Dans l'After Foot ce lundi sur RMC, Gilbert Brisbois, Edward Jay, Daniel Riolo et Florent Gautreau reviennent sur le départ du président emblématique de l'OL Jean-Michel Aulas.
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00:00 savait qu'il n'irait pas au-delà de cette saison.
00:01 C'est impossible, certes.
00:03 Doudou nous rappelle le point de crispation.
00:07 Mais de toute façon, je n'ai jamais cru que quand tu as été président
00:11 omniscient, omnipotent, omni-tout pendant des années,
00:15 tu pouvais accepter plus longtemps d'être une sorte de président délégué,
00:19 parce qu'il était évident après la saison que vient de passer l'OL,
00:22 que Textor allait reprendre tout en main, qu'il aurait envie de tout restructurer
00:27 et qu'à partir de là, je ne voyais pas Ola se contenter d'un second rôle.
00:32 Donc, je n'ai jamais cru à la théorie des trois ans.
00:34 On va continuer à bosser ensemble et tout.
00:36 Donc, cette bombe, pour moi, elle était posée.
00:40 Après qu'elle éclate aujourd'hui, ça,
00:41 effectivement, je dois bien avouer que je ne m'y attendais pas.
00:44 Donc oui, on est...
00:46 De toute façon, il est encore là,
00:49 je me suis dit, il ne faut pas que ce soit un hommage funèbre.
00:52 Il quitte l'OL.
00:54 Je pense que si j'étais supporter de l'OL,
00:56 j'aurais une forme d'angoisse quelque part, parce que qu'est-ce qui va se passer
01:00 maintenant ? C'est la grande inconnue.
01:03 Comment Textor va gérer ça ?
01:06 On regarde les Américains qui sont arrivés à la tête des clubs en Europe ou en France.
01:11 Ça ne se passe pas toujours bien.
01:13 Ça se passe
01:16 d'abord pas bien.
01:17 Puis, il peut y avoir des améliorations, comme dans le cas de l'OM.
01:19 Si on regarde Chelsea, on a très, très peur et on tremble.
01:23 Si on regarde en Italie, ce qu'ils ont fait à la Roma à une époque,
01:28 ça fait flipper aussi.
01:29 Il y a plus d'échecs et de choses un peu rocambolesques ou de façons de faire
01:33 qui sont peu en rapport avec notre culture foot.
01:36 Et ce sont donc des choses qui peuvent mener à une forme d'angoisse si on est
01:39 supporter du club. Je ne parle pas de Bordeaux, parce que là,
01:42 c'est encore plus catastrophique.
01:45 Donc, il y a une vraie inconnue,
01:46 donc une vraie angoisse, j'imagine, pour les supporters de l'OL aujourd'hui.
01:50 Et j'espère pour eux des réponses très vite de la part de Textor.
01:53 Et un projet qui ressemble à quelque chose.
01:55 Après, je ne sais pas, est-ce que c'est maintenant, là,
01:57 on parle de l'actu de l'OL ou on commence à dire ce qu'on pense de là ?
02:01 C'est du passé, du présent, du décadé ?
02:02 - Allons-y par étapes, on a le temps.
02:04 - Depuis...
02:06 - Flo d'abord.
02:07 - Il est carrément l'un des créateurs de l'OL.
02:09 Mais on en reparlera peut-être après de ça.
02:10 Donc restons sur l'actu.
02:12 - Oui, mais l'actu, c'est quand même l'hommage, parce que moi,
02:15 après, j'ai un avis tranché qui va évoquer l'avenir
02:20 et qui part d'un constat quand même assez brutal.
02:22 Je vais le dire comme ça maintenant.
02:24 Et après, je vais revenir sur l'hommage.
02:25 C'est que c'est une bonne nouvelle.
02:26 - Oui, oui, moi je suis d'accord.
02:28 - C'est une bonne nouvelle, puisqu'on l'attend, on le demande.
02:30 Donc on ne va pas maintenant faire nos mises à jour.
02:34 - Ça fait des années que ça ne marche plus.
02:35 - Donc ça ne marche pas.
02:36 Et je vais même dire...
02:37 - C'est une bonne nouvelle.
02:38 Est-ce qu'il ne faut pas attendre de voir ce que vont faire les autres à Textor ?
02:40 - Non, non, c'est une bonne nouvelle parce qu'il fallait prendre une décision.
02:44 Textor a pris cette décision première.
02:47 Eut-il fallu faire autrement par rapport à la gestion au projet global ?
02:51 C'est mon avis tranché tout à l'heure, peut-être.
02:52 Mais c'est une bonne nouvelle, même si c'est fait peut-être dans le désordre
02:57 et pas avec beaucoup de classe.
02:58 Mais ça, c'est les Américains, ça fonctionne comme ça.
03:00 - Permets-moi une petite parenthèse, Flo.
03:01 Et puis, après tout, ton avis, mon avis, J-Hibert,
03:05 ce n'est pas nous qui avons vendu le club.
03:07 Donc c'est la décision de Jean-Michel Aulas de vendre à ces gens-là.
03:10 Donc, vraiment, je suis encore plus dans la roue de Florent.
03:15 Il fallait qu'il parte parce que de toute façon, il a vendu.
03:17 - Alors Edouard, je crois que tu voulais apporter une précision.
03:19 - Que ça marche, que ça marche pas après et tout,
03:21 de toute façon, ça n'aura pas de notre faute à nous.
03:23 Il a vendu à Textor et à ses amis qui ont de l'oseille,
03:26 parce que Textor, il n'en a pas des masses d'oseille.
03:27 - Attention, il ne faut pas oublier que c'est un jeu d'actionnaire au départ
03:30 qui a ramené Textor, Edouard.
03:31 - Très bien.
03:32 Mais d'accord, mais c'est Aulas qui vend le club.
03:35 - Oui, mais il vend le club obligé parce que Pathé et IDG décident.
03:41 Nous étions à Porto pour un match de Coupe d'Europe
03:44 et on a le communiqué du groupe Cédou et d'IDG
03:49 qui paraît à la presse.
03:51 Et Jean-Michel Aulas le découvre presque en même temps que nous.
03:54 En tout cas, une heure avant que celui-ci soit donné en communiqué de presse,
04:00 il apprend que Pathé veut vendre.
04:02 Et vu que ce sont les actionnaires de référence, au total, il y avait 40 %,
04:05 fatalement, il fallait vendre le club.
04:07 Et lui, Jean-Michel Aulas, à ce moment-là, on a fait 24%.
04:10 - Ça ne change rien à son avis.
04:12 - Non, mais c'est pas Aulas qui a vendu.
04:13 - Non, mais attends.
04:14 - La suite, justement, par rapport à ça, c'est Pathé.
04:18 - Arrêtez avec vos histoires.
04:19 Il a récupéré 90 millions, il avait envie de se barrer, de vendre.
04:21 Arrêtez de raconter n'importe quoi là-dessus.
04:24 - Edouard, il connaît le dossier quand même.
04:25 - Ce n'est pas lui qui a voulu vendre.
04:27 C'est parce qu'il y avait 40% du capital, en l'occurrence de Pathé et d'IDG,
04:33 20% chacun, qui étaient sur le marché, qu'il fallait racheter.
04:36 Et c'est la banque Reign, une banque diligentée par le groupe Pathé,
04:41 qui a trouvé Jean-Texto.
04:42 - Donc, il ne voulait pas du tout vendre ?
04:43 - Non, absolument pas.
04:45 - Alors, peu importe.
04:46 - Non, mais peu importe.
04:47 - C'est un concours en cascade qui fait qu'il en arrive là, à ce moment-là.
04:53 - D'accord, mais j'ai envie de te dire, et les infos sont importantes,
04:56 mais peu importe, parce que quelque part, tant mieux.
04:58 C'est-à-dire que, admettons qu'il ne voulait pas vendre
05:01 et qu'il y ait eu besoin de ce départ des deux actionnaires
05:04 pour qu'on arrive in fine à ce qu'ils vendent,
05:07 je pense que malheureusement, et c'est le début de mon avis tranché,
05:10 ça, c'est juste le postulat, c'est 6 ans, 7 ans, 8 ans de trop.
05:15 On perd 8 ans.
05:16 J'ai dit 8 ans, je le fais à la louche parce que je ne sais pas si c'est 5 ou 10.
05:19 Donc, je vais mettre le curseur au milieu en disant, en fait, Loël a perdu du temps.
05:23 Loël a perdu du temps dans sa mule, Loël en a gagné, a été un précurseur.
05:26 Et là, j'en viens à l'hommage à Olaz, a été tellement en avance,
05:30 entre le moment où il a fait monter, enfin, il a pris le club en D2
05:33 pour l'amener sur le toit de la France et dans le grenier de l'Europe,
05:37 parce que deux fois demi-finaliste et puis 20 fois qualifié pour la Coupe d'Europe de Suisse,
05:40 ce qui est énorme, le plus gros pourvoyeur de points indice UEFA pour la France, etc.
05:45 Donc, tout ce qu'il a fait à ce moment-là...
05:47 - Et un stade, qui a été le projet de sa vie au final.
05:50 - L'Ouel Group, le stade, la section féminine,
05:53 Edouard l'a rappelé, le palmarès de la section féminine
05:57 et le côté précurseur de ce président sur les sections féminines en France,
06:00 donc il a été en avance, il a tout le temps été en avance,
06:03 mais depuis dix ans qu'il n'a pas su préparer sa suite,
06:05 comme souvent les grands, quand il n'y a pas d'élection et quand ça se passe comme ça,
06:10 Olaz est encore pire, ce que dit Edouard est vrai, et je le crois,
06:13 s'il ne voulait pas vendre, c'est la preuve que oui, ça n'avait que trop duré,
06:17 ça aurait pu encore durer encore plus.
06:18 Donc c'est pour ça que je dis que c'est une bonne nouvelle.
06:20 C'est un président incroyable, c'est le plus grand président sur la durée, à mon avis,
06:24 parce qu'évidemment, il y en a eu des présidents comme Martel,
06:26 Nicolin, Tapie, Borelli, il y en a plein des très grands présidents qui incarnent leur club.
06:31 Mais sur la durée, avec dix titres de champion,
06:35 avec les deux demi-finales de Ligue des champions,
06:37 avec tout ce que je viens de rappeler,
06:38 je n'oublie pas les deux Coupes de France.
06:40 Mais le problème, c'est que la Coupe de France, la dernière, c'est 2012.
06:43 Le problème de l'OL, c'est qu'à partir du moment où il y a eu ce projet de stade,
06:46 qui est magnifique parce que c'est son propre stade,
06:49 derrière, il n'y a plus de projet sportif.
06:51 Aujourd'hui, donc après, je m'arrête là parce que c'est l'objet de mon avis,
06:54 c'est la stratégie sportive, le temps perdu par l'OL dans ce nouveau monde.
06:59 Tu parlais des exemples à l'étranger, pour les Américains, t'as raison Daniel,
07:02 mais tu peux aussi prendre des bons exemples comme le TFC,
07:05 enfin un bon exemple avec la data.
07:08 - Attention, attention, j'espère que Lyon ne vise pas,
07:12 ne veut pas devenir le TFC.
07:14 - Non, avec plus de moyens, c'est-à-dire que...
07:16 - Que ce soit autre chose.
07:17 - Oui, mais avec plus de moyens, ce que je veux dire,
07:18 c'est qu'on n'est pas obligé d'adhérer.
07:20 Moi, je veux entendre une stratégie sportive.
07:23 Je vous trouve dur dans le sens où ce soir, vous parlez de Jean-Michel
07:27 comme en disant non, ses points positifs, ses points négatifs,
07:32 on va dire, sur les 17 dernières années,
07:36 surtout Florian Gautreau qui disait ça.
07:38 Je pense que ce soir, le débat, il n'est pas là-dessus.
07:41 Le débat, il est surtout sur le fait que ça s'est fait un petit peu trop sèchement,
07:45 j'ai envie de dire, par un communiqué un peu froid.
07:48 Et c'est dommage pour un si grand président
07:51 qui a fait de si grandes choses pour l'OL,
07:53 d'être mis à la porte de cette façon-là.
07:56 Moi, tout ce que j'espère en tant que supporter,
07:58 et je pense qu'on sera beaucoup à rejoindre ça,
07:59 c'est qu'il pourra nous dire au revoir
08:01 et qu'il fera quelque chose d'assez symbolique dans le stade,
08:06 le prochain match, fin de saison.
08:08 - Ça, on l'espère aussi, que ce soit pour le dernier match de la saison de l'OL.
08:13 Je pense que même si les Américains ont été très froids
08:17 dans la façon peut-être de le faire et tout,
08:19 je ne peux pas imaginer qu'il n'y ait pas une sorte de fête
08:22 sur le dernier match de la saison.
08:24 - Juste, je vais aller plus loin,
08:25 je voulais dire tout à l'heure, je ne sais pas si on sera d'accord,
08:27 je pense qu'il faut à minima, je pensais au stade,
08:30 plus à terme, avoir un stade Jean-Michel Aulas,
08:33 mais une tribune, c'est le minimum.
08:35 Alors là, il est président d'honneur.
08:37 Je parle de ça parce qu'on fait toujours ça,
08:39 comme disait Daniel tout à l'heure, pour des gens décédés.
08:41 Il mériterait tout à fait d'avoir un...
08:44 Moi, le stade Jean-Michel Aulas, à terme,
08:46 ça ne me choquerait absolument pas à Lyon.
08:48 Je trouve ça mieux que Groupe Ama, mais bon...
08:51 - C'est sûr, après, Groupe Ama, ça rapporte de l'argent,
08:53 donc c'est pour ça.
08:54 - On a bien compris.
08:55 - Je suis tout à fait d'accord avec vous
08:57 sur ce petit héritage que pourrait avoir Jean-Michel Aulas.
09:01 Après, voilà, moi, personnellement,
09:03 ce que je voulais dire, surtout ce soir,
09:05 c'est de le remercier pour toutes ces belles années.
09:07 Quand même, j'ai vécu les meilleures sensations
09:09 et les meilleures émotions avec lui.
09:10 C'est mon club, je l'aime.
09:13 J'ai commencé, en plus, grâce à lui, à suivre "Lafter",
09:16 puisque c'est passé le 6 avril 2006, si je ne dis pas de bêtises.
09:20 Donc j'ai commencé à suivre "Lafter" ce soir-là.
09:23 Elle nous a fait vivre quand même beaucoup d'émotions.
09:25 - Le 4 ? - Le 4 avril, autant pour moi.
09:28 Des sensations positives, un peu certaines négatives.
09:33 J'ai en dernière date, pour moi,
09:34 le plus gros skoki qu'il a pu faire dernièrement,
09:36 c'est vraiment ce qui s'est passé avec Juny.
09:39 C'est quand même quelque chose que je pense qu'on peut lui reprocher,
09:41 puisque, mine de rien, ça s'est mal passé,
09:44 et puis ça s'est mal terminé avec une légende du club.
09:46 - Alors, le "XXX", je trouve,
09:48 parce que je pense qu'on n'a pas malheureusement 3 heures d'émission
09:51 pour refaire toute l'histoire de Jean-Michel Hollas en 36 ans.
09:55 Mais juste une anecdote sur "Lafter",
09:56 c'est que le premier match, effectivement, c'est le fameux "Milan-Lyon".
10:00 Et en fait, quelques semaines plus tard,
10:03 Jean-Michel Hollas a appelé notre patron de l'époque en disant
10:07 "Mais vous êtes des grands malades !
10:08 Qu'est-ce que c'est que cette émission ?
10:09 Vous allez mettre le feu aux tribunes,
10:10 vous vous rendez pas compte avec des mecs comme ça ?"
10:12 - Ouais, sauf que...
10:15 J'ai une autre anecdote, souviens-toi.
10:18 On était à Madrid, donc en zone mixte,
10:22 et donc c'était en novembre 2006.
10:24 Donc "Lafter" avait pas encore un an.
10:27 Et donc j'ai mon téléphone portable et je lui dis
10:31 "Est-ce que, président, est-ce que vous voulez réagir dans "Lafter" ?"
10:33 Et là, je me rappelle très bien, il dit "Oui, oui, pas de problème."
10:35 Il prend le téléphone et là, je l'ai en face de moi
10:38 et je vois les yeux noirs.
10:40 Et là, je me dis "Daniel a dû poser une question."
10:45 - C'était quoi ? - Donc il répond, froidement.
10:46 Il me redonne le téléphone, il me fait "Plus jamais".
10:49 Et en fait, Daniel, tu avais posé une question, style...
10:52 Parce que Lyon était qualifié au bout du 5e match face à Madrid.
10:55 C'était un groupe "facile" à l'époque,
10:57 avec la grande équipe de Lyon face à Bucharest et face à Kiev.
11:00 Donc Lyon avait égalisé, avait fait 1 partout,
11:02 je crois que c'est le fameux match avec le but de Karou.
11:04 Et donc là, tu lui dis "Bon, allez, les matchs d'entraînement, c'est terminé.
11:07 Maintenant, place à la vraie Ligue des champions.
11:09 Qu'est-ce que vous espérez cette année ?"
11:11 Et là, il avait pas aimé que tu traites ces matchs.
11:14 - Je m'en souviens très bien de ça, effectivement.
11:17 - Donc toi, t'avais le côté son, moi j'avais les yeux.
11:19 Et ça, c'était avant.
11:21 - Il y a eu des moments où on s'est très bien entendus,
11:23 pendant le confinement notamment.
11:24 On était à peu près les seuls à être d'accord avec lui sur à peu près tout.
11:27 Et là, il était très content de venir et d'expliquer son point de vue.
11:31 - On va pas avoir toutes les missions et puis on pourra en reparler.
11:34 Puisque vous parlez de ça,
11:37 il faut quand même dire aussi
11:40 que ce sont des méthodes que je n'approuve pas du tout,
11:43 que c'est aussi quelqu'un qui a tout fait à un moment pour qu'on crève,
11:47 que quelqu'un qui met en copie des tweets à ton patron,
11:51 genre "quand est-ce que vous le virez ?"
11:53 ou qui téléphone aussi pour faire virer des journalistes.
11:55 C'est pas non plus des méthodes qui sont extraordinaires.
11:59 Et c'est pas quelque chose que je prends par-dessus la jambe,
12:01 parce que c'est quelque chose qui est réel.
12:03 Il n'est pas le seul à l'avoir fait.
12:05 Je vais dire ça, puis après, j'en parlerai plus,
12:06 parce que je vais également dire un truc,
12:08 parce que pour tout le reste, tout le monde en dira du positif
12:10 et ce sera formidable.
12:11 Et tout ce qu'il a fait à l'Ouel,
12:12 de toute façon, j'ai dit pour moi, il est carrément quasi créateur du club.
12:17 Il y a énormément de présidents qui ont défilé à la tête des clubs.
12:21 Je crois que l'Ouel, et lui, au-delà de toutes ces méthodes,
12:25 de tout ce qu'il fait, ceux qui l'ont aimé, ceux qui l'ont pas aimé,
12:27 il y a eu des réactions majoritairement positives aujourd'hui,
12:31 puis certains totalement déplacés, comme celle de Ben Arfa.
12:34 Mais je crois qu'Aulas, il n'a jamais eu une affaire au cul.
12:37 Il n'a jamais trempé l'Ouel dans une affaire louche.
12:40 Dans le milieu du foot, il y en a eu mille, des histoires comme ça.
12:42 Il n'y a pas eu de transfert bidon.
12:44 Il n'y a pas eu de choses, ou alors je les ai ratées, illégales.
12:49 L'Ouel, malgré des méthodes qui parfois m'ont énervé, pour nous,
12:53 pour notre métier à nous, parce que franchement, et à juste titre,
12:56 ce qu'il faisait parfois était détestable.
12:58 - Mais des fois, il y a eu des choses aussi avec les arbitres qu'on a condamnés.
13:02 - Ça, c'est leur milieu.
13:04 Et tu sais très bien, en plus, effectivement, avec les arbitres...
13:07 - Mais toi, tu parles de la légalité.
13:09 - Voilà, de la légalité.
13:10 - Ce gars-là, là-dessus, propre.
13:13 Et ça, c'est à souligner vraiment, parce que tous les autres clubs ont eu
13:18 des histoires de procès pour transfert foireux, avec des agents bidons
13:23 et des choses comme ça.
13:24 L'Ouel, à mon sens, Doudou, je ne crois pas.
13:27 L'Ouel, c'est un club qui est propre de ce côté-là.
13:29 Et ça, c'est à mettre totalement au crédit de Jean-Michel Aulas,
13:33 qui a géré un club, comme il l'a voulu,
13:35 je viens de le dire avec des trucs, nous concernant, que j'ai trouvé dégueulasses.
13:39 Mais au moins, vraiment quelqu'un de propre là-dessus.
13:41 Et ça, c'est vraiment à souligner.
13:42 Je pense que ça, ça n'a pas été dit.
13:44 Dans le milieu du foot, partout en Europe, c'est pas si fréquent.
13:48 - Bien, merci beaucoup, Yvonne.
13:49 [SILENCE]