Trois manifestants accusés d’avoir fait des doigts d’honneur et proféré des insultes envers Emmanuel Macron lors de sa visite cette semaine à Sélestat, en Alsace, seront jugés en septembre prochain pour outrage.
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 C'est par des huées et de nombreux sifflets qu'Emmanuel Macron avait été accueilli à Célesta en Alsace.
00:05 Un comité d'accueil motivé par les chants et les gestes hostiles.
00:09 *Huées*
00:12 Trois manifestants seront jugés en septembre prochain pour avoir fait des doigts d'honneur
00:16 et proféré des insultes à l'encontre du chef de l'État.
00:19 Des actions qui tombent sous le coup de la loi, mais à quoi s'exposent-ils et que risquent-ils réellement ?
00:25 La peine encourue, c'est une peine d'un emprisonnement et de 15 000 euros d'amende.
00:30 Ces trois manifestants, deux hommes et une femme sans antécédent judiciaire,
00:34 comparaîtront pour outrage à une personne dépositaire de l'autorité publique.
00:38 La question de la peine, oui, ça m'étonnerait bien évidemment qu'il termine derrière les barreaux,
00:42 il pourrait y avoir éventuellement une amende ou du sursis.
00:46 Maintenant, avant que la peine soit envisagée, il y a la question de la condamnation.
00:49 Et donc je le redis, c'est prévu très clairement par l'article 433-5 du Code pénal.
00:54 Si jamais ce sont des faits qui sont rendus publics,
00:58 alors le délit d'outrage à personne dépositaire de l'autorité publique n'est pas possible.
01:03 Et Emmanuel Macron n'en est pas à sa première fois.
01:06 Des poursuites pour outrage ont déjà été engagées à plusieurs reprises pendant son premier mandat.
01:11 L'une des affaires concernait une militante canaque, une autre un retraité de 61 ans.
01:16 Tous deux n'ont finalement écopé que d'un rappel à la loi.
01:20 [Musique]
01:25 [SILENCE]