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00:00 on ouvre la page de l'actualité en culture.
00:03 La 15e édition du Festival des Musiques Urbaines d'Anou Mambo va se dérouler à Abidjan et à Boakye du 25 au 30 avril 2023.
00:19 Gaou Productions, initiatrice de l'événement, fait à nouveau confiance à la RTI.
00:23 Vous le savez, c'est le diffuseur officiel.
00:25 Vous pourrez donc suivre toutes les articulations de ce grand rendez-vous international sur nos antennes.
00:30 Une convention est signée par le directeur général de la RTI, Fosse Nidambélé, et Asalfo, le commissaire général du FEMUIA.
00:37 On le voit avec Walter Amadou Atara.
00:39 Ce sont les yeux fermés que le commissaire général du FEMUIA dessigne ce protocole de patinariat avec la RTI.
00:47 Selon Salif Traoré, dit Asalfo, l'aide vocale du groupe Magique Système, ce patinariat est très bénéfique pour Gaou Productions.
00:57 Grâce à la radio-télévision ivoirienne, plus de 200 000 téléspectateurs suivent le FEMUIA, Festival des Musiques Urbaines d'Anou Mambo.
01:06 Grâce à la RTI aujourd'hui, le FEMUIA est connu dans tous les contrées de l'Afrique.
01:11 La RTI est l'une des chaînes les plus suivies du continent africain.
01:17 Avoir nos contenus diffusés sur cette chaîne nous apporte beaucoup plus et donne plus de notoriété et de grandeur au festival.
01:27 C'est encore plus bénéfique de se voir diffusé sur l'une des meilleures chaînes de notre continent.
01:32 Cette 15e édition du FEMUIA est placée sous le thème "Sécurité alimentaire et agriculture durable".
01:40 Une initiative que la direction générale de la RTI est ravie d'accompagner.
01:46 Ne serait-ce qu'à regarder le thème de cette année, qu'un leader d'opinion comme Assalefo et ses amis s'engagent pour la souveraineté alimentaire
01:56 et donc travailler à travers la musique, à travers les jeunes, à faire prendre conscience à la population de cette nécessité-là
02:03 de s'investir dans l'agriculture, dans l'agriculture durable, d'être autosuffisant est extrêmement important
02:08 et c'est dans le droit fil de la mission de la RTI.
02:11 Lancé le 16 février dernier à Kokodi, le FEMUIA 15 se déroulera du 25 au 30 avril 2023 à Abidjan et à Abouagui.
02:22 Bouba, Singula, Ferregola, Didi B, KS Bloom, Rodenil Ayo sont encore d'autres des artistes annoncés.
02:36 Mais avant le FEMUIA, la cérébrodie d'ouverture de la 42e édition de Popo Carnaval de Bonoi a eu lieu vendredi dernier.
02:43 Cet événement vise à valoriser la culture du peuple abourré et ivai, c'est-à-dire consacrer au renforcement de la cohésion sociale
02:50 plusieurs innovations annoncées par les organisateurs. Patricia Omwitia.
02:54 Grande effervescence ce jour à l'occasion de la cérémonie officielle de la 42e édition du Popo Carnaval.
03:02 C'est tout un symbole pour la population du peuple abourré et ivai de Bonoi.
03:06 Et c'est tout à l'honneur des autorités administratives et traditionnelles de Bonoi.
03:10 Cette édition 2023 du Popo Carnaval de Bonoi est aussi particulière parce que le commissariat général a mis un point d'honneur sur les langues maternelles.
03:20 Raison pour laquelle le thème est « Les langues maternelles, outils de diversité culturelle et instruments de paix ».
03:26 Les langues maternelles qui font la présente édition viennent à renforcer la dynamique de tous les fils du pays et préserver la cohésion sociale.
03:40 Le représentant du maire de la commune de Bonoi a salué l'initiative du commissariat général de procéder au lancement du Popo Carnaval à Bonoi.
03:48 Selon lui, le Popo Carnaval de Bonoi doit se hisser au même titre que le Carnaval de Rio au Brésil.
03:55 Nous avons à cœur le projet de créer une banque de données relative à la culture et à la tradition abourrée,
04:04 afin que le riche patrimoine culturel abourré soit accessible au monde entier en un clic.
04:14 Pour le représentant du ministre de la Culture et de la Francophonie, le Popo Carnaval contribue au développement de notre pays.
04:21 En l'opérant interchoix, vous le démontrez à plus d'un titre que le secteur des arts et de la culture.
04:26 La culture est le principal vecteur du rapprochement des peuples.
04:31 Cette 42e édition compte des innovations de taille, notamment le prix de la meilleure création artistique et de la meilleure représentation scénique,
04:40 la journée des entreprises locales et l'élection de la plus belle femme abourrée.
04:45 Nous retrouvons l'invité de la page culture en fait, Bwasso Mdarchef de la génération Blessoué pour parler de la fête de génération Amosu.
04:54 Tout à l'heure dans ce reportage sur le Popo Carnaval de Bonoi, on a entendu les abourrés Eivé, mais à Amosu ce sont les abourrés Ehe, mais c'est le même peuple abourré.
05:05 Et M. le journaliste, c'est le même peuple abourré. Mais à Amosu, c'est les abourrés Ehe. A Bonoi, c'est les Eivé. A Ebra, c'est les Ossoin. Et puis nous avons les Btibé avitrés.
05:18 Alors depuis lundi dernier, vous avez commencé la fête de génération. Demain, c'est la fin. Jusque là, comment se passent les choses ? Quels sont les grands moments de cette année ?
05:27 Il faut dire que cette année, ça a été placé sous le signe de la solidarité, de la fraternité. Et que la fête en elle-même, c'est le lundi de Pâques. Et le demain dimanche, c'est la clôture.
05:40 Cette clôture que nous appelons le Casimodo. Donc demain, c'est le Casimodo. Et le Casimodo, c'est un groupe, une catégorie qui va diriger tout ce groupe.
05:57 Mais toutes les autres catégories seront derrière cette catégorie. C'est la catégorie Djamia Ménibé qui fera le Casimodo demain.
06:06 Alors par quoi ça a commencé le lundi déjà ? Et surtout avec cette coïncidence avec la fête de Pâques, comment on explique tout cela ?
06:13 D'abord le dimanche, la retraite au flambeau qu'on appelle l'Oudo. L'Oudo, c'est une danse guerrière.
06:22 Les années antérieures, lorsque nos parents revenaient de la guerre, ils rentraient notamment au village. Et c'est cette façon de rentrer au village qui a créé cette danse qu'on appelle l'Oudo.
06:38 Ils allumaient des torches parce qu'il n'y avait pas d'électricité à cette époque-là. Donc ils allumaient. Ils rentraient par des voies détournées.
06:47 Ils allaient jusqu'au cimetière parce que pendant la guerre, il y a eu des morts. Ils vont célébrer la mémoire de ces vaillants guerriers tombés pour dire que même si vous n'êtes plus là, nous avons eu la victoire.
06:59 Donc nous commençons par l'Oudo. Après l'Oudo, le lundi matin, nous avons la parade Lagunère. Et après la parade Lagunère, suivie de la danse guerrière dans les atterres du village.
07:14 Vous avez parlé d'hier, comment les choses se passaient. Mais je sais que depuis 1961, cette célébration actuelle est en cours.
07:21 Mais comment justement vous arrivez à vous adapter dans un monde en perpétuel changement où surtout il est question de modernité ? Comment cette culture-là traverse le temps ?
07:31 Oui, comme je l'avais dit, il y a eu ce qui a été fait dans le passé. Mais depuis 1961, nous célébrons la fête des générations. Il y a la génération et la fête des générations.
07:44 Ce qui n'a rien à voir avec la sortie officielle d'une génération. La sortie officielle d'une génération, c'est chaque 30 ans. Nous avons deux générations. La génération des pères et la génération des fils.
07:58 Aujourd'hui, c'est la génération Bloussoué qui est au pouvoir. Mais c'est enseigné de père en fils. Cette culture, nous l'avons gardée. Nous ne sommes pas détournés de notre culture en tout cas.
08:16 D'accord. Alors, on va juste regarder le résumé avec Franco Adjo et on se retrouve.
08:23 Le Fob Bloussoué, fête des générations Péi Abouré, est un événement annuel célébré pendant la fête des Pâques dans le village de Moussou, dans la commune de Grand Bassam.
08:31 Cette célébration allie tradition et modernité pour le développement harmonieux du village de Moussou.
08:36 Tenu du 2 au 10 avril dernier, l'édition 2023 était placée sous le sceau de la cohésion sociale entre la population de cette localité.
08:43 Danse traditionnelle, parade lagunaire, autant d'activités sportives et culturelles, suivie du passage des flambeaux, et des parades ainsi que des défilés militaires des différentes catégories de la génération Bloussoué.
08:54 Les Bloussoué Bouollé, les Bloussoué Gamiens, les Bloussoué Atiblé et les Bloussoué Elignempoué ont à tout deux rôles faire leur passage devant les officiels, chacun à sa façon, montrant le pouvoir qu'incarne sa catégorie.
09:07 C'est un reportage de Seshpa Komdedi et Mamadou Kouassi. Alors cette année du côté du quartier Koumassi, les Bényennis vont prendre les pleins pouvoirs. Ce sera l'année prochaine. Alors comment vous organisez cette prise de pouvoir ?
09:22 La gestion du pouvoir, comme je l'ai dit, il y a deux générations à Bényenni, deux générations à Koumassi. Ceux de Koumassi sont au pouvoir, ils ont géré le pouvoir pendant 15 ans, ils sont en fin de pouvoir.
09:37 Donc l'année prochaine, ce sont les Bloussoué qui vont prendre le pouvoir et cela pour 15 ans. Après les 15 ans, les Bloussoué vont céder le pouvoir aux enfants des Nundjou de Koumassi qui sont les Inouï.
09:52 Chaque génération a 15 ans de gestion du pouvoir. Chez nous à Mossou, le roi règne mais le roi ne gouverne pas. Ce sont les générations qui gouvernent.
10:01 C'est un peu comme chez les Hébrides, la différence qu'ils n'ont pas de roi ?
10:05 Oui, c'est la même chose, la différence qu'ils n'ont pas de roi. Mais chez nous, il y a un roi et il y a les chefs de génération. Le chef de génération de Koumassi et le chef de génération de Bényenni.
10:19 Ce sont les deux quartiers de Mossou, il faut le préciser. Alors je sais que c'est organisé comme vous l'avez dit vous-même, de père en fils, mais les générations, comment elles sont constituées ?
10:28 Quels sont les différentes classes d'âge à l'intérieur de chaque génération ?
10:31 Les générations sont constituées de quatre classes d'âge. Il y a les Atiblé, les aînés, le Baoulé, les plus nés, les Djamaménlibé, les cadets et puis les Djamian, les Benjamins.
10:45 Et on se rend compte que chacun a son protégé ? Par exemple, les Atiblé ont pour protéger les Djamaménlibé ?
10:52 Les Djamiaménlibé, les Baoulé ont pour protéger les Djamian.
10:56 Alors pourquoi c'est organisé de cette façon ? C'est peut-être pour montrer la voie ?
11:00 Oui, parce que vous voyez que la génération chez nous à Mossou diffère des autres régions.
11:10 Vous savez qu'un père peut avoir quatre enfants, l'aîné, je vais donner un exemple, a peut-être 70 ans, le plus jeune il a peut-être 20 ans, mais il n'est pas de la même catégorie que son aîné.
11:24 Ils sont tous de la même génération. Donc c'est classé en fonction. Il y a l'aîné, comme j'ai expliqué tout à l'heure, il y a le plus né, il y a le cadet et les Benjamins.
11:34 Donc depuis le temps de nos parents, c'est comme ça que ça a été réparti.
11:39 L'une des attractions également à l'occasion de ce genre de fêtes, c'est la sortie du guerrier et surtout ses hommes autour de lui. C'est vraiment impressionnant.
11:47 Vous savez, le guerrier représente sa catégorie et on peut les comparer, si vous voulez, à l'armée.
11:58 Et les Baulets, c'est eux qui ouvrent la guerre. En période de guerre, c'est eux qui sont en première position. Ils sont suivis par des Jamiams.
12:09 Les Jamiams, c'est les formateurs. C'est eux qui forment. Après, viennent les Jamamalibés. Les Atiblés, eux, jouent le rôle de la police. Ils font la sécurité des biens des femmes.
12:19 Les Atiblés qui sont les aînés ?
12:21 Les aînés, oui. Pendant que les autres sont en guerre, c'est eux qui font la sécurité du village. Ils veillent sur les femmes et les biens.
12:28 Justement, puisqu'on parle des femmes, alors quelle est leur place aujourd'hui dans cette culture abourrie, dans cette culture de génération ?
12:36 Elles n'ont pas droit aussi à une sorte d'initiation ? Elles n'ont pas, elles aussi, leur initiation ?
12:42 Les femmes, elles n'ont pas une initiation particulière, mais elles sont regroupées quand même en classe d'âge, comme les hommes.
12:52 Mais elles ont un soutien pour les hommes. Elles soutiennent leur mari.
12:57 Alors, justement, et ça court très vite, on a bientôt terminé cette demaine. Peut-être rapidement pour terminer sur ce qu'il y a à dire par rapport à demain.
13:06 Je demande à tout le monde d'être là demain. Déjà, demain à 8 heures, il y a la messe à l'église Saint-Antoine-du-Pardou.
13:15 Une merse à l'honneur de toute la génération blessouée et à l'honneur de Notre Majesté Nana Asomokanga.
13:25 Après 9h30, après la messe, vous avez la clôture du Kassumodo, en quoi il y aura une parade.
13:34 Donc, je demande à tous les blessouées, à tous les bassamois, à toute la Côte d'Ivoire de venir célébrer cette fête avec nous.
13:42 L'année prochaine, en 2024, à la même date, il y aura la fête de génération. Mais cette fête sera organisée par les Djamians Ménimbés.
13:53 D'accord. Merci, merci beaucoup. Merci Ferdinand Boissonda, chef de la génération blessouée, pour parler de la fête de génération à Mossouki.
14:01 Enfin, demain, et voilà, ce journal est terminé. Merci de l'avoir suivi. Retour de l'actualité 23h.
14:05 Ce soir, le sage nous apprend que le coq ne se lasse jamais de porter ses ergots. Dieu le vous lance sur votre demain.
14:12 [Générique]

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