François Patriat (Renaissance), à propos d'Élisabeth Borne: "Elle a montré qu'elle savait dialoguer"

  • l’année dernière
François Patriat , sénateur Renaissance de la Côte-d'Or, était l'invité de BFMVSD sur BFMTV ce samedi soir. Il a exprimé son soutien à la première ministre, Élisabeth Borne, sous le feu des critiques, y compris de son camp, alors que la contestation sociale contre la réforme des retraites ne faiblit pas.

Category

🗞
News
Transcript
00:00 Je ne sais pas de ceux qui disent aujourd'hui qu'Elisabeth Borne doit porter toute l'irresponsabilité.
00:07 Je me souviens qu'au mois de janvier, lorsque M. Retailleau, lorsque le président des Républicains,
00:14 lorsque M. Marleix sont sortis de son bureau, ils ont dit « On a gagné, c'est notre loi. »
00:18 Nous avons obtenu les 64 ans, nous avons obtenu le stock des personnes aux 1 200 euros, nous avons obtenu les carrières longues.
00:25 Donc ce texte de loi, c'est plutôt le nôtre. Aujourd'hui, ils nous soutiendront.
00:28 Donc elle pouvait penser en toute logique, tout le monde pouvait penser en toute logique,
00:32 que l'accord qui était passé avec les Républicains pour ce texte de loi,
00:35 elle avait obtenu l'accord dans la mission qui lui était confiée par le président de la République.
00:39 Après, on a vu ce qui s'est passé. On a vu que les responsables du Parti républicain ne maintenaient pas leurs troupes
00:44 et qu'on ne peut pas lui en faire aujourd'hui porter la responsabilité.
00:47 Donc je pense qu'elle a mené jusqu'au bout les négociations. Certains ont même trouvé qu'elle avait beaucoup cédé.
00:52 Elle avait mis dans le texte de loi beaucoup d'éléments déjà qui étaient des avancées sociales.
00:56 Elle en a rajouté au cours du débat. Donc si à la fin, la majorité n'était pas là,
01:01 la majorité des Républicains n'étaient pas là pour la soutenir, donc je pense qu'aujourd'hui,
01:04 elle a montré qu'elle savait dialoguer, qu'elle avait de la fermeté, qu'elle avait de la ténacité,
01:09 qu'elle avait aussi un sens de l'ouverture. Donc je ne suis pas de ceux qui, aujourd'hui,
01:12 hurlent comme des loups pour demander son départ.
01:14 Mais alors, est-ce qu'à l'inverse, pour dire la chose clairement, M. Patriaire,
01:17 vous êtes de ceux qui la soutiennent ?
01:19 Bien entendu que je soutiens le gouvernement et la Première ministre.
01:22 Mon rôle en tant que président du groupe Renaissance au Sénat, c'est d'apporter au gouvernement
01:27 à la fois les voix, mais aussi les amendements et aussi le soutien sur les textes.
01:30 Et Elisabeth Borne n'a absolument pas démérité aujourd'hui.
01:34 Demander la tête du Premier ministre, c'est plutôt facile aujourd'hui.
01:39 J'entends bien des voix dans la majorité qui s'élèvent dans ce sens-là.
01:42 Je crois que le mouvement, aujourd'hui, est ensemble.
01:45 C'est-à-dire que nous et nos partenaires, il y a plus besoin d'unité que de dissonance.

Recommandée