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Le journaliste Lucas Scaltritti s’est lancé le défi de baisser son empreinte carbone à 2 tonnes de CO2 par an lui qui au départ n’a rien d’un écolo. Sa transition écologique, il la partage avec nous à travers le podcast “Super Green Me”. Il est l'invité de Planète Bleu, le Mag !

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Transcription
00:00 Au-delà du fait d'être devenu plus respectueux de la planète, qu'est-ce que cette expérience vous a appris sur vous-même ?
00:06 C'est une bonne question Benoît.
00:11 Que j'avais besoin de prendre plus de temps dans ma vie, que j'étais potentiellement aussi malheureux dans cette vie qui va à 100 à l'heure.
00:20 J'ai changé de métier, j'ai envie de me livrer à 100% sur la crise écologique.
00:32 C'est difficile de changer radicalement de mode de vie.
00:36 C'est-à-dire qu'on doit tout déconstruire, tout ce qu'on a appris depuis qu'on est né, on doit réapprendre, on doit réinventer notre monde.
00:43 Comment on peut le rendre désirable selon vous ce monde-là ?
00:47 Je pense qu'à ma toute petite échelle et avec humilité, c'est ce que j'ai essayé de faire dans Super Green Me.
00:55 J'ai essayé de montrer qu'on peut entamer une transition et que ça peut bien se passer, qu'on peut continuer à voyager mais on va juste changer, on va le faire en train.
01:02 On peut continuer à bien manger mais on va manger sans viande, on va réinventer notre plat.
01:08 On peut continuer à bien vivre dans de beaux appartements mais isolés de façon différente, etc.
01:15 Et donc en conclusion, et pour reprendre le thème de l'émission, est-ce qu'un podcast peut sauver le monde ?
01:21 Non, mais il peut y contribuer. Je pense qu'il peut essayer de contribuer à sauver le climat.

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