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Les pesticides épandus sur les plantes pourraient avoir de sérieuses conséquences sur la santé des fleuristes, qui y sont exposés quotidiennement. C'est la cas de Laure, qui a perdu sa fille atteinte de leucémie, à cause de l’exposition in-utero aux pesticides contenus sur les fleurs.

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Transcription
00:00Laure a perdu sa fille de 11 ans, atteinte d'une leucémie.
00:03Il y a quelques mois, le lien de causalité entre son métier de fleuriste et la maladie de son enfant a été reconnu.
00:09Sa fille avait été exposée in utero aux résidus de pesticides présents dans les fleurs coupées que manipulait sa mère.
00:15Ce n'est pas des choses qui sont visibles sur une fleur.
00:17C'est assez ambigu en fait de se savoir et de se connaître en danger.
00:21J'ai reçu de nombreux messages de fleuristes qui malheureusement ont contracté des pathologies
00:27ou ont même vu leurs enfants tomber aussi gravement malades.
00:30Une affaire qui a poussé une association puis le gouvernement à saisir l'an de cesse
00:34pour réaliser une étude et ainsi évaluer l'exposition des fleuristes aux agents chimiques dangereux.
00:3985% des fleurs vendues en France proviennent de l'étranger,
00:42dont une partie dans des pays hors de l'Europe qui utilisent des produits interdits dans l'Union Européenne.
00:47Dans tous les produits alimentaires, les résidus chimiques sont contrôlés.
00:53Par contre, dans les productions non alimentaires comme les fleurs et les plantes ornementales, il n'y a aucun contrôle.
01:00Ces travaux dureront deux ans.
01:02A terme, l'an de cesse pourrait émettre des recommandations pour faire évoluer les réglementations françaises et européennes.

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