Ce mardi 11 avril, l'IGAS (l'inspection générale des affaires sociales) a rendu publique un rapport commandé après la mort d'une fillette dans une crèche lyonnaise en 2022. Une plongée dans le fonctionnement des 15 000 crèches de France, qui ne mâche pas ces mots : elle décrit des défaillances majeures et une "maltraitance institutionnelle" en faisant le parallèle avec les Ehpad.
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00:00 totalement défaillant, un personnel totalement épuisé. Alors je n'en veux pas au personnel,
00:04 réellement, parce que ce qu'il faut que vous sachiez c'est qu'elle n'avait pas de salle de
00:09 pause, elle n'avait pas de réelle pause. On leur imposait à faire le ménage alors que les enfants
00:13 étaient là. Des locaux tout petits, des locaux insalubres, pas d'aération, des couchettes avec
00:21 des enfants, un nombre d'enfants surchargés. Et vraiment on voyait qu'elles étaient en souffrance,
00:28 preuve en est, c'est que celles qui étaient totalement en burn-out sont parties, elles
00:35 se sont démissionnées. Certaines nous ont même dit "c'est inacceptable ce qui se passe avec vos
00:41 enfants". Comment, moi voilà je suis maman, je suis à Lyon, j'ai une pensée pour cette petite
00:48 fille et ses parents, vraiment, vraiment. Comment, comment le gouvernement ne met-il pas en place des
00:54 inspections inopinées, sans prévenir, surtout au cas des crèches privées.