau.
00:55:41 - Sud Radio Bercoff dans tous ses états.
00:55:44 - Vous êtes bien dans le face-à-face d'André Bercoff
00:55:47 avec Vincent Pavan, et vous avez la parole
00:55:50 au 0826 300 300, chers auditeurs.
00:55:53 On accueille Safia de la Courneuve, bonjour Safia.
00:55:56 - Bonjour Safia. - Oui, bonjour à tous plateau,
00:55:59 donc très heureuse d'être avec vous,
00:56:02 et donc effectivement, la thèse centrale
00:56:05 de l'œuvre de M. Vincent Pavan,
00:56:08 j'adhère complètement dans la maison,
00:56:11 parce que dans sa somme,
00:56:14 "Yuval Mohamed Harari",
00:56:17 quand il engendre globalement l'histoire de l'humanité,
00:56:20 et qu'il nous rapporte au grave
00:56:23 du fait que l'homme serait le Dieu, Dieu prenne sur Terre,
00:56:26 il déploie toute cette machinerie
00:56:29 qui expose notre auteur M. Pavan,
00:56:32 et moi, comme je dis,
00:56:35 je ressens parfaitement aussi la déraption
00:56:38 et la folie furieuse, comme il a évoqué,
00:56:41 ces nuits dans un magazine
00:56:44 de Playboy, en particulier "Show",
00:56:47 moi je crois ça, avant tout, sous un prisme
00:56:50 en étant complètement ahurie,
00:56:53 parce qu'on est dans la confusion la plus absenue,
00:56:56 et tous les éléments qu'il a exposés sur le plateau
00:56:59 sont complètement,
00:57:02 c'est comme une espèce de pyramide,
00:57:05 vous voyez l'image ?
00:57:08 - Oui, oui, tout à fait, elle est claire.
00:57:11 - Elle est claire, l'image. - Voilà.
00:57:14 Et donc on est dans cette espèce d'orgie,
00:57:17 dans cette espèce d'explosion de zégère,
00:57:20 un zégère, où est-ce qu'on a attaqué
00:57:23 les choses les plus sacrées de la vie,
00:57:26 où est-ce que le corps, l'intimité de la vie de l'homme,
00:57:29 elle est, même si on est dans une société laïque,
00:57:32 où est-ce qu'on peut,
00:57:35 où est-ce qu'on veut tout faire éclater,
00:57:38 et le titre, c'est vrai que ça m'a quand même interpellé directement,
00:57:41 vous pouvez me rappeler le titre, s'il vous plaît ?
00:57:44 - "Tout foutre en l'air".
00:57:47 C'est clair.
00:57:50 Il dénonce ceux qui ont tout foutu en l'air,
00:57:53 il ne dit pas "Vincent Pavan, je veux tout foutre en l'air",
00:57:56 il parle de ça, de la sexualité, du transhumanisme,
00:57:59 et de tous ces gens qui veulent effectivement
00:58:02 public.
00:58:05 - André,
00:58:08 et vous, avec
00:58:11 l'expérience et votre vécu,
00:58:14 dans votre ressenti, on va dire, corporel et intime,
00:58:17 est-ce que vous ressentez qu'on est arrivé à cette apothéose
00:58:20 telle que le décrit M. Pavan ? - Bah écoutez, je pense en tout cas
00:58:23 qu'il faut être très vigilant. Je ne pense pas, je suis
00:58:26 plutôt naturel optimiste, je ne pense pas du tout
00:58:29 que ces gens ont gagné la partie, loin de là,
00:58:32 je pense qu'il faut être très vigilant, parce que, effectivement, vous savez,
00:58:35 tout pouvoir, de quelque bord qu'il soit, de quelque
00:58:38 conscience religieuse ou pas religieuse qu'il soit,
00:58:41 a intérêt à nous chausifier. N'oubliez pas
00:58:44 que la chausification est l'intention
00:58:47 de tout pouvoir totalitaire, et tout pouvoir,
00:58:50 parce qu'on disait "le pouvoir corrompt, et le pouvoir totalitaire
00:58:53 engendre but totalité". Donc voilà,
00:58:56 c'est ce qu'écrit Vincent Pavan dans son livre,
00:58:59 et c'est ce à quoi il faut faire très très
00:59:02 très attention, parce que sous des dores de démocratie,
00:59:05 de liberté, de choix,
00:59:08 de tolérance, de genre et tout ça,
00:59:11 d'autres démons, enfin d'autres, en tout cas
00:59:14 fantômes se cachent, qui ne sont pas beaux à voir, ni à sentir.
00:59:17 C'est ça Vincent Pavan ? - Oui, tout à fait, pour revenir sur l'idée
00:59:20 de pyramide qui est évoquée, oui, il y a
00:59:23 des élites, en fait, à l'OMS, à l'ONU,
00:59:26 dans certains cabinets de conseil, qui vont ensuite
00:59:29 conseiller l'administration, qui théorisent
00:59:32 tous ces aspects de désacralisation et de publicisation
00:59:35 de l'intime, qui...
00:59:38 L'intime ne peut pas être politique, normalement, il ne peut pas être public, c'est quelque chose
00:59:41 qui doit rester dans la sphère privée, mais qui, pour des raisons
00:59:44 purement idéologiques, et c'est ce qu'incarne Harari, justement,
00:59:47 vont passer dans la sphère
00:59:50 publique. - Oui, mais juste Vincent Pavan, c'est ce que
00:59:53 faisait la religion, et fait encore en certains cas les religions.
00:59:56 C'est-à-dire que vous n'avez pas de domaine privé, hein,
00:59:59 on vous surveille, enfin, on vous surveillait, etc.
01:00:02 de la naissance au cercueil. - Tout à fait,
01:00:05 et en fait, il y a deux formes de totalitarisme,
01:00:08 il y a quand le privé devient complètement public, ou, comme le font
01:00:11 les religions, le privé envahit toute la sphère, c'est-à-dire que
01:00:14 vous contrôlez, de manière privée, toute la sphère
01:00:17 de la vie publique, c'est ce que font les fondamentalismes religieux.
01:00:20 Les deux sont totalitaires, pas dans la même direction, mais...
01:00:23 - Il faut être vigilant sur les deux totalitarismes. - Exactement, et en fait, c'est l'équilibre, en fait,
01:00:26 de l'intime, de la sacralité du corps,
01:00:29 et, effectivement, de la chose publique, parce qu'il y a quand même
01:00:32 une santé publique, ça peut exister, ces choses-là, mais
01:00:35 c'est l'équilibre entre les deux qui fait qu'on peut vivre en démocratie.
01:00:38 Si l'un prend le pas sur l'autre, on est
01:00:41 en régime complètement totalitaire. L'éthéocratie,
01:00:44 les totalitarismes classiques que vous avez rappelés, bien sûr.
01:00:47 - Bien sûr. Je crois qu'on a... - Merci beaucoup, Saphir.
01:00:50 On a le temps de prendre Jean-Paul de Draguignan. Bonjour, Jean-Paul.
01:00:53 - Bonjour, Jean-Paul. - Bonjour, André. Bonjour, M. Pavan.
01:00:56 Et merci, André, pour vos émissions, toujours
01:00:59 les plus intéressantes, contrairement à une de vos collègues.
01:01:02 - Je vous en parle pas, moi, pas longtemps.
01:01:05 - Je voudrais aimer, peut-être,
01:01:08 amener quelque chose sur le débat à votre invité.
01:01:11 Est-ce que, M. Pavan, vous ne croyez pas
01:01:14 que ça relève de vouloir
01:01:17 prendre et surtout garder
01:01:20 le pouvoir en voulant
01:01:23 vous faire participer à cette partouze
01:01:26 mondialiste ?
01:01:29 Comment dirais-je ? Garder le pouvoir
01:01:32 par les minorités, c'est-à-dire par les homosexuels,
01:01:35 les ligues LGBT, tout ce qui est racisme et autre
01:01:38 ou au guisme, on s'aperçoit que petit à petit
01:01:41 ce sont les minorités qui sont
01:01:44 au pouvoir, notamment avec notre gouvernement
01:01:47 et d'autres. Donc, est-ce que vous ne pensez pas
01:01:50 que c'est aussi dans ce but
01:01:53 que tout cela est fait ?
01:01:56 - Jean-Paul, oui, Révent-Saint-Pavan, vous répondez, nous arrivons
01:01:59 à la fin d'émission, mais Jean-Paul pose une vraie question.
01:02:02 Encore que, il faut faire attention quand on parle de quelle minorité, de quoi,
01:02:05 mais bon... - Oui, tout à fait, je pense qu'il faut distinguer
01:02:08 l'homosexualité de la transsexualité,
01:02:11 ce n'est pas pour moi la même chose, mais effectivement,
01:02:14 la mise en avant de minorités qui vont
01:02:17 à elles toutes seules imposer finalement
01:02:20 leur construction sociétale aux autres, c'est quelque chose de tout à fait...
01:02:23 Il y a une manipulation de la transsexualité
01:02:26 au niveau sociétal,
01:02:29 au niveau politique,
01:02:32 la mettre en avant pour la montrer comme exemplaire,
01:02:35 pour faire en sorte, effectivement,
01:02:38 qu'elle impose ses désirs aux autres. Et en fait, dans l'idée
01:02:41 qu'on va imposer à toute la société
01:02:44 quelque part, les désirs à la transsexualité,
01:02:47 notamment par exemple sur l'identité,
01:02:50 Trudeau, justement, au Canada, disait "on va mettre un genre
01:02:53 neutre dans l'identité sociale",
01:02:56 donc on impose à tout le monde, si vous voulez, les désirs d'autres, et ça c'est profondément
01:02:59 sadien justement, c'est pour faire progresser l'idée
01:03:02 qu'un seul peut imposer pour ses propres désirs
01:03:05 toutes ses volontés aux autres. Donc oui, je vais rejoindre
01:03:08 ce que vous dites en disant qu'il s'agit symboliquement de faire en sorte
01:03:11 qu'on comprenne qu'un seul puisse imposer ses désirs à tous les autres
01:03:14 et c'est ça qui est peut-être à l'oeuvre dans l'imposition
01:03:17 de la philosophie transsexuelle, transgenre
01:03:20 à l'ensemble de la société. - Tout à fait, Jean-Paul a raison de rappeler
01:03:23 que le pouvoir là-dedans joue un rôle non négligeable.
01:03:26 Il est performatif complètement. - Tout à fait.
01:03:29 Et bien voilà, "Tout foutre en l'air",
01:03:32 si vous voulez le lire, il est en disposition
01:03:35 chez Amazon, dans toutes les librairies,
01:03:38 édition Exuvie, et c'est toujours bon, vous savez, de regarder
01:03:41 toutes les facettes d'un diamant
01:03:44 qui est le diamant de notre vie et de notre quotidien.
01:03:47 - Merci beaucoup, chers auditeurs, d'être toujours aussi nombreux
01:03:50 à nous écouter, et merci à Vincent Parand, mathématicien
01:03:53 et enseignant-chercheur, pour son livre "Tout foutre en l'air" aux éditions
01:03:56 Exuvie. Tout de suite, l'émission de Brigitte Lahaie, à tout de suite

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