• l’année dernière
Dur dur de manquer de reconnaissance alors qu'on fait rayonner la France.

Retrouvez toutes les chroniques de Christine Gonzalez dans « C'est encore nous ! » sur France Inter et sur https://www.franceinter.fr/emissions/la-chronique-de-cristine-gonzalez

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😹
Amusant
Transcription
00:00 nous allons tenter de mettre en pratique un peu de rire et de réflexion aussi et de
00:04 dentelles radiophoniques. Christine González, bien sûr, notre consoeur de la RTS, vient nous
00:10 voir un vendredi sur deux, elle franchit les Alpes, pour nous proposer la télénovela de la Gontales.
00:15 Allez c'est parti !
00:17 La télénovela de la Gontales. Que no, que si, que no, que no, que si, que no, que si.
00:27 Para la aprendia internacional.
00:30 Una copa de rosado por favor.
00:34 L'homme le plus riche du monde est français et personne s'en réjouit, c'est tellement ingrat le peuple.
00:39 Bernard Arnault, votre fortune est estimée à 211 milliards de dollars, ça fait tellement plaisir.
00:47 C'est une affaire qui fonctionne bien, c'est une affaire qui réalise un chiffre d'affaires important et un bénéfice substantiel.
00:54 Vous avez gagné 26 milliards de plus en une année, c'est tellement inspirant la fonction exponentielle de l'argent.
01:00 Il faut toujours essayer de progresser, c'est toujours ma devise dans les entreprises et chez LVMH en particulier.
01:09 Et vous faites tant de bien à la France qui est en pleine crise.
01:12 Nous sommes de très bons citoyens puisque le groupe LVMH est le premier contributeur à l'impôt sur les sociétés en France, de très loin.
01:18 Évidemment, et tout ça en étant un champion des paradis fiscaux, c'est absolument remarquable.
01:23 Même si toujours on n'a pas la reconnaissance voulue. Enfin bon, ça c'est un autre débat.
01:28 Oui, vous manquez de reconnaissance. Vous savez Bernard, je me dis peut-être que si vous donniez quelques milliards d'euros
01:33 pour combler le déficit du système des retraites, je me dis que les français pourraient enfin vous considérer à votre juste valeur.
01:39 Alors, d'abord...
01:42 Non, pardon, c'était une idée idiote.
01:46 Moi j'adore Bernard Arnault, il offre plein d'emplois aux français et aussi à ses enfants, c'est un très bon père de famille, n'est-ce pas Antoine ?
01:56 Moi je suis immensément fier de ce que mon père a accompli.
02:00 Évidemment.
02:01 J'aime la France, j'aime mon pays.
02:03 Moi aussi j'aime la France, enfin surtout son rosé.
02:06 Néanmoins, oui, de temps en temps on se dit "mais qu'est-ce qu'il faut faire pour qu'on nous dise bravo ou good job ?"
02:13 Je ne dirais pas agaçant, mais c'est parfois surprenant.
02:16 Je ne comprends pas pourquoi les gens sont si jaloux.
02:18 Ce n'est pas très agréable et c'est vrai que c'est parfois contre-intuitif.
02:22 Quand on est en Italie avec la famille Agnelli par exemple, les gens leur font des pouces dans la rue, viennent faire des selfies avec eux,
02:29 leur taper dans l'épaule, ce n'est pas exactement la même ambiance en France, mais on connaît aussi très bien l'esprit français.
02:36 Des rageux.
02:37 N'ayons pas peur des mots.
02:39 J'ai un peu l'impression qu'on a envie de mettre trois heures de colle au premier de la classe parce qu'il a eu de bonnes notes.
02:43 Oui, c'est si bien dit Antoine, c'est si bien dit.
02:46 Plus j'y pense, plus je me dis qu'une fortune, ça se mérite, n'est-ce pas Frédéric Arnault ?
02:53 Tout à fait.
02:54 Vous savez, ce n'est pas parce que vous êtes un autre fils de Bernard que vous êtes à la tête de Tai Gueuyer depuis l'âge de 25 ans.
03:00 Non, pas du tout.
03:01 Vous savez Frédéric, vous méritez tout ça.
03:03 Et bien évidemment, dans le respect de toute l'argumentation GDPR, le e-commerce, la représentation de société internet, les services digitaux qui servent le retail,
03:12 on a vu ça comme une belle opportunité de développement business, du software, du hardware,
03:18 de l'investissement sur la créativité dans les watch face, lancer un update sur l'operating system, le marketing, le retail, la R&D, mais il ne faut pas être au ventre.
03:30 Non, n'allons pas trop loin, ça ne serait pas raisonnable.
03:33 Je viens d'apprendre par ma cousine, qui est la maîtresse de mon beau-frère, que Bernard Arnault avait un enfant caché.
03:43 Quel choc ! Une fille dont la France ignore l'existence, enfin si, connaît l'existence, mais sans se douter de sa véritable identité.
03:52 Une femme que nous connaissons toutes et tous.
03:54 Que vous connaissez Charline ?
03:56 Que vous connaissez Fred ?
03:58 Que vous connaissez Djamil ?
04:00 Que vous connaissez Thomas ?
04:02 Et pourtant, on aurait pu s'en douter, puisqu'elle s'appelle Arnault, n'est-ce pas Juliette ?
04:07 Non.
04:09 Si.
04:10 Non.
04:11 Vous n'y êtes pas parce que vous avez honte.
04:13 Non, mon père, c'est pas Bernard.
04:15 Que si.
04:16 Que non.
04:17 Que si.
04:18 Que non, que non.
04:19 Que si, que non, que si, que non, que non, que si.
04:23 Que si, que non, que si, que non, que non, que si.
04:28 À la semaine proxima, a mortitos.
04:32 La télé-novella de la Gonzales.
04:36 Ce mélange latino-elvète de Christine Gonzales.
04:39 Merci, bravo.
04:41 Bernard Arnault, on l'entend très très peu.
04:43 D'où vient l'interview ?
04:44 Chez lui, à BFM TV.
04:47 Tout comme ses autres fils.
04:51 J'ai pas trouvé d'ailleurs.
04:52 C'est BFM, BFM, BFM.
04:54 Merci beaucoup Christine Gonzales.

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