Le système de santé "est au bout d'un modèle", a affirmé Emmanuel Macron mardi lors d'un déplacement à Vendôme (Loir-et-Cher) où il a défendu son plan présenté en début d'année pour enrayer une "crise sans fin". Le président de la République a été accueilli par un concert de casseroles à la maison de santé pluridisciplinaire universitaire (MSPU) de la ville, dans un quartier bouclé par un important dispositif de sécurité pour tenir les manifestants à distance.
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00:00 dix, quinze jours, on nous a réunis en disant "là où les maternités vont fermer, on va dire aux urgentistes d'aller faire les accouchements".
00:07 Voilà. Et donc vous avez une espèce d'ubérisation du système de santé. On trouve qui veut faire "ah vous voulez faire les accouchements, tiens vous allez faire".
00:15 Vous voulez faire ça, vous allez faire... C'est pas comme ça qu'on organise une santé publique et une garantie de la qualité des soins pour chaque française et français.
00:24 Et c'est vraiment quelque chose de très grave en fait qui se pose parce que comme vous disiez, c'est une des préoccupations principales des français.
00:33 Et je pense que si vous voulez de croire que... On voit déjà en ville le problème qu'on a pour avoir des rendez-vous avec des spécialistes ou même trouver de généralistes.
00:41 C'est compliqué donc on peut imaginer ensuite sur le reste du pays qui alerte régulièrement. Et d'autant plus que là il a dit qu'il allait trouver un médecin traitant aux 600 000 malades
00:51 qui ont des affections longue durée et qui n'ont plus de médecin traitant. Mais on ne sait pas comment on fait. Parce que quand on parle avec nos collègues hospitaliers,
00:58 comme de ville, comme des centres de santé, etc. Ils vous disent tous "mais la liste est pleine". Or si vous ne permettez pas... Et si vous dites aux gens...
01:07 Les français sont très obéissants. Les français on leur dit "il faut un médecin traitant". Ils cherchent un médecin traitant. L'État leur dit "il faut un médecin traitant" mais il n'y en a pas.
01:16 Alors vous voyez il y a des injonctions paradoxales sans arrêt. Et c'est ça qui ne va pas. En fait on marche sur la tête.