• l’année dernière
Le juriste, Thomas Scarpellini, réagit sur CNEWS à la chute de l'hôpital français. 

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Transcription
00:00 Elle paraît loin, surtout quand on met par rapport à ce que les Français payent comme impôts.
00:03 On est d'accord d'être taxés.
00:04 Si on contrepartie, on a les meilleures routes, les meilleures écoles, et a fortiori les meilleurs hôpitaux.
00:08 Et en parlant d'hôpitaux, les urgences de Grenoble.
00:10 Grenoble, qui vient de Grenoble ?
00:12 Qui a été médecin à Grenoble ?
00:13 Qui est devenu ministre de la Santé de Grenoble ?
00:15 - Vous avez raison. - Olivier Véran.
00:17 Pareil. Un médecin qui a été formé dans des CHU de province, ceux qui sont en première ligne dans les urgences.
00:22 Qui est arrivé au gouvernement, qui a fait quoi ?
00:24 Baisse de lits, baisse de moyens, rationalisation des budgets.
00:27 Donc à un moment, peut-être il est venu le temps également de mettre en cause la responsabilité du ministère public,
00:32 la responsabilité des dirigeants, la responsabilité de celles et ceux qui ont signé les papiers disant
00:37 "Il y aura moins de lits, il y aura un numéros de plus juste plus bas, on va modifier les réformes, on va baisser les salaires" et compagnie.
00:43 Parce qu'aujourd'hui, on paye cash, passez-moi l'expression, l'abandon du système public hospitalier depuis 30 ans.
00:49 Et dernier point, la dernière boîte à malice qu'a trouvée le gouvernement pour enriguer, c'est le mot magique "les internes".
00:54 Vous savez, les internes, ce sont les jeunes médecins qui ont passé la 6ème année, qui n'ont pas encore passé leur thèse.
00:58 Autant vous dire que ce sont de la chair à cagnon, ils ne coûtent rien, ils ont le droit de faire des horaires démentiels.
01:03 On peut les envoyer en première ligne car ils ont la blouse blanche, ils peuvent être pris comme des médecins.
01:07 Et dès lors, que font les ARS ? Ils mobilisent les internes en faisant des heures illégales parce qu'ils dépassent les quotas légitimes.
01:13 On les envoie pour compenser et ériguer finalement l'épanchement de ces services.
01:18 Sauf qu'on envoie notre jeunesse de vocation, qui sont peu formées, mal payées et pour la plupart des cas, surépuisées.
01:26 [Musique]
01:30 [SILENCE]

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