CRTV SUD Terre et Mer 2023 du 1er Mai 2023 sur la CRTV

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00:00 Le tourisme balnéolibène est un des principaux secteurs de la nature. Il est un des plus grands secteurs de la nature.
00:07 Le tourisme balnéolibène est un des principaux secteurs de la nature.
00:12 Il est un des plus grands secteurs de la nature.
00:16 Le tourisme balnéolibène est un des principaux secteurs de la nature.
00:21 Il est un des plus grands secteurs de la nature.
00:25 Le tourisme balnéolibène est un des principaux secteurs de la nature.
00:28 La mer et le tourisme balnéolibène sont les principaux pourvoyeurs d'emploi.
00:33 Le tourisme balnéolibène est un des principaux pourvoyeurs d'emploi.
00:38 Le tourisme balnéolibène est un des principaux pourvoyeurs d'emploi.
00:43 Le tourisme balnéolibène est un des principaux pourvoyeurs d'emploi.
00:48 Le tourisme balnéolibène est un des principaux pourvoyeurs d'emploi.
00:53 Le tourisme balnéolibène est un des principaux pourvoyeurs d'emploi.
00:58 Le tourisme balnéolibène est un des principaux pourvoyeurs d'emploi.
01:03 Le tourisme balnéolibène est un des principaux pourvoyeurs d'emploi.
01:08 Le tourisme balnéolibène est un des principaux pourvoyeurs d'emploi.
01:13 Le tourisme balnéolibène est un des principaux pourvoyeurs d'emploi.
01:18 Le tourisme balnéolibène est un des principaux pourvoyeurs d'emploi.
01:23 La localité est d'ailleurs réputée pour la qualité de ses fruits de mer.
01:27 On vient à Kribi pour ses plages au sable fin et doré,
01:31 mais aussi pour y déguster crevettes dorées et poissons frais.
01:36 Nous découvrons le Kribi, plus particulièrement la Lebé.
01:43 On vient d'aller voir les pygmées et là on s'arrête aux chutes bien nommées de la Lebé,
01:48 qui nous impressionnent par leur dimension et beaucoup d'eau.
01:51 Le pays est magnifique, le côté est typique,
01:54 c'est aussi quelque chose que, d'autant que suisse, je recherche
01:57 et que je trouve ici au Cameroun avec grand plaisir.
01:59 Et puis surtout on mange très bien chez vous,
02:01 on est très bien accueillis, les gens sont très aimables,
02:04 donc c'est pour ça que je passe un excellent séjour en famille ici.
02:08 Les paysages surtout m'ont attiré et les personnes sont très sympathiques.
02:14 Et la beauté un peu, qui est différente de la ville,
02:19 genre Douala ou Yaoundé, ici c'est beaucoup plus nature.
02:22 Moi j'adore le poisson, le poisson braisé.
02:25 C'est un peu des barcadères là à côté, avec la sauce verte et tout, moi j'adore ça.
02:30 C'était top, le poisson était bon, c'est pas le plus fort, mais il est bon.
02:35 Avec l'augmentation galopante de la population,
02:44 liée à la réalisation des projets structurants initiés par les pouvoirs publics,
02:49 il faut produire plus pour assurer la sécurité alimentaire.
02:53 Autour de la ville, industrie à l'eau portuait des crédits.
02:57 Alors que l'océan Atlantique et les fruits de mer leur tendent les bras,
03:09 certains entrepreneurs ont décidé de se lancer dans le travail de la terre.
03:14 Déjà je suis de parents agriculteurs, je suis né au Bas-Lat, mes parents y vivaient,
03:19 et on cultivait, ils avaient surtout des champs de cacao, et dans le cacao on faisait un peu de tout.
03:24 Donc j'ai passé plus de temps dans la culture à Oumala.
03:27 Dans la culture du cacao, on peut tout faire.
03:31 On peut cultiver du manioc, du macabre et tout, et avoir de très bons résultats.
03:35 C'est ce que nous faisons, parce que nous vivions de cela.
03:38 Et j'ai investi dans la culture intensivement aujourd'hui,
03:40 parce que j'ai compris que là, avec la culture, on peut sortir de la crise.
03:44 Nos difficultés que nous avons aujourd'hui, il n'y a que la culture pour nous sortir de là.
03:49 Il n'y a pas autre chose que ça, parce que c'est vrai, il y a du pétrole, il y a plein d'autres choses,
03:53 mais comptons plus sur la culture, parce que nous avons des jeunes qui sont capables de beaucoup de choses.
03:58 Il faut juste les stimuler à pouvoir rentrer vers la terre.
04:02 C'est embêtant parce qu'aujourd'hui, vers la terre, il n'y a que des retraités.
04:07 Quelqu'un dit "j'aimerais prendre ma retraite en élevant les porcs",
04:10 alors qu'il peut commencer avec et continuer juste.
04:13 Nous sommes dans l'agriculture. Nous, les enfants Bakweri, nous avons grandi dans les cangles de la CDC.
04:19 Quand on est arrivé à Kribi, on a trouvé que la terre était aussi fertile que la terre de Boia.
04:24 Donc on a apporté le manioc, le songlon, qu'on a pris au centre d'Irada-Ekona.
04:31 Maintenant, nous sommes en train d'essayer le niam, qu'on appelle "aga".
04:35 On est en train d'essayer les pommes de terre.
04:39 On a apporté aussi des légumes qu'on appelle "suite bitali" ou "lundolet",
04:43 qui n'est pas amer, qu'on peut préparer directement sans laver.
04:46 Donc on est là avec toutes ces variétés parce que Kribi est en train de grandir.
04:52 Parmi les spéculations les plus en vue sur de vastes parcelles exploitées,
05:06 il y a le banani plantain, le manioc, l'ignam, le maïs, associés à la production porcine.
05:13 En 2013, les allocutions étaient assez précises.
05:27 Il fallait produire 9200 porcs par an.
05:31 Et c'est ce que nous avons fait à ce jour.
05:34 On en est très fiers parce que l'État nous a assistés.
05:38 L'État nous a accompagnés jusqu'à la production.
05:41 Vous verrez qu'à ce jour, la ferme a connu une nuit nouvelle.
05:47 On est passé du bois au cage en ferraille.
05:52 Ce qui a connu une nette amélioration et même le rendement est important.
05:56 Les écrasements qu'on avait, on n'en a plus.
05:59 Je crois qu'on fera mieux que 9200 pour les années à venir.
06:04 À ce jour, je crois qu'on avoisine déjà des 10 000.
06:07 La filière banane plantain fait partie des 16 filières prioritaires retenues dans la SND30.
06:14 Je voudrais rappeler que le ministre de l'Agriculture et du Développement Rural
06:18 nous a donné comme objectif l'atteinte de 10 millions de tonnes en 2030.
06:24 Mais au fond, qui ne mange pas la banane plantain ?
06:27 Sur à peu près 26 millions de Camerounais, 24 millions de Camerounais consomment la banane plantain.
06:33 En chips, en produits frais, en bouillies infantiles, en mèches de cheveux, en vin rouge.
06:39 Aujourd'hui, il faut savoir que les actes de la filière banane plantain sont organisés pour atteindre l'émergence en 2035.
06:53 Pendant longtemps, la cité bannéaire Kribi était ravitaillée par Douala, Yaoudé et Bafoussam.
07:01 Aujourd'hui, l'on produit localement du poulet de chair, de la viande de porc, celle de bœuf et des légumes des goûts abordables.
07:11 La multiplication des porcelets, c'est le nombre de femelles.
07:17 Et compte tenu du fait que nous faisons les naisseurs également, nous avons à ce jour je crois 250 truies qui produisent en moyenne une dizaine de porcelets.
07:29 Et nous les exploitons trois fois l'an parce que les porcs sont sevrés à 21 jours.
07:34 Ça fait qu'il y a suffisamment de bêtes qui naissent.
07:38 On a 4 hectares, déjà à Bidouin, que l'on est en train d'exploiter pour toutes ces choses.
07:43 Mais avec le manioc et la demande qui est toujours grandissante, on est en train de nous battre pour voir comment on peut aller jusqu'à 10 hectares.
07:52 L'activité génère beaucoup d'emplois, surtout pour les jeunes.
08:00 Nombre d'ouvriers comme Issa Ladach sont fiers des choix opérés pour s'insérer dans la production agro-pastorale.
08:09 Je me suis spécialisée dans les maraîchers et par la suite je fais également beaucoup plus de transformations.
08:16 Je transforme les produits maraîchers en jus naturel.
08:20 Je transforme également les tubécules de racines de manioc en farine locale pour pouvoir pallier les carences que nous avons à travers la farine de blé.
08:31 Pour ce qui est du gain, en ce qui concerne la filière de transformation des produits maraîchers en jus naturel,
08:41 par semaine on peut avoir un chiffre d'affaires de 50 000 francs et un gain de 25 000 francs.
08:51 Je fais dans l'agriculture depuis sensiblement 5 ans.
08:55 J'ai commencé par le projet de livrage avant de me reconvertir dans l'agriculture, dans le maraîcher, la production de légumes.
09:03 J'ai été formé dans le cadre du centre d'appui à l'initiative locale.
09:08 Après j'ai suivi une incubation dans un programme qu'on appelle PIA Jeunes, un programme d'entrepreneuriat agro-pastoral des jeunes.
09:21 Nous travaillons beaucoup plus en saison sèche, où nous exploitons des parcelles qui sont à proximité des cours d'eau pour faciliter l'activité d'arrosage,
09:35 qui est une activité très très importante dans la production de légumes.
09:39 J'ai une famille, tous, avec les enfants y compris, nous nous mettons dans le travail, parce que c'est de ça que nous vivons.
09:47 On trouve notre compte.
09:48 Il est important que les jeunes se lancent dans l'agriculture.
09:51 Si tu mets ton petit condiment au sol, tu es sûr que tu vas au moins recruter quelque chose qui te permettra d'augmenter les chances de mieux encadrer ta petite cellule familiale.
10:11 Aujourd'hui, les produits issus du travail de la terre par ces acteurs, dont certains venus d'autres horizons, sont visibles sur les marchés de Cribi,
10:21 où la demande reste élevée à cause de l'explosion démographique.
10:26 Beaucoup sont déplacés vers des zones comme Cribi et se sont installés.
10:32 Moi j'ai au moins 150 personnes qui sont là, qui ne cultivent que la terre, leur travail c'est la terre.
10:38 Cribi est surpeuplé aujourd'hui.
10:41 On est surplu par les populations qui viennent, qui rentrent tous les jours.
10:44 Il faut les nourrir.
10:45 Les Cribiens se mettent à l'œuvre et ensemble je crois qu'ils font du bon travail,
10:49 parce que sur le marché aujourd'hui, il y a tellement de nourriture, de plantains, des ananas, des papayes,
10:57 tout ce qu'on croyait venir que de la zone du littoral, on trouve ça à Cribi aujourd'hui.
11:03 Le délégué régional de l'agriculture et du développement rural du Sud
11:07 a pu apprécier le dynamisme de ses acteurs et entrepreneurs
11:12 dans divers bassins de production agricole dont regorge l'océan.
11:16 Pour mieux travailler, il faut se faire connaître et connaître les gens avec qui je dois travailler.
11:23 Pour toucher du doigt, il faut se faire connaître.
11:26 Pour toucher du doigt, il faut se faire connaître et connaître les gens avec qui je dois travailler.
11:32 Pour toucher du doigt les réalités du terrain,
11:36 toucher du doigt les problèmes des seigneurs de la terre.
11:40 Le 7 août 2020, le ministre de l'Agriculture a signé un accord 4 à Cribi
11:45 avec le directeur général du Pôte aux Nombres Cribi,
11:48 qui s'est suivi le 23 février 2022 à Yaoundé dans l'accord tripartite.
11:54 La deuxième chose, c'est de dire aux jeunes qu'on me met au défi de voir
12:00 quelle activité peut donner autant d'argent que l'agriculture et l'élevage.
12:04 Ce qui tente d'investir dans l'agriculture, je pense à un temps.
12:07 Avec l'agriculture, on peut traverser, on peut faire beaucoup de choses.
12:11 Je peux vous rassurer que c'est avec l'agriculture que je me vends à Cribi.
12:15 Je suis aujourd'hui le meilleur élève à dépôt, je fais beaucoup dans l'agriculture, vous le dites vous-même.
12:20 Je suis assez heureux, je me dis il n'y a pas de problème.
12:22 Il faudrait que les jeunes prennent le temps et viennent vite de trouver ce qu'ils sont en train de faire
12:30 parce que nous les vieux on va partir, il faut bien qu'on laisse une relève.
12:33 En plus d'être une niche d'emploi, la mer représente pour ses entrepreneurs agro-pastoraux une ouverture sur le monde.
12:49 Il faut produire à grande échelle pour créer plus d'emplois, pour nourrir les jeunes et nourrir le monde.
12:57 [Musique]