• il y a 2 ans
À l'affiche du film "La vie pour de vrai", réalisé par Dany Boon, les deux acteurs répondent aux questions de Yves Calvi et de Stéphane Boudsocq.

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00:00 Vous êtes sur RTL.
00:02 7h, 9h
00:05 RTL matin. Nos deux invités de ce matin forment le duo du cinéma français
00:09 préféré. Dans notre pays ça fait plus de 15 ans que ça dure d'ailleurs depuis le succès monumental de Bienvenue chez les ch'tis.
00:15 Danny Boon, cadmérate, bonjour. Bonjour Yves. Bienvenue sur RTL, on serait presque tenté de vous dire bienvenue à la maison
00:21 puisque nous sommes une fois de plus et avec grand plaisir partenaire de votre dernier film "La vie pour de vrai".
00:28 Rendez-vous dans les salles donc des mercredis prochains. Je salue également Stéphane Boutsok
00:31 à qui je vais demander dans un instant de nous conter l'histoire de ce film. Mais tout d'abord avez-vous conscience
00:36 tous les deux de faire partie de notre vie, de la vie de ces spectateurs qui vous suivent depuis des années ?
00:41 Bref, vous êtes de la famille. On s'en rend compte en tournée
00:45 d'avant-première. C'est vrai quand on rencontre les familles après les projections, qu'on fait des débats, on se rend compte qu'effectivement
00:55 les familles sont attachées à notre duo.
00:57 Elles nous disent "mais pourquoi vous avez attendu neuf ans pour..."
01:01 J'ai dit "bah vous connaissez pas Cade, c'est pas simple".
01:04 C'est pas facile facile. Non, non, bah non.
01:07 Ça se sait. Non mais il fallait qu'il y ait un rôle à sa hauteur.
01:11 C'est gentil Danny. J'ai mis du temps. C'était un peu long.
01:17 Moi j'adore travailler, enfin tourner avec Danny donc effectivement là
01:21 c'est un cadeau en fait. Ce film est un cadeau.
01:23 Mais dites-moi, est-ce que c'est vrai que vous avez vécu pendant deux mois chez Danny Boon pendant le tournage du film ?
01:28 Oui, c'est vrai. C'est-à-dire qu'au départ c'était pour lui faire économiser l'hôtel, comme il est producteur.
01:32 Oui, bien sûr. Il a bu tout mon vin et mon frigo est devenu un placard.
01:35 Le propos était mesquin mais finalement ça s'est avéré tranquille.
01:39 Le frigo, j'ai débranché le frigo et j'ai mangé ce qu'il y avait dans le congélateur, ce qui restait.
01:44 Non, non, c'était très agréable.
01:47 Il faisait la cuisine, je lui faisais le petit-déj le matin, il regardait sa femme à 6h30 tous les matins, tous les matins.
01:51 C'était trop mignon, un vrai petit couple. Et le premier truc,
01:54 je vais dire un truc quand même assez intime.
01:58 Il rentre chez moi, il passe la porte, il pose son sac, il ouvre son sac, il sort deux pantoufles.
02:04 Yves, je vous jure que c'est vrai. Il sort deux pantoufles et il met les deux pieds dans ses pantoufles.
02:13 Tu mets des pantoufles pour entrer ?
02:15 Excusez-moi, je ne connais pas l'intérieur, je sais pas si c'est... J'ai peut-être les chaussures crottées.
02:19 Je respecte les sols.
02:21 Ah, c'était du respect.
02:23 Ah mais pour moi c'est de la politesse.
02:25 Ensuite, il ouvre un autre sac, il sort des photos, il les accroche au mur avec toute sa famille.
02:29 Non, c'est pas vrai.
02:31 Non, ça c'est pas vrai.
02:33 Mais c'est vrai, je fais attention.
02:35 Et au petit-déjeuner, il est comment ?
02:37 Au petit-déje, il est devant la télé à faire des selfies avec sa femme en fond d'écran.
02:39 Genre en pyjama ou...
02:41 Attendez, attendez, excusez-moi.
02:43 J'ai compé que c'était "La vie pour de vrai".
02:45 Le thème c'est "La vie pour de vrai".
02:47 Vous voulez que je vous dise la vérité sur Danny Boon ?
02:49 Rendez-vous après la pub.
02:51 Bon, Stéphane, "La vie pour de vrai" sort donc mercredi prochain au cinéma.
02:55 Plantez-nous le décor.
02:57 Alors, c'est l'histoire de Trident qui est joué par Danny.
02:59 Un garçon qui est né, qui a grandi, qui a vécu toute sa vie au Club Med.
03:01 C'est pour ça qu'il s'appelle Trident.
03:03 Il prend la relève de ses parents qui y travaillaient.
03:05 A la mort de son papa, il décide de sortir de ce cocon,
03:07 de partir sur les traces d'un amour de jeunesse qui s'appelle Violette.
03:09 Une petite fille qu'il a rencontrée pendant une semaine de vacances.
03:13 Il arrive à Paris et Trident découvre "La vie pour de vrai" et un demi-frère
03:17 dont il ignorait tout, ça c'est Cade,
03:19 lequel va à peu près tout faire pour s'en débarrasser.
03:21 Danny, c'est votre huitième film de réalisateur, le troisième donc avec Cade,
03:25 il y avait "Les Ch'tis" et "Super Chondriac".
03:27 Ça aurait pu forcément, on se le dit, se faire avant ces retrouvailles.
03:31 Vous l'avez dit, il fallait attendre le bon moment.
03:33 Ça veut dire que vous avez freiné un peu la patience du public
03:35 qui voulait vous revoir depuis des années.
03:37 Non, je ne calcule pas, j'écris des histoires,
03:39 d'abord j'écris les personnages et ensuite je me dis "Tiens, qui pourrait le jouer ?"
03:43 Évidemment, je pense toujours à Cade en dernier.
03:47 Il faut le prouver ça.
03:49 Si, je pense toujours à Cade.
03:51 Je me dis "Tiens" et puis voilà.
03:53 Je l'ai appelé pour...
03:55 En fait, ça s'est fait très naturellement, je l'ai appelé pour un gala caritatif à Lille.
03:59 Il m'a dit "Oui" tout de suite, il est venu, on a fait des petits sketchs ensemble,
04:03 improvisé des chansons, puis je me suis dit "Il faut vraiment qu'on rebosse ensemble".
04:06 - Ça fonctionne. - Oui.
04:08 Mais j'avais déjà pensé à lui, je lui ai dit "Tu vas recevoir un scénar' bientôt"
04:11 et voilà, j'étais en train de l'écrire.
04:13 - Et j'étais libre ! - Quelle chance !
04:15 Dites-moi, vous jouez deux demi-frères dans ce film,
04:18 et en même temps on voit bien qu'il y a une sorte de lien fraternel entre vous.
04:21 Comment expliquez-vous ça ? Il y a des chimies...
04:24 Il y a beaucoup de points communs aussi.
04:26 Mais en fait, on l'était déjà complice avant de commencer les ch'tis.
04:31 C'est-à-dire que le premier jour de tournage... Non, ça s'est pas bien passé.
04:34 Le deuxième jour de tournage, c'était...
04:37 Enfin, il y a une complicité. Il y a quelque chose entre nous qui est très fort,
04:40 c'est qu'on adore faire rire, déjà, et d'une.
04:43 - Les autres ! - Une grande générosité,
04:45 et on est content quand l'autre fait rire.
04:48 - Oui, vous êtes client là de l'autre. - On est client quand l'autre est drôle.
04:52 - Voilà. - C'est vrai, c'est vrai.
04:55 Pareil, on a accueilli Charlotte Gainsbourg dans notre duo qui est devenu un trio.
04:59 Alors c'est ce que je voulais vous dire. En l'occurrence, vous accueillez une fille,
05:02 cette fois-ci, et pas n'importe laquelle. Comment ça s'est passé ?
05:05 Parce qu'elle est venue perturber votre chimie, si je puis dire.
05:08 - Mais au départ, Cade n'était pas d'accord. - Vous voulez en parler, Cade ?
05:11 - Non, non, ça va. Je te laisse ! - On était sur le balcon à la maison et...
05:16 - Non, non, non, en fait, Charlotte a vu... - Vous êtes sérieux ?
05:21 - Il ne la voulait pas comme partenaire ? - Non, non, non, non.
05:24 - Enfin, Yves ! - Non, mais vous savez comment ça se passe, après.
05:27 On vous retrouve sur les réseaux sociaux et on prend juste un extrait.
05:30 - Ça nous permet d'insister. - Donc tu l'appelles enfin Yves,
05:33 tu l'appelles Yves l'équipe, tu l'appelles...
05:36 - J'ai mis mes pantoufles, quand même, vous avez remarqué ou pas ?
05:39 - Je ne t'ai pas vu mettre tes pantoufles. - C'est de la moquette, il faut faire attention.
05:42 - C'est vrai. - Non, non, moi j'ai accueilli...
05:44 Quand tu m'as parlé de Charlotte, je trouvais que c'était une très, très, très bonne idée.
05:47 - Elle m'a envoyé un message, en fait, après avoir vu... - Elle a la phrase de main, c'est pas grave.
05:50 - Non, non, non, non, non. - J'ai pas répondu à la question d'Yves.
05:53 - Tu l'as appelé Yves l'équipe. - Oui, ben parce que...
05:58 - Bonjour Yves l'équipe. - Bonjour à tout le monde.
06:00 - Ah bonjour à tout le monde, bon. - Je suis trop poli, moi.
06:03 Je dois plus être méchant, plus un bad boy.
06:07 Je ne suis pas assez un bad boy.
06:09 - Sois un bad boy. - Ah tiens, je ne serai plus sur la table.
06:11 - Vous venez de vous rendre compte de ça, Sylvie ? - Je suis un bad boy.
06:13 - Pardon, on vous laisse terminer, quand même. - On s'est rendu compte que quand on était ados,
06:17 on n'avait aucun succès avec les filles parce qu'on n'était pas bad boys.
06:21 On était les rigolos de service.
06:23 Déjà, on a des physiques particuliers.
06:25 - On en a surtout un.
06:27 - Je vous laisse décider.
06:30 Si vous pensez que c'est 4 taper 1, tapez 2.
06:34 Et donc, c'est formidable. Je reçois un message de Charlotte qui me dit
06:42 "J'ai beaucoup aimé 8 Rues de l'Humanité, quand est-ce qu'on tourne ensemble ?"
06:46 Voilà, j'étais hyper touché, j'ai cru que c'était 4 qui faisaient une vanne.
06:50 Et puis en fait, non.
06:52 Et puis, voilà, c'est fait comme ça, on a fait une lecture, elle est géniale.
06:56 - Elle est formidable. - Et sa présence est un délice,
06:59 on est heureux de la voir vivre au cinéma sur grand écran avec vous.
07:03 Dites-moi, vous avez un peu de pression ou pas ?
07:06 Je vous trouve tellement détendu. - C'est attendu quand même.
07:09 - Une boune mérate. - Oui, on est quand même fébrile.
07:13 On est fragile. Même pas une semaine, c'est toujours un peu...
07:18 - Le beau temps revient, c'est le truc horrible.
07:22 Le beau temps revient, ouais. Mais bon, faut pas...
07:25 Moi j'aime bien "Rot-il-pleu", maintenant je suis exploitant agricole.
07:28 - Oui, c'est ça. - Mais c'est vrai, attendez.
07:30 - Vous nous aurez vraiment tout fait, le cinéma, l'exploitation agricole.
07:33 - Je suis exploitant agricole. - C'est des projections dans le...
07:36 - Et le soleil, ça fait du bien quand même.
07:39 - Donc faut se plaindre quand on est exploitant agricole.
07:42 - Qu'est-ce que je viens de faire ? Il pleut pas assez.
07:44 - Au revoir. - Au revoir.

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