Après l’effroi à Amsterdam, les autorités françaises craignent des violences similaires le 14 novembre pour le match de football France-Israël. La rencontre se déroulera au Stade de France en Seine-Saint-Denis. Une localisation qui augmente le risque d’incidents. Un dispositif de sécurité hors norme sera déployé. Pour Nathan Devers, écrivain, «Bruno Retailleau prend la mesure de l’événement à l’avance et c’est un très bon signe».
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00:00C'est vrai, mais c'est quand même un très bon signal de voir le courage de M. Retailleau.
00:04Je suis le premier à avoir plein de désaccords avec lui sur mille et un sujets,
00:08mais un, il a pris la mesure de l'événement d'Amsterdam,
00:11et juste pour revenir une seule seconde sur ce que vous disiez,
00:14on verra, il y aura une enquête,
00:15mais les services de renseignement israéliens avaient quand même prévenu les autorités hollandaises.
00:19Là, sur Amsterdam.
00:20Exactement, Amsterdam, et il faut aussi mettre en cause l'inertie des autorités hollandaises,
00:25l'enquête précisera tout ça, mais il y a eu beaucoup de témoignages d'Israéliens
00:28qui ont dit qu'ils ont vu la police qui avait les mains dans les poches
00:31pendant qu'ils étaient en train de se faire bastonner,
00:33qu'ils ont vu des civils qui étaient en train de ne pas les aider,
00:35des chauffeurs de taxi qui les ont localisés auprès des émeutiers
00:39ou des gens qui les chassaient, des pogromistes, etc.
00:43Et donc, c'est facile de se réveiller le lendemain matin quand on est maire d'Amsterdam
00:46en disant, oh là là, il y a eu des violences dans la nuit.
00:48Quand on est maire d'Amsterdam, on essaye de les empêcher pendant la nuit.
00:51Et il est vrai que là, M. Retailleau, il faut lui reconnaître ce courage,
00:54cette détermination et cette dignité.
00:56Il prend la mesure de l'événement à l'avance et c'est un très bon signe.
00:59Avant la publication.