Quand elle pense à la famille d'Alain Delon, Christine Gonzales se dit que c'est un grand drame : ce pauvre père en fin de vie qui voit ses enfants se déchirer, c'est terrible !
Retrouvez toutes les chroniques de Christine Gonzalez dans « Le grand dimanche soir » sur France Inter et sur https://www.franceinter.fr/emissions/la-chronique-de-cristine-gonzalez
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AmusantTranscription
00:00 Là, il y a Véron qui manie la langue et voici celle qui manie le son
00:03 à l'école de la RTS, la radio-télévision suisse.
00:07 D'ailleurs, on salue tous les Suisses qui nous écoutent et vos collègues.
00:10 Ma chère Christine González, c'est la télénovella "Elle va être qu'on attend"
00:14 qu'elle vient nous livrer une fois par mois.
00:16 À vous, chère Christine.
00:17 [Applaudissements]
00:19 La télénovella de Lacan Carlos.
00:22 - Hola, Cristina. Que tal?
00:25 - Muy bien, Carlos.
00:28 Le meilleur feuilleton du dimanche soir.
00:31 Vous savez, quand je pense à la famille de Long, je me dis que c'est un grand drame.
00:35 Ce pauvre père en fin de vie qui voit ses enfants se déchirer, c'est terrible.
00:41 Anthony, Anushka, ça suffit, cette guéguerre entre frères et sœurs.
00:44 Vous ne pouvez plus vous étaler comme ça dans Paris Match et sur BFM TV.
00:48 - J'ai honte que notre vie de famille, que notre vie intime soit étalée comme ça.
00:52 - Oui. À un moment, il faut que ça s'arrête.
00:54 - C'est pour ça que j'apprécie que vous acceptiez enfin de vous parler tous les deux
00:56 parce que par avocat et presse interposée, on ne règle pas les problèmes d'argent.
01:01 Enfin, vous m'avez compris, je voulais dire les problèmes de famille.
01:04 - Non, ce n'est pas une question d'argent.
01:05 - Sauf qu'elle, elle ne veut pas casquer.
01:07 [Rires]
01:10 - Non, mais attendez parce que c'est important.
01:12 Moi, je suis la fille de mon père, je ne suis pas la fille d'un portefeuille.
01:14 - Mais non, et votre détermination à déplacer votre père en Suisse,
01:17 ça n'a rien à voir avec la future succession et les avantages fiscaux.
01:22 - Mon père, il est suivi en Suisse par des spécialistes.
01:25 - Oui, et puis c'est bien connu, en Suisse, on y meurt beaucoup mieux.
01:29 - Et moi, la seule raison pour laquelle j'ai voulu le faire venir en Suisse,
01:32 c'est pour qu'il soit traité.
01:33 - Anthony, vous avez bien entendu votre sœur.
01:36 [Soupir]
01:37 Elle veut le bien de votre père.
01:40 - Moi, si demain, mon père, il me dit, tu sais quoi,
01:42 je vais aller mouillir sur le bord du lac de Genève
01:45 parce que je veux voir le lac et je veux voir le truc,
01:47 j'ai dit OK, vas-y, mais ce n'est pas ce qu'il veut.
01:49 - Pardon ?
01:50 [Rires]
01:52 Vous vous rendez compte de ce que vous venez de dire ?
01:54 - Comment ?
01:55 - Vous venez de dire si mon père veut mourir au bord du lac de Genève ?
01:58 - Oui.
01:58 - Non mais je peux tout entendre, les déchirements, les souffrances, le manque d'amour,
02:02 mais le lac de Genève, mais ça ne va pas.
02:05 C'est l'élément, le lac, il n'appartient pas à Genève.
02:09 Je savais que vous étiez tous débiles chez les Delon, mais à ce point ?
02:13 [Rires]
02:15 - Pardon, je me suis un peu emportée.
02:18 Qu'est-ce qu'on disait ?
02:19 - Ce n'est pas juste, voilà.
02:20 - Ah oui, voilà, on en était à ouin-ouin, je suis un fils de riche.
02:23 Ma soeur a 50% de la fortune de mon père, mon frère et moi sommes à ce qu'on appelle la part de réserve,
02:31 c'est-à-dire 25% chacun.
02:33 - Non, c'est très dur, 25% de quoi ?
02:35 300 millions, ça fait 75 millions d'euros, à peine le prix d'une table basse.
02:41 - C'est très injuste.
02:42 Il redoutait qu'on s'engueule pour des questions de pognon.
02:45 Alors, effectivement, c'est vrai que si vous regardez le fond...
02:48 - Oui, peut-être que dans le fond...
02:49 - Oui, peut-être que la finalité de ça, effectivement, c'est...
02:51 - C'est une question de pognon.
02:53 - Et au passage, emmerdez votre soeur qui est la préférée de votre papa.
02:57 Ce papa qui n'a cessé de dire toute votre vie que vous n'étiez pas à la hauteur,
03:00 car il n'y a qu'un seul Delon.
03:02 - Oui, voilà.
03:03 - Bon, voilà, maintenant qu'on en a parlé de Delon en large,
03:08 Anouchka, qu'est-ce que vous auriez envie de dire à votre grand frère adoré ?
03:13 - Je porte plainte.
03:15 - Elle est taquine.
03:16 - Je me fais gerber.
03:17 - Oh, c'est merveilleux, la famille, l'amour, c'est tellement important.
03:20 À bientôt dans...
03:21 La télénovela de la Gonzales.
03:25 - Merci beaucoup, Christine Gonzales, et restez avec nous avant de partir sur les bords du lac.
03:33 (Applaudissements)