Rédacteur en chef Le Figaro, Alexandre Devecchio, revient sur la déclaration polémique de Gérald Darmanin envers la Première ministre italienne, Giorgia Meloni. «Il a commis une faute diplomatique, il est un peu en roue libre».
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00:00 Ça fait six mois que Giorgia Meloni est au pouvoir.
00:03 Ça fait six ans qu'Emmanuel Macron est au pouvoir.
00:06 Et six mois, c'est le temps qu'a mis Gérald Darmanin pour expulser l'imam Mikyussen.
00:10 Donc effectivement, il n'a pas vraiment de leçons à donner, je crois, à Giorgia Meloni.
00:15 On peut discuter, nous, comme commentateurs, à la limite du bilan de Giorgia Meloni.
00:20 Mais lui n'a pas de leçons à faire.
00:22 Il y a une forme d'ingérence, de manque de respect pour la souveraineté de l'Italie.
00:27 C'est une faute diplomatique qu'il a commise, puisque Giorgia Meloni représente les Italiens.
00:33 Et l'Italie est un pays allié et ami.
00:36 Et on va avoir besoin de travailler avec lui, justement, pour limiter les flux migratoires.
00:40 Donc, il est un peu en roue libre ces temps-ci, Gérald Darmanin, quand il s'attaque aussi à Marine Le Pen.
00:45 Et à chaque fois, ça lui revient en boomerang, puisque c'est l'occasion pour ses adversaires de rappeler un bilan
00:50 qui est quand même très modeste en matière d'immigration.
00:53 J'ai rappelé IQCN, mais on pourrait rappeler l'océan Viking, par exemple, et en matière de sécurité,
00:58 son impuissance face au Black Bloc ou encore l'épisode du Stade de France.
01:01 [Musique]
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