Que reproche Eric Naulleau à Sandrine Rousseau ?

  • l’année dernière
TOUCHE PAS À MON POSTE : 100% médias, 100% darka ! 


Du lundi au vendredi à 18h45 sur C8.


Tous les extraits et émissions de "Touche pas à mon poste" sont à retrouver sur MyCANAL : https://www.canalplus.com/c8/tpmp/touche-pas-a-mon-poste




TPMP sur les réseaux sociaux : 
Facebook : https://www.facebook.com/TPMPTV
Twitter : https://twitter.com/TPMP
Instagram : https://instagram.com/tpmptv/

Category

📺
TV
Transcript
00:00 C'est quelqu'un qui s'abrite derrière des grands mots, derrière l'écologie, derrière le féminisme,
00:04 en fait pour faire carrière.
00:05 C'est une ambitieuse qui élimine tous ses rivaux par le mensonge, par la manipulation.
00:10 – Elle n'a pas l'air comme ça, parce que tu vois, je l'ai reçue ici, elle était très sympathique.
00:13 – Oui, mais c'est ça.
00:14 – On a l'impression en fait qu'au contraire, elle dit beaucoup de conneries, qu'elle fait des gaffes, tout ça.
00:18 – Oui, mais vous savez, je la compare à ce personnage dans "Tintin" et "Le Lotus bleu",
00:23 c'est quelqu'un qui découpe les têtes, il s'appelle Didi, et il dit "vous allez trouver la voie,
00:27 il faut d'abord que je vous coupe la tête", et il le dit avec un grand sourire.
00:30 Et le grand sourire de Sandrine Rousseau dissimule une carrière riche mais vraiment sans pitié.
00:33 Ensuite, il y a ce qu'elle représente, c'est une société du contrôle, une société morale,
00:38 une société où les hommes sont coupables par naissance, où la sexualité des hommes est condamnée,
00:42 je ne parle pas des violences et des excès, je parle de la sexualité en elle-même.
00:46 Et ce qu'elle prépare comme modèle de société, moi je n'en veux pas,
00:49 et je le mis au pot sous la forme d'un pamphlet, donc c'est vrai que j'y vais assez fort.
00:52 – Oui, tu y vas assez fort, alors, ça t'a valu quelques critiques, on a vu.
00:55 Cécile Duflo, samedi soir sur France 2, elle a pris de la défense de Sandrine Rousseau,
00:59 c'était normal, c'est vrai, bon voilà, arrêtez que ça, arrêtez que ça.
01:03 – Eric Nolot, il dit à la fois que c'est le vide et le néant,
01:05 mais qu'il espère que ça lui fasse vendre des livres, donc c'est un vrai sujet.
01:09 Les combats féministes dans l'histoire, ils ont toujours dérangé.
01:13 Je sais qu'il faut des voies plurielles pour mener des combats difficiles,
01:16 il y a des gens qui sont plus modérés, plus calmes,
01:19 et il y a des gens qui le font de manière plus brutale,
01:22 elle a choisi cette manière de faire, je comprends sa démarche,
01:25 et en tout cas, M. Nolot, ce qui me permet de me faire interrompre par vous
01:29 toutes les 30 secondes, c'est-à-dire d'être assise ici,
01:31 c'est que des femmes sont passées pendant des années, il y a 100 ans,
01:35 pour des hystériques, pour des insupportables, parce que ces femmes à l'époque,
01:39 on les traitait de la même manière que vous traitez aujourd'hui Sandrine Rousseau,
01:43 et donc je sais que c'est grâce à elle que moi je peux être ici en disant que je suis modérée.
01:47 - Vous voyez, Cyril, ça c'est très intéressant,
01:50 le monde que veulent imposer Sandrine Rousseau et Cécile Duflo,
01:54 c'est un monde où toute critique envers une femme sera considérée
01:57 comme un comportement misogyne, par principe.
02:00 Moi, si mon sujet avait été un homme, j'y serais allé tout aussi fort.
02:03 - Ah mais t'as déjà été sur des hommes, t'as jamais été, t'as déjà vu.
02:06 - Bien sûr, mais en plus c'est un féminisme contre-productif.
02:08 Qu'est-ce que propose Sandrine Rousseau comme modèle ?
02:11 Une des phrases les plus incroyables qu'elle ait prononcées, c'est
02:13 "Je préfère les jeteuses de sorts, donc les sorcières, aux ingénieurs OPR",
02:16 c'est-à-dire qu'elle considère que les femmes devraient rester
02:18 dans leur cuisine en train de touiller des filtres magiques
02:21 pendant que les hommes font des grandes études.
02:23 Est-ce que c'est ça le féminisme que nous voulons ?
02:25 Est-ce que nous voulons des femmes dans les cuisines
02:27 en train de comploter entre sorcières, ou est-ce que nous voulons
02:29 que les femmes fassent des études supérieures comme tous les hommes ?
02:31 Évidemment, la réponse est évidente.
02:33 - Alors, il y a eu beaucoup de critiques concernant ça,
02:35 après c'est toujours les mêmes, on ne va pas...
02:37 - Ah oui, ça oui. - Voilà, c'est toujours les mêmes.
02:39 Donc là c'était normal, tu t'y attendais.
02:41 - Je sais, parce qu'on ne peut pas déranger le politiquement correct,
02:44 parce que ces gens-là ne veulent pas débattre,
02:46 ils vous diabolisent immédiatement, vous devenez sexiste, misogyne,
02:49 et ça ne s'arrête pas là. Après, ils vous traitent de fasciste.
02:51 Je ne suis pas encore arrivé à nazi, mais je pense que c'est dans les prochains jours.
02:54 - Est-ce que... - J'ai une question, Éric.
02:56 Alors d'abord, j'adore le panfleu vitriol, c'est formidable,
02:58 mais de la même manière qu'elle, elle veut déconstruire l'homme,
03:01 quelque part tu veux déconstruire Sandrine Rousseau,
03:03 mais est-ce que toi tu ne penses pas que finalement
03:05 elle se déconstruit toute seule ? Parce qu'en fait,
03:07 elle représente quoi, Sandrine Rousseau, au final ?
03:09 Moi, je pense que Cyril a raison, elle ne représente rien du tout.
03:12 Ça va bien sur les petits plateaux télé, comme ça, même pas ici d'ailleurs,
03:15 mais son idée, elle n'est même pas... - Elle est déjà venue.
03:17 - Oui, mais elle est venue ici. - Il y a un dernier sondage
03:19 où elle est créditée de 2 % dans les 60 votes.
03:21 - À la primaire des écolos, elle n'a même pas gagné.
03:23 Et celui qui a gagné la primaire des écolos, il a fait moins de 5.
03:26 Donc en fait, ça ne représente rien, Sandrine Rousseau.
03:28 C'est juste une lécume dans les médias. - Oui, mais non.
03:31 - Est-ce que ce n'est pas lui donner trop d'importance ?
03:34 - Oui, mais non, parce que... - Elle est complètement has-been, finalement.
03:37 - Oui, mais l'omniprésence médiatique est quand même troublante.
03:39 - Je suis d'accord. - Et surtout la manière dont elle est traitée.
03:41 Quand elle accuse publiquement un de ses rivaux écologiques
03:45 de l'avoir violemment bousculé, on lui passe les images,
03:48 Éric Piolle, puisqu'il s'agit d'Éric Piolle, passe en fait à 3 m d'elle
03:51 et là, ça lue très aimablement. Personne sur le plateau lui dit
03:54 « Est-ce que vous avez menti, mademoiselle ? »
03:56 Elle bénéficie d'une forme d'impunité médiatique.
03:58 - C'est ça. - Le personnage est...
03:59 - C'est un mensonge à répétition. Personne ne le met le nez dans ses mains.
04:02 - Après, il y a un truc, Éric, tu vois, et moi, je ne m'en cache pas,
04:05 j'ai souvent invité, et d'ailleurs, on l'a reçu ici,
04:07 parce qu'elle me dit que c'est une bonne cliente en télé.
04:10 Tu vois, tu le sais. Donc beaucoup l'invitent parce qu'on se dit
04:13 « On va avoir une petite phrase, on va la faire réagir à 2-3 petits trucs,
04:16 elle va sortir forcément une connerie, ça va nous faire rire,
04:18 ça va être repris le lendemain. » Mais c'est vrai, on le sait.
04:21 Donc elle va faire une gaffe. Donc voilà, tout le monde essaie d'inviter.
04:23 - Elle vient, parce qu'il y a des gens qui se bouchent le nez et qui ne veulent même pas venir.
04:26 - Elle vient. En plus, quand elle est venue, moi, elle était sympa.
04:28 J'avais bien aimé. Après, c'est vrai, voilà, après, c'est vrai qu'elle est...
04:32 Voilà, c'est compliqué. Elle dit des choses qui peuvent être compliquées.
04:35 Elle en fait... Je suis un peu d'accord avec toi.
04:37 - Non mais tout le monde entend la petite phrase.
04:38 - À un moment, ça commence à se voir que c'est un petit peu du mytho.
04:42 - Il l'aime bien, Gilles Verdes ? - Ouais.
04:44 - Gilles, il doit bien l'aimer, bah oui.
04:46 - Alors s'il faut voter M. Nolo ou Mme Rousseau, sans hésiter,
04:49 ce sera Sandrine Rousseau.
04:51 - Oh ! - J'aurais été déçu, sinon.
04:53 - Non mais elle est plus propre que tes amis.
04:55 - Ce ne sont pas mes amis.
04:57 - Je rêve. - Tu dois voter Jean-Luc Mélenchon et Éric Nolo.
05:00 - Ah bah c'est Mélenchon, sans problème.
05:02 - Je rêve, je rêve. Bah je suis de gauche. - C'est cohérent.
05:04 - Il est de gauche, non ? - Non, il est de gauche.
05:06 - Il n'est pas de droite. - Il est révolutionnaire.
05:08 - Mais Éric Nolo, il n'est pas de droite. - Moi, je suis de la gauche authentique
05:11 et Gilles Verdes, il est de la gauche authentique.
05:12 Alors évidemment, c'est pas la même chose.
05:14 - Non mais il n'a jamais été de droite. - Il est faussement de gauche.
05:16 - Non mais Talib, tu n'es pas de gauche.
05:18 - C'est un alibi, il est faussement de gauche.
05:20 - Attends, attends, laisse-nous répondre. - Non mais pardon, tu es révolutionnaire,
05:23 tu n'es pas de gauche, mais pas les gens de gauche,
05:25 parce que Mélenchon, il est révolutionnaire, il n'est pas de gauche.
05:27 - Moi, je suis de gauche. - Non, tu n'es pas de gauche,
05:29 tu es révolutionnaire. - C'est vrai.
05:31 - C'est l'extrême gauche, ce n'est pas du tout pareil.
05:33 - Éric, tu es de gauche. - Bah oui.
05:35 - Bah voilà. - Pourquoi tu décris que tu es de droite ?
05:37 - Non, mais ça ne me trompe personne.
05:39 - Non, mais je vais te dire, le problème, c'est qu'il n'a pas été peut-être de gauche
05:43 dans la réélection parce qu'il n'y avait personne.
05:45 - Non, mais moi, je me revendique de gauche,
05:47 mais il n'est pas la même que Verdez, évidemment.
05:49 - Emmanuel Macron, c'est qu'il était de gauche.
05:51 - Oui. - Il était dans un gouvernement de gauche, à la base.
05:53 - Oui, oui, j'ai voté pour lui au deuxième tour.
05:55 - Et au premier pour Mélenchon, il y a toujours une cohérence.
05:57 - Non, non, non. - Non, mais il a le droit,
05:59 il vote pour qui il veut. - J'ai voté pour Roussel,
06:01 je l'avais dit. - Voilà, ça.
06:03 - Je reviens sur Sandrine Roussel. Pour moi, elle est très intéressante.
06:05 Alors, elle est excessive, comme sur Julien Bayou.
06:07 - D'accord. - Sur Julien Bayou...
06:09 - Attends, attends, tu trouves que c'est seulement excessif sur Julien Bayou ?
06:11 - C'est pas excessif. - Elle lui a flingué sa vie,
06:13 regarde. Parce qu'on va rappeler aux téléspectateurs l'affaire Julien Bayou.
06:15 - Parce que je commence mon livre avec ça. - Exactement, voilà.
06:17 Donc, est-ce que tu peux nous rappeler, Eric, parce que Julien Bayou,
06:21 c'est le secrétaire national d'Europe d'écologie des Verts.
06:23 - C'est inouï. - Elle a déballé des...
06:25 - C'est une affaire inouïe. Elle arrive sur un plateau de télévision.
06:27 - Oui. - Elle accuse Julien Bayou, en fait,
06:29 d'être un prédateur qui pousse les femmes au suicide.
06:31 - C'est ça. - Elle dit... D'ailleurs, il y a une enquête.
06:33 Le journaliste lui dit "une enquête policière".
06:35 Non, une enquête journalistique. J'ai lu l'enquête journaliste.
06:37 Il n'y a absolument rien.
06:39 - C'est ça. - Aucune femme, finalement, n'a porté plainte.
06:41 Et le dossier est entièrement vide. Mais résultat...
06:45 - Donc, elle a lancé un truc qui a été repris partout.
06:47 - Partout. Et résultat des cours, la carrière de Bayou est flinguée.
06:49 - Exactement. Voilà. - Sur la base d'un mensonge et d'une manipulation.
06:53 Si c'est ça, la gauche, que vous voulez, je veux dire, Verdez...
06:55 - Non, non, non. - Et aller avec cette gauche...
06:57 - Elle n'a pas eu l'erreur. - A partir d'un truc comme ça,
06:59 elle doit être disqualifiée. - Exactement.
07:01 - D'accord. - Si c'est votre gauche, Verdez,
07:03 je vous la laisse. Restez avec cette gauche.
07:05 - Donc, vous pouvez... - Du mensonge.
07:07 - Si, tu peux recevoir. - Non, mais si, tu peux recevoir.
07:09 - Si, si, je peux te dire. - Non, mais, Gilles, je viens avec.
07:11 Non, non, non, tu peux... Même pas de moi. C'est pareil.
07:13 Non, juste, mon Gilles, je t'aime beaucoup, mais à partir de ce moment-là,
07:17 pour moi, c'est fini. C'est disqualification. C'est fini.
07:20 Et même nous, en vrai, on ne devrait même plus l'inviter.
07:23 Je le dis. Voilà. Je le dis. Et c'est vrai que c'est disqualification directe.
07:26 Le gars, tu sais, tu te rends compte, pour sa famille ?
07:28 - Oui, oui. - Le gars, il a fait des titres partout,
07:30 le lendemain. Il était engroti. Parce qu'aussi, ce qui se passe,
07:32 c'est que tout le monde a repris derrière.
07:34 - Et puis, il faut voir l'article qui déballe toute sa vie privée.
07:36 Avec des histoires de petites culottes et tout. Enfin, horrible.
07:39 Le sordide total. - Mais Verdez dit c'est ma gauche.
07:42 - Donc, pour moi, ça, c'est juste une erreur ? - Faute politique.
07:44 - Mais elle a tué un homme. - C'est vrai. Ce côté, c'est impossible, aujourd'hui.
07:48 - Je viens de dire faute politique. - C'est pas une faute politique.
07:50 Elle a tué un homme. - Pour toi, elle n'est pas disqualifiée ?
07:52 - Non. - Pour toi, elle n'est pas disqualifiée ?
07:54 - Non. - Arrête. Arrête.
07:55 - Elle a encore une écoute dans l'opinion. - Elle n'a aucune écoute.
07:59 - C'est intéressant. - Je te dis, je l'invite, moi aussi.
08:01 On l'invite parce que c'est comme Grubini-Karra.
08:03 - Bien sûr. - C'est pareil. J'adore Rubi.
08:05 Elle va arriver dans un instant. - Pareil.
08:07 - Mais je l'adore, Rubi. Voilà. - C'est le beau que je vois.
08:09 - Excuse-moi. Arrête un peu. - Bravo.
08:12 - Je te jure. Et Rubi, elle va arriver. Je l'aime beaucoup.
08:14 Elle va arriver dans un instant. - Et Rubi dit moins de conneries.
08:16 - Mais je te jure que c'est vrai. Rubi dit moins... Voilà.
08:18 - Non, mais bien les deux. Mais Sandrine Rousseau, elle dérange
08:20 parce qu'elle a une vision plus juste, plus égalitaire.
08:23 Elle n'est pas longue de bois. - Elle n'a pas une vision égalitaire.
08:26 Elle a une vision totalitaire. - Si vous voulez, la manière
08:28 dont elle aborde la société, si vous voulez, c'est pareil.
08:30 Une totalitaire. Mais c'est extraordinaire.
08:32 - Mais c'est magique. - T'as le cerveau qui a grillé.
08:34 - Vous êtes dans la caricature. - C'est vrai.
08:36 T'as mis ton cerveau dans un grille-pince.
08:38 - Attendez. Je veux juste ajouter une chose.
08:40 Le plus grave, je parle à un homme de gauche,
08:42 enfin, prétendument de gauche.
08:44 - Non, mais moi, on a...
08:46 Et au contraire, moi, je suis très heureux
08:48 que Gilles Verdes soit un homme de gauche.
08:50 - Non. - Non, mais si. - Mais c'est pas de gauche.
08:52 - Juste une chose. - C'est gauche et régulière.
08:54 - Non, mais c'est vrai. - Absolument.
08:56 - C'est pas un homme de gauche. - La gauche qui dit
08:58 que la police tue, par exemple. - Exactement.
09:00 - Non, mais il fait ce qu'il veut. - Sans graine rousseau.
09:02 - Il est de gauche. - On n'aurait pas
09:04 à être d'accord. - Mais alors...
09:06 - Il a le droit. - Il a le droit de le dire.
09:08 - Mélangez les deux. - Je suis désolé.
09:10 - Il a le droit de le dire. Mais juste, Gilles,
09:12 à un moment, c'est pas ça. Moi, je m'en fous.
09:14 Tu votes pour qui tu veux. J'ai jamais jugé personne.
09:16 Vous pouvez voter pour qui vous voulez.
09:18 Vraiment, je me mets jamais à la place
09:20 de des électeurs. Mais Gilles,
09:22 parfois, il y a un peu de discernement.
09:24 Moi, ce qui me dérange, c'est pas qu'elle soit de gauche,
09:26 de droite, c'est qu'elle a tué la carrière d'un homme.
09:28 Je suis désolé. - Mais pas seulement.
09:30 Le plus grave, c'est que, par ses excès,
09:32 par ses bourdes, par ses mensonges,
09:34 par ses manipulations, elle détourne
09:36 des millions de gens de l'écologie
09:38 et du féminisme. Les gens se disent, c'est ça, l'écologie.
09:40 C'est ça, le féminisme. C'est une zozote comme ça.
09:42 Eh bien, je vais voter ailleurs.
09:44 Donc, elle est absolument contre-productive.
09:46 Donc, même si vous êtes un homme de gauche,
09:48 mon cher Verdez, vous devriez apprécier
09:50 la néfaste qu'elle joue. Vous devriez vous révolter.
09:52 - Mais je tiens à te dire un truc, parce que je voudrais remettre ça.
09:54 Je voudrais mettre les points sur lui, ce soir, aussi.
09:56 Parce que, je voudrais rappeler,
09:58 sur Éric, parce que j'en ai marre
10:00 de lire aussi des trucs sur Éric, etc.
10:02 Éric Nolot, c'est un homme de gauche.
10:04 Non, mais je te le dis.
10:06 - Non, mais il paye son amitié avec Zemmour.
10:08 - Oui, mais comme il est ami avec Zemmour,
10:10 on l'a associé à Zemmour, qui n'est pas un homme de gauche.
10:12 - Mais, Éric, t'as toujours été un homme de gauche.
10:14 - Je l'ai toujours été et je le serai toujours.
10:16 - Après, je lâche les autres pour me donner les idées de droite.
10:18 - Et si Éric Nolot avait des idées racistes,
10:22 avait des relents antisémites, racistes, homophobes,
10:26 je peux vous dire, il n'aurait jamais fait une émission avec moi.
10:28 - Alors, Cyril, je vous arrête deux secondes sur un truc,
10:32 parce qu'Éric Nolot, que j'aime beaucoup,
10:34 je ne connais pas ses idées, mais pardon aussi,
10:36 ce que vous êtes, c'est ce que vous montrez.
10:38 Et pour les gens, je reconnais que quand vous allez
10:40 au premier rang du meeting de Zemmour...
10:42 - Oh, la migraine !
10:44 - Qu'est-ce que tu fais ? Tu ne peux pas reprocher aux gens.
10:46 Après, on te voit soutenir Zemmour et après, tu dis que je suis de gauche.
10:48 - Je ne l'ai pas soutenu.
10:50 - Écoutez, une bonne fois pour toutes,
10:52 combien de fois dans la vie il arrive
10:54 qu'un de vos copains soit candidat à la présidence de la République ?
10:58 - Tu ne vas pas au meeting.
11:00 - Il m'invite à son meeting, je veux au meeting,
11:02 parce que je m'assois où je veux.
11:04 Les seules personnes qui peuvent me dire où je m'assois,
11:06 ce sont les hôtesses de l'air et les ouvreuses de théâtre.
11:08 - Ne reproche pas aux gens.
11:10 - Les autres personnes, je me fous de leur avis.
11:12 - Si j'avais été un soutien de Zemmour, je serais allé à la tribune.
11:18 - Ne reproche pas aux gens de le penser.
11:20 - Eric, il fait ce qu'il veut.
11:22 Je vais te dire, je m'entendais très bien avec tous les candidats.
11:26 Je suis ici.
11:28 Mais c'est vrai qu'il y en a pas mal aussi
11:30 avec qui je m'entends très bien,
11:32 qui m'ont demandé d'aller dans leur meeting.
11:34 Moi, je n'y suis pas allé parce que je me suis dit...
11:36 On va croire que je soutiens...
11:38 - On va mettre une image.
11:40 - Je vais nulle part.
11:42 Est-ce que tu as fait passer ton amitié avant tes idées politiques ?
11:46 - Absolument. Je voulais voir ça.
11:48 C'était un événement très important.
11:50 A l'époque, c'était même un événement qui était présenté à risque.
11:53 Il y avait une tension.
11:55 Moi, je voulais être là. J'étais là.
11:57 Il me semble que la présence d'un ami au premier rang n'est pas un scandale.
12:00 - Ne t'agace pas quand on te demande de justifier.
12:02 - Je ne m'agace pas, mais la millième fois, je trouve que ça commence...
12:05 - On ne t'en regarde pas tout le temps.
12:07 - Ça commence avec le comique de répéter.
12:09 - J'ai envie qu'on mette les choses au clair.
12:11 On se connaît depuis longtemps.
12:13 Il y a beaucoup...
12:15 Les idées d'Éric Zemmour, il y en a beaucoup qui te dérangent,
12:18 notamment ce qu'il peut dire sur l'islam, etc.
12:21 Ça te dérange.
12:23 - Personne au monde n'a autant contredit Éric Zemmour.
12:26 J'ai fait 15 ans équipe avec Éric Zemmour.
12:28 Je le contredisais chaque semaine.
12:30 Personne au monde ne peut se vanter d'un pari-bilan.
12:33 Regarder les archives nous semble en désaccord sur des tas de points fondamentaux,
12:37 dont l'islam, évidemment, mais pas le seul.
12:40 Ce procès n'est jamais clos.
12:43 Ça recommence à chaque fois avec les mêmes arguments.
12:46 "Ville peinte", etc.
12:48 Je ne l'alimente pas.
12:50 Je me suis expliqué une fois, 10 fois, 100 fois.
12:52 Je viens de le faire une 101e fois.
12:54 Je sais que j'aurai à le faire une 102e fois.
12:56 Pour moi, c'est absurde.
12:58 - C'est pas de ta faute.
13:00 Encore une fois, si tu vas quelque part,
13:02 tu sais que tu es un homme public et qu'on va te voir.
13:04 Après, les gens te voient et t'associent.
13:06 - J'aimerais bien voir un meeting de Gilles Verdez.
13:08 - Mec, nous l'on compare quand même, Mme Rousseau, à un taliban.
13:11 C'est le mot que vous employez.
13:13 - Tout à fait.
13:15 - Bien lu.
13:17 Ça me semble extrêmement violent.
13:19 Ensuite, Cyril, si vous le permettez...
13:21 - Est-ce que c'est juste ou pas ?
13:23 La question, ce n'est pas la violence, c'est la justesse.
13:25 - On ne peut pas comparer.
13:27 - Je vais vous donner un exemple.
13:29 Les talibans détestent tout ce qu'il y avait avant eux.
13:31 Ils ont dynamité les Bouddhas dans les pays où ils ont pris le pouvoir.
13:34 Et Mme Rousseau, elle pense qu'au nom de la cause écolo,
13:36 on peut s'en prendre à des oeuvres d'art, à des tableaux de Van Gogh.
13:38 C'est la même chose.
13:40 - Moi aussi.
13:42 - Vous n'êtes pas une oeuvre d'art.
13:44 - Il est très content quand ils font ça.
13:46 - C'est très difficile de discuter avec Verdez
13:48 parce que Verdez représente la gauche totalitaire.
13:50 Ce sont des gauchos staliniens.
13:52 C'est-à-dire que vous avez Mélenchon qui dit "Abas la République".
13:54 Vous avez Verdez qui dit "Mais bien sûr qu'il faut détruire les tableaux de Van Gogh
13:57 au nom de je ne sais quelle cause".
13:59 Donc ce sont des gens totalitaires qui veulent imposer par la force...
14:02 - Pas détruire.
14:04 - On ne sait jamais ce que tu veux.
14:06 C'est comme là-bas quand tu dis "Un mec, un cambrioleur, il vient chez lui.
14:09 Il faut bien qu'il vienne chez lui.
14:11 Il vole tout mais par contre il ne réveille pas sa femme".
14:13 - Non mais tu vois pas.
14:15 - Cyril, vous caricaturez.
14:17 - Pardon, j'avais pas osé.
14:19 - C'est du stalinisme.
14:21 - Mais si, si tu as fait un peu d'histoire, c'est du stalinisme.
14:23 - J'ai dit que ça ne ferait pas de mal de réécrire un peu l'histoire,
14:26 de déboulonner certaines statues, etc.
14:28 Voilà, je pense que je partage avec Mme Rousseau.
14:30 Mais ce sont mes convictions, j'ai le droit quand même.
14:33 - Mon prochain pamphlet, ce sera sur Verdin.
14:35 - C'est mes convictions.
14:37 - C'est une mine d'or, ce type.
14:39 - Merci.
14:41 - Si il n'y avait que des mecs comme ça...
14:43 - C'est inouï.
14:45 - Je te jure, déjà que c'est compliqué en France aujourd'hui.
14:47 S'il n'y avait que des gars comme ça, c'est le combat dans le mur.
14:50 - Je peux être parfois d'accord avec Gilles,
14:52 mais là quand tu viens de dire quelque chose qui, moi, vient de me faire sortir de mes gonds,
14:55 réécrire l'histoire, on ne réécrit pas l'histoire.
14:57 - Si.
14:59 - Réécrire l'histoire, ça veut dire la nier et la réinventer.
15:01 - Je vous comprends les raisonnements.
15:03 - Donc, il y a une histoire, on apprend de ses erreurs,
15:05 on dit où il y a eu des erreurs, et on avance, et on superpose.
15:08 - Il y a des moments où le verbe craque, et on voit quel est le vrai personnage,
15:11 derrière tes grandes idées, souvent généreuses, avec l'escoateur et tout,
15:14 et on voit qui tu es vraiment.
15:16 - Mais vous caricaturez.
15:18 - Je ne peux même pas répondre.
15:20 - Juste pour répondre à Valérie, c'est une histoire qui a été écrite sans les minorités,
15:23 sans la diversité, qui a été écrite avec le colonialisme et l'esclavage.
15:27 - Donc on ajoute, mais on ne réécrit pas.
15:29 - Il faut réécrire cette histoire.
15:31 - C'est 1984. C'est exactement le roman 1984.
15:33 - Il faut mieux servir de l'histoire pour ne pas refaire les mêmes erreurs,
15:35 mais tu ne peux pas réécrire l'histoire.
15:37 - Dans 1984, le grand roman antitotalitaire, "Le pouvoir en place",
15:41 passe son temps à réécrire l'histoire.
15:43 Vous seriez très à l'aise dans ce roman, mais pas en tant que critique,
15:46 en tant que personnage.
15:48 - Je voulais répondre à Eric sur son amitié avec Eric Zemmour.
15:51 - Mais merde, quel est le rapport ?
15:53 - Laissez-moi finir.
15:55 - Moi, Gilles, je suis bien ami avec toi.
15:57 - Bravo.
15:59 - Je le dis, franchement, c'est mon ami.
16:01 Et pourtant, je ne supporte pas tout ce qu'il dit.
16:04 Tout ce qu'il dit, je pense le contraire.
16:07 Et je ne peux pas le blairer.
16:09 Mais c'est mon ami.
16:11 - Il a des idées plus dangereuses.
16:13 - Demain, il fait... J'espère qu'il ne se représentera jamais.
16:16 Demain, tu fais une réunion où tu vas dire des choses, etc.
16:19 Tu peux être sûr et certain que je ne viendrai pas.
16:22 Non, mais même si tu me dis ça,
16:24 je ne suis pas d'accord.
16:26 - C'est dommage.
16:28 - Non, mais tu es mon ami.
16:30 - Mais vous êtes le mieux.
16:32 - L'exemple est bon.
16:34 Tu es mon ami et je suis opposé à tout ce que tu dis.
16:37 - Sauf que personne de nous 2 n'est contre,
16:40 d'une manière véhémente, l'islam et les musulmans,
16:43 n'a été condamné pour des choses graves.
16:46 Et quand on se dit de gauche, être ami avec quelqu'un
16:49 d'extrême droite qui est contre l'islam et les musulmans,
16:52 c'est pas vrai.
16:54 - Je comprends vos confrontations éditoriales
16:57 sur des plateaux avec lui.
16:59 Le débat parfait.
17:01 - Merci beaucoup.
17:03 - Que vous soyez ami avec quelqu'un qui pense
17:06 que l'islam et les musulmans sont de trop,
17:09 je ne comprends pas.
17:11 - Comment pouvez-vous être le soutien de M. Mélenchon
17:14 qui lui aussi a été condamné ?
17:16 - Comment pouvez-vous être ami avec des gens
17:19 qui sont contre l'islam et les musulmans ?
17:22 - Et toi, tu soutiens Mélenchon ou des gens qui sont...
17:25 - C'est pas mon ami Mélenchon.
17:27 - C'est un soutien de M. Mélenchon
17:29 qui lui aussi a été condamné.
17:31 C'est un soutien de M. Mélenchon
17:33 qui tient un discours anti-républicain
17:35 qui frôle de plus en plus l'appel à l'insurrection,
17:38 l'appel à la violence.
17:40 Vous soutenez la violence, vous soutenez des gens
17:43 pour qui le pouvoir ne se prend pas dans les urnes
17:46 mais dans la rue et par la violence.
17:48 - Vous ne me parliez pas de M. Mélenchon.
17:50 - Vous êtes ami avec Éric Zemmour.
17:52 - Vous êtes un représentant, malheureusement,
17:55 de quelque chose que je croyais disparu,
17:57 la gauche totalitaire.
17:59 - Mais répondez ! Vous êtes ami avec Éric Zemmour.
18:02 - Avec Sandrine Rousseau, avec Mélenchon.
18:05 - Mais c'est impossible que je sois ami avec toi.
18:08 - Mais ni vous ni moi n'avons été condamnés
18:11 pour des propos terribles.
18:13 - Mais Mélenchon a été condamné.
18:15 - Mais il a été condamné.
18:17 - Mais il a été condamné.
18:19 - Mais il a été condamné.
18:21 - Mais il a été condamné.
18:23 - Mais il a été condamné.
18:25 - Mais il a été condamné.
18:27 - Mais il a été condamné.
18:29 - Mais il a été condamné.
18:31 - Mais il a été condamné.
18:33 - Mais il a été condamné.
18:35 - Mais il a été condamné.
18:37 - Mais il a été condamné.
18:39 - Mais il a été condamné.
18:41 - Mais il a été condamné.
18:43 - Mais il a été condamné.
18:45 - Mais il a été condamné.
18:47 - Mais il a été condamné.
18:49 - Mais il a été condamné.
18:51 - Mais il a été condamné.
18:53 - Mais il a été condamné.
18:55 - Mais il a été condamné.
18:57 - Mais il a été condamné.
18:59 - Mais il a été condamné.
19:01 - Mais il a été condamné.
19:03 - Mais il a été condamné.
19:05 - Mais il a été condamné.
19:07 - Mais il a été condamné.
19:09 - Mais il a été condamné.
19:11 - Mais il a été condamné.
19:13 - Mais il a été condamné.
19:15 - Mais il a été condamné.
19:17 - Mais il a été condamné.
19:19 - Mais il a été condamné.
19:21 - Mais il a été condamné.
19:23 - Mais il a été condamné.
19:25 - Mais il a été condamné.
19:27 - Mais il a été condamné.
19:29 - Mais il a été condamné.
19:31 - Mais il a été condamné.
19:33 - Mais il a été condamné.

Recommandée