Laughter Work_26 Avril 2023 sur la CRTV

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00:00:00 [Musique]
00:00:26 Bonsoir chers téléspectateurs, le boulot est fini pour la plupart d'un de vous,
00:00:32 c'est le moment de l'after, c'est le moment de papoter, de parler de tout ce qui fait le buzz
00:00:37 et de vous amener dans nos rubriques habituelles à travers cette émission qui vous permet
00:00:41 de décompresser après une journée de dur labeur, c'est l'after work, c'est sur la CRTV et nulle part ailleurs.
00:00:47 C'est vrai qu'on va parler de boulot aujourd'hui parce que notre invité s'appelle monsieur Isaac Bissala,
00:00:52 il est donc président du confédéral de l'union générale des travailleurs du Cameroun.
00:00:57 Avec lui on va parler du droit et des devoirs des travailleurs, donc mesdames préparez des bonnes questions
00:01:02 à ce sujet parce que c'est très intéressant de savoir quels sont nos droits, ça c'est vrai,
00:01:07 mais aussi nos devoirs parce que les travailleurs la plupart du temps, Juliana, s'intéressent beaucoup plus à leurs droits.
00:01:14 Juliana, bonsoir, comment ça va ?
00:01:17 Très bien, merci, c'est un bon sujet, surtout car le monde en général prépare à célébrer le laboratoire d'enveloppe en mai.
00:01:28 Oui, merci, sinon toi ça va bien ?
00:01:30 Oui, je vais très bien.
00:01:33 Jolie tresse, on continue à l'apprécier.
00:01:35 Merci, merci beaucoup.
00:01:36 On apprécie aussi les jolies tresses de Ashley, qui a les mains mouillées là,
00:01:41 c'est comment tu as fait la lessive aujourd'hui ? Tu as fait la vaisselle ou la lessive ?
00:01:44 Oui, j'ai fait la vaisselle, et aujourd'hui c'est un jour heureux,
00:01:50 surtout quand je suis en très bonne humeur, ou quand j'ai probablement eu un très bon déjeuner aujourd'hui.
00:01:55 Donc oui, le jour a été très bon, j'ai donc rentré très tôt,
00:02:01 et depuis je prépare pour la show, donc je suis bien.
00:02:06 En tout cas ça te fait du bien, tu es resplendissante ce soir.
00:02:09 Il faut que je le dise avant que les téléspectateurs n'apprécient.
00:02:12 Moi j'apprécie d'abord ma chérie.
00:02:14 Alors Sidonie, la voisine en rouge, ça va bien ?
00:02:17 C'est quoi le problème des rouges là-bas ?
00:02:19 En fait, j'ai décidé de suivre Ashley, tu sais quand...
00:02:23 Dans la red theory.
00:02:25 En fait, quand une tisane arrive dans une famille, elle doit s'inspirer des dames qu'elle a trouvées.
00:02:30 Je vais essayer de m'inspirer de Ashley ce soir, et pourquoi pas de Juliana demain.
00:02:35 Ah oui, ça c'est très intéressant.
00:02:38 DJ Mendo est dans la place, bonsoir DJ Mendo !
00:02:41 D'accord, voilà, j'espère que vous êtes bien installée à la maison.
00:02:55 Alors Sidonie, notre coup de gueule du jour ?
00:02:58 Eh oui, d'installer le coup de gueule du jour, je suis en rouge parce que je suis très en colère cet après-midi.
00:03:02 On va du carton, j'attends des services qui sont toujours en queue de reconnaître que nous marions dans leur restaurant.
00:03:07 Ah dis donc !
00:03:08 Vraiment, carton rouge.
00:03:09 On a des services, on trouve ça dans les restaurants d'Esther.
00:03:12 Eh boss, tu es toujours venu aussi au jeudi.
00:03:14 Eh boss, hier non, tu m'as donné 500 de pouvoir.
00:03:17 Il y a des services comme ça alors, plein de vieux, d'Esther.
00:03:20 Tu viens avec ton mari quelque part, elle te rappelle que ton mari était là hier.
00:03:25 Avec même une autre personne.
00:03:27 Avec une autre personne.
00:03:28 Et que maman c'est ton travail de me rappeler que j'étais là hier.
00:03:31 Donc elles sont nombreuses qui nous regardent, d'Esther.
00:03:33 Comment faites-vous que travaille ?
00:03:35 On a besoin des informations sur nos maris.
00:03:37 S'ils étaient même là dix fois par semaine, vraiment, garder ça pour vous parce que ça nous fait mal.
00:03:42 Voilà, parce que ça va même plus loin.
00:03:44 Il y a même les gérants des auberges qui dérangent aussi.
00:03:46 Mais c'est vrai, ça me dérange.
00:03:47 Ils sont bavards.
00:03:48 Le séguin professionnel là.
00:03:50 J'ai vu un vidéo et la femme avait demandé à un homme que tu es venu avec une autre femme.
00:03:57 Mais celle-ci est plus jeune.
00:03:59 Oh mon Dieu.
00:04:00 C'est horrible.
00:04:01 Je pense que j'aime vraiment eux parce que d'une certaine façon, ils tentent d'exposer ce que ton mari fait.
00:04:05 Parce que j'imagine, pour moi, aller à un snack bar ou à un hôtel avec mon mari.
00:04:10 Et puis juste pour savoir qu'il était là avec une autre femme le jour précédent.
00:04:14 Je me sens vraiment, vous savez, dérangée.
00:04:16 Et d'une certaine façon, je vais parler avec mon mari.
00:04:18 Je vais lui demander ce qu'il a fait.
00:04:20 Qu'est-ce qui se passe en fait ?
00:04:21 Ou qu'est-ce que tu trouves très attirant dans l'autre femme à l'extérieur ?
00:04:24 Je n'en ai pas.
00:04:25 En tout cas, merci pour ce coup de gueule.
00:04:27 En tout cas, il faut savoir que les travailleurs du secteur du tourisme sont également astreints aux secrets professionnels.
00:04:32 Ce n'est pas seulement la feuille des médecins et autres.
00:04:34 Vraiment, protégez vos clients, sinon ils vont fuir.
00:04:38 Voilà, et la boutique va fermer.
00:04:40 Voilà, ça c'est très important.
00:04:42 Ok, merci pour ce coup de gueule, chers téléspectateurs.
00:04:44 Si vous êtes avec nous ce soir, on va jouer maintenant.
00:04:46 Voici la question du jour.
00:04:55 Question du jour, question de travail.
00:04:57 Quelle édition de la fête du travail sera célébrée cette année ?
00:05:01 Je reprends la question.
00:05:03 Quelle édition de la fête du travail sera célébrée cette année ?
00:05:06 Ashley, over to you.
00:05:08 Et si vous avez la bonne réponse, vous savez quoi faire.
00:05:21 Envoyez-nous simplement un texto au 648 16 66 32 53 et soyez notre gagnant du jour.
00:05:28 Alors, sans plus attendre, mesdames et messieurs, place à la première rubrique de cette émission.
00:05:33 Nous retrouvons Sidonie dans sa cuisine.
00:05:36 Sidonie, qu'est-ce qu'on a au menu ce soir déjà ?
00:05:38 On va préparer l'ombol.
00:05:40 L'ombol ?
00:05:42 Ça c'est très intéressant.
00:05:44 Avec la viande de Brousse, des singes patouquins romands.
00:05:46 Singes boucanés ?
00:05:48 Oui, avec des singes boucanés, des piments jaunes et des piments rouges.
00:05:51 Avec le bon couscous de manioc.
00:05:53 Et tu auras aussi un bon vin rouge.
00:05:55 N'en fais pas la peine.
00:05:57 D'accord.
00:05:59 En tout cas, Sidonie, dans les jappas de ce soir, on commence malheureusement par une triste nouvelle.
00:06:03 La disparition de la jeune chanteuse Frédérique O'Too.
00:06:06 Fille de Otto Marcelin.
00:06:08 La nouvelle nous a trouvé hier.
00:06:10 Frédérique O'Too est décédée de suite de maladie.
00:06:13 Elle est décédée du côté de l'hôpital CHU.
00:06:16 C'est un peu triste.
00:06:18 Ça fait tellement mal.
00:06:20 On va d'abord regarder cette première vidéo.
00:06:22 Elle revêt véritablement Frédérique O'Too au peuple cameroonais.
00:06:27 C'est la première saison de Devoce, Afrique francophone.
00:06:30 Elle chante.
00:06:32 On va regarder cette première vidéo.
00:06:34 [Musique]
00:06:48 La différence
00:06:51 Celle qui dérange
00:06:55 Une préférence, un état d'âme
00:06:59 Une circonstance
00:07:03 Coeur à coeur
00:07:06 En désaccord
00:07:10 Avec des gens trop bien conforts
00:07:14 Et meurt d'abord
00:07:17 Leur peau ne s'effondre jamais
00:07:21 D'une différence
00:07:25 Et se reconnaît, se touche
00:07:28 Comme si elle était un autre
00:07:31 [Musique]
00:07:59 Oh la la la la la la la la la
00:08:01 Il va mettre la tête. Allez vas-y.
00:08:03 Vas-y vas-y Cindy.
00:08:05 Différence
00:08:10 C'est la première saison de Devoce, Afrique francophone.
00:08:14 Et ce jour-là, Locoa Kanza et Salfon se sont retournés.
00:08:18 C'était les auditeurs aveugles.
00:08:20 Elle aurait voulu que Shadow Dupond-Dar puisse se tourner.
00:08:23 Il faut aussi rappeler que ce n'est pas la première compétition
00:08:26 où on peut participer à un stade de demain.
00:08:30 En 2008, accompagné de Veruschka.
00:08:33 En tout cas, Federico tout n'est plus.
00:08:35 Beaucoup de courage à sa famille.
00:08:37 Ça fait terriblement mal de perdre sa fille.
00:08:39 Ce n'est pas une bonne chose pour un parent d'enterrer.
00:08:42 Effectivement, ce n'est pas la chose à souhaiter pour un parent.
00:08:44 Exactement.
00:08:45 Et je sens que Cameroon a vraiment perdu un talent.
00:08:48 Son voix était l'une des tantes voix de Cameroon.
00:08:51 Elle chantait vraiment bien.
00:08:52 La première fois que j'ai entendu elle chanter,
00:08:54 j'étais vraiment surpris.
00:08:55 Je ne savais pas que c'était la fille de Otto Marcelen.
00:08:57 Et pour moi, j'étais comme Cameroon a vraiment un talent.
00:09:00 Je sens que plus et plus d'artistes camerooniens doivent se réunir.
00:09:04 Ils doivent être unis.
00:09:05 Et je veux dire que la famille, il faut prendre en compte.
00:09:08 Et surtout, c'est vraiment déplorable.
00:09:12 Parce que, aujourd'hui, les parents se sont retournés à emmener leurs enfants.
00:09:16 On ne sait pas ce qui se passe,
00:09:18 mais c'est difficile pour un parent de vraiment emmener ses enfants.
00:09:21 Donc, je dirais que nous allons leur donner des condoléances.
00:09:26 Des condoléances du cœur.
00:09:27 Pas seulement sa fille, mais également celle qui aurait dû prendre la relève.
00:09:31 Sur le plan artistique dans la famille.
00:09:33 Et je pense que c'est très triste pour ce monsieur qui a été toujours très proche.
00:09:37 C'était vraiment le complice de sa fille.
00:09:39 Donc, j'imagine et nous espérons qu'il va suivre vraiment au départ de sa fille.
00:09:44 Parce que lui-même, il a déjà une santé assez délicate.
00:09:46 Perdre sa fille à la fleur de l'âge, ce n'est pas du tout évident.
00:09:49 Donc, vraiment, toute notre affection chaleureuse à Otu Marcellin, en ce moment difficile.
00:09:55 À ça, oui.
00:09:56 À toi, il a réagi.
00:09:57 Oui, à toi, il a réagi.
00:09:58 Et beaucoup d'artistes ont réagi.
00:10:00 On va prendre le commentaire de Ludo Marcellin qui dit
00:10:03 "Merci mon Dieu, Frédéric Otu, c'est quoi cette histoire que j'entends ?
00:10:07 Que ton âme repose en paix.
00:10:08 Toutes mes sincères condoléances au paquetage Otu Marcellin, ainsi qu'à toute la famille du roman éprouvé."
00:10:13 Ça, c'est le commentaire de Ludo Marcellin.
00:10:15 On aime Mani Bela parce qu'il faut rappeler que Frédéric Otu a fait une collaboration
00:10:18 avec Mani Bela.
00:10:19 Un futur avec Mani Bela, voilà.
00:10:20 Très belle chanson d'ailleurs.
00:10:21 Voilà.
00:10:22 Mani Bela qui a réagi aussi.
00:10:23 "Doux repos ma Frédéric Otu, merci pour cette magnifique collaboration.
00:10:27 Doux repos ma Frédéric Otu, merci pour cette magnifique collaboration.
00:10:31 Je ne suis pas pour plus tard."
00:10:32 Voilà.
00:10:33 Elle a dit "Je ne suis pas pour plus tard" de Célegras et tout.
00:10:34 On va continuer.
00:10:35 On va aussi parler de Chantal Aïssi qui a réagi aussi.
00:10:38 Ah, la petite diva.
00:10:39 Oui, et qui est mon Dieu, mon frère Otu Marcellin, Asia et Frédéric Otu.
00:10:43 Une artiste talentueuse, très belle voix et très jeune comme ça.
00:10:47 "Tu vas où Asia, ma fille ?" et qui est dans la toile et enduyée.
00:10:51 Les artistes sont enduyés, Otu Marcellin.
00:10:54 Beaucoup de courage quand même d'Esther.
00:10:56 Ça fait véritablement mal à la scène musicale.
00:10:59 On va continuer.
00:11:00 On va parler de ce qui se passe sur la toile depuis le week-end d'Esther.
00:11:03 Il s'agit de ce violent clash.
00:11:05 Maintenant, on va parler du boycott qui s'est installé finalement.
00:11:09 Oui, on en parlait déjà hier dans cette émission, voilà.
00:11:11 Voilà.
00:11:12 Il faut rappeler que depuis qu'à mon nom, on a décidé de voler.
00:11:15 Ils ont décidé de passer deux heures de temps.
00:11:17 Ils prennent l'avion tous les jours entre 12h et 14h.
00:11:19 14h dans l'avion.
00:11:20 Ils sont en mou d'avion.
00:11:21 Et oui, maintenant on a deux artistes, on parle de Malox et de Moustique le charismatique.
00:11:26 Qui ne se sont pas du tout engagés.
00:11:27 Qui ne se sont pas engagés, mais on comprend pourquoi ils ne se sont pas engagés d'Esther.
00:11:31 Alors, depuis hier, ils ont perdu beaucoup d'abonnés, énormément d'abonnés.
00:11:36 Et la question qu'on se pose, pourquoi ça, pourquoi certains internautes ont décidé d'aller se désabonner des pages de Malox.
00:11:43 Et tu as trouvé des réponses à cette réaction.
00:11:45 Oui, les internautes ont finalement réagi sur la toile par rapport à ça.
00:11:49 On a Nathalie Viviane, c'est nous qui les avons façonnés, dont nous pouvons aussi les désangler.
00:11:56 Ah, dis donc.
00:11:57 Voilà, c'est un peu violent, mais bon, c'est le point de vue de Nathalie.
00:12:00 On a Juliette qui dit, pourtant moi je trouvais qu'ils sont juste logiques.
00:12:04 Alors, Juliana, aujourd'hui Malox et Moustique le charismatique sont victimes des ennuis sur la toile, des crashs.
00:12:11 Parce qu'ils ne s'engagent pas dans le mode avion.
00:12:13 Il faut préciser que Juliana, Moustique et Malox sont quand même sous contrat avec une compagnie téléphonique très connue au Cameroun.
00:12:21 Et il faut rappeler hier, Dester, Moustique le charismatique a perdu plus de 1000 abonnés, même tant que Malox.
00:12:27 C'est quoi le problème aujourd'hui?
00:12:29 En fait, je dirais que les Camerooniens vont trop dur sur eux.
00:12:33 C'est un peu trop dur.
00:12:34 Parce que tu ne peux pas les forcer à suivre tout ce que tu veux faire.
00:12:39 Il est normal qu'il y ait un mouvement, mais tout le monde a son point de vue.
00:12:44 Ce n'est pas obligatoire.
00:12:47 Tu ne peux pas forcer la main d'une personne à faire quelque chose.
00:12:50 Et si la personne ne le fait pas, ça ne veut pas dire que tu vas en faire un abonné de son discours.
00:12:57 Pour moi, je vois que les Camerooniens sont vraiment en train de prendre le coup.
00:13:01 Alors, messieurs, ils auraient pu se taire aussi et laisser ceux qui veulent faire le combat le faire.
00:13:05 Mais ils ont fait plus que ça. Ils ont même combattu le mot d'avion.
00:13:09 Ils ont fait des postes contre ce boycott.
00:13:11 C'est vrai qu'il y a un commentaire de Moustique qui a été crédu.
00:13:15 Les internautes se sont revoltés.
00:13:17 On va reposer la question à Cameroun.
00:13:20 Aujourd'hui, ce n'est pas facile, comme Dester le disait, ils ont signé le contrat avec ses agents.
00:13:24 Et ils nourrissent avec l'argent de ces agents, leur famille, leurs parents.
00:13:29 Est-ce qu'ils vont devoir s'engager contre les entreprises?
00:13:33 Lors du direct de Malas, il dit bien que la stratégie n'est pas bonne.
00:13:38 Il y a d'autres moyens pour faire tomber la pression.
00:13:42 C'est vrai, mais je pense que c'est vraiment inconsidérant.
00:13:46 Je ne peux pas travailler pour une entreprise où je dois être la personne en charge de la publicité ou le PR.
00:13:53 Et en même temps, je veux faire tomber l'organisation.
00:13:56 Je veux être très patriote.
00:13:58 Mais je pense qu'à un moment donné, il faut être rationnel.
00:14:00 Il faut savoir que je vais faire ça, mais en même temps, il faut que je mette en place des mots qui ne seront pas dérogatifs.
00:14:09 Je dois faire en sorte que dans le public, je mette en place une attitude qui montre que je suis très cool.
00:14:15 Mais au final, les Camerooniennes doivent comprendre que chaque personne a son point de vue.
00:14:21 Si je suis en contrat avec une entreprise, je dois avoir le droit de défendre cette entreprise.
00:14:30 Je ne sais pas ce qui était faux. Je défends ce qui me convient.
00:14:35 Je ne peux pas aller quelque part et parler de CRTV et en parler négativement.
00:14:42 Ils ne m'attendent pas à faire ça.
00:14:44 C'est la position des deux hommes, Malox et Moussiglo Charismatic.
00:14:49 C'est pourquoi je dis que les Camerooniennes sont trop fortes.
00:14:52 Ils doivent prendre un exemple.
00:14:54 Si cette entreprise vous convient et qu'elle parle contre cette entreprise,
00:14:58 est-ce que vous allez montrer que c'est vrai?
00:15:00 Non, je ne le ferai pas.
00:15:02 Ils ne sont pas d'accord.
00:15:04 J'ai une question.
00:15:06 Il y a 1000 abonnés. Ce n'est pas facile de créer une communauté.
00:15:10 Ce serait un peu crédit pour ces garçons de récupérer ces abonnés.
00:15:14 Est-ce que c'est une bonne chose?
00:15:16 Je ne couvre pas le mal.
00:15:19 Chacun mange la chair de son gros frère.
00:15:21 C'est comme si il y avait une lutte derrière.
00:15:28 On change déjà la logique de ce qu'ils voulaient faire au début.
00:15:31 Ils vont dans un autre sens.
00:15:33 C'est comme si c'était une rencontre.
00:15:35 Il y a quelque chose contre eux.
00:15:37 Je ne pense pas.
00:15:39 Même si vous essayez de défendre une organisation,
00:15:43 ou une cause, il faut être très prudent.
00:15:45 Certaines personnes ne sont pas très bonnes
00:15:47 dans le sens où elles peuvent juste choquer les choses en même temps.
00:15:50 C'est MTM et Orange.
00:15:52 Les gens sont en fait en revendiquant leur subscription.
00:15:56 C'est un autre artiste.
00:15:58 Il est un icon.
00:16:01 Les Camaradini respectent lui.
00:16:03 Je pense que la manière dont ils sont allés n'était pas la bonne.
00:16:07 Si je me met en leurs chaussures, je vais soutenir l'organisation.
00:16:11 C'est la saison des pétitions.
00:16:13 On parle aussi maintenant de deux mois sans bois.
00:16:16 Je vais voir si celle-là va marcher.
00:16:19 Deux mois sans bois.
00:16:21 J'attends de voir celle-là.
00:16:23 C'était un peu tout pour le Japab.
00:16:25 Courage à Malok et à Mousti.
00:16:28 Merci. C'était le Japab.
00:16:30 Merci Mendoa.
00:16:33 C'est beau.
00:16:35 Salut à tous les travailleurs qui me regardent dans le monde entier.
00:17:01 Surtout en France où nous sommes très regardés.
00:17:04 Merci à nos téléspectateurs du côté de Paris, Nanterre, Besançon.
00:17:07 Qui connaît la ville française ?
00:17:09 Paris.
00:17:11 J'ai dit Paris.
00:17:13 Voilà.
00:17:15 Il se passe.
00:17:17 Non, non, non.
00:17:19 Non d'une ville américaine.
00:17:21 Parce que toi tu aimes trop les États-Unis.
00:17:23 Je parle de Washington D.C.
00:17:25 Je parle d'Oklahoma.
00:17:27 Il sait que tu connais l'Amérique du Nord.
00:17:30 Ok, voilà.
00:17:32 Nous allons retrouver Jean-Michel Kankan dans la suite de ses aventures.
00:17:36 Voici l'instant comédie du jour.
00:17:38 Je ne suis pas venu ici.
00:17:48 Qui êtes-vous ?
00:17:52 Monsieur, monsieur, qui êtes-vous ?
00:17:54 Dans le diable.
00:17:56 Gardez-vous ma princesse.
00:17:58 Venez ici.
00:18:00 Est-ce que vous allez m'expliquer ce qui se passe ?
00:18:03 Calmez-vous.
00:18:05 Monsieur, présentez-moi votre carte d'identité.
00:18:10 Quoi ?
00:18:11 Présentez-moi votre carte d'identité.
00:18:13 Demande à moi à ce bordel.
00:18:15 Votre carte d'identité.
00:18:17 Je n'ai pas de carte d'identité.
00:18:19 Demande à ce bordel.
00:18:21 Est-ce que vous allez me dire ce qui se passe ?
00:18:26 Mademoiselle,
00:18:27 Monsieur,
00:18:28 D'où se passe-t-il ?
00:18:29 Demandez à ce salopard.
00:18:31 Calmez-vous.
00:18:32 Demandez à ce négument.
00:18:34 D'où se passe-t-il ?
00:18:35 Si je raconte, c'est auquel tu me déclares raconte.
00:18:39 Ça dit, je suis devant Jean-Michel.
00:18:46 Je m'appelle Jean-Michel.
00:18:48 Je peux t'appeler.
00:18:49 Taisez-vous, mademoiselle.
00:18:51 Qui m'appelle ?
00:18:52 Je ne suis pas à gauche.
00:18:54 Je regarde à gauche, je ne vois pas.
00:18:57 Je regarde à droite, je ne vois pas.
00:19:01 Il m'appelle, je peux t'appeler.
00:19:03 Laissez-le parler.
00:19:05 Quand je lance les yeux,
00:19:09 dans les non-soudés,
00:19:10 pensez que je vois les bordels qui viennent.
00:19:13 Bordel ? Bordel, ta mère, tu comprends pas.
00:19:15 Bordel, calmez-vous.
00:19:17 Tu es née noire, tu vas mourir.
00:19:20 Alors, ça s'achète en pharmacie, j'ai de l'argent.
00:19:22 Pauvre type.
00:19:24 C'est la dernière fois que je m'insulte.
00:19:26 On continue vos explications.
00:19:28 Je suis devant, il m'appelle.
00:19:31 Mais voici que je le prends, je lui amène à gauche.
00:19:34 Moi, je peux t'appeler.
00:19:35 Cassez-vous.
00:19:36 C'est comme ça que les gens m'appellent.
00:19:38 Madame, une gamme, monsieur, ordinaire.
00:19:41 J'achète et je le donne.
00:19:43 Quand les minutes s'envolent,
00:19:45 c'est comme ça que les secondes partent.
00:19:47 Il m'appelle.
00:19:48 Il me dit, oh, mon cousin est venu.
00:19:51 Qu'est-ce qu'il manque?
00:19:53 Madame, une gamme.
00:19:55 J'achète et je le donne.
00:19:57 C'est comme ça que les gens m'appellent, monsieur, ordinaire.
00:19:59 La vie est dure.
00:20:01 Et il me parle de voir comment les bandits sont sortis.
00:20:04 Il me dit, mon frère, je m'en vais déjà.
00:20:07 Après, quand il est parti,
00:20:10 il me parle de voir comment les bordels sont arrivés.
00:20:12 Bordel de ta mère, tu comprends?
00:20:14 Il n'amène pas les bandits à monter ici.
00:20:17 Il n'amène pas les criminels.
00:20:19 Moi-même, j'ai regardé au niveau de la chambre de sécher.
00:20:24 Tu peux entrer dans ma chambre.
00:20:26 Si on arrive sur ce machin,
00:20:29 même un lit en bambou, peut-être qu'il n'y a rien.
00:20:32 Ça, ce sont les gens que les cartons embarrassent et se courent.
00:20:40 Alors, quand il est parti,
00:20:47 je lui dis, non, demain, je m'en vais.
00:20:51 Ou alors, tu mets la boucle et je l'achète.
00:20:55 Il a d'abord avancé le premier coup de poing sur moi.
00:21:01 Sur moi.
00:21:03 C'est ça que tu as trouvé.
00:21:05 J'ai dit, même quand vous avez lâché,
00:21:11 là où vous nous voyez,
00:21:13 tu attends, quand tu me regardes,
00:21:18 là où vous nous voyez,
00:21:21 ici où nous sommes,
00:21:23 déjà,
00:21:25 tu mets la boucle,
00:21:27 tu mets mon argent,
00:21:30 parce que là où vous nous voyez,
00:21:32 ici, on monte en haut, on descend en bas,
00:21:35 un cadavre doit mourir.
00:21:37 Mademoiselle, quelle est votre version?
00:21:41 C'est-à-dire, chef?
00:21:43 Mouf! Que français!
00:21:46 Un plat de français ne commence pas par "c'est-à-dire".
00:21:49 Laissez-la parler à son tour.
00:21:51 Je vous écoute.
00:21:53 Chef!
00:21:54 Après, non plus chef! Chef, chef, c'est ton chef!
00:21:56 Laisse-moi tranquille, hein!
00:21:57 Oui, parle!
00:21:59 Bordel, comme c'est ici!
00:22:00 Bordel, ta mère aussi, pas!
00:22:02 Quand elle va brûler pour la dernière fois, je veux lui manquer mes poulets.
00:22:06 Mademoiselle, je vous écoute.
00:22:08 J'étais au balcon de ma maison.
00:22:10 Quand tu m'as appelée, j'étais au balcon de ma maison.
00:22:12 Comment elle est canarie!
00:22:14 Quand tu m'as appelée, j'étais au balcon de ma maison.
00:22:16 Oh!
00:22:17 Pardon, laisse-moi parler.
00:22:18 Est-ce que vous allez la laisser parler à son tour?
00:22:20 Clépard! Clépard!
00:22:22 J'étais au balcon de ma maison, je lisais mes romans de photos.
00:22:25 Après, j'entends...
00:22:26 Quand tu m'as appelée, je lisais mes romans de photos.
00:22:28 Tu connais lui?
00:22:30 Après, j'entends...
00:22:31 Est-ce que vous allez vous taire, monsieur?
00:22:34 Est-ce que j'ai parlé encore?
00:22:36 Si tu m'entends encore, c'est que ce n'est pas moi.
00:22:39 Je vous écoute, mademoiselle.
00:22:40 Après, j'entends ce mot "arriète, arriète".
00:22:42 Quand j'arrive, je lui demande...
00:22:43 Tu vois, tu ne m'as pas appelée.
00:22:44 Tu ne m'as pas appelée.
00:22:45 Après, il me dit "est-ce que tu peux m'accompagner?"
00:22:47 Je lui dis "non, je peux prendre ma carte d'identité".
00:22:49 Il me dit "non, on ne met pas long."
00:22:50 Pardon, accompagne-moi ici.
00:22:52 Quand on est au balcon, on ne doit pas avoir la carte d'identité.
00:22:55 Oui, continue.
00:22:57 Continue, mademoiselle.
00:22:58 On arrive ici, monsieur le commissaire.
00:23:00 Il m'offre une bière.
00:23:01 Je n'ai même pas pu boire sa bière.
00:23:03 Oui.
00:23:04 Après, il me demande si je peux dormir dans son but.
00:23:07 Je lui dis que ma maman ne me l'avait jamais dit.
00:23:09 Pardon, laisse-moi partir.
00:23:10 Après, il me dit que si on se met en cadavre, on va mourir.
00:23:14 Je me suis même menacée.
00:23:15 Que de même?
00:23:16 Tu vois?
00:23:17 Ça ne te fait pas honte?
00:23:19 Elle a les yeux qu'on ne les sait pas.
00:23:23 Ça ne te fait pas honte?
00:23:26 Qu'est-ce que tu racontes?
00:23:28 La CABT?
00:23:29 Mademoiselle.
00:23:30 Monsieur.
00:23:31 Ne prenez pas l'habitude d'accepter les peaux des gens que vous ne connaissez pas.
00:23:34 Elle me connaissait!
00:23:36 Je te connais!
00:23:37 Elle me connaissait!
00:23:38 Mademoiselle.
00:23:39 Monsieur.
00:23:40 Prenez aussi la peine de vous balader avec vos pièces d'identité.
00:23:43 Sinon, la prochaine fois, je ne vous laisserai pas.
00:23:45 Donc, c'est moi qui t'ai balayé ça?
00:23:48 Allez, vous pouvez filer à présent.
00:23:50 Merci, monsieur.
00:23:51 Tu dis merci?
00:23:52 Oui.
00:23:53 Tu dis merci?
00:23:54 J'ai bu une tient.
00:23:56 Tu as?
00:23:57 J'ai bu une tient.
00:23:58 Et c'est comme ça que tu vas mourir, m'dieu?
00:24:01 Tant à vous, monsieur.
00:24:03 Ah, bouf!
00:24:04 Monsieur, ce n'est pas pour une petite bière que vous allez faire des histoires à une femme.
00:24:09 C'est pas quoi?
00:24:10 Ce n'est pas pour une petite bière que vous allez faire des histoires à une femme.
00:24:13 C'est pourquoi?
00:24:14 Tu as encore dit ce qu'on dit avec moi.
00:24:16 Alors, alors, vous n'êtes pas une bière prête.
00:24:18 Je suis à quoi?
00:24:19 Vous êtes quand même un monsieur respectable.
00:24:20 Et après?
00:24:21 C'est comme ça.
00:24:23 Que vous les voyez ici en route.
00:24:26 On dit, hé! Il est devenu fou.
00:24:29 Il est devenu fou.
00:24:30 On peut accuser un vieux au village qui n'a pas la force de taper sur son enfant.
00:24:37 Oh! C'est telle que lui est tuée.
00:24:39 C'est telle que lui est tuée.
00:24:40 Alors que celui qui est tué, il est même...
00:24:43 Hé! Il veut manger mon mari, oh!
00:24:45 Après, il dit qu'il a bu une tient.
00:24:47 Et toi, tu arrêtes ton courrier, tu veux intervenir.
00:24:50 Tu veux... tu veux...
00:24:51 Mais... mais...
00:24:52 Oh! Ça va!
00:24:53 Ça va!
00:24:54 Ça va!
00:24:56 Ça va!
00:24:57 Darmane!
00:24:58 Quelle heure est-il?
00:24:59 Voilà, merci Jean-Michel Cancan et c'est mes aventures qui nous font justement rester tout juste coté de celui-là.
00:25:06 La suite de cette aventure, demain.
00:25:08 Voilà.
00:25:09 Euh... celui-là, sans plus attendre, après ce petit intermède de Djamendo, euh...
00:25:14 Eco Roosevelt.
00:25:17 Ah! La la la la la la la la!
00:25:19 L'Afterwork.
00:25:21 Wouhou!
00:25:23 Allez, pour une émission, on va aller dans le pétrin.
00:25:25 Pour l'Afterwork!
00:25:26 Bien sûr, ça se passe sur l'Afterwork, mesdames et messieurs.
00:25:29 Nous retrouvons à l'instant l'invité...
00:25:32 Dijon!
00:25:33 La larguinette!
00:25:40 Sur le plateau de l'Afterwork, monsieur Isaac Bissala qui va nous rejoindre.
00:25:44 Voilà, euh... très élégant.
00:25:46 Voilà, ce grand, ce grand syndicaliste!
00:25:49 Bonsoir, monsieur!
00:25:50 Bienvenue à la télévision, comment vous allez?
00:25:53 Oh, je me porte un peu.
00:25:54 Très bien. En tout cas, je vous présente mes chéries, Sidoni, voilà.
00:25:58 Enchanté.
00:25:59 Voilà, c'est ça. C'est le tout mon nom. Voilà.
00:26:01 Moi, je suis la dernière épouse.
00:26:03 Ça veut dire que... on peut aussi m'emporter.
00:26:08 Je peux aussi devenir la dernière épouse de Cancan.
00:26:10 De qui? De moi?
00:26:11 Ça veut dire qu'elle a beaucoup d'épouses, alors.
00:26:13 Oui, c'est ça. Mais je peux partir.
00:26:16 Parce que vous avez trouvé une autre.
00:26:19 Vous êtes devant moi!
00:26:20 Et bien sûr, voilà, Dulana.
00:26:24 Dulana, enchanté.
00:26:25 Qui sera votre voisine.
00:26:27 Ah, bon.
00:26:28 Voilà, installez-vous.
00:26:29 Alors, monsieur Bissala, nous sommes très heureux de vous recevoir à quelques jours de la fête du travail
00:26:34 pour parler des droits et des devoirs des travailleurs.
00:26:37 Il faut rappeler que vous êtes président confédéral de l'UGTC,
00:26:40 c'est donc l'Union Générale des Travailleurs du Cameroun.
00:26:43 C'est bien ça?
00:26:44 Oui.
00:26:45 C'est une confédération syndicale ou bien c'est un syndicat?
00:26:46 C'est une confédération.
00:26:47 Voilà.
00:26:48 Il y a pratiquement près de 19 secteurs d'activité.
00:26:51 Vous pouvez nous résumer les principaux?
00:26:53 Bon, les banques.
00:26:54 Vous avez les banques, les assurances, vous avez...
00:26:57 les médias.
00:27:01 Ah, d'accord.
00:27:02 La CIA TV fait partie avec Sinatra Comec, les membres.
00:27:07 Vous avez la forêt, vous avez l'agriculture, vous avez...
00:27:11 beaucoup, beaucoup, beaucoup.
00:27:15 Beaucoup, beaucoup de secteurs d'activité.
00:27:17 Nous sommes pratiquement dans plusieurs secteurs d'activité.
00:27:19 Voilà.
00:27:20 Juste pour savoir, qu'est-ce qui a motivé la création de cette confédération?
00:27:24 Quelles étaient les motivations au départ?
00:27:26 Alors, c'est une longue histoire.
00:27:27 Quand je l'ai dit à des gens, ils m'ont mis la main sur la tête.
00:27:33 En fait, j'étais d'abord à la banque.
00:27:35 Un banquier?
00:27:36 Non, pas un banquier.
00:27:38 Mais un travailleur à la banque?
00:27:39 Un employé de banque.
00:27:40 Ah, un employé de banque.
00:27:41 Un employé de banque, donc à un moment donné, j'ai trouvé qu'il y avait la justice.
00:27:46 Et que les travailleurs du secteur bancaire étaient malmenés.
00:27:51 Un bon matin, j'ai décidé de quitter la banque pour aller m'occuper du syndicat.
00:27:56 Oh là là!
00:27:57 Le syndicat, c'est un travail?
00:27:59 Mais si, si, si, c'est un travail.
00:28:00 C'est un travail, c'est une entreprise, comme toute entreprise.
00:28:03 Je suis payé par Bluetain des Pays.
00:28:06 Wow, wow!
00:28:07 Ça, je ne savais pas.
00:28:08 Nous, on prend beaucoup les syndicalistes pour les bénévoles, alors qu'en réalité, c'est bien.
00:28:13 Ce n'est pas des bénévoles, mais ce qu'on dit souvent en Afrique,
00:28:16 on ne peut pas interdire à celui qui pèse le miel de lécher les doigts.
00:28:20 Si Donny lève déjà le doigt, c'est incroyable.
00:28:23 Alors, Si Donny, on va y aller avec toi.
00:28:25 Alors, est-ce que c'est un groupe de personnes ou c'est vous, tout simplement, qui avez créé cette association?
00:28:29 Non, non, pour créer un syndicat, d'abord, pour créer une confédération, il faudrait qu'il y ait beaucoup de secteurs.
00:28:35 Au niveau de ce secteur, il y a des bureaux.
00:28:40 Par exemple, quand je parle de la Sinatra Comète, qui est à la CRTV, de Bianco et Thomas,
00:28:46 c'est un bureau qui est venu, et c'est ce bureau qui vient s'affiler à la confédération.
00:28:52 Moi-même, je suis le président du syndicat des banques,
00:28:56 donc j'ai un bureau, donc j'ai la santé.
00:29:00 Par exemple, nous avons le président Nga, qui est de la santé, que vous connaissez,
00:29:06 qui, de temps en temps, fait bouger la santé.
00:29:10 Nous avons, au niveau de la forêt, de l'agriculture, nous avons pas mal de personnes.
00:29:17 Donc ce sont ces 16 syndicats qui se sont créés.
00:29:21 Merci, M. Bissala, d'être avec nous.
00:29:23 On va y aller dans le sujet des questions liées au droit et au devoir des travailleurs.
00:29:28 Juliana Ashley prend la main.
00:29:30 Je voulais vous demander, nous parlons du droit des travailleurs.
00:29:34 Je sais que le but du syndicat est de garder le dos du travailleur ou du subordinate.
00:29:42 Mais comment vous décrivez une situation où vous êtes un subordinate, vous avez un boss,
00:29:47 et que, parfois, il vous déroute au travail, vous n'êtes pas en mesure de vous donner tout et tout,
00:29:54 parce qu'il est comme un blocage, ou il se trouve comme un bloc tombant,
00:29:58 ou peut-être que vous donnez tout votre possible,
00:30:00 mais parce qu'il a un problème personnel avec vous, probablement un problème de relation,
00:30:04 alors il ne peut pas réparer votre travail.
00:30:06 Comment vous décrivez ce genre d'environnement?
00:30:08 D'abord, il faudrait vous dire que vous avez une définition capitaliste.
00:30:12 Vous avez une définition capitaliste, vous avez le boss, le boss, et c'est ça.
00:30:17 Subordinate.
00:30:18 Non, non, c'est de passer ça.
00:30:20 L'entreprise d'aujourd'hui, on ne parlait pas du boss, on ne parlait pas de ceci,
00:30:23 mais on parlait de partenaire social.
00:30:25 En fait, lorsque vous êtes dans une entreprise, vous avez deux actionnaires.
00:30:29 Je vous prends le cas, par exemple, de la CertiVici chez vous.
00:30:32 Nous avons deux partenaires.
00:30:34 Nous avons quelqu'un qui a investi, l'État, qui a investi,
00:30:37 et l'État, qui a conçu ce que vous voyez, qui a acheté le matériel, qui fait tout,
00:30:42 et puis, à un moment donné, l'État a voulu avoir un autre actionnaire,
00:30:46 qui lui a apporté la force et l'intelligence.
00:30:51 Donc, l'État a donc créé la CertiVici, qui appartient à l'État, en tant qu'investisseur,
00:30:59 et aux travailleurs que vous êtes.
00:31:01 Alors, lorsque vous êtes au niveau de la CertiVici, on ne peut plus dire "boss",
00:31:06 mais on dit "notre entreprise".
00:31:08 D'accord.
00:31:09 C'est parce que vous comprenez donc maintenant.
00:31:11 Maintenant, quand vous êtes à la CertiVici, vous dites "c'est notre entreprise",
00:31:15 parce que chacun de vous a apporté du sien pour le bon marché de cette entreprise.
00:31:20 Alors, on ne va pas dire que les travailleurs ont des droits et des obligations.
00:31:26 Non. Tout le monde a des droits et des obligations.
00:31:29 Donc, ce qui veut dire que les droits, c'est ce que vous recevez quand vous avez déjà donné,
00:31:36 et les devoirs, c'est ce que vous devez faire pour avoir ce que vous allez avoir.
00:31:42 C'est de ça qu'il s'agit.
00:31:43 Juliana.
00:31:44 Bien sûr, vous dites que lorsque vous travaillez ou vous collaborez,
00:31:48 au final, vous devez avoir votre salaire.
00:31:51 Alors, qu'est-ce qui se passe quand le boss,
00:31:54 alors que vous dites qu'on ne peut pas dire "boss",
00:31:56 qu'est-ce qui se passe quand il ne vous paye pas en pretexte que les choses ne bougent pas?
00:32:01 D'accord. Alors, le non-versement de salaire, ça a plusieurs effets.
00:32:06 D'accord.
00:32:07 Pourquoi vous ne me versez pas mon salaire alors que j'ai travaillé?
00:32:11 Sur le prétexte, par exemple, que l'entreprise ne marche pas.
00:32:15 L'entreprise n'est pas rentable.
00:32:16 Alors, de toute façon, je vous ai dit parce que l'entreprise,
00:32:19 je vous ai dit que l'entreprise est deux personnes.
00:32:21 L'entreprise met les ressources,
00:32:23 donc ce qui veut dire que les investissements et le capital travaillent pour que l'entreprise marche.
00:32:28 Pour que l'entreprise soit rentable, tout le monde doit y mettre du sien.
00:32:30 L'entreprise est un lieu de production de biens et de services pour la satisfaction des besoins de la population.
00:32:35 D'accord.
00:32:36 Alors, votre salaire provient du fait que vous produisez et vous vendez.
00:32:40 À un moment donné, il peut y avoir,
00:32:43 vous pouvez avoir des difficultés dans l'entreprise que ce que vous faites ne passe pas.
00:32:47 D'accord.
00:32:48 Donc, ce qui veut dire que vous n'avez pas de rentabilité.
00:32:50 Donc, il ne peut pas avoir l'argent pour pouvoir vous payer.
00:32:53 Donc, vous rencontrez des difficultés économiques qui peuvent faire en sorte qu'on ne peut pas vous payer.
00:32:58 Parce que si à l'argent, on refuse de vous payer, alors là, c'est autre chose.
00:33:04 Mais l'employeur dit, je n'ai pas d'argent là maintenant pour pouvoir essayer de payer le salaire.
00:33:10 On ne va pas commencer à dire, payez-nous le salaire.
00:33:13 Mais il faudrait d'abord qu'on commence à savoir pourquoi on ne peut pas nous payer le salaire.
00:33:17 Donc, il doit vous dire exactement.
00:33:19 Et c'est pourquoi on demande à l'entreprise de communiquer.
00:33:23 Il faudrait que l'entreprise communique pour dire aux travailleurs,
00:33:27 voilà les difficultés parce que les difficultés peuvent être endogènes ou bien exogènes.
00:33:32 Je ne sais pas si vous comprenez.
00:33:33 Nous avons par exemple aussi à Yaoundé, une entreprise qui a des difficultés,
00:33:37 qui n'a pas payé les travailleurs depuis 10 mois.
00:33:40 Mais pourquoi ?
00:33:42 Alors quand on va chercher, on trouve que cette entreprise a les ressources quand elle gagne le marché.
00:33:48 Alors cette entreprise ne gagne plus le marché depuis des mois.
00:33:52 D'où vient l'argent pour pouvoir payer les employés qui sont là ?
00:33:56 Donc il faut vraiment savoir exactement.
00:33:58 Et surtout, il faut communiquer.
00:34:02 Il faudrait que les deux partenaires sociaux, employeurs et travailleurs,
00:34:05 s'asseyent et puis se donnent des informations sur la situation économique de l'entreprise.
00:34:09 C'est ce qui est le plus difficile, les gens ne veulent pas partager les informations.
00:34:13 Et le plus souvent, ils laissent le temps aux travailleurs de pouvoir dire ce qu'ils veulent.
00:34:18 C'est justement bien d'aborder cette question.
00:34:20 Parce que le travailleur n'a pas la bonne information.
00:34:23 Oui, mais ma question n'a pas été répondue, monsieur le président du syndicat.
00:34:27 Ma question que j'ai demandée en anglais, c'est que j'ai demandé,
00:34:30 quand vous parlez qu'il n'y a pas de boss, c'est-à-dire qu'il n'y a pas d'hierarchie,
00:34:33 vous parlez des droits des partenaires, mais vous parlez des droits des partenaires ou bien des travailleurs.
00:34:38 Comment tu peux expliquer ça, que tu es dans une situation et que tu as un boss,
00:34:42 peut-être un hierarchie, mettons un peu comme ça.
00:34:44 Un manager.
00:34:45 Voilà, un manager.
00:34:46 Et puis tu n'arrives pas à te donner à fond parce qu'il y a un blocage.
00:34:50 Et quand il y a ce blocage, tu ne peux pas aussi partir à son supérieur pour aller te plaindre.
00:34:55 Mais tu as le droit d'un travailleur.
00:34:58 Comment tu peux réagir à ça?
00:34:59 Je vais être clair.
00:35:00 Parce que moi, je me perds un peu.
00:35:02 C'est-à-dire, par exemple, vous avez un boss, un patron, et vous êtes le subordinate,
00:35:10 vous travaillez ensemble, et peut-être il y a une histoire, peut-être du drague,
00:35:14 ou bien je ne sais pas trop, mais vous avez maintenant le droit en tant que travailleur
00:35:19 et vous ne pouvez pas vous donner à fond parce qu'il y a toujours un blocage quelque part.
00:35:24 Soit on vous dit que vous ne connaissez pas faire ce que vous êtes en train de faire.
00:35:27 Si vous allez un peu loin, ça peut être lié au harcèlement.
00:35:30 Maintenant j'ai compris.
00:35:33 Ce n'est plus la lente prise.
00:35:36 Parce que lente prise, c'est quand on vient draguer dans lente prise.
00:35:44 Et que vous voyez, tout de suite, parce que j'ai refusé, on ne me traite plus comme on devait me traiter.
00:35:51 Et à un moment donné, je ne peux plus donner le meilleur de moi-même.
00:35:55 Simplement parce que je juge que...
00:35:57 Alors ça ce sont des faits d'improductivité dans lente prise.
00:36:00 Quand on vient dans lente prise, ce n'est pas pour s'embourracher.
00:36:03 Quand on vient dans lente prise, ce n'est pas parce que j'ai vu une belle fille, ou bien j'ai vu un bel homme.
00:36:07 Et qu'il faut absolument que nous soyons ensemble.
00:36:09 Ça, c'est interdit dans lente prise.
00:36:12 Lente prise, je vous ai dit sa définition, c'est le matin, c'est la production de biens et de services.
00:36:17 Quand vous venez travailler sur la CIA TV le matin, chacun a un programme de travail à faire.
00:36:22 Je dois faire ce travail pendant 8 heures et je rentre chez moi.
00:36:26 Je n'ai pas autre chose à faire.
00:36:28 Lorsque vous mettez autre chose que le travail, alors vous participez à l'improductivité de lente prise.
00:36:33 Et à un moment donné, cette improductivité peut impacter sur la rentabilité de lente prise.
00:36:39 Et finalement, au lieu qu'il y ait l'argent pour pouvoir payer, vous avez passé votre temps à faire sur l'improductivité.
00:36:47 Et aujourd'hui, vous n'avez plus... L'argent n'est pas renté comme il se doit.
00:36:51 Vous ne pouvez pas payer les salaires.
00:36:53 M. Bissala, qui est donc président confédéral de l'UGTC, qui nous rend en visite dans cette émission.
00:37:01 Nous le retrouvons tout à l'heure.
00:37:03 Alors Juliana, on va rester avec toi pour ta rubrique.
00:37:06 Il s'agit de la Bi-Police.
00:37:08 Pendant la Bi-Police ce soir, Juliana, on nous amène dans quel univers?
00:37:17 On va parler des cultures africaines. Je vais commencer par dire bonsoir à tous les spectateurs de CRTV.
00:37:25 Et aujourd'hui, on va parler des similitudes entre les cultures africaines.
00:37:30 Les similitudes qui se trouvent dans les cultures africaines.
00:37:33 Parce que la culture est variée, mais quand vous la regardez profondément,
00:37:39 vous verrez que les pratiques en Cameroun sont probablement faites à partir de Cameroun, Persée, Ghana,
00:37:46 Nigéria, l'Ivory Coast ou le Sénégal.
00:37:49 Et donc, nous avons décidé de choisir 5 ou 4 de ces pratiques.
00:37:55 Et je commence par le Tite-Chaponning.
00:37:57 Avec l'aide du Dex technique, nous allons avoir quelques images de ces pratiques.
00:38:04 Le Tite-Chaponning est un acte de réduction du size de votre tête pour qu'elle soit en forme V comme ce que vous voyez sur la scène.
00:38:15 En Afrique, cette pratique est pratiquée presque partout.
00:38:19 Et en fait, nous allons regarder le contexte de Cameroun.
00:38:25 Nous avons les Pygmies de Cameroun qui ont fait cette pratique de Tite-Chaponning.
00:38:32 Après cela, vous pouvez regarder les autres pays comme les Maconde dans le sud-est de Tanzanie et le nord de Mozambique.
00:38:38 Ils pratiquent également ceci.
00:38:40 Nous avons aussi les Bemba de Zambia et même les Yaou of Malawi et des parties de Zambia pratiquent aussi la technique de Tite-Chaponning.
00:38:49 Vous allez savoir que historiquement, c'était fait pour les purposes de l'identification spirituelle.
00:38:54 Mais dans les temps modernes, c'est habituellement esthétique en nature.
00:38:58 Et c'est aussi une forme extrême de modification du corps.
00:39:02 La deuxième chose que nous allons regarder est le Nose-Piercing.
00:39:06 Nous voyons le Nose-Piercing partout dans le monde.
00:39:10 Et vous allez savoir qu'en Inde, par exemple, le Nose-Piercing est fait pour montrer que la femme est prête pour le mariage.
00:39:20 Et cela est fait au jour de la noité de sa mariage, la nuit avant sa mariage.
00:39:25 Dans d'autres pays africains, comme le Cameroun, vous trouverez des femmes avec le Nose-Piercing pour des raisons presque similaires.
00:39:32 Pour les purposes de la mariage ou pour montrer que la femme est déjà mature.
00:39:37 Ou qu'elle est déjà sur son cycle menstrual.
00:39:40 Elle a déjà passé un cycle menstrual.
00:39:42 Elle est déjà prête pour la naissance.
00:39:46 Les autres tribus qui pratiquent le Nose-Piercing, vous l'aurez en Inde, en Australie,
00:39:54 en Philippines, en Afrique.
00:39:57 Cette pratique est trouvée dans les tribus comme les Borouas de Nigéria ou partout en Afrique.
00:40:03 Par exemple, au Sénégal, vous trouverez des femmes qui ont le Nose-Piercing.
00:40:07 En troisième, nous parlons des tatouages.
00:40:09 Les tatouages sont trouvés partout dans le monde.
00:40:12 En Europe, vous trouverez des tatouages.
00:40:14 Tout a commencé en Afrique.
00:40:16 Au début, les tatouages étaient une façon d'embellir les filles.
00:40:21 Ou de faire de soi-même une personne belle ou distincte.
00:40:24 Aujourd'hui, vous trouverez des tatouages en Europe, en Égypte,
00:40:30 dans presque toutes les traditions africaines,
00:40:34 ou presque toutes les tribus africaines.
00:40:36 Dans le Côte d'Ivoire, en Ghana, au Burkina Faso, en Afrique du Sud.
00:40:41 Les tatouages sont partout.
00:40:43 Dans la plupart des musulmanes, vous trouverez des tatouages.
00:40:48 Les tatouages sont faits, surtout quand on veut se marier.
00:40:52 C'est pour faire de soi-même une personne belle.
00:40:55 Aujourd'hui, nous parlons de la couverture du soleil.
00:41:00 Quand il est temps de se marier, ils couvrent toujours le soleil.
00:41:04 Ce n'est pas seulement fait en Cameroun.
00:41:06 En Cameroun, par exemple, dans la famille Béti,
00:41:10 on a les tontes, les boulus, les manguissards.
00:41:14 Quand elles veulent donner leurs filles au mari,
00:41:17 elles veulent s'assurer que le mari connaisse la femme.
00:41:21 Ils couvrent plusieurs autres femmes.
00:41:23 C'est comme "Choisissez votre femme".
00:41:25 Vous devez savoir que ce n'est pas seulement fait en Cameroun,
00:41:27 mais également dans d'autres pays,
00:41:30 comme la tribus Zulu et en Afrique du Sud.
00:41:33 Ils couvrent aussi leurs femmes.
00:41:35 Vous avez aussi remarqué que dans Cameroun,
00:41:38 c'est fait, en Nigérie, et dans presque tous les pays d'Afrique.
00:41:43 Ce sont donc quelques-uns des similitudes que nous avons choisies.
00:41:46 Je ne sais pas si Dexter a quelque chose à ajouter.
00:41:48 Non, je n'aurais pas grand-chose à ajouter.
00:41:51 Je dirais simplement que c'est tout ça qui fait la spécificité de notre culture et de nos traditions.
00:41:57 On se rend compte qu'il y a beaucoup de tribus,
00:41:59 notamment sur le continent africain,
00:42:01 qui ne sont pas habituées à travers le continent,
00:42:02 mais qui ont des coutumes similaires.
00:42:04 C'est tout ce qu'on peut retenir.
00:42:06 C'est peut-être une fois de plus la colonisation qui aura divisé ces familles.
00:42:11 Mais je pense que ces valeurs-là nous permettent de garder notre originalité.
00:42:17 Ce qui est également bien, c'est que même hors du pays, c'est-à-dire en Europe,
00:42:21 on trouve également des trucs similaires.
00:42:24 Les tatouages, par exemple, on les trouve presque partout.
00:42:27 Je ne sais pas si Ashley Tho a quelque chose à ajouter.
00:42:29 Oui, dans mon pays, dans les régions,
00:42:31 quand on se marie, on doit se couvrir de tête à tête
00:42:34 pour que votre mari choisisse si il vous connaît.
00:42:37 C'est presque la même chose pour les gens de la région nord-ouest.
00:42:40 Donc, la similitude, c'est bien.
00:42:42 Oui, depuis qu'on a perdu le temps,
00:42:44 les accès ont devenu un signe important.
00:42:46 Donc, j'ai voulu vous faire comprendre
00:42:48 que dans le monde en général, nous sommes unis,
00:42:50 nous sommes unis, et c'était pour Be Police.
00:42:53 Merci Ashley, c'était la Be Police sur...
00:42:57 Ah, c'était Dylan.
00:42:59 Merci Dylan.
00:43:01 Much of love for Ashley.
00:43:03 Thank you, Juliana, merci.
00:43:05 C'était magnifique dans tous les cas.
00:43:07 Alors, qu'est-ce qu'on va faire maintenant?
00:43:09 On va saluer quelqu'un d'important.
00:43:11 Il faut saluer la personne.
00:43:13 Il faut saluer deux personnes que je vais saluer.
00:43:15 Je vais saluer Alilou Bouba,
00:43:17 commune du côté de Maroua,
00:43:19 on joue l'équipe de Lampao.
00:43:21 Je vais aussi saluer le docteur Peppa,
00:43:24 qui est chirurgien, autoclédiste,
00:43:26 pharmacologue et médecin de sport.
00:43:29 Le beau débout.
00:43:31 D'accord, ok, mesdames et messieurs,
00:43:33 vous êtes sur l'afterwork, nous sommes en compagnie
00:43:35 de monsieur Isaac Bissara, président confédéral
00:43:37 de l'UGTC.
00:43:39 Alors, l'un des problèmes également
00:43:41 dans le milieu du travail, c'est le problème des congés.
00:43:43 Je voulais qu'on aborde ce sujet parce qu'on a l'impression
00:43:46 dans certaines entreprises que le congé annuel
00:43:48 est un cadeau que le manager vous offre.
00:43:50 Et parfois, ce n'est pas évident de partir en congé.
00:43:53 Qu'est-ce que vous dites à ce sujet, au niveau du congé?
00:43:55 Alors, le congé, je parle de l'impositivité
00:44:01 si quelqu'un ne part pas en congé.
00:44:03 Alors, l'organisation internationale trouve le congé
00:44:06 comme un moyen pour le travail de se ressourcer.
00:44:09 Revenir avec de nouvelles énergies,
00:44:14 pour pas être positif.
00:44:16 Alors, la loi dit ceci, si une personne ne peut pas aller en congé,
00:44:21 elle a, cette personne, au moins 12 jours.
00:44:26 Vous lui donnez, si la personne a 30 jours de congé
00:44:29 ou 24 jours de congé, et que vous trouvez que cette personne
00:44:32 ne peut pas prendre les 24 jours, vous êtes obligé de donner 12 jours.
00:44:37 Parce que si vous gardez un travailleur
00:44:40 qui devait partir en congé, et vous le faites travailler,
00:44:44 il ne peut pas donner le meilleur de lui-même.
00:44:47 Parce qu'à un moment donné, son organisme est fatigué,
00:44:51 le cerveau, tout ça là, donc il ne peut pas donner le meilleur de lui-même.
00:44:55 Le plus souvent, vous le voyez dans son bureau, il dort.
00:44:59 Il dort ou bien il est à l'infirmerie, il est malade,
00:45:04 tout simplement parce qu'il ne s'est pas déposé.
00:45:07 Donc, c'est très dangereux de ne pas faire partir un travailleur en congé.
00:45:11 Monsieur le syndicat, est-ce que ceci est aussi un conseil?
00:45:14 Monsieur Bissala.
00:45:16 Est-ce que c'est conseillé d'embaucher les femmes maries?
00:45:19 Puisque quand vous commencez un travail dans une entreprise,
00:45:22 on vous dit toujours de ne pas tomber enceinte avant deux ans.
00:45:25 Vous voyez un peu, mais il y a des maris qui sont vraiment exigeants.
00:45:28 Ils disent à la femme, je t'ai épousée, tu es ma femme,
00:45:31 et ça doit rester comme ça. Et du coup, après six mois, la femme est enceinte.
00:45:34 L'égalité des femmes et des hommes.
00:45:36 Alors, s'il vous plaît, à ce code, l'organisation internationale parle
00:45:39 de la lutte contre la discrimination.
00:45:42 Vous ne pouvez pas venir dire à une femme, en le faisant,
00:45:45 ce qu'elle dit, il y a des entreprises qui embauchent des jeunes filles ici en Isan.
00:45:48 Bon, on t'embauche, mais pas de grossesse.
00:45:51 D'ici deux ans, tu ne peux pas, tu ne vas pas avoir de grossesse.
00:45:56 Voilà, c'est ça.
00:45:58 C'est interdit. De toute façon, lorsque nous sommes au courant des faits
00:46:02 de ces entreprises, elles sentent toujours ce que nous faisons.
00:46:07 C'est totalement interdit.
00:46:10 De toute façon, lorsque les femmes, le ministère de la promotion de la femme
00:46:16 et de la famille, le ministère du travail, est au courant,
00:46:22 effectivement, on appelle cet employeur pour lui dire, c'est interdit de dire à une personne,
00:46:27 tu ne peux pas avoir des enfants parce que le service...
00:46:33 Vous savez, c'est interdit.
00:46:35 C'est interdit par l'organisation internationale. On ne le fait pas.
00:46:38 On ne le fait pas. Juliana?
00:46:40 Oui, je l'avais oublié.
00:46:44 Vous avez parlé tout à l'heure que dans l'association, il y a plusieurs domaines,
00:46:48 tels que la politique, les médias. Est-ce que les objectifs sont communs
00:46:51 ou c'est figé tout simplement sur l'association générale?
00:46:55 Bon, je ne sais pas ce que vous appelez l'association.
00:46:58 Confédération.
00:47:00 Non, l'objectif que nous avons au syndicat, c'est le développement des entreprises
00:47:06 pour que chacun puisse trouver son compte.
00:47:09 Lorsque nous venons dans une entreprise, le plus souvent, les gens pensent que nous venons seulement
00:47:13 pour protéger l'employé. Non, les gens compriment le syndicat.
00:47:18 Lorsqu'on vient dans une entreprise, c'est pour permettre à cette entreprise de se développer,
00:47:23 se développer pour que les gens qui sont là puissent avoir des salaires,
00:47:27 pour satisfaire leurs besoins, pour que l'employeur puisse avoir les moyens
00:47:30 pour pouvoir développer son entreprise et récuperer d'autres personnes
00:47:34 qui viendront demander du travail.
00:47:38 Donc, nous sommes là et là où le syndicat, je le dis souvent, là où le syndicat doit agir,
00:47:45 c'est lorsque, ce que vous avez dit là, lorsqu'on commence à maltraiter, à maltraiter les travailleurs.
00:47:50 D'accord.
00:47:51 Alors, nous devons être là pour protéger les travailleurs.
00:47:54 Lorsque l'employeur ne veut pas respecter les conditions de travail,
00:47:57 par exemple, les conditions de santé et sécurité au travail, nous devons être là.
00:48:01 Et puis, lorsque, à la fin, lorsque tout le monde a travaillé et qu'on a produit
00:48:06 et que l'employeur veut donner les miettes aux travailleurs, nous sommes là pour dire non.
00:48:10 Nous avons tous travaillé ensemble. Il faudrait que chacun ait quand même quelque chose.
00:48:15 Et c'est pourquoi vous voyez, dans certains pays, qu'il y a beaucoup de choses qu'on donne aux travailleurs.
00:48:20 Il y a les gratifications, les intéressements.
00:48:22 Les primes.
00:48:23 Les primes, mais beaucoup de gens ne comprennent pas pourquoi.
00:48:25 C'est parce que, lorsque vous produisez plus, on doit aussi donner une part.
00:48:30 Il faut redistribuer à l'ensemble du personnel.
00:48:33 Merci M. Bissala. Restez des nôtres.
00:48:35 On va maintenant regarder quelques vidéos.
00:48:37 La première est d'ailleurs liée au travail.
00:48:39 Voici donc les Ways For.
00:48:41 Ashley, on parlait tout à l'heure des boulots où la femme ne doit pas tomber enceinte.
00:48:52 On va regarder cette première vidéo.
00:48:53 Vous allez comprendre que, dans ce boulot-là,
00:48:55 la femme doit rester célibataire et ne doit jamais tomber enceinte.
00:49:00 Jusqu'à ce que le boss lui-même va décider.
00:49:02 Regardons cette vidéo.
00:49:05 [Bourdonnement]
00:49:08 [Bourdonnement]
00:49:10 [Bourdonnement]
00:49:25 [Bourdonnement]
00:49:27 [Bourdonnement]
00:49:48 [Bourdonnement]
00:49:50 [Bourdonnement]
00:49:56 [Bourdonnement]
00:50:14 [Bourdonnement]
00:50:16 C'est une femme camionneur, M. Bissala.
00:50:33 Aujourd'hui, on dit qu'il y a de plus en plus de femmes qui revendiquent
00:50:37 de devoir exercer des travaux qui, à l'époque, étaient dédiés aux hommes.
00:50:41 Comment vous réagissez quand vous voyez une femme dans un camion comme celui-là ?
00:50:44 Je n'ai jamais vu un texte qui disait que...
00:50:47 Les travaux des hommes et les travaux des femmes.
00:50:50 Je pense que ce qu'on a voulu, c'est, en ce qui concerne la pénibilité,
00:50:55 de protéger souvent certaines femmes.
00:50:57 Pour que, par exemple, dans leur travail souterrain...
00:51:00 Un travail qui est très physique.
00:51:01 Un travail très physique, de protéger les femmes.
00:51:04 Mais de plus en plus, on est en train d'enlever ces interdictions
00:51:06 pour que la femme puisse travailler partout.
00:51:09 Comme vous voyez, par exemple, la camionneur...
00:51:12 Un deuxième ouépho, maintenant.
00:51:14 Écoutez la prière de cette femme avant que son mari n'aille au travail.
00:51:17 Seigneur Jésus, écoute ma prière.
00:51:21 Que l'esprit qui empêche mon mari de voler, quitte cette maison.
00:51:26 Amen !
00:51:27 Que l'esprit qui empêche mon mari d'économiser, quitte cette maison.
00:51:32 Amen !
00:51:33 Que l'esprit qui empêche mon mari de devenir très riche, quitte cette maison.
00:51:38 Amen !
00:51:39 Que l'esprit qui empêche mon mari de voler, quitte cette maison.
00:51:43 Amen !
00:51:44 Que l'esprit qui empêche mon mari de devenir très riche, quitte cette maison.
00:51:49 Amen !
00:51:50 Que l'esprit qui empêche mon mari de devenir très riche, quitte cette maison.
00:51:55 Amen !
00:51:56 Que l'esprit qui empêche mon mari de devenir très riche, quitte cette maison.
00:52:01 Amen !
00:52:02 Que l'esprit qui empêche mon mari de devenir très riche, quitte cette maison.
00:52:07 Amen !
00:52:08 Que l'esprit qui empêche mon mari de devenir très riche, quitte cette maison.
00:52:13 Amen !
00:52:14 Que l'esprit qui empêche mon mari de devenir très riche, quitte cette maison.
00:52:19 Amen !
00:52:20 Que l'esprit qui empêche mon mari de devenir très riche, quitte cette maison.
00:52:25 Amen !
00:52:26 Que l'esprit qui empêche mon mari de devenir très riche, quitte cette maison.
00:52:31 Amen !
00:52:32 Que l'esprit qui empêche mon mari de devenir très riche, quitte cette maison.
00:52:36 OK, merci, c'était Léo Eiffort.
00:52:39 Et avant de retrouver Ashley Poulzapi, une question rapide de Juliana.
00:52:43 Oui, Mr. Abir Sala, je vais aller à la maison, je ne sais pas si on l'appelle "la maison"
00:52:48 même si je n'aime pas l'appeler de cette façon.
00:52:50 Vous venez nous dire que vous allez être dans la maison de 7h00 à 4h00 après les enfants sont de retour de l'école.
00:52:58 Mais vous vous trouvez à travailler plus que ça.
00:53:00 Est-ce que ce n'est pas une contradiction de ce que vous avez parlé avec votre employée au début ?
00:53:06 OK, d'abord il faudrait vous dire que le travail domestique ce n'est pas le même travail que vous avez ici.
00:53:12 Dans le Antefriens.
00:53:13 C'est l'esclavage.
00:53:15 On prend les jeunes filles, on les rend des petites esclaves dans la maison.
00:53:20 Ou bien parce que vous ne pouvez pas payer un gardien, vous venez vous prenez une fille, elle est à chez vous,
00:53:26 elle fait tout du matin au soir, non ce n'est pas ça.
00:53:29 Le travail domestique est un travail valorisé.
00:53:32 D'abord de toutes les façons, je l'ai dit ce matin dans une télé, on est en train de changer beaucoup de choses.
00:53:39 Ce qui veut dire que lorsque vous aurez besoin d'une cuisinière,
00:53:43 aujourd'hui c'est une personne qui est partie à l'école de l'hôtellerie, qui a appris comment on cuisine.
00:53:49 Et lorsque vous voulez que la personne vienne cuisiner pour vous pour deux heures, vous lui donnez ses 5.000 francs.
00:53:55 Un travail au pair.
00:53:56 Vous lui donnez 5.000 francs et pendant 8 heures, il peut travailler chez 4 personnes.
00:54:02 Vous avez 5.000 francs x 4, ça fait 20.000 francs par jour.
00:54:06 Alors si vous voulez que quelqu'un puisse venir cuisiner pour vous, la personne vient seulement pour lui.
00:54:11 Exactement la même chose.
00:54:12 On est en train de réformer, de valoriser ce métier qui doit quitter là où il est pour devenir un métier valorisant.
00:54:22 Merci Mr Isaac Bissala, nous allons retrouver à l'instant Ashley pour le Zapping.
00:54:27 La sélection de Ashley, c'est parti.
00:54:50 Qu'est-ce qu'on a dans le Zapping ce soir?
00:54:53 C'est un programme qui nous parle des concerts en cours que nous avons ici à Cameroun, et notamment à Yaoundé.
00:55:00 C'est sur la station nationale avec une modélisation de la fréquence de 88.8 FM.
00:55:05 C'est ce dimanche de 7h50 à 9h00.
00:55:08 C'est dans la compagnie de Camelo Abongo, qui est le guest de la série.
00:55:16 Nous sommes de Radiofonique Le Concert, parlons de Crossfire.
00:55:21 C'est un programme très intéressant sur la station nationale de CRTV,
00:55:26 où ils parlent de bien dans le foyer d'enjeu ou atout pour les conjoints.
00:55:31 Je sais que ce programme parle des choses qui sont en danger, les couples et les familles.
00:55:37 Le modérateur est Serge Nbida, c'est 10 minutes à 6h00.
00:55:42 C'est un programme qui se déroule chaque dimanche sur CRTV.
00:55:50 On va parler de la famille.
00:55:54 Beaucoup de familles ont été séparées à cause du fait que le mari n'est pas le bon choix pour elles.
00:56:00 Si le mari n'arrive pas à l'église, il y a quelque chose qu'il cache.
00:56:03 Je veux vous donner le rendez-vous pour ne pas rater ce programme très important.
00:56:07 C'est un programme qui se déroule chaque dimanche à 9h00.
00:56:12 Avant de partir, je vous invite à regarder le 7h30 PM Newscast de Benen Boumagana.
00:56:18 Et le 8h30 PM Newscast de Adel Mbala.
00:56:23 Et je vous invite à vous abonner à FM 94 pour écouter d'autres programmes de CRTV.
00:56:30 Et à vous abonner à la chaîne.
00:56:32 A demain.
00:56:35 On a vu tout.
00:56:38 Un message à tous les travailleurs du Cameroun à l'aube de cette fête du travail.
00:56:45 Il faut qu'ils sachent que ce qui se produit dans l'entreprise peut amener l'entreprise à donner du travail à ceux qui cherchent des emplois.
00:56:59 Il faut qu'ils sachent que c'est lui qui est le bâtisseur de la nation.
00:57:04 Ce n'est pas les hommes d'affaires que vous appelez.
00:57:07 C'est celui qui fait en sorte que la richesse se produise.
00:57:13 Se multiplie.
00:57:15 C'est vous, c'est le travailleur.
00:57:18 Si le travailleur est conscient de ça, chaque fois que vous venez travailler, il faudrait que vous fassiez tout pour savoir que ce que je fais ici peut donner du travail à un autre.
00:57:29 Monsieur Bissa, président de l'UGTC, était notre invité.
00:57:35 Nous allons partir rapidement.
00:57:37 Achille avait la réponse à la question du jour.
00:57:39 Quelle édition de la fête du travail célébrons-nous cette année?
00:57:42 La question du jour est quelle édition du jour du travail international a été célébrée cette année?
00:57:47 La réponse est la 137ème édition.
00:57:51 D'accord, c'est donc la 127ème édition de la fête du travail qui sera célébrée cette année.
00:57:57 Merci d'avoir joué avec nous.
00:57:59 Notre gagnant dans quelques instants, monsieur Bissala, vous allez remuer ces papiers et nous tirer un seul papillon.
00:58:04 Avec le nom et les numéros du gagnant, nous serons donc les remportés du crédit de communication ce soir.
00:58:09 On peut y aller monsieur Bissala.
00:58:11 Très ingénieux.
00:58:13 Ça c'est un nouveau tirage.
00:58:16 Alors le nom?
00:58:17 C'est Eliane Mandengue.
00:58:19 Son numéro 677, 91, 44, 93.
00:58:25 Si j'étais le beau, j'allais dire qu'elle a gagné un emploi.
00:58:28 Mais bon, elle gagne du crédit de communication.
00:58:31 Ashley, bye bye.
00:58:33 Oui, bye. Mais je voulais demander une dernière question.
00:58:35 C'est-à-dire l'heure de l'employé.
00:58:37 Parce qu'il faut qu'on connaisse, il y a certaines personnes qui sont exploitées.
00:58:41 C'est-à-dire, tu dois venir au travail à quelle heure?
00:58:43 C'est la question à laquelle on ne va pas arriver.
00:58:45 Le travail au Cambrou est à 8 heures.
00:58:47 8 heures.
00:58:48 La durée du travail c'est 8 heures.
00:58:51 Vous commencez à 9 heures, vous devez faire le 8 heures.
00:58:56 Vous devez commencer à 7 heures, vous devez faire le 8 heures.
00:58:59 Ça dépend de ce que l'on tue.
00:59:01 Ashley, viens faire une heure ici à l'after work.
00:59:04 Merci à tout le monde, c'était tout le monde.
00:59:06 Au revoir à tout le monde, au revoir.
00:59:09 Il n'y a pas de zéro, il n'y a pas de moniveau.
00:59:12 C'est pas normal, c'est pas normal.
00:59:16 Il ne faut pas le faire, il ne faut pas le faire.
00:59:20 C'est pas normal, c'est pas normal.
00:59:24 C'est pas normal, c'est pas normal.
00:59:26 On a des amis, on a des amis.
00:59:28 Tout ce qu'on veut c'est du plaisir.
00:59:30 C'est pas ça, c'est pas ça.
00:59:32 C'est la vie, c'est la vie.
00:59:34 C'est la vie, c'est la vie.
00:59:38 [Musique]