Henri Guaino, ancien député "Les Républicains" et ancien conseiller spécial de Nicolas Sarkozy, était l'invité de BFMTV pour commenter les déplacements chahutés de l'exécutif. Pour lui, "une partie du pays veut que le pouvoir cède".
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 Le général de Gaulle, quand il a reculé sur la réquisition des minas en 1963, il ne s'est pas affaibli.
00:04 Quand Georges Pompidou a négocié les accords de Grenelle, pour en finir avec mai 68, il ne s'est pas affaibli.
00:10 Quand François Mitterrand a reculé pour l'école libre, il ne s'est pas affaibli.
00:14 Quand Jacques Chirac a reculé sur le CPE, il ne s'est pas affaibli.
00:17 Ils ont préservé les institutions et préservé l'unité du pays.
00:21 Par exemple, pendant l'affaire des Gilets jaunes, on a attendu trop longtemps, mais à la fin, que s'est-il passé ?
00:29 Edouard Philippe est venu à la télévision en disant qu'une taxe ne mérite pas de mettre en cause l'unité du pays.
00:35 Donc, on a retiré la taxe. Trop tard, à mon avis.
00:39 Mais François Hollande a revenu...
00:41 – C'est une question d'appréciation. C'est ça qu'on veut dire.
00:42 Il y a une appréciation de la situation politique qui fait qu'on doit oser...
00:44 – Il faut apprécier la situation. Il ne s'agit pas de reculer tout le temps.
00:47 Il ne s'agit pas de renoncer à son programme parce qu'une partie de la population est contre.
00:54 Mais il y a des contextes, il y a des intensités d'opposition qui font que le président de la République
01:04 doit en tirer les conséquences, encore une fois, comme gardien de l'unité du pays.
01:08 Il me semble que nous avons atteint ce degré d'intensité.