Du lundi au vendredi, dans Demain au travail, un responsable d'entreprise raconte au micro d'Europe 1 une innovation mise en place au sein de son entreprise pour le bien-être de ses salariés.
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00:00 Europe 1, la France bouge. Elisabeth Asayag.
00:05 Bien sûr qu'elle bouge cette France, on le voit chaque jour sur Europe 1 avec des entrepreneurs, des patronnes, des patrons et des parcours de vie.
00:11 Aujourd'hui, gros plan sur les coachs sportifs, un métier qui est en plein essor.
00:15 Mais nous, pour vous en parler de manière sérieuse, on a choisi un grand coach sportif.
00:21 Il s'appelle Joël Bourahima. Vous connaissez peut-être sous l'appellation de coach Joe, mais ça c'est aux Etats-Unis.
00:26 Ici, on est en France. Vous êtes né en France. Vous vivez à Los Angeles avec votre femme et vos enfants.
00:34 Joël Bourahima, aujourd'hui, vous conseillez, vous accompagnez des tas de stars américaines.
00:41 C'est aussi ce qui fait votre succès. On pense à Kanye West, Kim Kardashian et plein d'autres.
00:47 Et des stars françaises comme Omar Sy, mais aussi des personnes complètement inconnues, des personnes qui n'ont pas fait.
00:54 Et donc, c'est aussi ce qui fait votre valeur. Vous acceptez tout le monde. Vous êtes resté accessible.
01:00 Ce qu'il faut savoir, c'est que j'ai commencé avec Monsieur et Madame Tout le monde.
01:04 Donc, ça serait ça serait presque un gras de ma part de maintenant les regarder de haut sous prétexte que je coach des célébrités.
01:13 Et pour vous donner une idée, pendant le Covid, ce n'est pas les célébrités qui m'ont fait manger.
01:19 C'est Monsieur et Madame Tout le monde, justement, parce que les célébrités, comme tout le monde, elles se sont ruées dans leur villa et ils ont fermé les portes.
01:30 Et on attend que ça passe. Déjà, on attend de savoir ce que c'est, ce que c'était le Covid à l'époque.
01:35 Et Monsieur et Madame Tout le monde, eux, ont continué à me faire confiance, ont continué à pratiquer, ont eu besoin de pratiquer, surtout pendant cette période là.
01:43 Et c'est eux qui m'ont fait travailler. Donc, je ne regrette pas d'avoir continué à travailler avec Monsieur et Madame Tout le monde parce que c'est vraiment eux ma base de travail.
01:56 C'est eux votre base de travail. Et le plus, c'est ces stars françaises et hollywoodiennes.
02:01 C'est la partie visible de l'IPERC parce que vous êtes un entrepreneur et donc vous êtes coach, mais aussi vous faites des émissions de télévision.
02:08 Là, vous avez écrit un livre, toujours "Tout Donner" chez Talent Édition.
02:14 Quel conseil, Joël Bouraïma, donneriez-vous à un jeune qui souhaiterait se lancer dans cette aventure de coaching, dans cette aventure de l'entreprenariat ?
02:21 La première chose, déjà, commencer pour les bonnes raisons. Parce que là, aujourd'hui, je vois via les réseaux sociaux et cette nouvelle culture de l'immédiateté où on veut tout, tout de suite.
02:31 Beaucoup de jeunes m'écrivent en me demandant comment on fait pour être coach de stars. Et si tu commences ce métier avec juste, l'envie de coacher des stars ne commence même pas.
02:42 Parce que ce sera, comme je le disais, les mauvaises raisons.
02:45 C'est quoi la bonne raison ?
02:46 La passion du sport, dans un premier temps, d'échanger, de rencontrer l'amour de l'être humain en général.
02:55 Parce que notre travail, c'est 80% de relationnel, de psychologique. Et il faut que cette connexion, même avant le sport, elle soit faite humainement.
03:05 En tout cas, moi, c'est comme ça que je travaille. Parce qu'à partir du moment où on a réussi à débloquer ce lock, ce cadenas qu'on a dans la tête, la partie physique.
03:19 Vous dites que la partie physique, elle est plus simple ?
03:21 Elle est beaucoup plus simple après.
03:22 Donc c'est pour ça que vous, vous dites, l'une des choses essentielles, c'est l'aspect psychologique.
03:26 Et dès le départ, vous scannez en quelque sorte, vous sondez. Mais comment ? À travers des abdos ou à travers la parole ?
03:33 C'est plus, comme disait tout à l'heure Thibault, rencontrer les gens. En tout cas, pour un coach, pour moi aussi, ça serait la première chose à faire.
03:41 Parce qu'on ressent des choses. On connaît le corps humain. On connaît un peu la psychologie humaine.
03:48 On a pratiqué, nous, le sport, pour certains, à des niveaux plus ou moins élevés.
03:53 Et je sais que ça, ça a développé, on va dire, une intelligence émotionnelle qui nous permet, plus rapidement que la norme, que les gens qui n'ont pas pratiqué, pardon,
04:03 de faire un profil psychologique des personnes qu'on a en face de nous.
04:07 Et ça, ça m'aide beaucoup dans mon coaching, puisque ça me permet d'adapter, presque en temps réel, mon coaching à la personne que j'ai en face de moi.
04:12 Donc, vous vous adaptez. Il y a un témoignage dans votre livre qui dit que c'est la première personne qui vous a signé votre premier CDI dans votre livre.
04:21 Je crois que ça s'appelle Yvonne, c'est ça ?
04:22 Yvonne, exactement.
04:23 Elle dit que vous accompagnez vos clients avec douceur.
04:28 C'est-à-dire, vous les...
04:29 Comme vous l'avez... Enfin, on en parlait hors antenne, où vous disiez que vous n'aimez pas vous faire gronder par votre coach.
04:35 Oui, parce que nous, on aime plein à se faire gronder quand on va en cours de sport.
04:37 On aime pas le rôle du coach, c'est clair. Moi, j'essaye vraiment... Enfin, ma philosophie du sport, c'est vraiment essayer de la porter le plus gentiment, le plus doucement possible,
04:49 sans qu'il y ait de frustration du côté du pratiquant et de mon côté aussi.
04:55 Vous l'appuyezz où, cette force de l'entrepreneuriat ? Là, aujourd'hui, vous êtes tout seul.
04:59 Est-ce que vous pensez, Joël Bourahima, développer une méthode et pourquoi pas des franchises coach Jo ?
05:07 Franchise, peut-être pas, mais mon endroit, avoir mon endroit, que je dupliquerai sur Los Angeles aussi, avoir cette passerelle Paris-L.A.,
05:18 ces deux cultures qui m'ont suivi et qui me voient grandir. Et j'aimerais bien avoir mon lieu sur ces deux grosses villes.
05:27 Sur une salle coach Jo. Vous êtes dessus déjà ?
05:30 C'est en pourparler.
05:31 C'est en pourparler.
05:32 On va poursuivre avec le fondateur de Fleet Run, Pierre Gillesfriche.
05:37 La France bouge, la pépite du jour.
05:41 Aujourd'hui, cette pépite, c'est un projet qui est né en 2021.
05:44 Pierre, vous avez 31 ans, vous avez fait des études d'ingénieur, vous avez fait les mines à Paris.
05:49 Vous avez entamé par la suite un doctorat en sciences du sport à l'université de Bordeaux.
05:53 C'est cette université-là qui vous accompagnait dans la création de votre start-up.
05:58 Vous avez fait une rencontre, parce que souvent l'entreprenariat ce sont des rencontres, Aurélien puis Mickaël.
06:03 Et tous les trois, vous vous êtes associés pour créer Fleet Run.
06:06 C'est un coach numérique basé sur l'intelligence artificielle.
06:11 On va vous laisser nous raconter exactement le concept.
06:13 Est-ce que vous êtes prêt pour le pitch ?
06:15 Tout à fait.
06:16 Allez, une minute, c'est à vous.
06:17 Fleet Run, c'est une application de coaching personnalisé pour la course à pied.
06:21 Il y a un peu plus de 100 millions de personnes qui courent régulièrement dans le monde.
06:25 Une problématique centrale pour eux, c'est de savoir comment s'entraîner.
06:29 Qu'on veuille courir un 5 km ou un marathon.
06:32 La meilleure solution pour réussir à finir sa course et à la finir un peu plus vite,
06:36 c'est de suivre ce qu'on appelle un programme d'entraînement.
06:38 Ce programme peut être fait par un coach sportif, comme on le disait.
06:41 Ça en général, ça coûte entre 50 et 200 euros.
06:43 Ce n'est pas forcément abordable pour tout le monde.
06:45 La seule alternative aujourd'hui, c'est d'aller trouver des plans tout faits sur Internet,
06:49 qui sont complètement fixes et donc pas du tout adaptés à chacun, et souvent très décevant.
06:53 Nous, c'est à ce problème-là qu'on répond avec Fleet Run.
06:56 C'est une application qui fait des programmes d'entraînement entièrement personnalisés
07:00 pour seulement 8 euros par mois.
07:02 Donc concrètement, si vous voulez courir par exemple un semi-marathon,
07:05 vous associez votre montre de sport à Fleet Run.
07:08 Notre algorithme analyse à chacune de vos sorties, vos réussites, vos échecs,
07:12 pour vous proposer jour après jour des entraînements qui sont vraiment faits pour vous,
07:16 pour que vous puissiez progresser de manière optimale.
07:18 Parfait, une minute. Merci pour votre pitch, Pierre Gillesfric.
07:22 C'était bien.
07:24 On va le garder. Vous faites quoi comme sport, Pierre ?
07:27 Moi, je fais un peu de running par la force des choses, mais je fais plutôt des arts martiaux.
07:31 Tibo, vous faites quoi comme sport ?
07:33 Moi, je suis spécialisé en cyclisme à la base.
07:35 Donc vous êtes cycliste. Et vous, Joël, vous faites quoi ?
07:38 Quand vous vous levez le matin, vous faites quoi ?
07:40 Là, je me suis mis au triathlon. J'ai fait mon premier triathlon, le triathlon de Malibu,
07:43 pendant le Covid.
07:45 Et ça m'a donné envie d'aller un cran plus haut, comme toujours, comme tout sportif, se challenger.
07:51 Donc là, je me suis inscrit à un half Ironman.
07:54 Et pourquoi pas d'ici deux ans, faire un full.
07:57 Donc c'est un complet, un Ironman complet.
07:59 Un Ironman complet.
08:00 Et donc, vous avez cet objectif-là ?
08:02 Ça veut dire que le matin, quand vous vous levez, avant d'aller voir vos clients,
08:05 ou en fin de journée, comment vous vous organisez ?
08:07 Pendant, ou...
08:08 Tous les jours, vous vous entraînez ?
08:10 Pour le half, il faudra en tout cas. Il faudra que je m'y mette.
08:14 Tous les jours.
08:16 Pierre, si vous êtes ici parmi nous aujourd'hui, avec Fleet Run,
08:20 c'est parce que vous avez des besoins, vous avez besoin de vous développer.
08:23 Vous avez aujourd'hui 20 utilisateurs, c'est ça ?
08:26 Payants. On a 700 personnes qui ont créé des comptes depuis le début de l'année.
08:29 C'est bien, puisque je le rappelle, c'est une pépite.
08:32 Ça existe depuis 2021.
08:34 Votre objectif est de 100 utilisateurs payants d'ici la fin de l'année 2023.
08:39 Alors nous, comme chaque jour dans La France Bouche, c'est une émission sur l'entreprenariat.
08:42 On vous donne des conseils.
08:43 On fait appel à Nathalie Carret, qui est en charge de l'entrepreneuriat à la Chambre de Commerce.
08:47 Bonjour Nathalie.
08:48 Bonjour Elisabeth, bonjour tout le monde.
08:50 Quel conseil pouvez-vous donner à Pierre Gillesfriche,
08:53 pour augmenter le nombre d'utilisateurs payants, Nathalie ?
08:57 D'abord, bravo, parce que si je faisais de la course, je m'abonnerais, mais sans hésiter.
09:01 Les bases scientifiques que vous apportez, mêlées aux expertises humaines, sont vraiment rassurantes.
09:06 Et franchement, un programme sur mesure pour moins de 10 euros par mois, c'est juste inespéré.
09:11 Alors, comment vous faire connaître auprès des 13 millions de coureurs à pied en France,
09:15 ou des 2700 clubs d'athlétisme ?
09:17 Bien sûr, il y a tous les partenariats à faire avec les organisateurs de courses,
09:20 ou les applications qui référencent les courses.
09:22 Je pense notamment à finisher.com, qu'on avait reçu à La France Bouche.
09:26 Le projet alors s'appelait Caval.
09:27 Vous avez également les applications de vêtements et matériel de sport d'occasion,
09:30 comme Barwooder, qu'on a aussi reçu à La France Bouche,
09:33 avec laquelle vous partagez la même cible, sans vous faire concurrence,
09:36 ou les applications qui aident à trouver des sportifs,
09:38 pour faire du sport à plusieurs, sans compter les salles de sport.
09:41 Mais vous avez aussi un chemin de traverse, grâce à la personnalisation possible,
09:45 qui nous permet de faire des progrès, même en commençant par 5 minutes de course par jour.
09:49 Ainsi, vous pourriez imaginer une sorte de fleet run, reprise en douceur,
09:53 pour tous les quinquagénaires, et plus d'ailleurs, qui ont envie de se mettre au sport,
09:57 mais savent qu'ils ont le cardio un peu léger pour ça,
10:00 et qu'ils ne seront plus capables de courir plus de 5 minutes.
10:02 Oui, je parle de moi.
10:04 Donc l'application reste la même.
10:06 Moi je suis pareil, Nathalie.
10:08 Ah merci Elisabeth, je me sens moins… Bon, ça va alors, on va le faire ensemble.
10:11 Donc l'application, ça reste la même, avec une communication différente,
10:15 puisqu'il ne s'agit plus de préparer une course,
10:17 mais de se remettre en action tranquillou-gilou,
10:19 mais avec régularité et persévérance.
10:21 Là, vous pouvez vous faire connaître via les Mutuelles,
10:24 qui rédigent des articles sur le sujet "Reprendre le sport après 50 ans",
10:27 les blogs et les sites internet qui abordent ce thème,
10:29 mais pourquoi pas le magazine Notre Temps, Serengo ou Pleine Vie.
10:32 Oui, ce sont plutôt des magazines féminins,
10:34 mais si Madame s'y remet, Monsieur suivra probablement.
10:37 Deuxième chemin de traverse avec le même esprit.
10:39 Parfois ça peut être l'inverse.
10:40 Oui, c'est vrai, ça part dans les deux sens.
10:44 Toutes les applications et programmes pour perdre du poids,
10:46 comme Weight Watchers, là il ne s'agit plus de préparer une course,
10:49 mais de contribuer à sa perte de poids.
10:52 Joël Bouraima, les gens viennent vous voir parfois en couple.
10:55 Ah oui, j'en fais, je fais des couples.
10:57 C'est quoi la première demande ?
10:59 C'est de perdre du poids, c'est avoir un corps plus harmonieux,
11:02 c'est être en meilleure santé, c'est quoi ?
11:04 Malheureusement, les premières demandes,
11:07 enfin celles que j'ai le plus, c'est très souvent le bikini,
11:11 la préparation été, la préparation vacances,
11:14 la préparation d'un événement qui très souvent aussi
11:17 a lieu trop tôt par rapport à l'objectif qui se fixe.
11:21 Dans trois semaines, il faut perdre trois tailles.
11:23 Donc après c'est à moi de leur expliquer que ça ne se passe pas comme ça.
11:26 On va faire ce qu'on peut, mais ne vous attendez pas non plus
11:29 à perdre des dizaines de kilos sous trois semaines.
11:33 Mais ils se pèsent avec vous ? Vous faites attention au poids ?
11:36 Moi, j'essaie de faire en sorte qu'ils ne fassent pas attention aux chiffres.
11:40 Parce que des fois, ça fausse complètement mon travail.
11:44 Il y en a qui suivent leur évolution sur la balance,
11:48 qui changent de corps si elles se regardent dans le miroir,
11:52 mais qui ne perdront pas spécialement de poids sur la balance.
11:56 Et pour moi, avoir un vêtement référence, par exemple,
11:59 c'est plus ce que je conseille que de se fier à ce qu'on voit sur la balance.
12:03 Et on va écouter comment vous encouragez vos clients.
12:06 Ça, c'était un extrait dans la Star Academy.
12:09 Est-ce que vous êtes prêts ? On y va.
12:11 C'est votre récupération. Vous êtes en train de récupérer.
12:14 Quand on arrive en bas, on repart quasiment tout de suite.
12:18 Inspirez par le nez, expirez par la bouche.
12:21 Si il y a besoin de boire, ce sera quand vous redescendez.
12:23 Vous prenez votre gourde, vous buvez un coup et après on se replace.
12:26 Vous n'arrêtez pas, vous parlez sans arrêt.
12:29 Comme on dit, essayer de les motiver non-stop.
12:33 Et je sais que certaines fois, ça les rassure de m'entendre.
12:36 Parce qu'en vous entendant, on se dit finalement, je suis capable peut-être de le faire.
12:40 Quand on se dit, j'ai plus envie.
12:42 Il est là pour moi. Il suit ce que je suis en train de faire.
12:45 Il ne m'a pas juste donné 10 répétitions à faire
12:48 et il part de son côté à faire ce qu'il a à faire.
12:51 Je donne de ma personne, je suis vraiment avec vous.
12:55 Ça dure une heure en moyenne ?
12:57 Généralement, ça dure une heure.
12:59 Est-ce qu'il y a un client, une cliente ?
13:02 On les appelle comme ça.
13:04 Je préfère mes athlètes.
13:06 Il y en a un qui vous a particulièrement marqué.
13:09 Qui est arrivé avec une demande qui était compliquée.
13:12 Et vous avez réussi ensemble.
13:15 Les préparations de films, c'est souvent un challenge.
13:18 Et pour Omar Sy, par exemple, on a eu 3 mois pour le préparer pour le film "Intouchables".
13:24 Pour "Intouchables".
13:25 Exactement.
13:26 Et il faut savoir que la première demande,
13:28 ce n'était pas spécialement une perte de poids ou un gain de masse musculaire.
13:30 C'était surtout un renforcement de la zone lombaire.
13:33 Puisque dans ce film, il est amené à porter François Cluset.
13:36 Qui est handicapé, oui.
13:37 Qui fait vraiment le poids mort.
13:38 Donc, il pèse 75 kg.
13:40 Et 75 kg à soulever une fois, ça va.
13:43 Mais quand on connaît un peu l'industrie du cinéma,
13:45 les scènes, ils ont allé filmer 10 fois, 15 fois dans la journée.
13:48 Et Omar avait une certaine fragilité.
13:50 Et il ne voulait pas qu'à cause de lui et d'un blocage éventuel de son dos,
13:55 le film soit mis en suspens.
13:56 Parce qu'on sait aussi que l'industrie du cinéma, c'est beaucoup d'argent.
13:59 Et un jour où on ne tourne pas, ça coûte de l'argent.
14:04 Donc, immense fierté.
14:05 Parce que ça, vous l'avez fait pendant...
14:06 Surtout quand on sait ce que ça donne par la suite.
14:09 Ce que c'est devenu avec les Oscars et les Césars.
14:12 Nathalie Carré, vous êtes toujours avec nous.
14:15 Parce qu'on est là aussi pour conseiller Pierre-Gilles Friche pour Fleet Run.
14:18 Pierre, vous avez besoin de financement.
14:20 Ça, c'est la grande question.
14:21 Ça revient chaque jour dans la France Bouge.
14:22 Du financement pour continuer à développer votre application.
14:25 Nathalie, comment peut-il faire ?
14:27 Alors, le web regorge d'articles qui indiquent que l'IA devient une nécessité...
14:30 L'intelligence artificielle, oui.
14:32 ... devient une nécessité pour prévenir les blessures des athlètes,
14:34 améliorer leur performance, adapter leur entraînement.
14:36 Et grâce à Fleet Run, on peut accéder à tous ces avantages pour quelques euros par mois.
14:41 Mais vous avez besoin de données pour améliorer sans cesse les performances de votre intelligence artificielle.
14:45 Avant de parler financement, parlons avenir de Fleet Run.
14:49 Car il pourrait y avoir plusieurs axes.
14:51 Et donc, avec chacun d'eux, plusieurs axes de financement.
14:53 Alors, un, le Fleet Lab, bien sûr, parce que la science est au cœur du projet.
14:57 Vous avez travaillé avec l'Université de Bordeaux, avec l'INRA.
14:59 Vous avez un super binôme avec votre associé.
15:01 L'idée, c'est de collecter des données.
15:03 Cette fois-ci, non pas de sportifs professionnels, mais de sportifs lambda.
15:07 Pour continuer à améliorer votre application
15:09 et apporter des solutions simples à mettre en œuvre au quotidien
15:11 pour que chacun prenne sa santé en main, pour vieillir en forme.
15:14 Les financements peuvent donc venir, évidemment, de la vente des données à des mutuelles, par exemple,
15:18 qui peuvent les utiliser pour anticiper des dépenses ou imaginer de nouvelles prestations.
15:22 Mais aussi par des fondations, comme la fondation d'entreprise Ramsey Santé,
15:25 qui est engagée dans la prévention de la santé.
15:28 Et puis, vous l'avez fait pour la course, vous pourriez le faire pour d'autres sports,
15:32 en exploitant d'autres données, comme la détente verticale pour un vol ailleurs
15:36 ou l'amplitude de son smash avec la montre connectée.
15:38 Du coup, à côté de Fleet Run, vous pourriez avoir Fleet Ball pour les sports de balle.
15:42 Et voilà, plus de sport égale plus de clients égale plus de shit à faire.
15:45 Puis enfin, un flip, un flit de santé.
15:48 Là aussi, il s'agit d'étendre la gamme, et cette fois, en vous adressant à tous les Français
15:52 qui font quelques exercices chez eux et se débattent avec les 3 millions d'applications
15:56 où chacun dit un truc différent, mais jamais rien qui nous correspond.
15:59 Les données pourraient donc être captées, soit via un bracelet électronique
16:03 ou directement pour l'appli.
16:05 Plus de données, plus d'analyses et donc plus d'accompagnement des individus
16:08 pour la prise en charge de leur santé physique, mais aussi morale,
16:11 on dit bien, bien dans son corps, bien dans sa tête.
16:13 Et là, vous avez des utilisateurs qui peuvent payer, mais aussi l'assurance maladie
16:17 qui pourrait vous accompagner.
16:18 Elle propose déjà un appli pour préserver son dos, pourquoi pas une application
16:21 pour motiver, accompagner l'activité sportive, et puis encore une fois, les mutuelles.
16:26 Parce que si tout le monde sait que le sport est bon pour la santé,
16:29 il faut quand même un petit coup de pouce pour s'y mettre.
16:31 Hein ? Le gros coup de pouce, allons-y pour le gros coup de pouce pour s'y mettre.
16:35 Et un bon accompagnement pour progresser et ne pas abandonner.
16:37 Donc, gageons que Fleet Run devienne nos compagnons digitals,
16:40 des sportifs en herbe ou accomplis qui veulent progresser à leur rythme
16:43 et sans risque pour performer, se faire plaisir ou protéger leur santé.
16:46 Merci Nathalie, Carré, Pierre, des réactions par rapport au conseil,
16:50 au précieux conseil de Nathalie Carré.
16:52 Merci beaucoup déjà pour tous ces conseils.
16:54 Non, je suis complètement d'accord avec tout ça.
16:58 En effet, sur la diversification, on a déjà prévu d'aller toucher d'autres sports d'endurance,
17:02 comme le cyclisme, la natation et le triathlon à moyen terme.
17:09 Sur la santé, c'est aussi une question qu'on aimerait bien porter progressivement.
17:13 C'est-à-dire, sur la santé ?
17:15 Sur la santé, il y avait deux sujets là, il y avait la reprise en douceur, notamment.
17:19 Là, on a des plans d'entraînement aussi qui sont adaptés plus à des débutants,
17:23 en tout cas à des personnes qui n'ont pas couru depuis un moment.
17:25 Et vous vous entourez, vous prenez des conseils de barres de médecins, par exemple ?
17:29 Oui, alors aujourd'hui, pas encore de médecins.
17:32 Donc, on a de la reprise d'activité en douceur,
17:34 pas forcément pour des personnes en fragilité, comme on le disait.
17:38 Mais on a vu qu'il y avait pas mal d'intérêt de la part des kinés
17:41 qui étaient très intéressés pour proposer ces plans d'entraînement,
17:43 un peu de reprise en douceur dans le cadre de récupération post-blessure, par exemple.
17:49 Donc, on voit qu'il y a quelque chose à faire là-dessus, on est en train d'y travailler.
17:51 Vous travaillez, vous reviendrez nous en parler, Pierre Gillesfriche, pour Flitron.
17:54 Joël Bourahima, vous en pensez quoi ? Quel regard portez-vous pour ce coach numérique virtuel basé sur l'IA ?
18:00 Encore une fois, les coachs, ils vont en tout cas devoir s'y mettre à l'intelligence artificielle, je pense.
18:08 Même si moi, je ne suis pas...
18:10 Je pense que c'est quelque chose de générationnel et que j'ai loupé le coche avec tout ce qui est réseaux sociaux.
18:15 Donc, il va falloir que j'apprenne.
18:17 Mais c'est tout à fait dans l'air du temps.
18:20 Et je pense que ça permettra aussi de faire faire du sport à beaucoup plus de monde.
18:26 C'est ce qu'il faut, c'est l'objectif.
18:28 On sait que c'est un facteur prévention, bien-être, santé.
18:30 Vous êtes en contact parfois avec les médecins, vos athlètes ?
18:33 Oui, surtout quand je travaille avec les athlètes de haut niveau.
18:36 En fait, c'est ça qui est intéressant pour moi.
18:38 Ils me mettent directement en relation avec le staff médical, que je sache exactement où ils en sont.
18:43 Surtout quand on fait de la réutilisation après blessure ou autre.
18:46 Et pour moi, ça me permet d'avancer plus sécure et de les pousser quand je peux les pousser.
18:53 De savoir quand je peux les pousser.
18:55 Vous restez avec moi tous les trois, Pierre-Gilles Friche, Thibaut Richard et Joël Bourahima, autour de la table de La France Bouge,
19:01 à suivre la belle histoire du jour.
19:03 À suivre, on va passer un coup de fil à un membre de la communauté de La France Bouge.
19:10 Il s'appelle Antoine, il a fondé Linkfeet.
19:12 Et oui, grâce à lui, on peut trouver un partenaire pour jouer au tennis, même si on est en vacances.
19:16 À tout de suite sur Europe 1.
19:18 Elisabeth Assayag sur Europe 1.