Le Talk : Revivez l'émission du vendredi 21 avril 2023
Ce soir dans le Talk : on aura pas un mais deux invités pour finir la semaine en beauté ! On commence par Alain Mardaye, Président de l’ancien temple tamoul du Portail pour parler de l’ajout de jours de congés pour les fêtes religieuses dans la fonction publique. La jeune Isadora sera avec nous en fin d’émission. A tout juste 17 ans, l’adolescente sort son premier titre : Tant pis” soutenue par un certain …Mickaël Pouvin. Tout ça c’est dans le Talk et c’est maintenant !
Transcript
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00:04 - 100% La Réunion, la nouvelle marque du savoir-faire
00:07 réunionnais pour soutenir nos producteurs pays.
00:10 100% La Réunion, garantie aux consommateurs des produits
00:12 aux matières premières 100% locales.
00:15 Marque authentique, gage de qualité.
00:17 100% La Réunion a été créée par le département de La Réunion
00:20 et ses partenaires.
00:21 Retrouvez tous les produits 100% La Réunion sur le site
00:25 100%réunion.fr.
00:27 Consommer pays, consommer 100% La Réunion.
00:30 Le département aux côtés des réunionnais.
00:33 - Les âges et vous, Martine n'a pas trouvé un emploi
00:36 en demandant dans les commentaires Facebook
00:37 ni en scrollant sur TikTok.
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00:42 (cris)
00:44 (bip)
00:45 Non, Martine s'est juste rendue
00:46 sur une plateforme révolutionnaire, incroyable
00:49 et peu soufflante.
00:51 (toussotement)
00:52 On exagère peut-être un peu.
00:53 Pour trouver son emploi en un clic...
00:55 Wow! Un clic? Mais c'est super!
00:58 Clic en fin.
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01:05 Avec Clic emploi, vous aussi, trouvez le job
01:07 qu'il vous faut en un rien de temps.
01:09 Martine, on dit merci qui?
01:11 (bip)
01:12 Pour des raisons évidentes, Martine n'était pas disponible
01:14 pour la photo.
01:15 Bah ouais, elle bosse.
01:16 Merci Clic emploi!
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02:15 - Ensemble, suivons le talk et luttons contre
02:18 le gaspillage alimentaire avec Leclerc et Zerogashi.
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02:24 Leclerc.
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02:32 (acclamations)
02:34 - Bonsoir, la réunion, et bienvenue dans "Le Talk",
02:37 l'émission la plus fraîche de Lille, vendredi.
02:40 Tout est...
02:41 - Permi.
02:42 - Oui, oui, cette journée a l'air...
02:44 - Perdue.
02:45 - Perdue? C'était nul, ta blague.
02:47 On va commencer cette émission, les amis.
02:49 Aujourd'hui, on parle de quoi dans l'émission?
02:51 On va recevoir une invitée.
02:52 - Oui.
02:53 - Ton invité, exactement.
02:54 - Mon invité spécial.
02:55 - Qui s'appelle?
02:56 - Isadora.
02:57 - Isadora, j'adore ton prénom.
02:58 - Ouais, je trouve ça vraiment joli.
02:59 - C'est vraiment beau, hein?
03:00 C'est comme Reynaldo, c'est exotique.
03:02 - T'as tout gâché, là!
03:03 - Pas tout?
03:04 - T'as tout gâché.
03:05 - Tu t'appelles Laurent, Thibaut, Arthur et Gauthier.
03:08 - C'est quoi le deuxième prénom de Thibaut?
03:10 - Ah, Jean-Marie.
03:11 - C'est quoi son deuxième prénom?
03:13 - C'est Gauthier.
03:14 - Gauthier!
03:15 - Non, c'est pas Gauthier?
03:16 - Pas du tout.
03:17 - Hé, hé, regarde, on parle...
03:18 Fake news, fake news, fake news.
03:20 C'est pas grave.
03:21 Alors, du coup, on va avoir Isadora dans cette émission.
03:23 On va parler...
03:24 J'aurais une petite chronique cinéma.
03:26 - Toi, tu fais une petite...
03:27 - Moi, je fais une chronique cinéma pour savoir
03:29 est-ce que vous êtes bons en cinéma?
03:31 - Tu me voles mon job.
03:32 - Je ne te vole pas ton job.
03:33 J'ai fait exprès d'attendre ce jour précisément
03:35 pour voir si tu en savais assez sur le cinéma.
03:37 On va envoyer cette émission tout de suite sans tarder.
03:40 "L'Age", la résilage.
03:42 (indicatif musical)
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03:59 (indicatif musical)
04:02 - Et de retour sur le plateau le plus dissipé de la semaine.
04:06 Claudie, ça va?
04:07 - Oui, ça va super.
04:08 - On est quel jour aujourd'hui?
04:09 - On est vendredi, les gars!
04:10 - Super!
04:11 - T'as vu, je retiens le meilleur jour de la semaine.
04:13 - Eh bien, exactement.
04:14 Arthur, ça va?
04:15 - Ça va, et moi, comme moi, le chômage,
04:17 vendredi, dimanche, lundi...
04:18 Pfff! C'est le même.
04:19 - T'as les paniens?
04:20 - Quoi?
04:21 - Quoique ou bééééé!
04:22 Ah! Panien, panien!
04:24 Laurent!
04:26 Tu vas bien?
04:27 - Oui, très bien, les enfants, très bien.
04:29 - Les enfants, ils vont super bien.
04:31 Gautier!
04:32 (rires)
04:33 La forme, Gautier!
04:34 - Ta forme, ouais.
04:35 - Génial!
04:36 - Vous voulez savoir ce que c'est ou pas, mon deuxième prénom?
04:38 - Oui!
04:39 - C'est celui d'un ange, c'est Gabriel.
04:41 - Oh!
04:42 - Gabriel!
04:43 Eh bien, t'es loin d'être un ange, ça, c'est sûr!
04:45 Une commode pour la deux, s'il vous plaît, pour la deux!
04:48 On va commencer cette émission par une parenthèse, les amis.
04:52 Est-ce que vous êtes déjà allés nettoyer...
04:55 Enfin, nettoyer, laver vos vêtements dans un...
04:57 - Non.
04:58 - Lave-automatique.
04:59 - Oui.
05:00 - Déposer au pressing ou...
05:01 - Non, pas au pressing, mais dans...
05:03 - Au pressing ou...
05:04 - Déposer...
05:05 - Excusez-nous, excusez-nous, monsieur!
05:07 - J'ai une anecdote, dommage.
05:09 - T'as une anecdote?
05:10 Tu nous fais ton anecdote juste après la parenthèse.
05:12 Est-ce que vous savez que des fois, ça peut être dangereux d'y aller?
05:15 - Ah oui.
05:16 - Et ça peut être hyper dangereux, je vous laisse regarder.
05:18 - Oh là là!
05:20 - Ah!
05:21 - Ah!
05:22 - Ah!
05:23 - Ah!
05:24 - Ah!
05:25 - Ah!
05:26 - Ah!
05:27 - Ah!
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05:32 - Ah!
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07:10 - Ah!
07:11 - Ah!
07:12 - Ah!
07:13 - Ah!
07:14 - Ah!
07:15 Ouais bien sûr, bien sûr !
07:17 Tu viens, tu prends une machine, tu te fous...
07:19 Tu paies ! Tu paies les prestations !
07:21 C'est comme quand tu vas au Mandel !
07:23 T'en prends 3 et tu prends les 3 bêtes !
07:25 Mais non ! C'est du savoir vivre !
07:27 C'est du savoir vivre de quoi ?
07:29 T'es sur une terrasse de café, t'as l'air libre, t'allumes un gros cigare de la mort
07:31 qui pollue tout le monde, tu t'en fous, t'as l'air libre !
07:33 Mais non ! C'est pas la même chose !
07:35 C'est pas la même chose, ça a un impact direct
07:37 sur la santé des gens ! Là le mec, il avait qu'à arriver
07:39 avant Closy...
07:41 C'est qu'ils ont failli foutre sur la...
07:43 C'est lui qui a eu peur, il est parti, crois-moi !
07:45 Moi qui peux mériter la main, ça change rien ça !
07:47 Si t'es prêt à faire ça, achète une machine à laver,
07:49 fais chez toi frère !
07:51 J'ai plein de fringues...
07:53 Moi aussi, je te cache pas que c'est un gros mythe
07:55 de laver les vêtements de couleur, machin...
07:57 Moi je lave tout avec et franchement...
07:59 Tu mets un petit mail, j'ai les ordres...
08:01 Y'a rien à voir les gars !
08:03 C'est pas faux !
08:05 C'est pas faux !
08:07 On va passer à la suite !
08:09 Vous m'avez brisé les reux là !
08:11 On va passer à la suite de l'émission,
08:13 on va passer au "ça passe ou ça casse" !
08:15 Les amis, on envoie le jingle
08:17 et moi je vais me barrer !
08:19 Allez ciao !
08:21 Si, je suis toujours là les amis, c'était une blague !
08:27 "ça passe ou ça casse", qui s'y colle aujourd'hui ?
08:29 C'est moi !
08:31 Je vais parler d'un sujet un peu sérieux du coup...
08:33 Vas-y, on te laisse !
08:35 Alors, on connait tous les Etats-Unis comme
08:37 le pays de la démesure,
08:39 le pays de la malbouffe,
08:41 le pays du droit du port d'armes,
08:43 mais c'est aussi le pays des ultraconservateurs,
08:45 comme le juge fédéral
08:47 Mathieu Kazmaric,
08:49 qui a été mis en place par
08:51 Donald Trump en 2017,
08:53 et ce juge, déjà connu pour être hostile à l'IVG,
08:55 a fait beaucoup entendre parler de lui
08:57 la semaine dernière.
08:59 Est-ce que vous savez pourquoi ?
09:01 Non. Parce que justement, il voulait restreindre encore les délais.
09:03 C'est ça.
09:05 J'ai bien dit !
09:07 Il a suspendu l'autorisation de mise
09:09 sur le marché de l'une des deux pilules
09:11 abor... abor... abordives ?
09:13 Abortives ?
09:15 Non, pas abortables, là, c'est abordives
09:17 pour abor... aborter ?
09:19 Abortives !
09:21 C'est une pilule, tu la prends, tu l'abortes
09:23 quelqu'un de direct !
09:25 Salut, ça va, mademoiselle ?
09:27 Du coup, c'est l'une des deux
09:29 pilules abortives des Etats-Unis.
09:31 Elle est approuvée depuis l'année 2000,
09:33 par plus de 500 000 femmes chaque année
09:35 qu'il la prend aux Etats-Unis.
09:37 Après, bien sûr, Joe Biden et son gouvernement
09:39 s'est tout de suite opposés à cette mesure.
09:41 Et la Cour...
09:43 La Cour...
09:45 Non, la Cour suprême américaine
09:47 a suspendu temporairement
09:49 cette loi-là.
09:51 Mais en même temps, c'est cette Cour suprême
09:53 qui va donner
09:55 son jugement.
09:57 Mais il ne faut pas oublier que l'année dernière,
09:59 en été, c'était cette même Cour suprême
10:01 qui avait supprimé...
10:03 - L'avortement ? - Non, pas l'avortement.
10:05 Le fait que ça devienne un droit fédéral.
10:07 Ça veut dire qu'il ne devienne pas à tous aux Etats-Unis.
10:09 Et ça veut dire que chaque Etat, après cette loi-là,
10:11 avait le droit de décider s'il le légalise ou pas.
10:13 Et suite à ça, il y a 14 Etats américains
10:15 qui ont rendu illégal
10:17 l'avortement.
10:19 - Incroyable. Et du coup, ça passe ou ça casse ?
10:21 - Ben, cette décision... Après, j'espère quand même que les décisions...
10:23 - À vos tableaux, les amis.
10:25 Ça passe ou ça casse ?
10:27 - C'est dur de dire "ça passe" là-dessus.
10:29 - Certaines personnes, avec leur conviction religieuse, peuvent dire ça.
10:31 - Ben oui, ça casse pour tout le monde.
10:33 Laurent, j'aimerais bien entendre ton avis là-dessus
10:35 parce que je t'ai vu que rire, moi, depuis tout à l'heure.
10:37 En fait, tu peux pas être sérieux, toi, Laurent.
10:39 - Mais si, je suis sérieux. - Et tu nous traites d'enfant ?
10:41 - Je suis resté enfant.
10:43 - Ouais, ben je vois, t'as un grand enfant, toi.
10:45 - C'est Peter Pan, le syndrome.
10:47 Pourquoi ça casse ? Ben, clairement, ça va à l'encontre
10:49 même de l'évolution. Même aujourd'hui,
10:51 on se rend compte que clairement,
10:53 aussi bien dans les droits de la femme que même,
10:55 dans les droits de l'homme, de façon générale,
10:57 les choses évoluent et là, on retrograde.
10:59 Là, ils pédalent à l'arrière.
11:01 Mais bon, comme tu as dit, rien ne nous étonne.
11:03 Ils vont ressortir le chapeau de Gene Wayne
11:05 et puis, ils vont chasser le bijou.
11:07 - En fait, moi, ce que je trouve ouf
11:09 dans ceux qui sont contre l'avortement,
11:11 c'est que si tes comptes, là, le fait pas,
11:13 mais laisse les autres avoir le choix.
11:15 - Ah, ça, par contre, tu peux pas dire ça.
11:17 Si tes comptes ne le fait pas, tu peux très bien avoir une personne
11:19 qui se retrouve dans une situation plus que délicate par rapport à ça
11:21 et dont l'avortement est une solution.
11:23 - Non, mais justement, les gens qui sont contre l'avortement,
11:25 il y en a, ils te disent... - Quand tu dis "ne fait pas quoi" ?
11:27 - Non, mais cette personne-là, par exemple,
11:29 une personne qui est contre l'avortement,
11:31 si demain, elle a le choix d'avorter ou pas,
11:33 elle ne va pas le faire parce qu'elle les compte, justement.
11:35 Mais il faut laisser le choix
11:37 à ceux qui ont envie de le faire.
11:39 Parce que si tes comptes, quand il y a le droit d'avorter,
11:43 c'est pas une obligation.
11:45 Du coup, tu peux être contre et pas le faire pour toi,
11:47 mais laisser les autres, celles qui en ont envie.
11:49 - J'aimerais quand même rebondir sur ce que tu dis.
11:51 - Rebondis sur un théorie.
11:53 - Parce qu'en fait, oui, en effet,
11:55 quand tu avortes, tout le monde est libre,
11:57 mais aux Etats-Unis, j'avais un documentaire
11:59 où t'avais des femmes qui partaient avorter
12:01 à 7 mois, 7, 8 mois.
12:03 - Il faut des règles. - T'es déjà un bébé vivant.
12:05 - Il faut quand même...
12:07 - Enfin, je sais pas... - Elle se met en danger.
12:09 - Tu vois ? Donc, heureusement
12:11 que quand même des lois sont là
12:13 pour essayer de réguler tout ça.
12:15 Mais voilà, il y a quand même...
12:17 En fait, c'est comme tout, tu vois,
12:19 il y a vraiment des cas extrêmes.
12:21 - Je comprends totalement ce que tu veux dire.
12:23 Non, je vais pas comparer ça à de l'alcool,
12:25 sachant que le but de l'alcool est dangereux pour la santé.
12:27 Quelqu'un qui a pas envie de boire,
12:29 il peut pas empêcher les gens de boire.
12:31 Mais la différence avec l'avortement,
12:33 c'est qu'en fait, les gens qui sont contre
12:35 l'avortement en général, c'est parce qu'ils parlent
12:37 du principe que l'enfant est un être humain.
12:39 Du coup, en fait, ils défendent une cause humaine.
12:41 C'est pour ça que... Voilà, c'est un meurtre pour eux.
12:43 Donc c'est pour ça que je vois ce que tu veux dire,
12:45 mais en même temps, je comprends aussi
12:47 que les gens qui sont contre, généralement,
12:49 moi, je vais pas donner mon avis là-dessus de toute façon,
12:51 mais... Quoi ? - T'as un avis ?
12:53 - Oui, j'ai un avis.
12:55 Moi, en vrai, je suis un peu contre, tu vois ce que je veux dire ?
12:57 Je me dis, effectivement, c'est un être vivant.
12:59 Voilà, c'est technique.
13:01 Après, il y a des situations...
13:03 Non, mais c'est chacun son avis, il y en a évidemment.
13:05 - C'est chacun libre de faire ce qu'il veut.
13:07 - Demain, je vois mal, ma copine arriver,
13:09 je lui dis "ouais, avorte, frérot".
13:11 - Mais vous vous empêchez pas de laisser les autres...
13:13 - Oui, mais après, les autres, ils font ce qu'ils veulent.
13:15 - Tu vois, c'est leur... - Après, il y a des cas par cas,
13:17 il y a des cas de figure, il y a des situations...
13:19 - Il y a des situations de viol, d'harcèlement...
13:21 - Mais surtout, le sujet que je viens de vous évoquer,
13:23 c'est vraiment un vrai fléau aux Etats-Unis.
13:25 C'est genre des femmes, voilà, c'est à 7 mois ou un mois...
13:27 - Ils ont craqué. - Mais comme à l'inverse aussi...
13:29 - Là, pour moi, c'est un meurtre. Enfin, désolé.
13:31 - T'as un avis, Thomas ? - Bien sûr, j'ai un avis.
13:33 D'ailleurs, j'ai même changé un petit peu, je veux dire, ça passe au final.
13:35 (Rires)
13:37 - C'est quoi ce retour dans le ciel ?
13:39 - En tout cas, l'information, c'est un faux pas,
13:41 parce que, justement, ça nous rappelle que c'est pas forcément acquis tout le temps,
13:43 et que vaut mieux se battre encore pour garder ce droit pour les femmes,
13:47 et que ce soit en France ou aux Etats-Unis.
13:49 Mais c'est surtout pour rappeler aussi que maintenant,
13:51 ça devient trop "facile" d'avorter.
13:53 Enfin, c'est trop une solution de facilité.
13:55 C'est "Tant pis, je me protège pas", ou "Tant pis, je pourrais avorter facilement parce qu'il y a la pile".
13:59 Si, il y en a qui le font.
14:01 - Alors, en gros, pour le coup, là, je vais revenir encore sur Moiseux-Moiseux,
14:05 ma copine qui est infirmière,
14:07 elle voit des trucs, des fois,
14:09 c'est des meufs, elles tombent enceintes, mais tout le temps.
14:11 - Bien sûr, bien sûr.
14:13 - Elles sont alors 7ème accouchement,
14:15 et elles ont déjà avorté 13 fois !
14:17 C'est une dernière !
14:19 - Il y a un problème dans la prévention sexuelle.
14:21 - C'est exactement ce qu'il dit !
14:23 - Ce que je veux dire, c'est voilà, c'est un cas de temps en temps.
14:25 - Il y en a beaucoup plus que ce que tu penses.
14:27 - Je pense que les femmes qui avortent, en général,
14:29 après, je suis pas une femme, je suis très mal placé pour parler,
14:31 mais c'est qu'il y a souvent des raisons, et tout,
14:33 je vais pas oublier pour l'avortement, je m'en fous.
14:35 Je pense qu'en général, quand on se solde le pas,
14:37 ça doit être une décision très dure.
14:39 - Ça te tombe dessus, et après, tu sais pas trop comment...
14:41 - C'est pas une solution de secours, à mon avis.
14:43 - Il faut justement que ça reste comme ça.
14:45 - Parce qu'il faut aussi se dire, quand même,
14:47 qu'un enfant, c'est beaucoup d'investissement,
14:49 c'est une charge supplémentaire,
14:51 parfois, tu peux être une jeune femme, tu tombes enceinte,
14:53 t'as pas vraiment de situation, tu viens encore chez tes parents,
14:55 il y a pas le père,
14:57 tu sais pas qui est le père,
14:59 il y a plein de trucs, c'est assez délicat,
15:01 il faut en effet mieux tout réguler,
15:03 peut-être pas empêcher, genre...
15:05 - Mettre des règles. - Voilà, mettre des règles,
15:07 et prendre des... Limite, faire du cas par cas, limite.
15:09 - Parce que, alors, si je peux me permettre,
15:11 je juge là aussi,
15:13 il y a une histoire, c'est que lui, son fils
15:15 est mort-né,
15:17 avec sa femme, en 2006, ils ont eu un enfant
15:19 qui est mort-né, et il s'était promis à l'époque
15:21 de ne plus jamais laisser un enfant mourir,
15:23 etc. - Juste quelques secondes,
15:25 si je peux me permettre, avant que ça finisse.
15:27 - On va continuer. - C'est quand même marrant
15:29 qu'un pays qui légalise les armes,
15:31 où des tas d'enfants se tuent
15:33 dans les campus, parle de meurtre
15:35 quand on parle de l'avortement,
15:37 alors que, clairement, il y a bien plus de morts
15:39 par vente d'armes libres, tout simplement.
15:41 Je veux dire, il y a un gros paradoxe chez les Américains.
15:43 - C'est vrai. - C'est vrai.
15:45 - Laurent, président ! Laurent, président !
15:47 - Appelez-moi de peur, Lolo.
15:49 - Oui.
15:51 On m'a soufflé une blague à l'oreillette, mais je pourrais pas me la faire.
15:53 Elle est trop sombre.
15:55 Edouard, c'est trop ta signature, on arrête.
15:57 Je rigole. On va passer à la suite de l'émission.
15:59 Les amis, on n'a pas de jingle,
16:01 on n'a rien. On va parler un peu
16:03 cinéma, mais pas trop.
16:05 Je vais faire un vrai ou faux. En vrai, c'est ça.
16:07 Excuse-moi, Arthur, je ne te vole pas ta chronique.
16:09 - C'est que pour Arthur, on peut répondre. - Non, c'est que pour Arthur.
16:11 - Là, c'est un face-à-face. - On va y aller, nous.
16:13 - Et quand j'aurai pas la réponse, je répondrai pas.
16:15 - On va toujours répondre, alors. - Exactement.
16:17 Alors, on va partir sur un vrai ou faux.
16:19 Les questions sont plus précises.
16:21 - T'inquiète. - Tu vas pas me saouler.
16:23 Je tiens à mes diapos.
16:25 Alors, on va commencer.
16:27 - Les Valseuses, vous connaissez ? - Oui.
16:29 - Je parle du film, bien évidemment.
16:31 Alors, lors du tournage des Valseuses,
16:33 en 1974,
16:35 c'est-à-dire 1974,
16:37 pour toi, Claudie,
16:39 Gérard Depardieu a accidentellement
16:41 blessé Isabelle Huppert
16:43 lors d'une scène de sexe.
16:45 Vrai ou faux ?
16:47 - Je crois bien que ce soit vrai.
16:49 - Isabelle Huppert, parce qu'il y a Miu-Miu,
16:51 il y a Moreau, mais je vois pas Huppert
16:53 dedans, alors c'est pour ça.
16:55 Je dirais faux. - Faux. - Je sais pas.
16:57 - Ah, vrai. - Je connais pas l'historique du film.
16:59 - Vrai ? - Faux.
17:01 - Et c'est vrai. Gérard Depardieu et Isabelle Huppert
17:03 ont tourné une scène de sexe dans les Valseuses
17:05 où Depardieu devait frapper
17:07 Isabelle Huppert et pendant
17:09 l'heure de la prise, il a accidentellement
17:11 frappé pour de vrai avec sa main
17:13 fermée et elle a été gravement blessée
17:15 et hospitalisée pour tant plus.
17:17 - Quand on voit la taille des mains, c'est une raquette.
17:19 C'est une raquette. C'est Sophie Marceau
17:21 dans Police qui avait également dit "J'arrête de tourner
17:23 avec lui" parce qu'il mettait des vrais baffes.
17:25 - Ah ouais ?
17:27 - Ah ouais ? - Ah ouais !
17:29 - Le gars, il joue à fond dessus. - Ah mais il est comme ça,
17:31 GG. Il y va, il en voit. - Ouais, il mettait
17:33 vraiment des baffes, quoi. Vraiment.
17:35 Le célèbre réalisateur français
17:37 François Truffaut était également un
17:39 acteur et a joué dans un des films
17:41 tel que, désolé la prononciation
17:43 des anglophones, Close Encounter
17:45 of the Thinking
17:47 de Spielberg. Vrai ou faux ?
17:49 - Ça a l'air tellement précis que...
17:51 - Quelle année ?
17:53 - Alors, je sais pas l'année. Je suis désolé.
17:55 - Ah, je dirais vrai. - Vrai ? - Ouais, vrai.
17:57 - Oui, parce que les américains adoraient François Truffaut.
17:59 - Oui, c'est ça aussi. - Après la nouvelle vague, il s'est retrouvé en Amérique.
18:01 - Je laisse le spécialiste. - Le spécialiste
18:03 va nous dire ça, bien sûr.
18:05 - J'allais dire exactement.
18:07 - Faux. - Faux, faux.
18:09 - Et la réponse est vraie. François Truffaut a commencé sa carrière
18:11 comme critique de cinéma
18:13 avant de devenir réalisateur. Cependant,
18:15 il a également fait quelques
18:17 apparitions. C'est pour ça qu'on n'est pas
18:19 très connus. Quelques apparitions en tant qu'acteur
18:21 dans ce film de Steven Spielberg.
18:23 - C'est ça.
18:25 - Ensuite, le film The Artist
18:27 qui a remporté 5 Oscars
18:29 en 2012.
18:31 - Le supri, Jean Dujardin. - 5 Oscars en 2012
18:33 est un hommage au cinéma muet français
18:35 des années 20. Vrai ou faux ?
18:37 - C'est vrai. - C'est vrai.
18:39 - C'est du cinéma muet, mais peut-être pas français.
18:41 - Amérique, c'est ça. C'est du cinéma muet, mais pas français.
18:43 - C'est juste sur les mots. - C'est vrai que c'était muet.
18:45 - C'est un film muet, en effet.
18:47 - Faux. - Faux.
18:49 - Fake. - Fake.
18:51 - Et c'est vrai, je rigole. C'est faux,
18:53 les amis. The Artist est un hommage
18:55 au cinéma muet hollywoodien
18:57 des années 20. Effectivement, il se déroule
18:59 à Hollywood et suit l'histoire d'un acteur
19:01 de cinéma muet qui tombe amoureux d'une actrice
19:03 pendant la transition vers le cinéma parlant.
19:05 - Et je crois qu'à l'époque, en plus,
19:07 les Américaines n'ont pas voulu le faire en mode
19:09 "ça marchera pas". Si je dis pas de bêtises,
19:11 le film isodien, le film muet, tout est limite...
19:13 - The Artist ? - Ouais.
19:15 On le refait au français limite
19:17 parce que les grosses trucs, on en voulait pas.
19:19 - Vous avez aimé, vous ? - The Artist ?
19:21 - Franchement, je me tiens à la vérité.
19:23 - Ouais, j'ai pas aimé. - Moi aussi, j'ai pas aimé.
19:25 - Non, mais je me suis pas fait chier.
19:27 En fait, souvent, moi,
19:29 j'aime bien, quand je regarde un film,
19:31 j'essaye de voir qu'est-ce qu'on veut faire passer
19:33 comme message, au-delà du film, au-delà de l'histoire.
19:35 Et en fait, c'est juste une prouesse.
19:37 Mais cependant, tout l'engouement, 5 Oscars
19:39 et tout, je me suis dit, "Non, mais..."
19:41 - C'est juste pour moi la nostalgie du cinéma muet.
19:43 Donc, ils ont remis ça là, tous les nostalgiques
19:45 qui votent se sont dit, "Ah ouais, ça fait longtemps."
19:47 - Les Oscars, c'est américain.
19:49 - Et heureusement qu'il a pas eu l'Oscar... Si, il a eu !
19:51 - Si, il a eu ! - Et c'était...
19:53 - Si, c'est cool pour lui, mais voilà.
19:55 - C'est ce qui l'a un peu propulsé
19:57 là-bas, du coup. - Aux Etats-Unis.
19:59 - Mais il a pas du tout tourné. - Non, il a pas voulu.
20:01 L'autre jour, je regardais son interview
20:03 sur 7 à 8, il disait que Bélaire tournait un peu
20:05 avec Scorsese dans "Lone Street"
20:07 et il a fait 2 ou 3 trucs, mais déjà, lui,
20:09 le cinéma américain, il aime pas ça.
20:11 - Il a tourné dans le "Mood Wall Street". - Oui, c'est le banquier suisse.
20:13 - Ah ouais !
20:15 J'avais oublié. - Moi, il y a 20 semaines, aussi.
20:17 - Et il disait qu'en fait, le cinéma américain, il faut jouer gros
20:19 et lui, au final, c'est pas ce qu'il cherchait
20:21 et il l'aurait pu, il aurait pu avoir des trucs, mais déjà,
20:23 il disait, lui, l'anglais, voilà, et tout, et ça le convient
20:25 très bien, il aime bien être français.
20:27 - Moi, je sais que je l'aime pas trop. Où il est vraiment, vraiment bon,
20:29 c'est juste dans les pubs pour le café.
20:31 - Dans quoi ? - Dans les pubs pour le café.
20:33 - Moi, dans "Un gars, une fille". Je l'adore.
20:35 Il est parfait. - Dans les OSS, aussi.
20:37 - Et bien, merci à tous pour cette chronique cinéma
20:39 qui n'était pas une chronique cinéma,
20:41 mais un vrai ou faux. Vous êtes très bien
20:43 culturés, je trouve. - C'est bien. - Ouais, c'était sympathique.
20:45 Bon, après, moi, de mon côté, c'était pas très sympathique
20:47 d'être avec vous, mais c'est pas grave, je suis obligé.
20:49 C'est pour le boulot. On reste quand même
20:51 pro et corporel. Et on va passer à la suite
20:53 de l'émission. On envoie une petite page
20:55 de publicité. Les amis,
20:57 il en revient tout de suite.
20:59 ...
21:01 - Stop aux gâchis.
21:03 Leclerc continue sa lutte contre
21:05 le gaspillage alimentaire. Vos
21:07 magasins Leclerc de Lille adoptent la démarche
21:09 "Zéro gâchis". Tous les jours,
21:11 des produits frais à dette courte
21:13 sont remisés jusqu'à 70 %.
21:15 En rayons ou dans les corners dédiés,
21:17 profitez de bons produits à petit prix
21:19 et luttons ensemble contre
21:21 le gaspillage alimentaire.
21:23 Leclerc.
21:25 - Les aviez-vous ? Martine n'a pas
21:27 trouvé un emploi en demandant dans les commentaires Facebook
21:29 ni en scrollant sur TikTok ?
21:31 ...
21:33 ...
21:35 ...
21:37 Non. Martine s'est juste rendue sur une plateforme
21:39 révolutionnaire, incroyable
21:41 et bouuuuuste au flotte.
21:43 On exagère peut-être un peu.
21:45 Pour trouver son emploi en un clic,
21:47 - Waouh ! Un clic ? Mais c'est super !
21:49 ...
21:51 ...
21:53 ...
21:55 ...
21:57 Avec Leclerc Emploi, vous aussi,
21:59 trouvez le job qu'il vous faut en un et un temps.
22:01 Martine, on dit merci qui ?
22:03 ...
22:05 Pour des raisons évidentes, Martine n'était pas disponible pour la photo.
22:07 - Bah ouais, elle bosse !
22:09 Merci Leclerc Emploi !
22:11 ...
22:13 ...
22:15 ...
22:17 ...
22:19 ...
22:21 - 100% La Réunion,
22:23 la nouvelle marque du savoir-faire réunionnais
22:25 pour soutenir nos producteurs pays.
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22:41 sur le site 100%réunion.fr.
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22:47 Le département, aux côtés des réunionnais.
22:49 ...
22:51 ...
22:53 ...
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22:57 ...
22:59 ...
23:01 ...
23:03 ...
23:05 ...
23:07 ...
23:09 ...
23:11 ...
23:13 - Ensemble, suivons le talk
23:15 et luttons contre le gaspillage alimentaire
23:17 avec Leclerc et zéro gâchis.
23:19 ...
23:21 ...
23:23 - De retour sur le plateau
23:25 pour la deuxième partie.
23:27 On accueille notre invité Alain Mardaï,
23:29 président de l'association de l'ancien
23:31 Temple Tamoul du Portail.
23:33 - Ça va bien, merci.
23:35 - La forme, pas trop stressé ?
23:37 - Non.
23:39 - Vous êtes à côté de Laurent,
23:41 ce n'est pas le meilleur chroniqueur,
23:43 mais ça devrait bien se passer.
23:45 C'est le dossier du jour.
23:47 On envoie le jingle.
23:49 ...
23:51 - On va parler ensemble
23:53 dans ce dossier du jour
23:55 d'un oubli de 50 ans en France,
23:57 l'intégration de l'hindouisme dans une circulaire
23:59 qui permet des absences pour motifs religieux
24:01 dans la fonction publique.
24:03 C'est le cas pour beaucoup d'autres religions,
24:05 mais pas l'hindouisme.
24:07 Vous vous battez pour cette reconnaissance.
24:09 Où est-ce que ça en est ?
24:11 - En 57 ans, parce que la circulaire
24:13 remonte à 1967.
24:15 Il y a une circulaire
24:17 qui autorise les absences spéciales
24:19 dans la fonction publique,
24:21 pour les agents de la fonction publique,
24:23 pour motifs religieux.
24:25 Sont recensées dans cette circulaire
24:27 7 confessions, mais malheureusement
24:29 pour nous, l'hindouisme n'y apparaît pas.
24:31 Nous avons commencé un travail de demande
24:33 il y a bientôt un an,
24:35 c'était au mois de mai de l'année dernière,
24:37 et nous avions saisi à l'époque,
24:39 l'agenda politique, c'était les élections législatives.
24:41 Et nous avions alerté les candidats
24:43 à ces élections,
24:45 et sur cette question-là,
24:47 il y a eu un travail qui a été fait.
24:49 Aujourd'hui, les choses avancent.
24:51 Le 13 février de cette année,
24:53 nous avons été reçus
24:55 au ministère des Outre-mer.
24:57 Et dernière communication
24:59 en date officielle, c'est du 3 avril,
25:01 les informations que nous avons
25:03 sont encourageantes.
25:05 Donc je pense que c'est dans le bon sens,
25:07 et qu'il y a une raison que l'État ne nous suive pas,
25:09 parce que cette demande,
25:11 c'est pas qu'elle nous paraît,
25:13 mais qu'elle nous fait des victimes
25:15 par rapport à la question même
25:17 de la laïcité,
25:19 où l'État n'a pas à reconnaître les religions,
25:21 mais doit les connaître toutes,
25:23 et doit les traiter de manière égale.
25:25 - On comprend bien votre demande.
25:27 Quels sont les besoins dans l'hindouisme,
25:29 pour avoir du temps à ménager ?
25:31 Quels sont vos besoins ?
25:33 - C'est la présence, notamment,
25:35 dans nos lieux de culte,
25:37 et faire en sorte que nos fêtes,
25:39 nos festivités, soient un moment véritablement de communion,
25:41 et qu'il n'y ait pas ce sentiment de frustration.
25:43 Vous savez, lorsqu'on est délaissé,
25:45 on se dit "pourquoi les autres, pourquoi pas nous ?"
25:47 C'est ce sentiment de frustration
25:49 qu'il faut éviter.
25:51 - Et là, on n'est pas sur une demande de jour férié,
25:53 c'est vraiment du temps d'aménagement, des congés,
25:55 qu'un fonctionnaire peut poser
25:57 pour assister à ses célébrations.
25:59 Geoffroy, est-ce que tu as une question sur ce dossier ?
26:01 - Oui, alors,
26:03 j'ai suivi le dossier pour le GIR,
26:05 on s'est déjà entretenus ensemble
26:07 à ce sujet.
26:09 - Ce que je voudrais savoir, c'est comment ça s'est passé,
26:11 au niveau politique, vous avez confié à des députés
26:13 la charge de porter ceci
26:15 auprès du ministère des Outre-mer, c'est ça ?
26:17 - En fait, c'est une méthode
26:19 nouvelle pour nous.
26:21 C'est-à-dire qu'en fait, malheureusement,
26:23 dans ce pays, que ce soit à La Réunion,
26:25 en métropole, je pense que ça peut être aussi le cas,
26:27 vous savez,
26:29 un élu, une fois la campagne électorale
26:31 terminée, doit se mettre au service
26:33 du peuple français.
26:35 Et malheureusement, ce qu'on constate,
26:37 c'est que souvent, ces personnes-là
26:39 sont en campagne électorale.
26:41 C'est-à-dire qu'il y a quelque part un petit cahier,
26:43 avec deux colonnes, "avantage", "inconvénient",
26:45 "je fais ça, qu'est-ce que ça me rapporte ?",
26:47 "je fais ça, qu'est-ce que je perds ?"
26:49 Nous les avons alertés avant
26:51 les élections législatives,
26:53 beaucoup se sont prononcés
26:55 et nous ont assuré de leur soutien.
26:57 Une fois les élections déroulées,
26:59 nous avons eu le premier retour,
27:01 qui était le retour de
27:03 Perceval Gaillard.
27:05 - Député de la 7e circonscription.
27:07 - 7e circonscription.
27:09 Les autres, trois autres députés,
27:11 se sont aussi positionnés.
27:13 Et que, tout simplement,
27:15 nous lui avons confié
27:17 la coordination des actions
27:19 pour éviter toute forme de cacophonie.
27:21 Donc les choses avancent
27:23 et nous travaillons, je dirais, de concert.
27:25 Nous nous comprenons
27:27 et les choses, je pense, avancent
27:29 et c'est une leçon véritable,
27:31 nouvelle,
27:33 que nous apprenons tous ensemble.
27:35 - D'accord. Et alors, dans les...
27:37 Je dis ça eu égard aux commentaires
27:39 qu'il y a beaucoup eu, parce que vos articles
27:41 ont été très commentés.
27:43 Vous insistez toujours pour
27:45 évacuer toute critique
27:47 de communautarisme,
27:49 de communalisme sur cette question ?
27:51 - Oui, tout à fait.
27:53 Vous savez, les remarques,
27:55 du moins les commentaires,
27:57 ça m'a surpris et aussi
27:59 attristé.
28:01 Dans le sens où je m'y attendais pas.
28:03 Mais on peut
28:05 quand même peut-être l'expliquer.
28:07 Pour deux raisons.
28:09 La première, elle vient de nous-mêmes.
28:11 Peut-être nous n'avons pas été suffisamment
28:13 pédagogues, nous n'avons pas su
28:15 véritablement expliquer.
28:17 Et il y avait, à mon avis aussi,
28:19 dans la tête des Réunionnais, dans l'esprit des Réunionnais,
28:21 cette confusion en notre demande
28:23 et la demande des jours fériés.
28:25 Qui a toujours été une demande historique
28:27 et je pense qu'à cette confusion-là.
28:29 Sur cette revendication,
28:31 nous ne demandons pas de droits supplémentaires.
28:33 Nous demandons tout simplement
28:35 de réparer un oubli
28:37 de plus de 50 ans.
28:39 - Vous aviez dans les colonnes du Gire,
28:41 plaidé pour un hindouisme des Outre-mer.
28:43 Vous pouvez définir en quelques mots.
28:45 - Tout à fait. Vous savez, une graine,
28:47 lorsqu'elle est plantée sur des latitudes
28:49 différentes, ça donne des fruits différents.
28:51 À la Réunion, nous avons l'exemple
28:53 des lychis de Bracanotte.
28:55 À aucun moment, moi je viens de Saint-Leu,
28:57 je suis allé à l'exemple des lychis de Bracanotte
28:59 et des lychis que nous avons à Saint-Leu.
29:01 L'hindouisme se développe,
29:03 s'est installé sur différents territoires.
29:05 Il est arrivé à la Réunion,
29:07 l'hindouisme,
29:09 sur une terre étrangère à l'Inde.
29:11 Il s'est développé dans un contexte
29:13 particulier,
29:15 avec des populations nouvelles,
29:17 avec aussi, on a côtoyé
29:19 d'autres confessions.
29:21 Donc il y a un hindouisme particulier
29:23 qui se développe ici et dans un cadre
29:25 républicain avec les lois françaises.
29:27 Qui constitue l'environnement
29:29 de notre culte et ce culte-là
29:31 ne peut que tenir compte
29:33 de cet environnement.
29:35 Je me suis battu, vous savez,
29:37 on a porté
29:39 avec M.Kadivel à l'époque,
29:41 un accord de coopération avec la Fédération Tamoul d'Afrique du Sud.
29:43 Ils ont les mêmes
29:45 problématiques que nous.
29:47 Je crois que nous devons nous tourner
29:49 vers ces territoires
29:51 qui ont accueilli l'hindouisme
29:53 et qui se développent
29:55 de manière singulière. Nous avons beaucoup à apprendre d'eux.
29:57 Nous devons aller à la source.
29:59 Vous savez, les voyages en Inde sont des voyages
30:01 très particuliers.
30:03 Il y a quelque chose que je ne pourrais pas expliquer.
30:05 Ce que je ressens,
30:07 mais vous savez, je peux partir pour
30:09 3 jours, 1 semaine ou 10 jours.
30:11 Les derniers jours, j'ai envie d'entrer au pays.
30:13 J'ai envie de rentrer chez moi.
30:15 Donc à ce moment-là, nous devons aller
30:17 puiser à la source pour des besoins
30:19 de développement,
30:21 pour se professionnaliser.
30:23 Mais il doit passer par un filtre réunionnais.
30:25 Déjà, par exemple, vous prenez la question des castes
30:27 au niveau des officiants.
30:29 Nous n'avons pas cette problématique à la Réunion.
30:31 – C'est important de le souligner.
30:33 – Voilà, tout à fait.
30:35 – Et une dernière question, alors justement,
30:37 la manière dont la puissance publique
30:39 interagit avec la demande
30:41 religieuse, c'est ce qui est dans l'ère du temps
30:43 et au centre de l'agenda,
30:45 c'est la liaison-réunion
30:47 chez Naï par Aerostral
30:49 avec cette espèce de jeu de ping-pong
30:51 où tout le monde se renvoie la balle
30:53 et où finalement, pour l'instant,
30:55 la ligne menace d'être à l'arrêt.
30:57 Comment vous voyez ça, vous, selon vous ?
30:59 – Bien, effectivement, on a beaucoup entendu,
31:01 il y a beaucoup de choses qui ont été écrites
31:03 sur la question,
31:05 sur une revendication qu'ils portent
31:07 sur le maintien de cette ligne-là.
31:09 Mais véritablement, la question de fond
31:11 n'est pas, à mon avis, celle-ci.
31:13 C'est-à-dire qu'on doit s'interroger sur le pourquoi.
31:15 Sommes-nous passés
31:17 d'une structure publique
31:19 à une structure privée ?
31:21 – Vous parlez d'Aerostral, de l'inventisation d'Aerostral.
31:23 – Pourquoi sommes-nous passés
31:25 d'un service public à des intérêts économiques ?
31:27 Vous savez qu'en 2005,
31:29 il y avait une compagnie,
31:31 je ne vais pas la citer,
31:33 une entreprise réunionnelle installée à Maurice
31:35 qui s'était portée porteuse
31:37 de l'acquisition des actions détenues,
31:39 30% des actions détenues par Air France
31:41 et qui voulait les céder en 2005.
31:43 À l'époque,
31:45 les activités locales se sont opposées
31:47 à cette possibilité-là.
31:49 – Oui, par prudence, je m'en souviens.
31:51 – Donc il y a cette prudence,
31:53 cette réserve qui a été portée en 2005.
31:55 On a pris aujourd'hui une autre orientation.
31:57 Une autre orientation.
31:59 Aerostral a créé et supprimé notre ligne.
32:03 Vous savez, on peut parler des lignes,
32:05 la desserte des provinces en métropole
32:09 qui était fort utile à nos étudiants
32:13 qui sont installés dans les universités.
32:15 Mais ces lignes ont été supprimées.
32:19 Aujourd'hui, nous vivons dans un environnement
32:22 très instable et changeant.
32:24 Qui aurait pu penser encore,
32:26 7e puissance au monde, la France,
32:28 que certains de nos concitoyens,
32:30 42% des ménages les plus pauvres,
32:32 se disent aujourd'hui obligés de sauter un repas.
32:34 Covid, guerre en Ukraine.
32:37 Donc il y a des changements.
32:39 Et je reviens justement à ce contexte.
32:41 Nous devons nous plier au contexte.
32:43 Je ne maîtrise pas la comptabilité
32:46 ni privée ni analytique de Aerostral.
32:49 Encore même, si j'avais connaissance
32:53 de ces chiffres-là et que la ligne était rentable,
32:55 demander à Aerostral de maintenir sa ligne,
32:57 ce serait de l'ingérence.
32:59 - D'accord.
33:01 - Merci beaucoup à Mardai.
33:03 - De toute façon, on va suivre ça de très près.
33:06 Je compte sur toi.
33:08 - Je t'ai pas visité. J'ai cru que tu étais à l'aéroport.
33:11 - Non, pas encore.
33:13 - Pour qu'on arrive 64 ans.
33:15 - Parfait. J'espère te voir plus souvent.
33:17 Merci d'avoir été avec nous.
33:19 On vous dit à très bientôt.
33:21 Nous, on va passer à la suite de l'émission.
33:23 On envoie une page de publicité.
33:25 On revient tout de suite.
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35:05 Le saviez-vous ? Martine n'a pas trouvé un emploi en demandant dans les commentaires Facebook
35:09 ni en scrollant sur TikTok ?
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35:16 Non, Martine s'est juste rendue sur une plateforme révolutionnaire, incroyable et peu estoufflante.
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35:43 Pour des raisons évidentes, Martine n'était pas disponible pour la photo.
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35:49 Merci Clic Emploi !
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