Selon certains proches du chef de l'État, la nomination d'un Premier ministre pourrait se faire avant la rentrée scolaire.
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00:00On a une question, Martin Garagnon de Nathanael, qui nous dit est-ce qu'Emmanuel Macron pourrait nommer un Premier Ministre issu des Républicains ?
00:08Vous vous en dites quoi ? Vous nous disiez tout à l'heure finalement c'est pas le casting qui compte, c'est avec qui on gouverne, sur quoi on gouverne,
00:13c'est une hypothèse que vous accueilleriez comment ?
00:17Le constat que l'on peut faire depuis le deuxième tour c'est que l'enjeu n'est plus de trouver,
00:22enfin il ne l'a jamais été d'ailleurs, de trouver une majorité absolue parce qu'on a bien compris dès les résultats du second tour
00:27que ça n'était pas une option envisageable avec trois blocs de taille globalement identique mais avec des identités très marquées.
00:34L'enjeu il l'a toujours été de ne pas avoir de majorité absolue contre soi puisque je le rappelle aux français,
00:39la motion de censure pour pouvoir passer donc faire tomber un gouvernement doit être votée à la majorité absolue donc à 289 députés.
00:45Donc le véritable enjeu il est là, il est de proposer un gouvernement et donc un casting gouvernemental et donc des propositions gouvernementales
00:52qui ne fassent pas l'objet contre lui d'une majorité absolue, c'est véritablement là qu'est l'objet.
00:57Donc ça passe évidemment par des ententes, des pactes on peut les appeler comme on le souhaite mais en tout cas des propositions
01:04qui contre elles ne fassent pas d'une animité en tout cas de majorité absolue.
01:07Donc un premier ministre, une fois de plus j'en reviens à ça, le casting est secondaire à mon sens,
01:12que le premier ministre soit de tendance sociale démocrate comme l'est M. Cazeneuve ou de tendance droite conservatrice libérale
01:19comme peuvent l'être M. Wauquiez ou d'autres, ce qui compte c'est qu'il devra fédérer suffisamment de députés
01:25autour de son projet, autour de son équipe pour ne pas s'exposer à une motion de censure parce que le vrai risque de l'instabilité il est là
01:31et c'est pour cela qu'Emmanuel Macron, pas par volonté d'ostraciser mais a refusé à acter que l'FI ou le RN n'étaient pas des options
01:39parce que ces deux options-là avaient déjà fait l'objet de la part de la majorité des députés, de l'immense majorité des députés
01:46d'un acte de censure préalable. Donc on savait qu'en proposant cette option-là sur la table, on s'exposait et l'instabilité elle était là,
01:53elle n'est pas maintenant de l'instabilité, elle est dans un deuxième temps au cas où le gouvernement tienne 48 heures ou 72 heures.