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Personnage lunaire, il est à l'affiche du premier film en tant que réalisatrice de Victoria Bedos, "Le plus belle pour aller danser". Il y interprète le rôle d'un papa veuf qui élève sa fille unique dans une pension de famille pour séniors dont il est le directeur. Attachant, drôle, Philippe Katerine nous enchante dans un film touchant sur l'adolescence.

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Transcription
00:00:00 RTL, 14h-15h30, c'est le bon dimanche show.
00:00:06 J'ai toujours fait de la musique en pleine liberté, on m'a jamais emmerdé dans les studios, on m'a jamais dit quoi faire.
00:00:17 Moi je suis pas du tout un provocateur.
00:00:19 Je cherche juste à mettre en scène un peu mes angoisses.
00:00:28 Quand je l'entendais monter dans les escaliers, je me cachais dans le panier à la salle et je retenais mon souffle pour faire aucun bruit.
00:00:35 Alors à la troisième longueur, je me suis rappelé du panier et je l'ai fait.
00:00:41 Vous voyez, je l'ai fait.
00:00:42 Comme quoi tout est dans la tête.
00:00:44 Sans parano, vous êtes vraiment tous contre moi.
00:00:47 Vous voulez pas que je chante ?
00:00:50 Je vais chanter quand même.
00:00:57 Et je remets le son.
00:00:59 Je coupe le son.
00:01:03 Des bisous, des bisous, des bisous.
00:01:09 Des bisous, des bisous, des bisous.
00:01:14 C'est bien ça pour attaquer un dimanche après-midi.
00:01:16 Merci de nous rejoindre sur RTL, c'est le bon dimanche show de ce dimanche 16 avril.
00:01:20 Et il est avec nous jusqu'à 15h30.
00:01:23 Bienvenue Philippe Catherine.
00:01:26 Merci de me recevoir ainsi.
00:01:28 C'est un plaisir de vous avoir cher Philippe.
00:01:30 J'ai pris beaucoup de plaisir à préparer cette émission.
00:01:32 Et mon premier plaisir, c'était de voir le film pour lequel vous êtes avec nous cet après-midi.
00:01:36 La plus belle pour aller danser, c'est le film de Victoria Bedos.
00:01:40 Victoria Bedos qu'on connaissait comme scénariste.
00:01:42 On lui doit notamment la famille Bélier.
00:01:44 Et elle est passée de l'autre côté de la caméra pour ce magnifique film qui va sortir mercredi.
00:01:49 On va en parler bien entendu à vos côtés pendant une heure et demie.
00:01:53 Vous avez un rôle formidable à l'intérieur de ce film.
00:01:56 Mais souvent quand on fait une émission, on a tendance à préparer en allant sur une fiche Wikipédia un peu pourrie.
00:02:02 En prenant des infos qui souvent sont fausses.
00:02:04 Donc nous, par professionnalisme et un peu par flemme, on préfère demander aux autres.
00:02:09 Et donc ce qu'on fait Philippe dans ces cas-là, c'est qu'on appelle des gens qui vous connaissent un peu.
00:02:13 Et puis on leur dit "Alors Philippe Catherine, pour vous c'est qui ?"
00:02:16 Et on a posé du coup la question à Victoria Bedos qui nous paraissait assez bien placée en tant que réalisatrice du film.
00:02:24 Voici sa réponse.
00:02:26 Philippe pour moi, c'est celui qui m'a fait croire que mon film pouvait exister.
00:02:30 Qui a cru en moi en tant que réalisatrice avant même que j'y crois moi-même.
00:02:34 Philippe c'est celui qui rend les choses possibles et plus légères.
00:02:38 Qui élève la figure du père en me permettant de me détacher du mien.
00:02:42 Et ça c'était pas gagné.
00:02:44 Philippe c'est celui qui t'empêche d'avoir peur en posant sur toi son regard rieur mais travailleur.
00:02:51 Philippe c'est celui qui parle bien à tout le monde, respecte tout le monde et embarque toute une équipe.
00:02:56 Sans même qu'on s'en aperçoive.
00:02:58 Avec Philippe rien n'est grave mais tout est important.
00:03:02 Philippe c'est une caresse qui chatouille, un grigri que t'aimerais emmener partout.
00:03:08 Philippe c'est mon antiphobique.
00:03:11 Quand il est là je sais que tout ira bien.
00:03:15 C'est vrai Philippe, tout ira bien.
00:03:18 En tout cas, grâce à toi, moi j'y crois.
00:03:21 J'ai rarement entendu une si belle déclaration d'amitié.
00:03:25 Extraordinaire !
00:03:26 C'est magnifique !
00:03:27 Ah oui vous pourrez me passer la cassette.
00:03:29 Je vous passerai.
00:03:30 Ce sera un support numérique parce qu'on est en 2023 mais si vraiment vous insistez pour avoir une cassette audio, Philippe je peux trouver.
00:03:35 Je réécouterai quand j'aurai des moments de doute sur moi-même.
00:03:39 C'est ça ? Vous en avez parfois ou pas ?
00:03:41 Bien sûr !
00:03:42 Bien sûr !
00:03:43 Mais avec ce témoignage évidemment ça va me remonter le bruit.
00:03:47 Alors là on parlait du Philippe acteur, on va parler un peu du Philippe musicien.
00:03:52 On a écouté quelques extraits au début sur le jingle.
00:03:56 On a posé la question, c'est qui pour vous Philippe Catherine, à quelqu'un dont vous avez assuré la production d'un album ?
00:04:02 A savoir ?
00:04:08 Arielle Domballe et voici ce qu'elle dit à votre sujet.
00:04:13 Philippe Catherine c'est l'amitié infinie.
00:04:17 Philippe Catherine c'est le poète, c'est le funambule, c'est l'écrivain, c'est le dessinateur, c'est l'interprète, c'est le compositeur.
00:04:27 Quand il fit pour moi l'album "L'amour à mort", on passa deux ans à chanter, en chanter, autour de l'idée de la sainteté, en mangeant des gâteaux.
00:04:40 Philippe c'est l'homme de chœur, le chœur qui bat l'unisson du monde, de la fantaisie, de la poésie, de la création sans fin.
00:04:49 C'est l'être qui est là, qui écoute, qui entend.
00:04:54 Je cherche pas, il trouve.
00:04:57 Pas mal aussi ça comme définition.
00:04:59 Décidément, j'ai bien fait de venir.
00:05:01 Oui alors ça c'est toujours le début, après il reste 1h25 d'émission.
00:05:06 Mais en tout cas c'est une belle définition de vous, on est ravis de vous accueillir cher Philippe.
00:05:10 On va parler de la plus belle pour aller danser, le film sort ce mercredi avec Philippe Catherine, mais pas que.
00:05:16 Et vous allez le découvrir dans quelques instants, à tout de suite sur RTL.
00:05:19 *Générique*
00:05:32 C'est Philippe Catherine qui fait son bon dimanche chaud sur RTL, la plus belle pour aller danser, le film de Victoria Bedos sort ce mercredi.
00:05:39 Alors Philippe vous interprétez le rôle de Vincent, un papa veuf, toujours inquiet,
00:05:45 qui gère une petite pension pour personnes âgées, les Hortensias.
00:05:50 Et puis un soir, votre fille Mariluce, qui est interprétée par une actrice géniale dont on parlera, qui s'appelle Brune Moulin,
00:05:56 se rend à une soirée déguisée habillée en mec, dans un costume style "Le Parrain".
00:06:00 Un costume d'ailleurs que lui propose de porter un des pensionnaires des Hortensias, à savoir Pierre Richard,
00:06:07 qui est excellentissime dans son rôle.
00:06:09 Et donc elle part à cette soirée, elle réalise que son personnage de garçon a bien plus de succès qu'elle,
00:06:14 et que son alter ego, Léo, puisque c'est comme ça qu'elle se fait appeler, pourrait même la rapprocher de son coup de cœur, Émile.
00:06:20 C'est rigolo parce que quand j'ai vu le film, il y a une réflexion qui m'est venue,
00:06:23 et après en préparant l'émission, je me suis rendu compte que Victoria Bedos avait utilisé ce terme.
00:06:27 J'ai eu l'impression d'avoir une déclinaison de la boum, mais installée dans notre année 2023.
00:06:33 Quelque chose qui raconte des amours adolescentes, mais bien calées sur notre époque.
00:06:41 - C'est très juste, M. Bruno. - Merci, M. Philippe.
00:06:44 - Il y a dans la boum, Denise Gray aussi. - Exactement, par rapport à Pierre Richard.
00:06:49 - Il y a plusieurs générations, et en effet, on a fait une projection à Lyon,
00:06:54 et une dame relativement âgée, c'est-à-dire à peu près mon âge,
00:06:58 nous a déclaré "Eh bien, je n'ai pas eu d'émotion aussi forte au cinéma depuis la boum".
00:07:04 - C'est rigolo. - Donc, je crois que vous êtes peut-être dans le vrai.
00:07:08 - Eh bien, merci beaucoup, et c'est vrai que des émotions, on en a beaucoup dans un répertoire
00:07:11 où on ne vous connaît pas forcément, chère fille, parce que vous êtes hyper touchant,
00:07:18 en fait, dans ce rôle de papa, mais j'aimerais qu'on revienne à la jeunesse de votre rôle.
00:07:22 J'ai vu dans une interview que Victoria Bedos avait dit que quand elle vous a appelé
00:07:26 pour prendre le rôle de Vincent Bison, vous avez fait un truc assez rare,
00:07:31 c'est-à-dire que vous lui avez dit "On se voit pour en parler,
00:07:35 avant de dire quoi que ce soit par rapport au scénario".
00:07:38 Ça s'est passé comment, la rencontre avec Victoria ?
00:07:40 - C'était autour de quelques breuvages du blanc, en l'occurrence à base de raisin blanc.
00:07:47 - Très bien, on était sur de la bourgogne, on était sur quoi ? Sur quelle région du picole ?
00:07:51 On était sur un petit chablis, très bien. - Un petit chablis incontournable.
00:07:54 - Évidemment !
00:07:56 - Et c'est vrai que, chemin faisant, j'ai vu sa personnalité hors du commun,
00:08:02 et qu'elle pouvait drainer comme ça une énergie que je n'ai pas forcément naturellement.
00:08:08 Eh bien, je l'ai suivi et je lui ai dit "Ah oui, oui, oui, je veux faire ton film,
00:08:12 avant même de lire le scénario".
00:08:14 Ça m'est arrivé aussi avec Gilles Lelouch quand il m'a raconté "Le Grand Bain",
00:08:17 je n'avais même pas lu le scénario.
00:08:19 J'avais dit oui, parce que c'est des personnalités comme ça qui vous entraînent complètement,
00:08:24 et qui correspondent à la mienne, qui est peut-être plus lymphatique.
00:08:28 Alors, j'ai dit oui, et puis après quand j'ai lu le scénario, je me suis dit "Bon".
00:08:32 J'avais un peu les boules, parce que je me suis dit "Ça se trouve, c'est pas..."
00:08:35 Et puis en fait, le scénario ne m'a pas quitté des mains, j'ai été transporté par le truc,
00:08:40 et j'étais vraiment heureux d'avoir dit oui.
00:08:44 - C'est vrai qu'on peut souvent se dire "Mais ce personnage de Philippe Catherine,
00:08:48 c'est quelqu'un d'assez fantasque, peut-être limite un peu branleur et pas bosseur",
00:08:53 alors que ce n'est pas du tout le cas, et pour préparer justement votre rôle dans le film,
00:08:57 il paraît que vous avez taffé dur avec Victoria, qui avait une certaine musicalité de votre personnage,
00:09:03 parce qu'elle, ça faisait cinq ans qu'elle l'avait écrite,
00:09:06 et donc elle vous attendait sur une musicalité, et là je parle aux musiciens,
00:09:10 vous avez beaucoup travaillé justement sur cette musicalité des répliques.
00:09:14 - Sur le tournage, c'est vrai que c'est quelqu'un de très exigeant,
00:09:18 qui a déjà écrit sa partition,
00:09:22 vous êtes comme un violon, vous arrivez en studio,
00:09:26 vous avez une partition, vous essayez de la jouer au plus près,
00:09:29 après on vous dirige, "Ah tu peux la jouer plus piquée, ou plus liée, j'en sais pas",
00:09:35 il y a des cinéastes comme ça, c'est très écrit,
00:09:40 vous suivez la partition, et vous écoutez tout ce qu'il vous dit au mot près,
00:09:44 parce que sinon ça ne va pas.
00:09:46 À un moment donné, pour une scène, j'ouvrais la porte,
00:09:50 pour une scène d'ailleurs, avec Pierre Richard,
00:09:54 j'ouvrais la porte, et Victoria allait dire "Non, non, alors non, on n'ouvre pas une porte comme ça".
00:09:59 Alors déjà ça indiquait quand même, je ne sais pas,
00:10:02 mais moi j'adore suivre des instructions à la lettre,
00:10:07 c'est un exercice incroyable à faire.
00:10:10 Pierre Richard, parlons-en, il a un rôle extraordinaire dans le film,
00:10:14 se retrouver à jouer avec Pierre Richard, qui à n'en pas douter,
00:10:17 a dû être une de vos idoles d'adolescents, comme nous tous,
00:10:23 ça fait quoi, le premier contact avec Pierre Richard, ça se passe comment ?
00:10:27 C'était assez naturel, il est musicien, quelque part,
00:10:33 donc il a vraiment le groove,
00:10:37 on le voit déjà dans ses premiers sketchs, au début des années 60,
00:10:41 il est déjà très groovy, c'est le secret de son affaire.
00:10:46 Mais il a même chanté, il avait fait des 45 tours, Madame Sardine, etc.
00:10:50 dans les années 70-80.
00:10:52 Il faisait du jazz aussi, avec De Roubaix, par exemple,
00:10:57 c'était un copain de De Roubaix,
00:11:00 il est très lié à la musique, et c'est vrai que dans son jeu,
00:11:03 il y a quelque chose de très rythmique,
00:11:06 c'est très précis là-dessus, et de groove.
00:11:09 Alors on s'est tout de suite bien entendus,
00:11:11 on chantait des chansons,
00:11:13 et il y avait quelque chose de la même famille, entre nous.
00:11:18 C'est vrai que je suis très impressionné, j'ai vu tous ses films,
00:11:23 c'est quelqu'un qui me fait rêver.
00:11:27 - Alors vous êtes ici sur une émission du dimanche, cher Philippe,
00:11:30 ça change quoi ? C'est une émission à forte écoute,
00:11:33 le dimanche sur RTL, mais on a un peu moins de budget,
00:11:36 c'est-à-dire que par rapport à des émissions en semaine sur RTL,
00:11:38 où il y a plein de chroniqueurs, nous on en a un peu moins,
00:11:40 on en a un pour le coup, c'est Valéry Zetoun qui va nous rejoindre tout à l'heure,
00:11:44 donc quand j'ai besoin d'un coup de main, on fait appel,
00:11:46 c'est très tendance maintenant à l'intelligence artificielle.
00:11:49 Alors il y a Siri qui existe, mais ça coûte un peu cher,
00:11:52 parce que c'est le logiciel d'Apple, donc nous on a Thierry,
00:11:55 c'est un chroniqueur virtuel,
00:11:58 mais qui bosse un peu pour l'émission.
00:12:03 Bonjour Thierry !
00:12:04 - Bonjour Bruno, et bonjour à vos deux invités, Philippe et Catherine.
00:12:09 Inutile de me reprendre, j'ai écouté tous ses albums,
00:12:13 ils sont forcément plusieurs dans sa tête.
00:12:16 - Justement Thierry, partons du commencement,
00:12:19 avant d'être acteur, le métier de mon invité c'était chanteur Thierry ?
00:12:23 - Je ne suis pas sûr qu'il revendique le terme de métier.
00:12:27 Il disait en 2019 à Another View que pour lui, c'est un jeu.
00:12:32 Certains jouent aux poupées, moi je fais de la musique.
00:12:36 A la limite, je ne ressens même pas le besoin de sortir des disques.
00:12:41 - Il paraît même au début que vous étiez tellement pas sûr,
00:12:44 que votre album vous l'avez composé chez vous, dans votre chambre, quasi tout seul,
00:12:48 de peur de faire écouter aux autres ?
00:12:51 - Ce n'était pas un album, je faisais des chansons,
00:12:54 je les ai enregistrées sur un 4-piste dans ma chambre,
00:12:56 et puis il se trouve que je les ai envoyées,
00:12:58 et puis ça sortait en album,
00:13:00 je faisais des chansons d'abord pour me faire du bien,
00:13:03 pour mon propre plaisir, et puis pour faire écouter mes copains.
00:13:07 C'était ça.
00:13:09 Après, il se trouve que c'est devenu des disques par chance,
00:13:13 mais c'est d'abord pour moi que je fais de la musique, toujours, aujourd'hui.
00:13:17 - Justement Thierry, si on regarde vers l'avenir,
00:13:19 est-ce que Philippe Catherine a un plan de carrière ?
00:13:21 - Pas vraiment, et même pas du tout.
00:13:24 Il disait à France Culture en février 2022,
00:13:28 "Je n'ai pas d'ambition particulière, je me laisse porter.
00:13:32 J'ai une vision de l'avenir extrêmement limitée, de l'ordre de 48 heures."
00:13:38 - Vous avez prévu quoi dans les 48 prochaines heures, Philippe ?
00:13:44 - Là, je suis accompagné d'une jeune femme qui me dit tout ce que je dois faire,
00:13:49 Daisy, elle s'appelle Daisy,
00:13:51 - La tachette 13.
00:13:53 - Et elle me dit avec douceur,
00:13:55 "Tu te souviens de ton rendez-vous demain ?"
00:13:58 J'adore ça, parce que tu retombes un peu en enfance, il faut bien le dire.
00:14:04 - On vous materne un peu.
00:14:05 - Ah, un peu, il faut le dire.
00:14:07 Vous n'avez plus vraiment de responsabilité.
00:14:10 C'est une position que j'apprécie beaucoup.
00:14:13 - Aujourd'hui, Philippe joue un papa au cinéma, on le disait,
00:14:16 mais Thierry, il est comment le papa Philippe Catherine dans la vraie vie ?
00:14:20 - Réponse dans le magazine Numéro, en janvier 2022.
00:14:25 "Je suis un père investi, même si je fais des conneries.
00:14:29 Tous les matins, c'est comme si on redécouvrait les personnes avec qui l'on vit."
00:14:34 - Ça a joué, je crois aussi, dans le choix de Victoria,
00:14:37 le fait que vous soyez papa de trois enfants,
00:14:40 deux fils et une fille, justement.
00:14:42 - Une fille qui a...
00:14:44 - Qui a une trentaine d'années maintenant.
00:14:46 - Alors, peut-être...
00:14:47 - Tout ça, c'est pour vous prouver que j'ai bien préparé l'émission.
00:14:49 - Je vous vois ça.
00:14:50 - Je vous ai dit, je vais balancer deux, trois trucs.
00:14:52 - C'est un travail remarquable.
00:14:54 - Vous êtes sur l'émission depuis combien de temps ?
00:14:56 - Oh, ça va faire deux ans !
00:14:58 - C'est ça, c'est un boulot de deux ans.
00:15:00 - Mais juste pour cette émission-là, attention !
00:15:04 Ça vous a aidé en vrai ou pas ?
00:15:06 - Oh, certainement, mais après...
00:15:10 Quand on arrive sur un rôle, par exemple,
00:15:13 je dis ça comme si j'avais fait ça toute ma vie.
00:15:17 On arrive quand même avec des bagages.
00:15:20 Mais après, c'est suffisant, moi j'y pense pas trop.
00:15:24 Peut-être que Victoria a pensé, je sais pas.
00:15:27 En tout cas, toujours est-il que si vous avez des images,
00:15:30 j'ai des cheveux sur le...
00:15:32 - J'aurais aimé qu'on en parle !
00:15:34 - J'ai des cheveux !
00:15:35 - Mais ça vous va très bien les cheveux, en fait ?
00:15:36 - Cheveux, mon neveu !
00:15:38 - Hé ! Yes !
00:15:40 On est aux grosses têtes, là ?
00:15:42 - Non, alors ça revient demain,
00:15:44 mais il y aura le best-of des grosses têtes tout à l'heure.
00:15:47 - Alors là, on parlait du Philippe Catherine Papa.
00:15:50 Thierry, il était comment, le Philippe Catherine enfant ?
00:15:53 - J'ai trouvé cette anecdote dans le magazine Psychologie,
00:15:56 en février dernier.
00:15:58 Quand j'étais petit, un jour, j'ai décidé de ne plus me laver.
00:16:02 Du coup, je puais et on me surnommait Poubelle.
00:16:06 - Ouais, mais cela dit, c'est rigolo quand on entend ça,
00:16:11 parce qu'à un moment, on parle...
00:16:13 Je vais pas parler de harcèlement scolaire,
00:16:15 l'héroïne qui joue votre fille s'appelle Mariluce,
00:16:18 et elle est affublée du sobriquet Maricius à l'école.
00:16:21 C'est des choses qui marquent quand même un ado,
00:16:23 quand on a 13-14 ans.
00:16:24 Ça vous a marqué, vous aussi, ou pas ?
00:16:26 - Oui, bien sûr, j'étais adolescent.
00:16:28 Mais moi, je réclamais un peu cette position, j'en jouissais.
00:16:31 Ce n'est pas tout à fait le cas du personnage du film,
00:16:35 et de la plupart des gens, d'ailleurs.
00:16:37 La plupart du temps, c'est très douloureux.
00:16:40 Moi, j'ai subi ça un temps,
00:16:44 et puis après, j'ai fait demi-tour,
00:16:47 parce que je me suis rendu compte que c'était une impasse.
00:16:49 Mais dans le film, c'est plus pénible,
00:16:52 en plus, elle a perdu sa maman, la pauvre petite.
00:16:55 Alors, c'est très délicat comme situation.
00:16:59 C'est un film qui mélange la gravité,
00:17:03 parce que c'est quand même grave, tous ces sujets,
00:17:05 et puis avec la mort qui arrive,
00:17:07 le rendez-vous avec la mort, parce qu'il y a tous ces seniors.
00:17:10 Moi-même, je n'ai jamais été aussi proche.
00:17:13 Moi aussi, au moment où on se parle.
00:17:15 Je vous parle, évidemment.
00:17:16 Tout le monde.
00:17:17 Au moment où on se parle.
00:17:18 Au moment où on se parle, évidemment.
00:17:19 Ça se rapproche, oui.
00:17:20 Une dernière info méconnue sur mon invité, peut-être, Thierry ?
00:17:24 Il a révélé en septembre 2016 dans le magazine Zut,
00:17:29 "Je suis un peu d'androphile, j'aime faire des câlins aux arbres."
00:17:34 Oui, je ne sais pas si c'est réciproque.
00:17:36 Ce n'est pas consentant, les pauvres.
00:17:39 J'aurais bien demandé à la fougère à côté de nous,
00:17:41 mais elle est en plastique.
00:17:42 Merci beaucoup Thierry, à la semaine prochaine.
00:17:46 Avant de partir, Bruno, remerciez votre invité pour cette chanson.
00:17:52 "Garde ta moustache"
00:17:54 Parce qu'elle a une petite moustache.
00:17:57 Elle a cette coquetterie.
00:17:59 C'est Philippe Catherine qui fait son Bon Dimanche Show sur RTL.
00:18:03 On va se retrouver dans quelques instants.
00:18:04 A tout de suite.
00:18:10 Le Bon Dimanche Show, c'est l'émission préférée de Céline Dion.
00:18:14 Bonjour, c'est Céline Dion et j'écoute le Bon Dimanche Show.
00:18:18 Exactement ce que je disais.
00:18:20 Bruno Guillon, jusqu'à 15h30 sur RTL.
00:18:23 Philippe Catherine fait son Bon Dimanche Show sur RTL.
00:18:36 La plus belle pour aller danser, c'est le film de Victoria Bedos,
00:18:40 qui va sortir ce mercredi avec Philippe Catherine.
00:18:44 Victoria Bedos a dit en interview qu'il y avait une part autobiographique dans ce film.
00:18:49 D'ailleurs, elle a dit en interview qu'elle se servait beaucoup de ses expériences
00:18:53 pour écrire ses scénarios.
00:18:55 Forcément, on connaît son papa, Guy Bedos.
00:18:58 Est-ce qu'elle vous en a parlé pour préparer ce rôle ?
00:19:01 Est-ce qu'il y avait un petit peu de ça dedans ou pas du tout ?
00:19:05 Ça a été évoqué, bien sûr. Je ne pourrai jamais parler à sa place, évidemment.
00:19:09 Mais ce que j'ai constaté quand même, et je lui ai signalé,
00:19:15 elle ne s'en était pas rendu compte, mais je lui ai signalé
00:19:17 que la coiffure qu'elle m'a fait porter, c'est-à-dire...
00:19:20 Il y a un rajout capillaire.
00:19:22 Oui, oui, on ne va pas se mentir.
00:19:24 On ne va pas se mentir.
00:19:26 Je vais le faire remarquer, c'était quand même la coiffure de son père,
00:19:29 un poivre et sel quelque part,
00:19:31 au moment où elle apparaissait sur cette terre, c'est-à-dire dans les années 80.
00:19:35 Et elle ne s'en était pas rendue compte.
00:19:38 Tiens, tiens, tiens, tiens.
00:19:40 Comme par hasard !
00:19:42 Au parler de Pierre Richard, il y a également, avec grand plaisir,
00:19:47 Guy Marchand, qui joue également un rôle dans ce film.
00:19:52 Ce mélange des âges, ce mélange des cultures,
00:19:56 entre Brune, qui joue le rôle de votre fille,
00:19:59 vous, et ces personnes, comme Pierre Richard,
00:20:03 comme Guy Marchand, ça s'est travaillé comment, tout ça ?
00:20:06 Il y avait rarement des...
00:20:10 - D'interactions entre tous ? - Non, non, c'est pas ça.
00:20:12 Il y avait rarement des scènes senior et ado.
00:20:15 Il était peu mélangé, il me semble, à part, bien sûr, Brune Moulin,
00:20:19 qui tient le rôle principal.
00:20:21 Donc c'est moi qui... Je voguais un petit peu entre les deux.
00:20:24 Et j'avoue que c'était très divertissant,
00:20:26 parce que les tempis ne sont pas les mêmes.
00:20:29 C'est ça, les tempis, les fameux intempos des tempis, bien sûr.
00:20:33 Vous parliez tout à l'heure de votre personnage,
00:20:36 qui, on l'apprend très vite, est veuf,
00:20:39 et il y a une scène qui est extrêmement touchante,
00:20:42 où vous visionnez des vidéos de la maman,
00:20:46 et c'est un moment qui est très touchant,
00:20:49 parce que vous êtes seul, face au caméscope,
00:20:51 et vous avez déclaré, dans une interview,
00:20:54 ou en tout cas c'est Victoria qui a dû le dire dans une interview,
00:20:57 que vous n'aviez pas de larmes.
00:20:59 C'est-à-dire que vous n'aviez pas l'habitude de pleurer au cinéma,
00:21:02 et que vous aviez peur, en appréhendant cette scène,
00:21:05 de ne pas réussir à pleurer, de ne pas réussir à jouer l'émotion.
00:21:09 - Je ne pleure pas trop dans la vie.
00:21:13 Je suis tout sec.
00:21:15 C'est une forme d'impuissance.
00:21:17 Attention.
00:21:18 - Oui, c'est vrai que d'un point de vue...
00:21:20 - C'est difficile à dire.
00:21:21 - D'un point de vue psychanalytique, il y a une étude à faire.
00:21:24 C'est vrai.
00:21:25 - C'est une petite éjaculation lacrymale,
00:21:27 que je n'ai pas la chance de connaître dans la vie.
00:21:29 Bon.
00:21:30 C'est comme ça.
00:21:31 - Pourquoi ? Vous pleurez mou ?
00:21:33 - Je pleure mou.
00:21:35 Je n'arrive pas, disons, au climax.
00:21:39 Et Victoria, qui pourtant c'est son premier film,
00:21:44 alors ça c'est tous les talents des grands réalisateurs,
00:21:47 c'est le complot.
00:21:51 Elle m'a placé, je revois des images du passé dans le film,
00:21:55 et elle a fait son montage du passé avec ma femme décédée dans le film.
00:22:02 - Exactement, d'une maladie.
00:22:04 - Je vois tout ça avec une musique mélodramatique.
00:22:10 Alors je regarde comme ça,
00:22:12 le montage est bien fait, il y a une manipulation.
00:22:14 Je suis victime d'une manipulation.
00:22:16 Mais pour la bonne cause.
00:22:18 Et c'est vrai que tout d'un coup c'est homme fontaine.
00:22:21 Je lâche tout.
00:22:24 - Mais alors est-ce que c'est vrai que depuis cette scène,
00:22:26 maintenant vous pleurez ?
00:22:27 - Ouais.
00:22:28 Je pleure tout le temps.
00:22:30 J'adore ça maintenant.
00:22:31 - Mais arrêtez, ne bougez pas sur ce ton là,
00:22:33 parce que moi ça me...
00:22:35 ça me l'aime.
00:22:37 - Parce qu'on prend.
00:22:39 - Dans le film "La plus belle pour aller danser",
00:22:41 vous êtes le papa de Maréluce.
00:22:43 On le disait, qui s'incruste à une fête
00:22:45 et qui n'est pas invité mais "grimée en garçon".
00:22:47 Elle s'invente un double qui s'appelle Léo.
00:22:49 Elle vit donc dans un mensonge
00:22:51 qu'elle a du mal à maîtriser.
00:22:53 Et on va voir comment vous vous débrouillez
00:22:55 avec le mensonge, cher Philippe.
00:22:58 Racontez-nous, Philippe Catherine,
00:23:01 la dernière fois que vous avez menti
00:23:03 pour décliner une invitation.
00:23:05 Ou alors vous venez systématiquement
00:23:09 dès qu'on vous appelle.
00:23:11 - Je viens systématiquement
00:23:13 dès qu'on m'appelle.
00:23:15 Et le dernier mensonge que j'ai fait,
00:23:17 c'est ce que je viens de vous dire.
00:23:19 - D'accord, très bien.
00:23:21 Vous n'allez pas pouvoir vous en tirer à toutes les questions.
00:23:23 Je préfère vous dire.
00:23:25 Racontez-nous la dernière fois où vous avez menti
00:23:27 en faisant un compliment à quelqu'un.
00:23:29 Et ne me dites pas que vous êtes magnifique,
00:23:31 je sais que vous le pensez.
00:23:33 - On a parlé hors antenne
00:23:35 de nos origines,
00:23:37 cher Bruno.
00:23:39 Vous m'avez dit que vous veniez
00:23:41 de Saint-Jean-d'Angely.
00:23:43 J'ai dit que c'était formidable,
00:23:45 Saint-Jean-d'Angely,
00:23:47 c'est vraiment une ville qui me fait rêver.
00:23:49 Vous avez beaucoup de chance de venir de Saint-Jean-d'Angely.
00:23:51 J'y suis passé qu'une fois,
00:23:53 il y avait des inondations.
00:23:55 - Oui, c'est vrai, ça inonde l'hiver.
00:23:57 - Ça a souvent des inondations.
00:23:59 - C'est le réchauffement climatique,
00:24:01 c'est un vaste sujet,
00:24:03 mais c'est vrai que ça en est principalement la cause.
00:24:05 - C'est ça.
00:24:07 À Saint-Jean-d'Angely, comme Sainte,
00:24:09 vous êtes dans une cuvette,
00:24:11 c'est pas si facile à vivre.
00:24:13 - C'est la boutonne qui déborde, et la charante.
00:24:15 - Les deux. - Ne vous baignez pas dans la charante.
00:24:17 C'est une rivière changeante.
00:24:19 - Racontez-nous la dernière fois
00:24:21 où vous avez menti à un enfant.
00:24:23 Vous avez déjà menti à vos gosses,
00:24:25 ou pas, Philippe ?
00:24:27 - Oui, bien sûr.
00:24:29 Mais pour la bonne cause, c'est pour les élever tout droit.
00:24:31 - D'accord.
00:24:33 Et vous, enfant, est-ce que vous avez beaucoup menti ?
00:24:35 - Oui, je...
00:24:37 je trichais beaucoup.
00:24:39 C'était ma façon de vivre bien,
00:24:41 aussi, mon adolescence.
00:24:43 Je cachais, je dissimulais beaucoup.
00:24:45 - Ouais ? - Ouais, c'était beaucoup sous le manteau.
00:24:47 - D'accord.
00:24:49 - Alors, je distribuais,
00:24:51 par exemple, des dessins érotiques autour de moi.
00:24:53 Et...
00:24:55 personne ne savait que c'était moi.
00:24:57 C'était beaucoup de choses
00:24:59 pour, disons,
00:25:01 faire grandir ma perversion en même temps que moi,
00:25:03 en la vivant,
00:25:05 surtout pas derrière les barreaux.
00:25:07 - Évidemment !
00:25:09 Et vous, et on va finir là-dessus,
00:25:11 est-ce que vous avez déjà été victime d'un mensonge ?
00:25:13 Est-ce que vous avez dit "Tiens, viens,
00:25:15 Philippe, ça va être un super film",
00:25:17 et puis sur place, vous avez dit "Oh, merde",
00:25:19 ou alors "Viens, ça va être une super émission",
00:25:21 et vous avez dit "Oh, merde" ?
00:25:23 - Ben, certainement,
00:25:25 mais vous savez, j'ai une mémoire extrêmement sélective.
00:25:27 Donc, je...
00:25:29 je ne me souviens jamais de ce qui m'est arrivé de mal.
00:25:31 - Bon, j'espère que dans 48 heures,
00:25:33 je parle de votre avenir proche,
00:25:35 puisque je sais qu'on ne verra pas au-dessus,
00:25:37 vous vous souviendrez de ce moment que vous passez avec moi.
00:25:39 C'est le bon dimanche chaud de Philippe Cattride,
00:25:41 on va se retrouver dans quelques instants sur RTL.
00:25:43 - Je voudrais dire quelque chose pour le mensonge,
00:25:45 quand même, le plancher qu'on voit,
00:25:47 je ne sais pas si on le voit...
00:25:49 - On le voit, on le voit. - Excusez-moi, mais c'est de la moquette.
00:25:51 Donc, c'est un trompe-l'œil.
00:25:53 - On peut le dire, on peut le dire.
00:25:55 On vous trompe ! Et c'est synthétique.
00:25:57 Ça veut dire qu'on a utilisé de l'énergie
00:25:59 pour faire ça. - Eh oui !
00:26:01 - C'est le réchauffement climatique,
00:26:03 et ça fait déborder la boutonne à Saint-Jean-d'Angéli.
00:26:05 - C'est pas joli ! - Allez, on y va tout de suite !
00:26:07 - Philippe Cattride fait son bon dimanche chaud sur RTL.
00:26:27 Luxor, j'adore en écouter, tube de 2005.
00:26:29 Ça a été un gigantesque
00:26:31 carton. Est-ce que ça a été un tournant
00:26:33 dans votre carrière, ce titre ?
00:26:35 Ou pas, Philippe ? Est-ce que vous vous attendiez
00:26:37 à ce que ça marche autant, en fait ?
00:26:39 - Non, pas du tout. On m'avait
00:26:41 prédit une catastrophe commerciale.
00:26:43 - Ouais. - Bon, c'est pas
00:26:45 non plus un carton,
00:26:47 mais enfin, les gens, ils se trouvent que
00:26:49 ça a beaucoup changé de choses
00:26:51 pour moi, parce que les gens chantaient la chanson
00:26:53 quand même dans la rue.
00:26:55 Alors, les gens chantaient
00:26:57 "J'adore" quand je passais.
00:26:59 Alors, j'étais content que
00:27:01 quand ils me voient, qu'ils me disent
00:27:03 "J'adore", je le prenais pour moi.
00:27:05 Je le prends toujours pour moi, d'ailleurs,
00:27:07 ça m'arrive encore. Et puis, je voyais que
00:27:09 la chanson passait dans les campings,
00:27:11 pour les mariages, et tout ça.
00:27:13 Donc, quand on fait des chansons, c'est
00:27:15 un cadeau fou que
00:27:17 ce soit partagé, quoi.
00:27:19 - Quand on a commencé à taffer seul dans sa chambre
00:27:21 avec un 4 pistes, en se disant que ce serait
00:27:23 que pour vous et vos potes, quoi. - Oui, on se doute pas du tout.
00:27:25 Alors, bien sûr,
00:27:27 ça a tout changé
00:27:29 pour moi, bien sûr.
00:27:31 - Mais ça a tout changé dans quel domaine ?
00:27:33 - Surtout aussi, parce que
00:27:35 ce que j'aime bien aussi dans cette chanson,
00:27:37 c'est qu'elle est un peu cruelle,
00:27:39 parce que si vous écoutez les paroles,
00:27:41 c'est un gars quand même qui se fait
00:27:43 pendre par la foule.
00:27:45 Il est pendu par la foule.
00:27:47 Et donc, il y a
00:27:49 un truc de cruel. Et puis,
00:27:51 ce que j'aime bien aussi, c'est "J'adore",
00:27:53 mais si vous changez une lettre, c'est
00:27:55 "J'abooooooooore".
00:27:57 Je déteste aussi.
00:27:59 Donc, je suis heureux que ce soit
00:28:01 cette chanson. - Il y a une double lecture, quelque part.
00:28:03 - Il y a eu multiples lectures.
00:28:05 - Multiples lectures.
00:28:07 L'album faisait référence
00:28:09 à "Human After All" des Daft Punk.
00:28:11 C'était "Robot
00:28:13 après tout".
00:28:15 Un clin d'œil à "La boîte de nuit",
00:28:17 le look sort.
00:28:19 À glissons !
00:28:21 - Moi, j'ai envie de vous faire une interview.
00:28:23 Je coupe le son. Je coupe le son, je remets
00:28:25 le son. C'est-à-dire que je vous fais écouter des choses.
00:28:27 Ça peut être de la musique, des infos,
00:28:29 passez au journal télévisé.
00:28:31 Si vous n'aimez pas, vous coupez le son. Si ça vous plaît,
00:28:33 vous remettez le son. - Et je dois faire un commentaire ?
00:28:35 - Vous pouvez. Ce serait bien.
00:28:37 Ce serait de bon augure. Mais si vous n'avez pas envie de le faire,
00:28:39 vous ne le faites pas. Encore une fois, cher Philippe, vous êtes chez vous.
00:28:41 - C'est le pays de la liberté. - Exactement.
00:28:43 C'est le pays de la liberté et de l'argent.
00:28:45 Quand même, ça reste RTL.
00:28:47 Voici le
00:28:49 premier passage. Vous me dites
00:28:51 que je coupe le son, je remets le son. - À l'époque
00:28:53 de l'Empire de Couches, il y avait l'électricité.
00:28:55 Les pyramides qu'on voit là,
00:28:57 au sommet, il y a de l'or. L'or, c'est le meilleur conducteur
00:28:59 pour l'électricité. C'était
00:29:01 des foutues antennes.
00:29:03 Les gens avaient l'électricité.
00:29:05 Les gens, ils n'arrivent pas à comprendre ça. Et les
00:29:07 historiens le savent.
00:29:09 - Ça, c'est Maître Gims qui a fait une vidéo il y a
00:29:11 quelques jours et qui affirme que l'Égypte antique,
00:29:13 dans l'Égypte antique, les Égyptiens avaient
00:29:15 déjà l'électricité.
00:29:17 Vous coupez le son ou vous
00:29:19 montez le son quand vous entendez ce genre de choses ?
00:29:21 - C'est toujours intéressant d'avoir
00:29:23 une nouvelle version de l'histoire.
00:29:25 C'est toujours intéressant.
00:29:27 Alors, ce n'est pas du révisionnisme non plus.
00:29:29 On n'est pas dans ces eaux-là.
00:29:31 - Non, non, non. On est dans une forme de réécriture.
00:29:33 - On est dans une réécriture.
00:29:35 Si vous regardez un film de Tarantino, par
00:29:37 exemple, il y a une réécriture de l'histoire.
00:29:39 - J'entends, j'entends.
00:29:41 - C'est toujours très intéressant d'avoir
00:29:43 des gens fous comme ça. - Bon, donc vous remettez le son.
00:29:45 - Très bien. - Ah oui.
00:29:47 - Une autre.
00:29:49 Un titre de Jul qui passe.
00:29:55 Vous coupez le son ou vous remettez le son ?
00:29:57 - Ah, je remets le son. Je suis un fou
00:29:59 de Jul. - Comme beaucoup de gens.
00:30:01 Je rappelle. - Oui, je ne suis pas le seul.
00:30:03 - C'est le plus gros vendeur de rap,
00:30:05 de l'histoire de la musique rap en France.
00:30:07 - Ah tiens, je ne savais pas. - Je le dis pour les gens
00:30:09 qui aiment bien vanner. Il est de bon temps de dire que
00:30:11 Jul, il a vendu plus que la
00:30:13 quasi-totalité des autres artistes réunis.
00:30:15 - Ah, je ne savais pas. D'accord.
00:30:17 - Julibe Catherine, un extrait. - J'ai un garçon
00:30:19 très, très... Je ne le connais pas.
00:30:21 - Prolifique en tout cas. - Très prolifique.
00:30:23 - Il fait au moins trois albums par an.
00:30:25 - C'est incroyable. - C'est une usine. - Et puis je trouve
00:30:27 très touchant quand il parle de sa maman, dans les paroles
00:30:29 et tout ça. Ça me touche beaucoup la plupart du temps.
00:30:31 - Un extrait de JT.
00:30:33 Écoutez. - Alors je le dis aujourd'hui
00:30:35 pour la prospérité de notre
00:30:37 pays et la pérennité de notre
00:30:39 système par répartition.
00:30:41 Pour bâtir de nouveaux progrès sociaux.
00:30:43 Pour qu'aucun retraité
00:30:45 avec une carrière complète
00:30:47 n'ait une pension inférieure.
00:30:49 - Je coupe le son.
00:30:51 - Oh merde !
00:30:53 On peut avoir la paix ?
00:30:55 Pour le son quand même, pour les retraites.
00:30:57 Moi j'aimerais bien continuer
00:30:59 jusqu'à 137 ans.
00:31:01 Je serais content de continuer ce que je fais.
00:31:03 Après je comprends que les
00:31:05 éboueurs... Moi je mettrais la retraite
00:31:07 à 33 ans, l'âge du défunt.
00:31:09 - Ça veut bien. - C'est une bonne idée ça.
00:31:11 - Oui très bonne idée.
00:31:13 - Ça ferait un équilibre. - C'est un bon équilibre.
00:31:15 Un influenceur qui fait un code promo.
00:31:17 Vous coupez le son ou vous remettez le son ?
00:31:19 Est-ce que vous les suivez un peu ?
00:31:21 Je ne vous imagine pas trop en fait sur TikTok,
00:31:23 sur Instagram, etc.
00:31:25 Je me dis tiens, il doit s'en foutre. Philippe Catherine, je me trompe ou pas ?
00:31:27 - Je ne suis pas inscrit.
00:31:29 - Ah mais vous avez un faux compte.
00:31:31 - Non, non. J'envoie des images
00:31:33 à quelqu'un qui pose...
00:31:35 - Qui les pose pour vous ? - Mais je ne regarde pas ce qu'il y a.
00:31:37 - D'accord.
00:31:39 - Mais par contre j'aime bien faire des petits sketchs,
00:31:41 des choses comme ça.
00:31:43 Je trouve ça très amusant, des fois je le fais avec mon fils.
00:31:45 J'aime bien faire ça, c'est drôle.
00:31:47 J'aime bien faire.
00:31:49 Ça peut être créatif au fond.
00:31:51 - Bien sûr, évidemment. C'est créatif.
00:31:53 Aujourd'hui il y a des gens qui passent de TikTok au cinéma directement.
00:31:55 - Bien sûr. - Tiens, puisqu'on parle de cinéma,
00:31:57 votre discours de remerciement au César ?
00:31:59 Vous coupez le son
00:32:03 ou vous remettez le son ?
00:32:05 - Je coupe le son
00:32:07 parce que je n'aime pas du tout m'entendre.
00:32:09 - D'accord. - D'ailleurs j'ai d'autres...
00:32:11 Je n'aime pas trop le son de ma voix, je trouve que c'est vachement nasal.
00:32:15 - Oui mais c'est aussi ce qui fait sa signature.
00:32:17 - Oui mais réécouter
00:32:19 comme ça, ce n'est pas facile pour moi.
00:32:21 Après,
00:32:23 je dis ce que j'avais à dire. Je parlais du personnage,
00:32:25 Thierry,
00:32:27 pour le Grand Bain.
00:32:29 J'étais heureux de parler de lui
00:32:31 et surtout de l'équipe du Grand Bain,
00:32:33 parce que ce qui est fou,
00:32:35 c'est que ça parle d'une équipe.
00:32:37 J'étais gêné d'avoir...
00:32:39 Je l'ai pris comme si j'étais le capitaine
00:32:41 temporaire
00:32:43 de cette équipe. - Il est où le César ?
00:32:45 - Il est dans la Burderie.
00:32:47 Actuellement, oui.
00:32:49 - J'ai même lu dans une interview, vous avez dit "faites gaffe,
00:32:51 si vous voulez me cambrioler, je me défendrai à coup de César".
00:32:53 - Écoutez,
00:32:55 je n'ai pas d'armes...
00:32:57 - D'armes létales ?
00:32:59 - C'est quand même assez lourd, César.
00:33:01 - Oui, je sais, j'ai eu la chance d'en porter un,
00:33:03 alors pas le mien, mais d'un camarade à moi.
00:33:05 C'est un peu plus lourd
00:33:07 qu'un Oscar.
00:33:09 - Qui est-ce votre camarade ?
00:33:11 - C'est un camarade qui s'appelle Ludovic Bourse,
00:33:13 qui est compositeur de musique de film
00:33:15 et qui a reçu César et Oscar
00:33:17 pour la musique du film "The Artist".
00:33:19 - Très bien ! - Voilà, que voulez-vous.
00:33:21 Non, ce n'était pas Jean Dujardin.
00:33:23 - Mais c'est quand même lourd.
00:33:25 - C'est très lourd.
00:33:27 - C'est le poids d'un orisson
00:33:29 que j'utiliserai pas en armes.
00:33:31 - Oui, évidemment.
00:33:33 Et on finit avec ma consoeur Anne-Elisabeth Lemoyne,
00:33:35 chez qui vous êtes passée
00:33:37 dans son excellente émission sur France 5.
00:33:39 Anne-Elisabeth Lemoyne,
00:33:41 qui spoil votre film. Vous coupez le son,
00:33:43 vous remettez le son.
00:33:45 - Elle a dit une information,
00:33:47 mais qui au fond est vite dévoilée dans le film,
00:33:49 que je peux redire d'ailleurs.
00:33:51 - C'est vrai, on s'en fout ?
00:33:53 - Non, parce que ça fait partie du...
00:33:55 du pitch, quoi.
00:33:57 - Oui, oui.
00:33:59 - C'était pas...
00:34:01 - C'était pas crucial.
00:34:03 - Non, c'est pas crucial.
00:34:05 - Mais que ça ne vous empêche pas d'aller voir le film,
00:34:07 qui sort ce mercredi,
00:34:09 la plus belle pour aller danser,
00:34:11 avec Philippe Catherine, qui est mon invité
00:34:13 ce dimanche après-midi sur RTL.
00:34:15 On se retrouve dans quelques instants.
00:34:17 (Générique)
00:34:19 Le Bon Dimanche Show sur RTL
00:34:23 Notez 4,5/5
00:34:25 sur TripAdvisor
00:34:27 et fourchette d'or sur Marmiton.
00:34:29 Jusqu'à 15h30,
00:34:31 Bruno Guillon sur RTL.
00:34:33 - Le Bon Dimanche Show
00:34:35 de Philippe Catherine sur RTL,
00:34:37 avec nous jusqu'à 15h30. On parle du film
00:34:39 "La plus belle pour aller danser", qui va sortir ce mercredi.
00:34:41 J'allais dire, c'est le nouveau film de Victoria Bedos.
00:34:43 C'est le premier film en tant que réalisatrice
00:34:45 de Victoria Bedos.
00:34:47 On connaissait ses talons de scénariste,
00:34:49 puisqu'elle avait écrit "La famille Bélier".
00:34:51 Et cette fois, c'est sa première réalisation
00:34:53 avec Philippe Catherine, Pierre Richard
00:34:55 et Brune Moulin, mais pas que.
00:34:57 On va reparler du film dans quelques instants, mais là, tout de suite,
00:34:59 je parlais de chroniqueur, je n'ai pas que des machines.
00:35:01 J'ai aussi des êtres de chair et d'os.
00:35:03 C'est l'heure de Valéry Zetoun.
00:35:05 (Générique)
00:35:07 D'ailleurs, il met plus d'os que de chair aujourd'hui.
00:35:09 Il maigrit à vue d'oeil.
00:35:11 Il rajeunit.
00:35:13 De dimanche en dimanche.
00:35:15 Ça va Valéry ?
00:35:17 Ça va très bien, après un compliment pareil.
00:35:19 Vous vous connaissez avec Philippe Catherine ?
00:35:21 Oui, nous nous sommes croisés.
00:35:23 J'aime beaucoup Philippe.
00:35:25 J'espère courir le voir, parce que Catherine
00:35:27 avec des cheveux,
00:35:29 rien que ça, c'est une promesse.
00:35:31 (Rires)
00:35:33 On parle de quoi Valéry aujourd'hui ?
00:35:35 Bruno, écoutez, aujourd'hui,
00:35:37 Christophe Bévilacqua a été
00:35:39 le premier artiste à succomber du Covid.
00:35:41 Le 16 avril 2020.
00:35:43 Alors j'avais envie de m'adresser à lui
00:35:45 pour ce triste anniversaire
00:35:47 à travers une petite lettre
00:35:49 que je lui ai écrite, si vous le permettez.
00:35:51 Je vous le permets.
00:35:53 Christophe, quel privilège d'avoir croisé
00:35:55 ta route et d'avoir eu la chance
00:35:57 de produire ton album "Aimer ce que nous sommes".
00:35:59 C'était un temps
00:36:01 déraisonnable où nous jouions au poker
00:36:03 tous les dimanches de 18h
00:36:05 à 2h du matin.
00:36:07 Puis tu attendais que les copains
00:36:09 partent de chez moi.
00:36:11 Nous nous installions dans mon salon et nous regardions
00:36:13 un film. Portier de nuit avec
00:36:15 Dirk Bogart et la fabuleuse Charlotte Rampling.
00:36:17 L'été meurtrier
00:36:19 où Adjani est d'une incandescence
00:36:21 ase danée. Parfois
00:36:23 nous écoutions le groupe Vanilia Fudge
00:36:25 avec son batteur mythique Carmina Pitch.
00:36:27 Une fois,
00:36:29 tu m'as fait découvrir les photographies
00:36:31 de Denis Colon qui a tiré le portrait
00:36:33 d'Antonin Artaud, de Picasso,
00:36:35 de Soulages, de Max Ernst
00:36:37 et de bien d'autres génies encore.
00:36:39 Tu m'as même fait écouter sa voix
00:36:41 fragile et douce où elle évoque
00:36:43 l'actrice Colette Thomas.
00:36:45 Parfois tu me parlais de ton ami
00:36:47 Daniel Filippacchi que j'admire
00:36:49 tant il a fait pour la musique et la radio.
00:36:51 Pendant 4 ans, j'arrivais
00:36:53 crevé quelques heures après au bureau
00:36:55 le lundi matin mais tout le monde savait
00:36:57 que le dimanche soir c'était "Poker Christophe"
00:36:59 chez moi.
00:37:01 Et je n'ai rien eu le droit d'écouter pendant
00:37:03 2 longues années.
00:37:05 Mes directeurs artistiques priaient pour qu'on ne se voit plus
00:37:07 car la facture explosait.
00:37:09 Mais dans mon inconscience,
00:37:11 je sentais que tu étais en train de faire un grand album.
00:37:13 Nous dînions
00:37:15 souvent à l'Hôtel Coste ou Magdal à Cerveuse
00:37:17 belle comme le jour
00:37:19 et dangereuse comme la nuit te fasciner.
00:37:21 Et puis un soir,
00:37:23 à 3h du matin, tu m'as demandé
00:37:25 de passer chez toi, te voir
00:37:27 à l'improviste au 146
00:37:29 boulevard Montparnasse.
00:37:31 Tu avais laissé la porte ouverte.
00:37:33 J'ai pénétré dans ton appartement
00:37:35 "Que dis-je ?" ta caverne d'Ali Baba
00:37:37 ornée de jukebox
00:37:39 rares et magnifiques, d'objets de cinéma
00:37:41 ou encore de fabuleuses collections
00:37:43 de disques ou de films.
00:37:45 Et je t'ai trouvé allongé là,
00:37:47 sous ta console, en train d'enregistrer
00:37:49 des voix pour l'album.
00:37:51 Ce soir-là, j'ai enfin eu le droit
00:37:53 d'écouter des extraits de ce disque
00:37:55 dont nous parlions ensemble depuis si longtemps.
00:37:57 Et je me suis aperçu
00:37:59 que tous les films que nous avions regardés,
00:38:01 tous les disques que nous avions écoutés
00:38:03 et tous les personnages que nous avions évoqués
00:38:05 pendant des nuits entières
00:38:07 chez moi, étaient présents sur ton album.
00:38:09 Tel le petit poussé,
00:38:11 chaque dimanche,
00:38:13 tu laissais des petits cailloux blancs dans mon salon
00:38:15 pendant des années pour me mettre
00:38:17 sur la voie.
00:38:19 Tu avais imaginé ton album non pas comme de la musique
00:38:21 mais bien comme un long métrage
00:38:23 et je devais en être le témoin privilégié.
00:38:25 Dans le titre "Malcom"
00:38:27 que j'avais choisi en premier single,
00:38:29 tu dis "Et si le temps
00:38:31 m'offrait l'aumône de lui-même,
00:38:33 je l'utiliserai encore
00:38:35 et bien fait à aimer ce que tu es,
00:38:37 à aimer ce que je suis,
00:38:39 en somme, aimer ce que nous sommes.
00:38:41 Je crois que tu es bien
00:38:43 le seul artiste à m'avoir vu pleurer à l'écoute
00:38:45 d'une chanson. Raffiné,
00:38:47 esthète, généreux mais discret,
00:38:49 séducteur, joueur,
00:38:51 tu es tout ce que j'aime, tout ce qui fait pour moi
00:38:53 la différence entre un chanteur
00:38:55 et un artiste. Christophe,
00:38:57 je suis sûr que là où tu es,
00:38:59 tu continues à sublimer l'art
00:39:01 de la musique. J'espère aussi
00:39:03 que tu as commencé à aller plumer là-haut au poker
00:39:05 et que tu as gardé ma place
00:39:07 à la table, à côté de toi
00:39:09 comme d'habitude et pas loin de notre
00:39:11 Dany, partie te rejoindre subitement
00:39:13 l'année dernière. En attendant,
00:39:15 moi, à chaque fois que je joue,
00:39:17 je pense à toi et je crie
00:39:19 "Au l'Inn". Bon dimanche.
00:39:21 *Musique*
00:39:37 - J'ai pas oublié l'ambiance, j'ai l'impression.
00:39:39 - Non mais parce que Christophe, c'est un artiste
00:39:41 culte que tout le monde
00:39:43 aime.
00:39:45 Et c'est un génie de la musique.
00:39:47 Et du coup, on vous a écouté religieusement
00:39:49 Valérie, parce que c'est toujours intéressant
00:39:51 d'entendre parler des gens par les gens qui les connaissent.
00:39:53 Et c'était très touchant. Merci.
00:39:55 Merci beaucoup.
00:39:57 - C'était très émouvant.
00:39:59 Moi je l'ai connu un peu, Christophe.
00:40:01 Je crois que j'ai travaillé sur le disque
00:40:03 dont il est question. Mais bon,
00:40:05 j'ai passé une nuit avec lui,
00:40:07 c'était complètement délirant.
00:40:09 C'était
00:40:11 affolant. Alors j'avais
00:40:13 écrit un texte appelé "La Dame Blonde".
00:40:15 Je me suis dit "Oh non, je veux pas chanter ça, ça va pas".
00:40:17 Je suis la Dame Blonde,
00:40:19 certainement pas. Et après, on avait
00:40:21 parlé plein d'autres choses, il m'avait montré
00:40:23 des photos, effectivement. On est allé dans
00:40:25 des cafés ouverts la nuit.
00:40:27 J'étais dans
00:40:29 un rêve
00:40:31 absolu. C'est vraiment un grand
00:40:33 monsieur extraordinaire.
00:40:35 - Merci beaucoup pour ce moment. - C'est moi.
00:40:37 - On va se retrouver dans quelques instants. Et ça tombe bien, puisqu'on a
00:40:39 écouté il y a quelques minutes Luxor, j'adore. On va parler
00:40:41 musique un peu avec Philippe Catherine. A tout de suite.
00:40:43 [Musique]
00:40:45 [Musique]
00:40:47 - En 1924,
00:40:49 deux alpinistes décident
00:40:51 de s'attaquer au Mont-Yvreste.
00:40:53 Bravant tous les obstacles,
00:40:55 avançant dans la neige et le froid,
00:40:57 ils marchent pendant des jours et des jours.
00:40:59 Mais au bout de trois semaines,
00:41:01 le contact est perdu.
00:41:03 Plus aucune nouvelle.
00:41:05 Jusqu'à aujourd'hui, sur RTL,
00:41:07 où vous écoutez Bruno Guillon
00:41:09 dans le Bon Dimanche Chaud.
00:41:11 - Et les alpinistes ?
00:41:13 Ah ben non,
00:41:15 ils sont morts.
00:41:17 Penser l'Yvreste, c'est dur quand même.
00:41:19 - C'est Philippe Catherine
00:41:21 qui fait son Bon Dimanche Chaud sur RTL.
00:41:23 [Musique]
00:41:25 [Musique]
00:41:27 - Le film sort ce mercredi,
00:41:29 "La plus belle pour aller danser",
00:41:31 où Philippe joue
00:41:33 le rôle d'un papa un peu dépassé.
00:41:35 Voilà, un papa veuf qui doit gérer
00:41:37 d'un côté une pension
00:41:39 avec des personnes âgées,
00:41:41 de l'autre côté sa fille
00:41:43 qui découvre l'adolescence
00:41:45 et qui est en train de découvrir l'amour.
00:41:47 Parlons du jeune Philippe Catherine.
00:41:49 En préparant l'émission,
00:41:51 je me suis dit, je vais me pencher sur la bio,
00:41:53 Catherine,
00:41:55 le pseudo Catherine, c'est vrai que c'est le prénom d'une de vos cousines ?
00:41:57 - Oui.
00:41:59 J'aime beaucoup.
00:42:01 On m'appelle Cathy.
00:42:03 - Vous en aviez d'autres cousines ou pas ? Parce que ça fout la merde dans une famille,
00:42:05 quand on commence à marcher, les autres cousines nous disent
00:42:07 "Pourquoi tu t'es pas appelée Philippe Françoise ?"
00:42:09 "Pourquoi tu t'es pas appelée Philippe Monique ?"
00:42:11 - C'est vrai.
00:42:13 Si j'avais été une fille, mes parents m'ont dit
00:42:15 que je me serais appelée
00:42:17 Catherine aussi.
00:42:19 C'est pour ça que je me suis dit, tiens,
00:42:21 vivons...
00:42:23 vis ma vie !
00:42:25 C'est une vie
00:42:27 de femme aussi.
00:42:29 - Oui.
00:42:31 - Il y a Philippe, il y a Catherine.
00:42:33 - Une double personnalité.
00:42:35 - Je sais pas trop demander.
00:42:37 - Dites-moi, l'histoire du basket, c'est vrai ou pas ?
00:42:39 - Alors...
00:42:41 - Basketeur de haut niveau, c'est vrai ou pas ?
00:42:43 - De haut niveau, c'est-à-dire si on considère
00:42:45 être sur le banc de touche de l'équipe de Vendée,
00:42:47 c'est du haut niveau, oui.
00:42:49 - Bah oui !
00:42:51 - Alors je dis oui, bien sûr.
00:42:53 - On parlait de vous sur les bords du collège
00:42:57 ou du lycée, vous faisiez des dessins,
00:42:59 je sais que vous êtes un super dessinateur.
00:43:01 Musique,
00:43:03 dessin, cinéma,
00:43:05 à quel moment tout ça s'est enchaîné ?
00:43:07 A quel moment vous vous êtes dit "tiens, je ferais bien du cinéma aussi" ?
00:43:09 A quel moment vous vous êtes dit "tiens,
00:43:11 mais je suis peut-être doué pour le cinéma" ou qui vous l'a dit ?
00:43:13 - Euuuh...
00:43:15 J'ai jamais rêvé
00:43:17 de faire ça, hein.
00:43:19 Mais, on m'a demandé
00:43:21 quand j'avais, je sais pas quel âge,
00:43:23 30 ans. - Ouais.
00:43:25 - C'est M. Thierry Jouz, qui est un ami,
00:43:27 qui est devenu un ami par la suite,
00:43:29 et qui m'a demandé
00:43:31 d'essayer
00:43:33 sur un court métrage. Alors c'était,
00:43:35 au début, c'est un chanteur
00:43:37 qui suit une femme.
00:43:39 - Ouais. - Et donc c'était un peu mon rôle, quand même.
00:43:41 Donc j'ai commencé comme ça.
00:43:43 Et après il m'a demandé un long métrage
00:43:45 que j'ai tourné,
00:43:47 qui s'appelle "Je suis un homme à Nesland"
00:43:49 avec Julie Depardieu.
00:43:51 Et ça a été mon...
00:43:53 C'est lui qui m'a mis le...
00:43:55 le pied à l'étriguier, si vous voulez.
00:43:57 Je trouvais que c'était...
00:43:59 Je convenais bien comme expérience, je m'y mettais bien.
00:44:01 - Mais à l'époque où on vous appelait "poubelle"
00:44:03 à l'école, vous, vous vouliez
00:44:05 faire quoi, en fait ? Est-ce que, là,
00:44:07 avec l'encule, vous vous seriez imaginé
00:44:09 prof, ou
00:44:11 un métier plus normal, comme comptable ?
00:44:13 Ce que vous faites aujourd'hui, vraiment.
00:44:15 - Non, quand on m'a...
00:44:17 Bah, je pensais que ça allait
00:44:19 pas durer très longtemps, ma life.
00:44:21 Donc j'étais pas dans des perspectives
00:44:23 à long terme,
00:44:25 du tout. Donc j'avais pas de
00:44:27 plan sur la comète. Ce que j'aimais,
00:44:29 c'était dessiner, à l'époque, et puis
00:44:31 quand j'ai commencé à écrire des chansons,
00:44:33 j'ai vu que
00:44:35 ça allait me sauver la vie, quoi.
00:44:37 Autant que de faire du basket, j'en faisais du basket,
00:44:39 j'adorais ça. Donc
00:44:41 je voyais quand même qu'il y avait des bouées
00:44:43 de sauvetage.
00:44:45 Si on cherchait un peu, on en trouve toujours. - C'est ça, oui.
00:44:47 Vous avez saisi, et vous avez bien fait. - Bah ouais, ouais.
00:44:49 - On va parler du mignonisme. Vous êtes un fervent pratiquant
00:44:51 du mignonisme, vous avez même exposé,
00:44:53 vous avez fait un livre.
00:44:55 Pour résumer, le mignonisme,
00:44:57 mais là, pour le coup, je vais le dire
00:44:59 avec vos mots, c'est voir du beau
00:45:01 même dans ce qui est laid. C'est ça, le mignonisme.
00:45:03 - Oui.
00:45:05 Dans les poubelles, par exemple, on voyait beaucoup
00:45:07 de poubelles
00:45:09 dans les rues de Paris qui étaient vidées.
00:45:11 Ce qu'il y avait d'admirable, c'est que tout d'un coup,
00:45:15 ces poubelles, quand on passe
00:45:17 devant sans vraiment y prêter attention
00:45:19 habituellement, là, tout d'un coup, vous aviez
00:45:21 des montagnes de poubelles,
00:45:23 pour la plupart éventrées.
00:45:25 Donc il y avait quelque chose de...
00:45:27 Il faut trouver du mignon,
00:45:29 même dans les poubelles, mais vous aviez des
00:45:31 choses qui sortaient des poubelles
00:45:33 qui sont cachées habituellement.
00:45:35 Alors j'ai vu une peluche d'enfant,
00:45:37 il y avait quelque chose de déchirant,
00:45:39 de très mignon à la fois.
00:45:41 Quand j'ai vu cette peluche d'enfant
00:45:43 sortir de la poubelle éventrée,
00:45:45 il y a eu quelque chose
00:45:47 de très très émouvant là-dedans.
00:45:49 Par exemple, c'est un exemple,
00:45:51 c'est ce que j'appelle le mignonisme.
00:45:53 - Vous allez m'en donner d'autres des exemples, je vous explique pourquoi,
00:45:55 parce que je vais faire appel au gourou du mignonisme
00:45:57 que vous êtes, cher Philippe, je vais vous décrire des situations
00:45:59 avec
00:46:01 des moments pas jolis jolis,
00:46:03 globalement,
00:46:05 mais je vais vous demander
00:46:07 d'en trouver le beau,
00:46:09 le mignon,
00:46:11 le beau côté de la situation que je vais vous décrire.
00:46:13 Imaginez-moi être un enfant
00:46:15 et je vous écoute,
00:46:17 du coup, cher Philippe, le poisson rouge
00:46:19 de la famille
00:46:21 qui s'appelle Bubule et que l'on retrouve
00:46:23 au matin, sur le dos,
00:46:25 dans l'aquarium.
00:46:27 - Oui.
00:46:29 Oh mon Dieu !
00:46:31 C'est vrai que c'est une image...
00:46:33 - Qui peut paraître triste
00:46:35 de premier abord. Je suis un enfant,
00:46:37 j'arrive, j'adorais beaucoup Bubule,
00:46:39 mais faites-en quelque chose de mignon.
00:46:41 - Moi, ce que je ferais, c'est que
00:46:43 j'enterrerais Bubule,
00:46:45 je ferais une cérémonie,
00:46:47 un enterrement
00:46:49 de première classe,
00:46:51 en essayant de faire
00:46:53 des petites décorations sur la tombe,
00:46:55 que ce soit une petite croix,
00:46:57 peut-être
00:46:59 un dessin
00:47:01 avec des bulles,
00:47:03 et puis une petite cérémonie.
00:47:05 Et puis après,
00:47:07 il y aurait de la pluie,
00:47:09 on pleurerait quand même un peu,
00:47:11 et après le soleil se lèverait.
00:47:13 - Ça, c'est le mignonisme.
00:47:15 Cet ours blanc, que l'on voit
00:47:17 dans ces images à la télévision,
00:47:19 qui est seul, sur son petit bout d'iceberg,
00:47:21 à la dérive,
00:47:23 on peut essayer d'en trouver quelque chose
00:47:25 qui rentre dans le domaine du mignonisme, ou pas ?
00:47:27 - Bon, cet ours blanc,
00:47:29 j'en ferais peut-être
00:47:31 une bande dessinée.
00:47:33 Alors, puisque vous avez
00:47:35 une plaque
00:47:37 à la dérive, de glace,
00:47:39 qui fond de plus en plus,
00:47:41 bon, peut-être qu'avec les courants,
00:47:43 il arriverait jusqu'à nous,
00:47:45 et se ferait adopter
00:47:47 par une famille.
00:47:49 Une pension de famille.
00:47:51 - Bien sûr.
00:47:53 - Il y aurait peut-être une bande dessinée à faire.
00:47:55 - Je vois. Et vous savez quoi ?
00:47:57 J'ai envie de la lire, cette BD.
00:47:59 Vous m'avez pitché ça de façon excellente.
00:48:01 Une petite dernière ?
00:48:03 - Oui ?
00:48:05 - J'ai aussi essayé de trouver un peu de mignonisme
00:48:07 à l'intérieur.
00:48:09 Le mari infidèle,
00:48:11 il ne prend pas la peine de retirer son alliance
00:48:13 pour tromper sa femme.
00:48:15 - Oui. Alors, donc, le gars,
00:48:17 il arrive avec
00:48:19 sa maîtresse ? - Oui, mais
00:48:21 il a son alliance au doigt, il ne prend plus la peine de l'enlever
00:48:23 parce que voilà, elle le sait,
00:48:25 il sait qu'elle le sait, et donc voilà, quoi.
00:48:27 - Ouais. - C'est un peu glauque.
00:48:29 - C'est glauque, hein. Mais
00:48:31 je pense que la maîtresse,
00:48:33 à son insu,
00:48:35 retirerait
00:48:37 l'alliance.
00:48:39 Et la maîtresse,
00:48:41 elle est où, je pense ?
00:48:43 - C'est bien. Ça, c'est du mignonisme.
00:48:45 - J'ai dit où je pense,
00:48:47 et tout le problème est là ?
00:48:49 - Oui, moi, je pense que c'est sur le bout du nez.
00:48:51 - Eh bien, voilà ! - Voilà, très bien.
00:48:53 Évidemment. Mais vous seriez passé aux grosses
00:48:55 têtes la semaine prochaine, il l'aurait proposé dans le cul.
00:48:57 C'est Philippe Tatrine
00:48:59 qui fait son bon dimanche chaud sur RTL.
00:49:01 On va se retrouver dans quelques instants.
00:49:03 À tout de suite.
00:49:05 [Musique]
00:49:07 [Musique]
00:49:09 [Musique]
00:49:11 [Musique]
00:49:13 [Musique]
00:49:15 [Musique]
00:49:17 - Et c'est Philippe Tatrine qui fait son bon dimanche chaud sur RTL
00:49:19 pendant encore une demi-heure. Est-ce que vous passez un bon moment, cher Philippe ?
00:49:21 - C'est délicieux. - Eh bien, vous savez quoi ?
00:49:23 Je partage ce plaisir.
00:49:25 Et c'est vrai qu'en préparant cette émission,
00:49:27 j'ai dit, tiens, je reçois Philippe Tatrine.
00:49:29 Les gens m'ont dit, mais j'adore ce mec. Il est un peu
00:49:31 perché. Et c'est vrai que c'est cette image
00:49:33 que vous donnez. Vous êtes conscient d'avoir
00:49:35 cette image un peu perchée. Moi, je me souviens
00:49:37 vous avoir vu débarquer sur les Victoires
00:49:39 de la Musique avec un décor homme
00:49:41 complètement dingue. C'était à l'époque de la moustache
00:49:43 avec un nez gigantesque.
00:49:45 Vous sortiez des narines.
00:49:47 Vous avez conscience que oui,
00:49:49 on dit, tiens, Philippe Tatrine, il est un peu
00:49:51 Shepard.
00:49:53 - Écoutez, c'est comme dans le CNRS.
00:49:55 Vous m'avez
00:49:57 dit que j'étais un laborantin
00:49:59 tout à l'heure. N'est-ce pas ? Vous me l'avez dit.
00:50:01 - Je vous l'ai dit, oui, bien sûr.
00:50:03 - Vous me confirmez. - Oui, je vous confirme.
00:50:05 - C'est le CNRS. Je suis à la recherche.
00:50:07 Je recherche, je cherche.
00:50:09 Le CNRS, c'est le Centre National
00:50:11 - De Recherche Scientifique.
00:50:13 - Non, de Recherche de la Sanchon.
00:50:15 - De la Sanchon ?
00:50:17 - Ah !
00:50:19 - C'est pour ça.
00:50:21 - C'est vrai que les chercheurs,
00:50:23 on dit tout le temps, ils ne servent à rien.
00:50:25 Ils sont perchés. Ils sont dans leur monde.
00:50:27 Peut-être. - Écoutez, vous savez quoi ?
00:50:29 On va le voir dans quelques instants, puisque je vous ai préparé
00:50:31 une interview perchée, cher Philippe.
00:50:33 Et elle arrive sur RTL. Et je vais vous faire
00:50:35 un petit plaisir, parce que je sais que vous êtes très fan
00:50:37 de cette musique qui annonce
00:50:39 les heures sur RTL. Je vous laisse dire,
00:50:41 vous écoutez RTL,
00:50:43 il est 15h.
00:50:45 - Vous écoutez RTL, il est 15h.
00:50:47 (musique d'intro)
00:50:49 (musique d'intro)
00:50:51 (musique d'intro)
00:50:53 (musique d'intro)
00:50:55 (musique d'intro)
00:50:57 (musique d'intro)
00:50:59 (musique d'intro)
00:51:01 (musique d'intro)
00:51:03 (musique d'intro)
00:51:05 - Merci d'être fidèle à votre rendez-vous
00:51:07 comme chaque dimanche.
00:51:09 C'est le bon dimanche show de Philippe Catherine
00:51:11 sur RTL. Il est à l'affiche du film
00:51:13 "La plus belle" pour aller danser
00:51:15 aux côtés de Pierre Richard
00:51:17 qui est extraordinaire également.
00:51:19 Tout comme vous, de justesse.
00:51:21 De justesse dans le film.
00:51:23 Qui joue un peu le mentor
00:51:25 de votre fille. Voilà, votre fille qui est une ado,
00:51:27 qui a 14 ans.
00:51:29 Et qui se grimpe
00:51:31 en garçon.
00:51:33 C'est un peu un costume de super-héros
00:51:35 ce costume de garçon. C'est-à-dire, c'est une fille plutôt
00:51:37 timide, renfermée sur elle-même.
00:51:39 Et dès qu'elle devient non plus Marilous
00:51:41 mais Léo,
00:51:43 elle n'a peur de rien.
00:51:45 Et elle avance dans la vie
00:51:47 au lycée, au milieu de ses amis.
00:51:49 - Oui, oui. C'est peut-être l'idée
00:51:51 aussi d'être acteur
00:51:53 quelque part. On se révèle
00:51:55 dans les habits d'un autre ou d'une autre.
00:51:57 Et on peut
00:51:59 le lire aussi comme ça. - Oui. Et puis on pourrait
00:52:01 lire aussi, via cette question
00:52:03 que Marilous pose exactement
00:52:05 à la moitié du film.
00:52:07 "Est-ce qu'on peut mentir par amour ?"
00:52:09 - Oui, elle pose cette question.
00:52:11 Alors le père que je suis
00:52:13 dans le film, et certainement pas,
00:52:15 dit-il.
00:52:17 Mais vous ne me posez
00:52:19 pas la question. - Non, mais
00:52:21 si vous voulez y répondre, j'en serais ravi.
00:52:23 "Est-ce qu'on peut mentir par amour, Philippe ?"
00:52:25 - Non. - Mais c'est un mensonge.
00:52:31 - Mais c'est un mensonge, bien sûr.
00:52:33 Il y a une scène dans le film,
00:52:35 on a parlé de la scène où vous êtes face
00:52:37 à ce caméscope, où vous voyez
00:52:39 des images de votre femme. Je rappelle que vous jouez
00:52:41 le rôle d'un papa veuf. Il y a une autre
00:52:43 scène qui est assez marquante, où vous vous retrouvez
00:52:45 face à Alice Belhidy,
00:52:47 qui est pédopsychiatre.
00:52:49 Et vous venez la voir parce que
00:52:51 vous pensez que votre fille a un problème,
00:52:53 et elle vous fait comprendre
00:52:55 qu'en fait le problème c'est quand même un peu vous.
00:52:57 Et il y a ce moment où vous devez vous énerver.
00:52:59 Et c'est vrai que,
00:53:01 et c'est Victoria Bedos qui l'a dit en interview,
00:53:03 appréhender
00:53:05 le fait que Philippe Catherine arrive à péter un plomb,
00:53:07 c'était un peu compliqué.
00:53:09 Et que c'est une scène que vous appréhendiez vous aussi
00:53:11 avant de la tourner, c'est vrai ?
00:53:13 - Oui, c'est une scène assez
00:53:15 longue, assez prenante, avec
00:53:17 une actrice excellente
00:53:19 qu'on voit là à l'écran.
00:53:21 Et
00:53:23 je devais m'énerver effectivement.
00:53:25 - En plus elle est importante parce que c'est un peu le tournant
00:53:27 du film, enfin de votre personnage.
00:53:29 - Du personnage, oui.
00:53:31 Et c'est vrai que
00:53:33 je l'avais répété quand même avant la scène,
00:53:35 je connaissais bien les paroles.
00:53:37 Et ce qui était
00:53:39 plus dur pour moi c'était d'engueuler
00:53:41 à un moment donné Pierre Richard,
00:53:43 c'était terrible. Vraiment
00:53:45 c'était contre nature pour moi
00:53:47 déjà de gueuler comme ça, puis surtout
00:53:49 après lui, vraiment, ça me faisait
00:53:51 pas du tout plaisir.
00:53:53 Et
00:53:55 c'était des rendez-vous
00:53:57 comme ça, dans un film.
00:53:59 Moi j'y pense pas trop, heureusement,
00:54:01 j'appréhende pas, mais c'est sur place
00:54:03 où il faut régler quand même des situations.
00:54:05 Mais on était emmené par Victoria Bedos
00:54:07 qui vous conduit
00:54:09 ça de main de maître. - C'est une bonne réalisatrice.
00:54:11 - Oui, excellente.
00:54:13 C'est sa première réalisation, je le disais encore
00:54:15 tout à l'heure, pour ceux qui nous rejoignent
00:54:17 en cours d'émission, Victoria Bedos,
00:54:19 on lui doit l'histoire de la famille
00:54:21 Bélier, mais c'est vrai qu'elle n'osait
00:54:23 pas passer de ce côté-ci
00:54:25 de la caméra.
00:54:27 Et pour le coup, c'est sa première
00:54:29 réalisation. - Oui, c'est-à-dire
00:54:31 que c'est quelqu'un
00:54:33 qui, je crois, est actrice,
00:54:35 a été chanteuse aussi.
00:54:37 Elle manie tout ça
00:54:39 avec dextérité,
00:54:41 elle passe aussi une énergie
00:54:43 de folie, elle est vraiment suractive
00:54:45 sur un plateau, mais enfin
00:54:47 je veux dire, c'est quand même plus appréciable
00:54:49 sur un plateau
00:54:51 comme ça, d'avoir
00:54:53 quelqu'un
00:54:55 de très puissant
00:54:57 dans son rythme, plutôt qu'un
00:54:59 mou du genou.
00:55:01 - Pas super
00:55:03 pour bosser. - Voilà, donc
00:55:05 c'est pour ça que
00:55:07 c'est une réalisatrice
00:55:09 et c'est pas trompé d'orientation.
00:55:11 - Revenons à votre passé au CNRS,
00:55:13 dont on parlait juste avant les infos de 15h,
00:55:15 ce fameux Centre National
00:55:17 de la Recherche de la Sanchon.
00:55:19 Puisque je parlais de
00:55:21 votre côté un peu OVNIesque,
00:55:23 un peu perché, vous avez
00:55:25 votre univers, vous êtes poète,
00:55:27 vous êtes rêveur, vous êtes resté
00:55:29 un peu enfant, et je dis ça avec
00:55:31 beaucoup de sympathie, parce que j'admire ce genre
00:55:33 de personnage, et du coup
00:55:35 je me suis dit peut-être que nos univers peuvent
00:55:37 se croiser, parce que c'est souvent la remarque qu'on reçoit nous
00:55:39 de la direction d'RTL, notre côté perché,
00:55:41 je me suis dit on va lui faire l'interview
00:55:43 perché, et je rassure tout de suite
00:55:45 les auditeurs d'RTL ainsi que la direction,
00:55:47 cette interview
00:55:49 a été réalisée
00:55:51 sans drogue.
00:55:53 Philippe Yatrine,
00:55:55 imaginez, vous
00:55:57 vous baladez dans un champ
00:55:59 de fraises tagada, et vous
00:56:01 tombez nez à nez avec une licorne blanche
00:56:03 qui a une magnifique crinière arc-en-ciel.
00:56:05 La première chose que vous lui demandez, c'est quoi ?
00:56:07 - Tu veux une fraise ?
00:56:11 - Très bien.
00:56:13 - Prends une fraise.
00:56:15 - Philippe Yatrine, vous avez la possibilité
00:56:17 d'inventer une nouvelle
00:56:19 saison.
00:56:21 On a le printemps, l'automne, l'été,
00:56:23 l'hiver, et bien vous avez la possibilité d'inventer
00:56:25 votre saison.
00:56:27 Comment va-t-elle s'appeler, et puis surtout
00:56:29 quelles seront les conditions
00:56:31 météorologiques de la saison que vous allez créer ?
00:56:33 - Écoutez, moi je viens d'un climat
00:56:35 océanique, comme vous, de Saint-Jean-d'Angelis.
00:56:37 - Oui, oui.
00:56:39 - Je viens de la Vendée, donc j'irai
00:56:41 vers des climats océaniques,
00:56:43 tempérés, et j'utiliserai
00:56:45 mes deux
00:56:47 saisons préférées, c'est le printemps et l'automne.
00:56:49 Donc j'inventerai
00:56:51 le printemps. - Le printemps, c'est magnifique.
00:56:53 - Ou l'automne.
00:56:55 - Alors, l'automne ça joue déjà !
00:56:57 (rires)
00:56:59 - Encore autre chose.
00:57:01 Philippe, Catherine,
00:57:03 si vous aviez la possibilité d'utiliser un objet
00:57:05 du quotidien comme
00:57:07 moyen de transport,
00:57:09 vous prendriez lequel ?
00:57:11 N'importe quel objet.
00:57:13 - Un objet du quotidien...
00:57:15 - Comme moyen de transport. - Oui...
00:57:17 Alors je réfléchis...
00:57:19 Oh, je prendrais
00:57:21 un manteau !
00:57:23 Le manteau que j'aime bien,
00:57:25 c'est un espèce d'imperméable,
00:57:27 comme ça, et j'en ferais
00:57:29 un tapis volant.
00:57:31 - Cher Philippe, Catherine,
00:57:33 c'est interview perché, je vois...
00:57:35 - Ben oui, c'est le but !
00:57:37 C'est l'idée ! - Si vous avez la possibilité
00:57:39 de saliver
00:57:41 autre chose que de la salive,
00:57:43 vous choisissez quel liquide ?
00:57:45 (rires)
00:57:47 - Et là il est en train de se dire "j'en ai fait des interviews
00:57:49 pour promo, j'en ai fait depuis
00:57:51 quelques jours, mais là, qu'est-ce qui se passe ?"
00:57:53 Vous avez la possibilité de choisir.
00:57:55 Ça fait du chablis, attention, on en parlait tout à l'heure
00:57:57 lors de votre rencontre avec Vittoria.
00:57:59 - Oui ! - Saliver du chablis ?
00:58:01 - Non, moi je me dirigerais...
00:58:03 La bave est
00:58:05 quelque chose... c'est cicatrisant.
00:58:07 Moi,
00:58:09 j'ai une...
00:58:11 donc c'est cicatrisant.
00:58:13 Je trouve que le corps humain a toutes les possibilités
00:58:15 possibles.
00:58:17 Donc, j'irais vers le...
00:58:19 le cerf humain. - Le cerf humain, très bien.
00:58:23 Et enfin... - J'ai une passion pour
00:58:25 le cerf humain, oui. Je connais
00:58:27 le cerf humain depuis des années. - C'est vrai ?
00:58:29 - Mon propre cerf humain, oui. J'ai un bidon, maintenant.
00:58:31 - De cerf humain ? - Oui, oui.
00:58:33 Et je l'ai mis l'autre jour dans mon...
00:58:35 dans...
00:58:37 parce que j'avais plus d'essence, parce qu'il y avait la grève
00:58:39 à l'échange. Et j'ai essayé d'en mettre
00:58:41 dans mon... - Dans votre moteur ?
00:58:43 - Dans la voiture. - Oui, et alors ça marche ?
00:58:45 - Impeccable. (rires)
00:58:47 - Mais est-ce que vous êtes pas en train de
00:58:49 sauver la planète,
00:58:51 avec une solution qu'on avait non pas sous le nez, mais dans les oreilles ?
00:58:53 - Je crois.
00:58:55 Je crois que le cerf humain
00:58:57 est sûrement l'énergie...
00:58:59 - Du futur.
00:59:01 - Et puis une énergie... - Verte.
00:59:03 - Verte. - Oui, bien sûr.
00:59:05 - C'est le moins qu'on puisse dire. - Alors tiens, justement, on va finir
00:59:07 avec cette dernière question, puisque vous parliez des oreilles.
00:59:09 Je voudrais prendre un autre endroit de notre anatomie,
00:59:11 si vous voulez bien, cher Philippe.
00:59:13 Si la bouche...
00:59:15 Je rappelle que c'est l'interview au perché.
00:59:17 Si la bouche n'était pas placée sous le nez,
00:59:19 où voudriez-vous
00:59:21 que l'oreille se trouve ?
00:59:23 - Oh là, il y a plein d'images qui me viennent.
00:59:27 - Je sais, je sais, je sais.
00:59:29 Après, il est peut-être de bon ton de ne pas occulter
00:59:31 le fait que vous êtes
00:59:33 à la radio à un moment où des enfants
00:59:35 peuvent écouter. - Bien sûr.
00:59:37 Déjà, multi-bouches, je préférerais
00:59:39 qu'il y en ait plusieurs. Enfin, c'est un peu le cas
00:59:41 chez le corps humain, ça dépend.
00:59:43 Bon, passons.
00:59:45 J'allais faire un dessin que je trouvais intéressant.
00:59:47 C'était plus
00:59:49 un dessin, c'était comme une BD.
00:59:51 C'est-à-dire que les appareils
00:59:53 buccaux se situeraient
00:59:55 à l'aisselle. Donc, nous aurions
00:59:57 deux bouches, comme ça. On pourrait se nourrir
00:59:59 comme ça en levant le bras.
01:00:01 Et tu refermes tout en reformant
01:00:03 la bouche. Et si tu veux
01:00:05 parler, t'es comme ça. - Mais il faut lever
01:00:07 les bras au-dessus de sa tête. C'est pas illogique.
01:00:09 - Et puis, je ne suis pas allé jusqu'au bout du projet.
01:00:11 - Il faut creuser.
01:00:13 Il y a peut-être quelque chose. - Oui, d'accord.
01:00:15 C'est Philippe Catherine qui fait son bon dimanche show.
01:00:17 On vient sur RTL et on va se retrouver dans quelques instants.
01:00:19 On va parler critiques. Vous allez voir, ce seront
01:00:21 les critiques du web. A tout de suite.
01:00:23 Il y a des rencontres qui changent
01:00:29 la vie.
01:00:31 Des instants qui remettent en question
01:00:33 tout le reste de votre existence.
01:00:35 Bon, ça, ça peut attendre
01:00:37 un peu.
01:00:39 Pour l'instant, c'est le bon dimanche show
01:00:41 sur RTL.
01:00:43 C'est Philippe Catherine qui fait son
01:00:45 bon dimanche show sur RTL. Elle affiche
01:00:47 du film "La plus belle pour aller danser".
01:00:49 Ça sort ce mercredi. Allez voir ce
01:00:51 film. Vous allez passer un magnifique moment.
01:00:53 Et c'est vrai que Philippe est
01:00:55 dans un rôle. Alors, il y a une formule
01:00:57 toute faite qui dit que c'est un rôle à contre-emploi.
01:00:59 Non. C'est un rôle qui a un prolongement
01:01:01 de ce que vous êtes. Et on voit une facette un peu
01:01:03 plus touchante de votre personnage.
01:01:05 - Victoria Bedoux, elle m'avait dit "Ah, tu as un oeil
01:01:07 gauche, triste. Alors que ton
01:01:09 oeil droit est jovial."
01:01:11 Alors, elle m'a dit "Je vais
01:01:13 travailler sur ton oeil gauche."
01:01:15 Comme une magnétiseuse, vous voyez.
01:01:17 C'est des gourous, ça. - Un peu.
01:01:19 Un côté gourou. Vous êtes comment par
01:01:21 rapport aux critiques, Philippe ? C'est un truc qui vous touche
01:01:23 ou vous vous en foutez complètement ?
01:01:25 - Ben...
01:01:27 C'est-à-dire que...
01:01:29 Je m'intéresse aux critiques.
01:01:31 Beaucoup, bien sûr. Mais...
01:01:33 de gens que je connais.
01:01:35 Sinon, c'est pas intéressant.
01:01:37 Si je lis...
01:01:39 un truc que je connais...
01:01:41 Des gens que je connais pas,
01:01:43 je sais pas d'où ça vient. Ça peut être...
01:01:45 Eric Zemmour,
01:01:47 ça peut être... Je sais rien.
01:01:49 Enfin, un Eric Zemmour caché.
01:01:51 - Oui, bien sûr.
01:01:53 - Par contre,
01:01:55 si ma maman me dit "Ecoute, là,
01:01:57 vraiment, t'aurais pu t'habiller autrement."
01:01:59 Ou "J'aime pas beaucoup cette chanson."
01:02:01 Alors là, ça m'intéresse beaucoup
01:02:03 parce que je connais bien ma maman.
01:02:05 Ou mes amis,
01:02:07 et tout ça. Ça, ça m'intéresse.
01:02:09 - Des critiques que je lis aussi,
01:02:11 bien sûr.
01:02:13 Quand il y a une critique
01:02:15 dure sur moi,
01:02:17 des gens que je connais,
01:02:19 je prends toujours à la lettre.
01:02:21 C'est-à-dire que...
01:02:23 Comme un élève, il a sûrement raison.
01:02:25 Il doit avoir raison quelque part.
01:02:27 - Il doit y avoir un fond de vérité.
01:02:29 - Ah oui. - Nous, ce qu'on aime faire dans l'émission,
01:02:31 cher Philippe, c'est
01:02:33 aller sur des sites marchands.
01:02:35 Alors ça peut être Amazon, ça peut être Spotify,
01:02:37 ça peut être n'importe quel site.
01:02:39 Et on va voir les critiques qui sont laissées sur l'oeuvre
01:02:41 de l'artiste qu'on reçoit. Je vous rassure, on l'a fait avec
01:02:43 tous ceux qui sont assis sur ce fauteuil.
01:02:45 Et donc, on prend des bonnes et des mauvaises
01:02:47 critiques, mais qui nous font rire.
01:02:49 Parce que souvent, il y a des critiques qui tombent à côté.
01:02:51 Et donc, on les récupère, elles sont laissées en français.
01:02:53 Et on pourrait juste les lire comme ça,
01:02:55 mais ça n'aurait pas d'intérêt. Et comme on est un peu
01:02:57 perchés, nous aussi, vous l'avez compris,
01:02:59 on les passe dans un logiciel. Donc, je vais vous faire écouter
01:03:01 des vraies critiques concernant votre album
01:03:03 "Robot après tout" sortant en 2005, celui où il y a le fameux
01:03:05 Luxor, j'adore. Je vais vous faire écouter
01:03:07 ces critiques traduites dans une autre langue
01:03:09 grâce à l'intelligence artificielle.
01:03:11 Et à l'oreille, vous allez me dire si oui ou non,
01:03:13 c'est une bonne critique. D'accord ?
01:03:15 Et après, on redécouvrira ensemble
01:03:17 la critique traduite en français.
01:03:19 La première critique de cet album,
01:03:21 nous l'avons traduite
01:03:23 en tabou.
01:03:25 (extrait de la critique traduite en tabou)
01:03:37 Bonne ou mauvaise critique ? Je rappelle que
01:03:39 dans ces cas-là, un internaute met une, deux,
01:03:41 trois, quatre ou cinq étoiles et ça monte
01:03:43 ou ça descend la note de l'album.
01:03:45 Ça a l'air d'être une super critique.
01:03:47 Bonne critique.
01:03:49 Zicodrome vous a mis 5/5 avec cette critique que vous allez voir
01:03:51 apparaître également sur l'écran.
01:03:53 (extrait de la critique traduite en estonien)
01:04:17 Bonne ou mauvaise critique ?
01:04:19 C'est cool, mais en estonien,
01:04:21 je crois que c'est pas cool du tout.
01:04:23 C'est Midoll.
01:04:25 C'est Robobignol qui vous a mis 2/5
01:04:27 avec cette critique.
01:04:29 J'ai écouté ce disque par hasard,
01:04:31 mais visiblement, le gars l'a écrit aussi
01:04:33 et enregistré un peu par hasard.
01:04:35 On est quittes.
01:04:37 La troisième critique,
01:04:39 on l'a traduite en latin. Je suis pour le retour du latin.
01:04:41 (extrait de la critique traduite en latin)
01:04:51 Bonne ou mauvaise critique ?
01:04:53 (extrait de la critique traduite en latin)
01:04:55 Évidemment, Timon Danaou, Seb Dona, Farentes.
01:04:57 Vous parlez le latin aussi ?
01:04:59 Bien sûr, évidemment.
01:05:01 Quand je dis que je voudrais remettre le latin,
01:05:03 je le pense vraiment.
01:05:05 Bonne ou mauvaise critique ?
01:05:07 Très bonne.
01:05:09 C'est Chris Solia qui vous a mis 5/5
01:05:11 avec cette critique. J'ai rien compris.
01:05:13 Si ça se trouve, c'est génial.
01:05:15 Si ça se trouve, c'est complètement con.
01:05:17 Dans le doute et avec optimisme, 5 étoiles.
01:05:19 C'est très généreux.
01:05:21 La quatrième et avant dernière,
01:05:23 je l'ai traduite en coréen.
01:05:25 (extrait de la critique traduite en coréen)
01:05:31 Bonne ou mauvaise critique ?
01:05:33 Très mauvaise.
01:05:35 Très bonne, c'est bien ce que je disais.
01:05:37 (extrait de la critique traduite en coréen)
01:05:39 C'est très sympa.
01:05:41 J'ai dû faire une faute de frappe en commandant le disque de Catherine Lara.
01:05:43 C'est des vraies critiques à quoi
01:05:45 on était laissé sur le site Amazon.
01:05:47 On finit avec la dernière, je l'ai traduite en turc.
01:05:49 (extrait de la critique traduite en turc)
01:05:51 (extrait de la critique traduite en turc)
01:05:53 (extrait de la critique traduite en turc)
01:05:55 (extrait de la critique traduite en turc)
01:05:57 (extrait de la critique traduite en turc)
01:05:59 Bonne ou mauvaise critique ?
01:06:01 Très mauvaise, mais drôle.
01:06:03 Très bonne, mais drôle.
01:06:05 (extrait de la critique traduite en turc)
01:06:07 (extrait de la critique traduite en turc)
01:06:09 (extrait de la critique traduite en turc)
01:06:11 (extrait de la critique traduite en turc)
01:06:13 (extrait de la critique traduite en turc)
01:06:15 (extrait de la critique traduite en turc)
01:06:17 (extrait de la critique traduite en turc)
01:06:19 (extrait de la critique traduite en turc)
01:06:21 (extrait de la critique traduite en turc)
01:06:23 (extrait de la critique traduite en turc)
01:06:25 (extrait de la critique traduite en turc)
01:06:27 (extrait de la critique traduite en turc)
01:06:29 (extrait de la critique traduite en turc)
01:06:31 (extrait de la critique traduite en turc)
01:06:33 (extrait de la critique traduite en turc)
01:06:35 (extrait de la critique traduite en turc)
01:06:37 (extrait de la critique traduite en turc)
01:06:39 (extrait de la critique traduite en turc)
01:06:41 (extrait de la critique traduite en turc)
01:06:43 (extrait de la critique traduite en turc)
01:06:45 (extrait de la critique traduite en turc)
01:06:47 (extrait de la critique traduite en turc)
01:06:49 (extrait de la critique traduite en turc)
01:06:51 (extrait de la critique traduite en turc)
01:06:53 (extrait de la critique traduite en turc)
01:06:55 (extrait de la critique traduite en turc)
01:06:57 (extrait de la critique traduite en turc)
01:06:59 (extrait de la critique traduite en turc)
01:07:01 (extrait de la critique traduite en turc)
01:07:03 (extrait de la critique traduite en turc)
01:07:05 (extrait de la critique traduite en turc)
01:07:07 (extrait de la critique traduite en turc)
01:07:09 (extrait de la critique traduite en turc)
01:07:11 (extrait de la critique traduite en turc)
01:07:13 (extrait de la critique traduite en turc)
01:07:15 (extrait de la critique traduite en turc)
01:07:17 (extrait de la critique traduite en turc)
01:07:19 (extrait de la critique traduite en turc)
01:07:21 (extrait de la critique traduite en turc)
01:07:23 (extrait de la critique traduite en turc)
01:07:25 (extrait de la critique traduite en turc)
01:07:27 (extrait de la critique traduite en turc)
01:07:29 (extrait de la critique traduite en turc)
01:07:31 (extrait de la critique traduite en turc)
01:07:33 (extrait de la critique traduite en turc)
01:07:35 (extrait de la critique traduite en turc)
01:07:37 (extrait de la critique traduite en turc)
01:07:39 (extrait de la critique traduite en turc)
01:07:41 (extrait de la critique traduite en turc)
01:07:43 (extrait de la critique traduite en turc)
01:07:45 (extrait de la critique traduite en turc)
01:07:47 (extrait de la critique traduite en turc)
01:07:49 (extrait de la critique traduite en turc)
01:07:51 (extrait de la critique traduite en turc)
01:07:53 (extrait de la critique traduite en turc)
01:07:55 (extrait de la critique traduite en turc)
01:07:57 (extrait de la critique traduite en turc)
01:07:59 (extrait de la critique traduite en turc)
01:08:01 (extrait de la critique traduite en turc)
01:08:03 (extrait de la critique traduite en turc)
01:08:05 (extrait de la critique traduite en turc)
01:08:07 (extrait de la critique traduite en turc)
01:08:09 (extrait de la critique traduite en turc)
01:08:11 (extrait de la critique traduite en turc)
01:08:13 (extrait de la critique traduite en turc)
01:08:15 (extrait de la critique traduite en turc)
01:08:17 (extrait de la critique traduite en turc)
01:08:19 (extrait de la critique traduite en turc)
01:08:21 (extrait de la critique traduite en turc)
01:08:23 (extrait de la critique traduite en turc)
01:08:25 (extrait de la critique traduite en turc)
01:08:27 (extrait de la critique traduite en turc)
01:08:29 (extrait de la critique traduite en turc)
01:08:31 (extrait de la critique traduite en turc)
01:08:33 (extrait de la critique traduite en turc)
01:08:35 (extrait de la critique traduite en turc)
01:08:37 (extrait de la critique traduite en turc)
01:08:39 (extrait de la critique traduite en turc)
01:08:41 (extrait de la critique traduite en turc)
01:08:43 (extrait de la critique traduite en turc)
01:08:45 (extrait de la critique traduite en turc)
01:08:47 (extrait de la critique traduite en turc)
01:08:49 (extrait de la critique traduite en turc)
01:08:51 (extrait de la critique traduite en turc)
01:08:53 (extrait de la critique traduite en turc)
01:08:55 (extrait de la critique traduite en turc)
01:08:57 (extrait de la critique traduite en turc)
01:08:59 (extrait de la critique traduite en turc)
01:09:01 (extrait de la critique traduite en turc)
01:09:03 (extrait de la critique traduite en turc)
01:09:05 (extrait de la critique traduite en turc)
01:09:07 (extrait de la critique traduite en turc)
01:09:09 (extrait de la critique traduite en turc)
01:09:11 (extrait de la critique traduite en turc)
01:09:13 (extrait de la critique traduite en turc)
01:09:15 (extrait de la critique traduite en turc)
01:09:17 (extrait de la critique traduite en turc)
01:09:19 (extrait de la critique traduite en turc)
01:09:21 (extrait de la critique traduite en turc)
01:09:23 (extrait de la critique traduite en turc)
01:09:25 (extrait de la critique traduite en turc)
01:09:27 (extrait de la critique traduite en turc)
01:09:29 (extrait de la critique traduite en turc)
01:09:31 (extrait de la critique traduite en turc)
01:09:33 (extrait de la critique traduite en turc)
01:09:35 (extrait de la critique traduite en turc)
01:09:37 (extrait de la critique traduite en turc)
01:09:39 (extrait de la critique traduite en turc)
01:09:41 (extrait de la critique traduite en turc)
01:09:43 (extrait de la critique traduite en turc)
01:09:45 (extrait de la critique traduite en turc)
01:09:47 (extrait de la critique traduite en turc)
01:09:49 (extrait de la critique traduite en turc)
01:09:51 (extrait de la critique traduite en turc)
01:09:53 (extrait de la critique traduite en turc)
01:09:55 (extrait de la critique traduite en turc)
01:09:57 (extrait de la critique traduite en turc)
01:09:59 (extrait de la critique traduite en turc)
01:10:01 (extrait de la critique traduite en turc)
01:10:03 (extrait de la critique traduite en turc)
01:10:05 (extrait de la critique traduite en turc)
01:10:07 (extrait de la critique traduite en turc)
01:10:09 (extrait de la critique traduite en turc)
01:10:11 (extrait de la critique traduite en turc)
01:10:13 (extrait de la critique traduite en turc)
01:10:15 (extrait de la critique traduite en turc)
01:10:17 (extrait de la critique traduite en turc)
01:10:19 (extrait de la critique traduite en turc)
01:10:21 (extrait de la critique traduite en turc)
01:10:23 (extrait de la critique traduite en turc)
01:10:25 (extrait de la critique traduite en turc)
01:10:27 (extrait de la critique traduite en turc)
01:10:29 (extrait de la critique traduite en turc)
01:10:31 (extrait de la critique traduite en turc)
01:10:33 (extrait de la critique traduite en turc)
01:10:35 (extrait de la critique traduite en turc)
01:10:37 (extrait de la critique traduite en turc)
01:10:39 (extrait de la critique traduite en turc)
01:10:41 (extrait de la critique traduite en turc)
01:10:43 (extrait de la critique traduite en turc)
01:10:45 (extrait de la critique traduite en turc)
01:10:47 (extrait de la critique traduite en turc)
01:10:49 (extrait de la critique traduite en turc)
01:10:51 (extrait de la critique traduite en turc)
01:10:53 (extrait de la critique traduite en turc)
01:10:55 (extrait de la critique traduite en turc)
01:10:57 (extrait de la critique traduite en turc)
01:10:59 (extrait de la critique traduite en turc)
01:11:01 (extrait de la critique traduite en turc)
01:11:03 (extrait de la critique traduite en turc)
01:11:05 (extrait de la critique traduite en turc)
01:11:07 (extrait de la critique traduite en turc)
01:11:09 (extrait de la critique traduite en turc)
01:11:11 (extrait de la critique traduite en turc)
01:11:13 (extrait de la critique traduite en turc)
01:11:15 (extrait de la critique traduite en turc)
01:11:17 (extrait de la critique traduite en turc)
01:11:19 (extrait de la critique traduite en turc)
01:11:21 (extrait de la critique traduite en turc)
01:11:23 (extrait de la critique traduite en turc)
01:11:25 (extrait de la critique traduite en turc)
01:11:27 (extrait de la critique traduite en turc)
01:11:29 (extrait de la critique traduite en turc)
01:11:31 (extrait de la critique traduite en turc)
01:11:33 (extrait de la critique traduite en turc)
01:11:35 (extrait de la critique traduite en turc)
01:11:37 (extrait de la critique traduite en turc)
01:11:39 (extrait de la critique traduite en turc)
01:11:41 (extrait de la critique traduite en turc)
01:11:43 (extrait de la critique traduite en turc)
01:11:45 (extrait de la critique traduite en turc)
01:11:47 (extrait de la critique traduite en turc)
01:11:49 (extrait de la critique traduite en turc)
01:11:51 (extrait de la critique traduite en turc)
01:11:53 (extrait de la critique traduite en turc)
01:11:55 (extrait de la critique traduite en turc)
01:11:57 (extrait de la critique traduite en turc)
01:11:59 (extrait de la critique traduite en turc)
01:12:01 (extrait de la critique traduite en turc)
01:12:03 (extrait de la critique traduite en turc)
01:12:05 (extrait de la critique traduite en turc)
01:12:07 (extrait de la critique traduite en turc)
01:12:09 (extrait de la critique traduite en turc)
01:12:11 (extrait de la critique traduite en turc)
01:12:13 (extrait de la critique traduite en turc)
01:12:15 (extrait de la critique traduite en turc)
01:12:17 (extrait de la critique traduite en turc)
01:12:19 (extrait de la critique traduite en turc)
01:12:21 (extrait de la critique traduite en turc)
01:12:23 (extrait de la critique traduite en turc)
01:12:25 (extrait de la critique traduite en turc)
01:12:27 (extrait de la critique traduite en turc)
01:12:29 (extrait de la critique traduite en turc)
01:12:31 (extrait de la critique traduite en turc)
01:12:33 (extrait de la critique traduite en turc)
01:12:35 (extrait de la critique traduite en turc)
01:12:37 (extrait de la critique traduite en turc)
01:12:39 (extrait de la critique traduite en turc)
01:12:41 (extrait de la critique traduite en turc)
01:12:43 (extrait de la critique traduite en turc)
01:12:45 (extrait de la critique traduite en turc)
01:12:47 (extrait de la critique traduite en turc)
01:12:49 (extrait de la critique traduite en turc)
01:12:51 (extrait de la critique traduite en turc)
01:12:53 (extrait de la critique traduite en turc)
01:12:55 (extrait de la critique traduite en turc)
01:12:57 (extrait de la critique traduite en turc)
01:12:59 (extrait de la critique traduite en turc)
01:13:01 (extrait de la critique traduite en turc)
01:13:03 (extrait de la critique traduite en turc)
01:13:05 (extrait de la critique traduite en turc)
01:13:07 (extrait de la critique traduite en turc)
01:13:09 (extrait de la critique traduite en turc)
01:13:11 (extrait de la critique traduite en turc)
01:13:13 (extrait de la critique traduite en turc)
01:13:15 (extrait de la critique traduite en turc)
01:13:17 (extrait de la critique traduite en turc)
01:13:19 (extrait de la critique traduite en turc)
01:13:21 (extrait de la critique traduite en turc)
01:13:23 (extrait de la critique traduite en turc)
01:13:25 (extrait de la critique traduite en turc)
01:13:27 (extrait de la critique traduite en turc)
01:13:29 (extrait de la critique traduite en turc)
01:13:31 (extrait de la critique traduite en turc)
01:13:33 (extrait de la critique traduite en turc)
01:13:35 (extrait de la critique traduite en turc)
01:13:37 (extrait de la critique traduite en turc)
01:13:39 (extrait de la critique traduite en turc)
01:13:41 (extrait de la critique traduite en turc)
01:13:43 (extrait de la critique traduite en turc)
01:13:45 (extrait de la critique traduite en turc)
01:13:47 (extrait de la critique traduite en turc)
01:13:49 (extrait de la critique traduite en turc)
01:13:51 (extrait de la critique traduite en turc)
01:13:53 (extrait de la critique traduite en turc)
01:13:55 (extrait de la critique traduite en turc)
01:13:57 (extrait de la critique traduite en turc)
01:13:59 (extrait de la critique traduite en turc)
01:14:01 (extrait de la critique traduite en turc)
01:14:03 (extrait de la critique traduite en turc)
01:14:05 (extrait de la critique traduite en turc)
01:14:07 (extrait de la critique traduite en turc)
01:14:09 (extrait de la critique traduite en turc)
01:14:11 (extrait de la critique traduite en turc)
01:14:13 (extrait de la critique traduite en turc)
01:14:15 (extrait de la critique traduite en turc)
01:14:17 (extrait de la critique traduite en turc)
01:14:19 (extrait de la critique traduite en turc)
01:14:21 (extrait de la critique traduite en turc)
01:14:23 (extrait de la critique traduite en turc)
01:14:25 (extrait de la critique traduite en turc)
01:14:27 (extrait de la critique traduite en turc)
01:14:29 (extrait de la critique traduite en turc)
01:14:31 (extrait de la critique traduite en turc)
01:14:33 (extrait de la critique traduite en turc)
01:14:35 (extrait de la critique traduite en turc)
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01:14:39 (extrait de la critique traduite en turc)
01:14:41 (extrait de la critique traduite en turc)
01:14:43 (extrait de la critique traduite en turc)
01:14:45 (extrait de la critique traduite en turc)
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