Laurent Brillard (maire UDI de Vendôme): "Je ne suis pas certain que les personnes qui étaient aux alentours avaient envie de parler de santé avec le président"

  • l’année dernière
Emmanuel Macron a été accueilli par un concert de casseroles à son arrivée à la maison de santé pluridisciplinaire universitaire de Vendôme (Loir-et-Cher) ce mardi après-midi. Alors que des centaines de manifestants ont été tenus à l'écart de la visite présidentielle, en raison d’un arrêté de la préfecture du Loir-et-Cher interdisant les cortèges et rassemblements revendicatifs aux abords de la maison de santé, ainsi que "l'interdiction des dispositifs sonores amplificateurs de son", celui-ci a été suspendu par la justice, après que plusieurs associations, parmi lesquelles la Ligue des droits de l'Homme (LDH), ont saisi le tribunal administratif d'Orléans.

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00:00 J'ai trouvé un président qui était en nécessité, qui nous écoutait, notamment les personnels soignants,
00:06 alors je suis moi-même ancien soignant, ainsi que les élus qui étaient présents pour parler santé,
00:11 parler de l'avenir de la santé dans des territoires tels que les nôtres qui sont en difficulté,
00:16 puisqu'on peut parler de désert médical.
00:19 Est-ce qu'il vous a donné des réponses concrètes aux questions qu'on peut soulever aujourd'hui sur la santé dans notre pays ?
00:28 Alors, il a donné des réponses déjà d'un point de vue local, puisque nous avions deux défis,
00:33 à savoir celui d'une maternité et celui de la construction d'un site unique
00:37 regroupant plusieurs activités chirurgicales, obstétricales et de médecine,
00:41 et où rien n'était garanti par l'ARS, qui est l'autorité de santé,
00:45 et il nous a donné déjà une réponse localement.
00:48 Il a surtout essayé de comprendre comment une maison de santé pluridisciplinaire,
00:52 universitaire telle que la nôtre, fonctionnait pour pouvoir accueillir une population,
00:57 notamment une part de population qui n'a désormais plus de médecin traitant.
01:01 Alors, il a par ailleurs évité les bains de foule. Est-ce qu'il a eu raison, selon vous ?
01:08 Je n'ai pas décidé pour lui, mais effectivement, je ne pense pas que les bains de foule étaient forcément les bains les plus agréables actuellement.
01:17 D'autant plus qu'ils venaient pour la santé.
01:19 Je ne suis pas certain que les personnes qui étaient aux alentours aient envie de parler de santé avec le président.

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