L'Heure des Pros du 07/04/2023

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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00 Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros ce matin.
00:00:04 Madame Sophie Binet a refusé de répondre aux questions de CNews et c'est au nom du
00:00:09 pluralisme qu'elle a écarté notre micro.
00:00:12 La nouvelle patronne de la CGT, je n'ai pas dit la nouvelle commissaire du peuple, affirme
00:00:17 ainsi son ouverture d'esprit en choisissant ses journalistes à moins qu'elle montre un
00:00:20 sectarisme, une intolérance, un dogmatisme qui rappelle le temps jadis.
00:00:24 Les anciennes lunes du monde d'hier quand les camarades lisaient la Pravda à l'abri
00:00:29 des opinions extérieures.
00:00:31 Si jeune, Madame Binet est déjà si totalitaire.
00:00:34 Hier, elle quittait Martignan et regrettait que la première ministre ne soit pas ouverte
00:00:39 au dialogue.
00:00:40 Aujourd'hui, c'est elle qui le refuse.
00:00:41 Allez comprendre.
00:00:42 Madame Binet a une notion du dialogue et peut-être de la démocratie qui varie du mercredi au
00:00:47 jeudi et qui change en fonction de ses interlocuteurs.
00:00:50 C'est notre différence.
00:00:52 Ici, la liberté d'expression n'a pas de prix et elle s'entend du lundi au dimanche.
00:00:57 Madame Binet est donc la bienvenue pour faire entendre sa voix quand elle le voudra, comme
00:01:02 toutes les sensibilités politiques du pays.
00:01:05 Il est 9h, Maureen Vidal.
00:01:09 C'est décidé, l'intersyndicale a annoncé hier soir la prochaine journée de mobilisation
00:01:15 contre la réforme des retraites.
00:01:17 Elle se déroulera le 13 avril prochain, à la veille de la décision du Conseil constitutionnel.
00:01:22 Il s'agira de la douzième journée de lutte organisée par les syndicats.
00:01:26 Hier, lors d'une manifestation, le ministère de l'Intérieur a comptabilisé 570 000 manifestants
00:01:31 en France, dont 57 000 à Paris.
00:01:34 Côté forces de l'ordre, hier, 154 policiers et gendarmes ont été blessés en France.
00:01:40 100 membres des forces de l'ordre ont été blessés à Paris, dont 16, conduits à l'hôpital.
00:01:44 Au total, 111 personnes ont été interpellées dans les rues du pays, dont 52 dans les rues parisiennes.
00:01:51 Mbappé en colère contre son club.
00:01:53 Le joueur a exprimé hier son désaccord avec l'utilisation de son image pour la campagne de réabonnement du PSG.
00:01:59 Il est le seul joueur à apparaître sur la vidéo de promotion et déclare ne pas avoir été au courant
00:02:03 de l'utilisation d'une interview qu'il avait donnée dans ce but.
00:02:06 Le club, lui, se défend en déclarant que la vidéo n'a pas été validée par le service communication.
00:02:13 Eugénie Bastié, Georges Fenech, Paul Melun, Philippe Guibert sont avec nous,
00:02:16 et Didier Raoult, que vous connaissez, microbiologiste,
00:02:19 qui avait tant fait parler de lui durant la période de Covid, la liberté d'expression, vaste sujet.
00:02:24 Bonjour.
00:02:25 - Bonjour.
00:02:25 - Et merci d'être avec nous.
00:02:27 - Merci.
00:02:27 - Ça nous fait plaisir.
00:02:28 Vous venez de publier une autobiographie chez Michel Laffont,
00:02:32 et toute votre personnalité peut être résumée dans les premières lignes que je vais lire,
00:02:37 et qui peuvent faire réagir, ou pas d'ailleurs, parce que l'on peut dire que vous manquez de modestie,
00:02:42 ou au contraire que vous êtes lucide.
00:02:44 "Au moment où je suis entré dans la vie professionnelle,
00:02:47 j'avais déjà conscience du potentiel hors du commun qui était le mien,
00:02:52 même si j'avais attendu la préparation du concours de l'internat pour commencer d'en explorer les limites."
00:02:59 Personne ne parle comme ça.
00:03:05 C'est pour ça que ça m'intéresse, parce que dans les deux phrases d'ailleurs,
00:03:09 il y a une lucidité de dire "j'ai exploré les limites",
00:03:11 mais j'ai un potentiel hors du commun.
00:03:14 Il y a beaucoup de gens qui pensent comme ça, d'eux-mêmes.
00:03:17 Il y a beaucoup de gens qui peuvent parfois même le dire,
00:03:21 des gens qui l'écrivent.
00:03:24 Oui, je pense que...
00:03:28 Pour la plupart des gens, c'est la fausse modestie.
00:03:30 En réalité, je crois que c'est extrêmement commun.
00:03:34 Quand on fait, quand on...
00:03:38 On investit une partie importante de son temps en quelque chose,
00:03:42 on parle des sportifs de haut niveau,
00:03:44 où moi je me posais aussi la question de la rationalité des milliardaires.
00:03:52 C'est-à-dire que quand vous avez un milliard, vous êtes deux milliards ou trois milliards,
00:03:55 je ne vois pas la différence de ce que vous faites.
00:03:57 On ne peut pas manger 100 fois par jour.
00:03:59 Et donc ça veut dire que chacun cherche quelle est la limite qu'il peut avoir en comparaison avec les autres,
00:04:05 parce que c'est la recherche de sa propre estime qui est là.
00:04:08 On est tous comme ça.
00:04:09 Moi, je pense que les ébénistes se comparent.
00:04:12 Je pense que les gens qui fabriquent des instruments de musique se comparent.
00:04:16 Je pense que, bien sûr, les peintres se comparent.
00:04:19 Les musiciens se comparent.
00:04:20 Chacun...
00:04:22 Après, si on est dans une phase dans laquelle on voudrait,
00:04:29 à part dans le sport, où on n'arrive pas trop à le faire encore quand même,
00:04:31 dans le sport, si vous voulez,
00:04:33 quelque chose qui m'amuse beaucoup, dans le sport,
00:04:35 on fait des catégories dans le sport pour éviter que les plus forts gagnent.
00:04:39 Parce que si vous regardez dans le judo ou dans la boxe,
00:04:42 sinon, il n'y aurait que des gens de plus de 100 kilos.
00:04:44 Donc la population intéressée serait beaucoup plus faible.
00:04:48 Donc on en fait pour les petits, pour les moyens, pour...
00:04:50 Vous voyez, je m'excuse là aussi.
00:04:52 On a une question où la biologie pose une question vraiment essentielle là maintenant,
00:04:58 qui amène à des conflits, si vous voulez,
00:05:01 si on a séparé dans la plupart des domaines les hommes et les femmes,
00:05:05 c'est parce que pour qu'il y ait des femmes championnes quand même.
00:05:07 D'accord ?
00:05:08 Parce que sinon, il n'y a pas beaucoup de femmes championnes
00:05:10 parce que simplement, la différence de taille et de musculature est considérable.
00:05:15 Et donc, il faut bien voir que la différence,
00:05:20 les différences que nous portons sont porteuses de capacités
00:05:24 qui sont des capacités différentes.
00:05:27 Et que donc, c'est bien, il faut que tout le monde trouve sa place.
00:05:30 Non mais vous êtes un petit peu écarté par rapport à ma question,
00:05:33 ce que je trouvais étonnant ou pas d'ailleurs, ou lucide simplement,
00:05:37 c'est de parler de soi comme cela et de le dire.
00:05:41 Ce qui n'est pas fréquent, je soulignais ça.
00:05:44 De dire que j'ai un potentiel hors du commun.
00:05:46 Et de la même manière d'ailleurs, vous dites,
00:05:49 "Ce qui a été complexe à gérer pour moi,
00:05:50 c'est d'avoir été doté par la nature de capacités physiques bien supérieures à la moyenne.
00:05:54 Cela m'est tombé dessus alors que je n'avais rien demandé
00:05:56 et j'ai longtemps eu du mal à m'en accommoder,
00:05:58 même si j'ai toujours eu conscience que c'était un atout plutôt qu'un handicap.
00:06:01 À la frontière entre l'adolescence et l'âge adulte,
00:06:03 j'étais un jeune homme très costaud avec une structure que je croyais incassable.
00:06:06 Au moindre effort, je faisais du muscle en deux temps, trois mouvements,
00:06:09 de sorte qu'à 20 ans, j'avais un physique qui n'engageait pas à me chercher que rel".
00:06:13 - Mais c'est vrai !
00:06:15 - C'est vrai ?
00:06:15 - Mais je suis sûr que c'est vrai !
00:06:17 Mais moi, je trouve formidable parce qu'il y a très peu de gens
00:06:20 qui sont authentiques, sincères et qui disent les choses.
00:06:23 En fait, j'ai l'impression que vous ne mentez jamais.
00:06:26 - Non mais ça m'arrive de mentir, je vous rassure.
00:06:28 Quand c'est nécessaire, tout le monde...
00:06:31 - En tout cas, pas à vous-même.
00:06:33 - Pas à moi-même, voilà.
00:06:34 Donc si vous voulez, c'est ce que je dis.
00:06:35 - Vous n'êtes pas dupe de vous-même.
00:06:36 - C'est ce que je répète souvent, je ne sais pas si les gens savent très bien ce que c'est,
00:06:40 mais moi, j'estime que je suis un stoïcien.
00:06:42 Donc ce qui m'intéresse, c'est l'estime de moi-même.
00:06:45 Si j'ai l'estime des autres, je suis content aussi,
00:06:47 mais enfin, c'est l'estime de moi-même.
00:06:49 Et donc, vous ne pouvez pas...
00:06:50 Je cultive la lucidité.
00:06:52 Et donc, vous ne pouvez pas avoir l'estime de vous-même si vous n'êtes pas lucide
00:06:55 parce qu'un jour, vous êtes désespéré quand vous rencontrez la réalité.
00:06:58 Et donc, il faut essayer de ne pas trop jouer avec la réalité
00:07:02 parce qu'à un moment ou à un autre, de toute manière, elle s'impose, la réalité.
00:07:05 Et donc, c'est tout le principe du stoïcisme, c'est d'essayer d'être lucide.
00:07:08 - En même temps, le regard des autres, il pèse quand même
00:07:11 parce que si tout le monde a un regard rude sur quelqu'un,
00:07:16 on est des hommes et c'est...
00:07:19 Vous, j'imagine qu'il y a quand même eu des moments
00:07:23 qui ont été difficiles pour vous
00:07:25 parce que beaucoup de scientifiques en France, en tout cas,
00:07:29 portaient sur vous un jugement négatif, avec des commentaires négatifs.
00:07:34 "Gourou", "il dit n'importe quoi", "charlatan",
00:07:38 sur un point précis qui était l'hydroxychloroquine.
00:07:41 Donc, quand toute la communauté scientifique dit "ça ne marche pas",
00:07:45 parce que c'est ça, moi, j'ai reçu plein de médecins,
00:07:47 ils se disent "ça marche pas".
00:07:48 Et vous, vous dites dans le livre toujours "ça marche".
00:07:51 - Oui, mais parce que si vous voulez, d'abord, je suis moi, un scientifique,
00:07:55 je ne suis pas une bête de plateau.
00:07:57 Vous avez remarqué, je suis un scientifique.
00:07:58 - Oui, mais vous êtes en plateau, je vous assure, vous avez...
00:08:01 "Ça marche bien", dit Raoul.
00:08:04 Mais c'est une bonne technique, ça, de dire "vous êtes comme avec les filles".
00:08:07 Je ne suis pas un séducteur, je ne sais pas vraiment parler aux filles.
00:08:11 Et puis finalement, ça, il faut se méfier.
00:08:13 - Vous devriez vous demander,
00:08:14 j'avais fait ça une fois dans une conférence de presse,
00:08:16 vous devriez vous demander comment,
00:08:18 avec les horreurs que vous racontez sur moi,
00:08:21 d'abord, je veux vous rassurer,
00:08:23 j'ai des marques d'affection et d'estime
00:08:26 toutes les secondes de ma vie.
00:08:27 Les gens m'arrêtent pour me remercier, pour me serrer la main,
00:08:30 pour prendre des photos avec moi,
00:08:31 donc ne vous inquiétez pas du tout pour moi.
00:08:33 L'autre chose que j'essaie d'expliquer dans le livre,
00:08:35 c'est après la recherche de l'estime de soi,
00:08:40 de pouvoir passer par des données
00:08:42 qui soient des données indépendantes de vous-même, objectives.
00:08:45 L'objectivity, c'est compliqué, mais indépendante de vous-même.
00:08:47 Et donc moi, j'ai d'ailleurs joué un rôle dans ce pays
00:08:50 qui est quelque chose qui est très remis en cause,
00:08:53 parce que c'est des données réelles,
00:08:55 qui est comment on quantifie ça.
00:08:56 Et donc on peut quantifier la performance scientifique
00:08:59 comme on quantifie la performance sportive.
00:09:02 Donc moi, j'ai une performance scientifique qui est exceptionnelle,
00:09:05 qui est extravagante.
00:09:06 J'ai fait 3500 publications internationales.
00:09:09 - Avec des microbes,
00:09:10 vous avez nommé plein de microbes, ce que vous racontez.
00:09:12 - Plus de 1000 microbes que je nommais.
00:09:14 Donc si vous voulez, vous regardez le nom le plus commun
00:09:16 de tous les microbes de la Terre, c'est Macilliens 6,
00:09:18 parce que c'est l'ancien nom de Marseille.
00:09:20 Donc si vous voulez, je n'ai pas de...
00:09:23 Ce que les gens racontent ici ou ailleurs, si vous voulez,
00:09:25 ça ne pèse pas compte tenu du fait que je mesure les choses
00:09:29 avec des outils qui sont indépendants de moi.
00:09:32 Donc c'est ça qui m'intéresse.
00:09:34 Et pour l'hydroxychloroquine, pour y revenir...
00:09:36 - Qui reste un mystère pour moi.
00:09:38 Tu as sûr que c'est un mystère total ?
00:09:39 - Ah bah pour moi, non.
00:09:40 - Je suis un mystère total parce que si ça marche,
00:09:43 pourquoi tout le monde ne l'utilise pas ?
00:09:45 Moi, je suis un béossien, je ne connais rien en médecine.
00:09:48 Mais si ça marche, pourquoi tout le monde ne l'utilise pas ?
00:09:51 Si c'est évident, pourquoi tout le monde ne l'utilise pas ?
00:09:53 Pourquoi...
00:09:55 Je n'arrive pas à comprendre au fond cette séquence.
00:09:58 - On est à la croisée d'un chemin, si vous voulez,
00:10:00 qui est un chemin extrêmement intéressant.
00:10:02 J'essaie d'expliquer ça, mais c'est complexe.
00:10:06 On a vécu avec un modèle économique et de développement
00:10:10 qui est basé sur l'innovation, d'accord ?
00:10:12 Depuis Watt, le brevet, d'accord ?
00:10:15 Donc, on doit innover tout le temps, ça dure 20 ans.
00:10:19 Et donc, ça veut dire que pour continuer à gagner de l'argent,
00:10:22 il faut que les choses deviennent obsolètes.
00:10:25 Vous savez bien que l'obsolescence,
00:10:26 c'est un des enjeux majeurs de l'industrie actuelle.
00:10:29 Il faut que les choses soient obsolètes.
00:10:31 Il faut bien que les voitures aient une durée de vie
00:10:32 qui est de plus en plus faible,
00:10:33 les téléphones ont une durée de vie de plus en plus faible.
00:10:37 Mais comment on fait avec la chimie ?
00:10:39 La chimie, ce n'est jamais obsolète.
00:10:40 Une fois que vous avez une molécule,
00:10:41 cette molécule est là pour des millions d'années.
00:10:44 Donc, une fois que vous avez inventé une molécule,
00:10:46 que vous avez inventé la plupart du temps,
00:10:49 en réalité, on les purifie à partir de choses
00:10:50 qui existent dans la nature.
00:10:52 Une fois que vous avez ça,
00:10:53 si au bout de 20 ans, vous ne gagnez pas d'argent,
00:10:56 c'est-à-dire que c'est générique,
00:10:57 il faut la remplacer.
00:10:59 OK, c'est ce qu'on fait.
00:11:00 Et le deuxième élément majeur de la pensée,
00:11:04 c'est, la pensée du début du XXe siècle dans le médicament,
00:11:07 c'est chaque maladie a un médicament.
00:11:10 Et donc, si vous commencez à dire ce qu'on a fait,
00:11:12 mais ce que les Chinois font,
00:11:14 parce qu'ils n'ont pas nos prolégomènes,
00:11:17 notre manière de penser initiale,
00:11:20 c'est qu'ils testent toutes les machines,
00:11:22 toutes les molécules dont on sait qu'elles ne sont pas toxiques,
00:11:25 ils l'ont fait sur le Covid.
00:11:26 Mais au moins 25 qui sont efficaces,
00:11:27 dont un anti-Parkinsonien, des antidépresseurs,
00:11:30 des neuroleptiques,
00:11:31 il y a toute une série de molécules qui n'avaient été testées.
00:11:34 Eux, ils ont pris toutes les molécules,
00:11:35 les 2 500 molécules dont la FDA a dit qu'elles ne sont pas toxiques.
00:11:39 Ce qui est le cas des doxycloquines.
00:11:41 Et à partir du moment où on a regardé ça,
00:11:43 on a regardé, est-ce que ça, ça inhibe la culture virale ?
00:11:45 La réponse, c'est oui, ça inhibe la culture virale.
00:11:48 Donc, vous savez, pour les virus et les bactéries,
00:11:50 ce n'est pas très compliqué.
00:11:51 Si ça inhibe la culture et que ce n'est pas toxique,
00:11:54 c'est simple comme chou.
00:11:56 - Bon, on en parla tout à l'heure avec vous.
00:12:00 Il y a beaucoup de choses dans votre livre.
00:12:01 Il y a l'actualité, évidemment, des politiques.
00:12:05 C'est vrai aussi qu'il y a plein de passages qui peuvent faire réagir.
00:12:08 Moi, je trouve plutôt sympathique, mais on ne sait pas pourquoi.
00:12:11 Je trouve plutôt sympathique la manière dont vous parlez de vous.
00:12:13 Mais je comprends parfaitement qu'elles puissent irriter certains.
00:12:16 Quand vous dites "dès mon entrée en 6e,
00:12:18 j'ai observé un phénomène étrange qui m'a poursuivi toute ma vie
00:12:21 et s'est même renforcé dans la période récente,
00:12:22 le penchant des autres à émettre une opinion sur moi,
00:12:25 y compris lorsqu'ils ne me connaissaient pas".
00:12:28 Je ne me le suis jamais vraiment expliqué durant mes jeunes années,
00:12:31 car même si je pense avoir toujours été capable d'ouverture d'esprit et d'empathie,
00:12:35 je n'ai pour autant jamais fait preuve d'une sociabilité extraordinaire
00:12:38 envers mon prochain.
00:12:39 Ce que vous dites, d'ailleurs, dites-moi les dîners mondiaux,
00:12:40 j'aime pas ça, j'adore être avec mes petits-enfants, ma famille.
00:12:43 Mais moi, je trouve ça sympathique.
00:12:45 Mais il y a des gens qui sont allergiques.
00:12:47 Mais parce qu'il y a quelque chose qui est peut-être assez rare,
00:12:51 effectivement, dans notre société, c'est une forme d'authenticité, de sincérité.
00:12:56 Vous ne faites pas vraiment de compromis.
00:12:58 J'imagine que dans la vie professionnelle, vous n'aimez pas trop négocier.
00:13:02 Non, mais j'aime ce que j'adore.
00:13:05 D'abord, bien sûr, toutes les décisions, quand vous gérez des choses comme ça,
00:13:10 vous devez écouter les gens.
00:13:11 Après, quand on décide, on décide.
00:13:14 Mais j'adore, et j'ai cultivé chez moi-même et puis chez tous mes collaborateurs,
00:13:18 l'esprit de contradiction.
00:13:20 Ça me gêne pas du tout qu'on n'ait pas la même opinion que moi.
00:13:23 J'adore la contradiction.
00:13:24 Et la contradiction oblige, en plus, je vous le dis,
00:13:26 j'étais de la génération des déconstructeurs qui, eux, contredisaient tout.
00:13:30 Donc, c'est ma génération.
00:13:33 Donc, moi, j'aime bien contredire.
00:13:34 Ça ne me gêne pas du tout.
00:13:36 J'ai appris, il y a 35 ans, à mes élèves à me contredire en public.
00:13:40 Dire, écoute, prends une chose que j'ai dite,
00:13:42 tu essaies de démontrer avec de la bibliographie que ce n'est pas vrai.
00:13:46 Et publiquement, je dirais, écoute, je me suis trompé, c'est toi qui as raison.
00:13:49 Et c'est arrivé par quoi ?
00:13:50 Oh, bien sûr.
00:13:51 Vous avez dit, je me suis trompé.
00:13:53 Oui, devant tout le monde, monsieur.
00:13:55 Sur l'hydroxychloroquine, vous ne dites pas, là, vous maintenez.
00:14:00 Ça marche, en fait.
00:14:01 Bien sûr.
00:14:02 Ça marche.
00:14:02 Écoutez, nous, on sort notre série, là, tranquillement, après tout.
00:14:05 Si ça marche, pourquoi ?
00:14:06 Parce qu'on est dans un monde marchand,
00:14:07 où les laboratoires pharmaceutiques font énormément d'argent.
00:14:10 Si ça marche, pourquoi un labo ne l'a pas développé pour guérir le Covid ?
00:14:14 Enfin, si vraiment c'était un médicament qui marche,
00:14:16 on imagine que ça aurait été développé par un laboratoire,
00:14:19 parce que ça aurait rendu riche un laboratoire.
00:14:21 Pourquoi ça n'a pas été le cas si ça marche ?
00:14:23 Écoutez, vous ne comprenez pas parce que vous avez des sources limitées.
00:14:29 Il y a un site…
00:14:32 Non, mais c'est la réalité.
00:14:33 Je suis là pour vous.
00:14:35 Chut, vous m'avez posé une question.
00:14:37 J'aime bien quand on me pose une question,
00:14:39 on me laisse le temps de répondre.
00:14:40 Nous, on vous répond.
00:14:43 Il y a un site très simple que je vous conseille de consulter,
00:14:47 qui s'appelle earlyc19.com.
00:14:50 C'est le seul site qui soit complet de toutes les études
00:14:54 qui ont été faites dans le traitement du Covid.
00:14:57 En français ou en anglais ?
00:14:58 En anglais.
00:14:58 Earlyc19.com.
00:15:02 Il y a eu plus de 2500 études qui ont été faites
00:15:06 et publiées sur le traitement du Covid.
00:15:09 Il y en a un peu plus de 520 qui ont été faites sur l'hydroxychloroquine.
00:15:15 D'accord, vous en connaissez deux ou trois qui sont bidonnées.
00:15:18 Bon, vous prenez celle-là.
00:15:20 Vous savez comment on est arrivé à bidonner les trucs en France ?
00:15:22 En réalité, le ministre de la Santé,
00:15:24 basé sur une étude que n'importe quel scientifique
00:15:28 pouvait analyser immédiatement comme étant complètement fausse
00:15:30 dans le Lancet, a pris la décision d'arrêter.
00:15:33 Il n'a jamais voulu revenir là-dessus,
00:15:35 alors qu'il y avait en France deux études en cours
00:15:37 qui montraient qu'il y avait une différence
00:15:39 entre l'hydroxychloroquine et pas d'hydroxychloroquine.
00:15:41 Mais le nombre était trop faible pour pouvoir utiliser
00:15:45 un test statistique qui disait "c'est vrai, c'est pas vrai".
00:15:48 C'est publié, ça.
00:15:49 Il suffit de le regarder, pas l'analyse de ça.
00:15:51 Regardez les données.
00:15:53 Et donc, les données de ces 520 études
00:15:57 qui ont été faites par l'hydroxychloroquine,
00:15:58 ils trouvent exactement le même pourcentage
00:16:00 que nous on trouve sur les 30 000 qu'on vient d'analyser.
00:16:02 Donc, on est pour ça, c'est l'information qu'il faut suivre,
00:16:06 pas la réalité.
00:16:08 La liberté d'expression, elle permet de vous écouter ce matin.
00:16:11 La liberté d'expression, j'ai l'impression qu'Elisabeth Borne
00:16:13 en a fait usage également ce matin,
00:16:14 parce que pour la première fois, elle montre une petite différence
00:16:17 avec la présidence Macron, dit-elle.
00:16:19 Il y a une nécessité de respecter une période de convalescence.
00:16:22 C'est formidable d'ailleurs.
00:16:23 Les mots, c'est ce qu'elle dit.
00:16:24 Et de ne pas brusquer les choses.
00:16:27 Il faut un temps de décantation et d'apaisement,
00:16:30 a-t-elle dit à nos confrères d'RTL.
00:16:33 Il faut donner du souffle à ce qu'on veut faire.
00:16:35 Nous devons tirer toutes les leçons d'une majorité relative.
00:16:38 C'est étonnant.
00:16:39 Alors, elle a eu une inspiration, une révélation, Mme Borne.
00:16:43 Mais évidemment, chacun ce matin, interprète cela
00:16:46 comme une petite musique qui n'est pas exactement
00:16:49 celle d'Emmanuel Macron.
00:16:50 Alors, il y a deux questions.
00:16:52 Soit elle est chargée par Emmanuel Macron
00:16:54 de faire passer ces messages-là.
00:16:56 Non, il n'est pas content.
00:16:58 Ah bon ?
00:16:58 Vous avez des infos ?
00:17:01 Non, mais ce que disait un correspondant d'Europe un ce matin,
00:17:03 c'est que le message de Mme Borne avait été mal pris
00:17:07 par le président de la République, agacé.
00:17:08 Parce qu'effectivement, il est contradictoire
00:17:11 par rapport au cap qu'avait voulu donner
00:17:12 le président de la République dans son interview.
00:17:13 Vous vous souvenez où il disait, pas d'immobilisme,
00:17:16 on repart comme en 40.
00:17:19 On recommence, on va faire des réformes,
00:17:21 on va continuer à réformer le pays.
00:17:22 On ne va pas s'arrêter à cause de cette réforme d'adresse.
00:17:24 Donc oui, il y a un petit dissensus.
00:17:26 Vous ne croyez pas que ça peut être une stratégie entre...
00:17:29 Le bon copain est celui qui tape un peu plus dur.
00:17:31 C'est ce que je voulais dire à la française.
00:17:33 Mais ça peut m'en vider.
00:17:34 Ça paraît être une bonne stratégie de communication.
00:17:37 Moi, je crois que Zéli Betteborne est plus les mains
00:17:39 dans le cambouis de la réalité politique au Parlement
00:17:41 qu'Emmanuel Macron, qui, comme le disait Eugénie,
00:17:44 me paraît très, très, très, très loin
00:17:47 d'avoir compris ce qui s'était passé.
00:17:49 Je penche plus pour une divergence de compréhension
00:17:54 de ce qui s'est passé qu'autre chose.
00:17:55 Après, la volonté d'apaisement,
00:17:57 elle aurait pu arriver avant, quand même.
00:17:58 Excusez-moi, mais...
00:17:59 Vous me permettez d'y rajouter un peu de médecine ?
00:18:02 Bien sûr.
00:18:02 J'ai fait un tweet récemment sur quelque chose
00:18:06 qui est extrêmement important,
00:18:07 qui s'appelle l'échelle de Holmes.
00:18:08 Je vous conseille de le regarder.
00:18:10 Je suis un enseignant.
00:18:12 Cette échelle de Holmes a été mise au point
00:18:13 il y a plus de 40 ans,
00:18:15 qui est une échelle événementielle.
00:18:17 C'est-à-dire, on quantifie tous les événements,
00:18:20 qu'ils soient bons ou mauvais.
00:18:21 C'est ce qui est très intéressant
00:18:23 dans l'échelle de Holmes.
00:18:23 Ça a été très, très utilisé par l'armée américaine.
00:18:26 Et si vous dépassez un certain seuil,
00:18:28 ils ne vous recrutent pas parce que la chance
00:18:30 que vous ayez un événement défavorable,
00:18:33 psychiatrique, somatique, cancer,
00:18:35 dans les six mois après l'accumulation d'événements,
00:18:39 est considérable.
00:18:40 Et donc, la Navy, par exemple,
00:18:42 recrutait après avoir testé l'échelle de Holmes.
00:18:45 Et si c'était trop, ils disaient,
00:18:46 revenez dans six mois.
00:18:47 Et si vous avez eu moins d'événements
00:18:48 dans les six mois,
00:18:50 eh bien, on vous recrutera parce que la chance
00:18:52 que vous ayez des problèmes majeurs
00:18:54 quand vous avez accumulé les événements.
00:18:56 J'en ai fait un tweet,
00:18:57 parce que j'aime bien instruire les gens.
00:18:58 Vous parlez d'Emmanuel Macron ?
00:19:00 Je parle des événements dans le grand dé.
00:19:02 C'est la raison pour laquelle je pense
00:19:04 qu'il faut cesser d'avoir des événements perturbants.
00:19:07 La retraite fait partie des éléments perturbants.
00:19:11 Regardez ça, l'échelle de Holmes,
00:19:12 c'est très intéressant.
00:19:14 Et donc, c'est très connu, ça.
00:19:16 Donc, il ne faut pas multiplier les événements
00:19:18 parce que les gens disent jonte.
00:19:20 L'échelle de Holmes prédit le risque de maladie
00:19:22 en fonction du nombre d'événements stressants.
00:19:24 Liste sur Internet, elle montre
00:19:26 pourquoi la France est à bout de nerfs.
00:19:28 Il ne faut pas accumuler les changements
00:19:30 au risque de voir se déclencher des pathologies.
00:19:32 Ce que vous voulez dire, c'est que ce qui est vrai
00:19:34 pour un individu, l'est également pour une nation.
00:19:37 C'est ça que vous voulez dire ?
00:19:39 Bon, la succession de crises, de contraintes,
00:19:41 de peurs entraînent des conséquences sur la santé.
00:19:43 Donc là, on a eu, par exemple, le Covid,
00:19:47 depuis cinq ans, le Covid, les Gilets jaunes,
00:19:51 la guerre en Ukraine, et nous avons aujourd'hui ça.
00:19:54 Mais alors, ça veut dire quoi ?
00:19:56 C'est que celui qui gouverne doit avoir un peu d'empathie,
00:20:00 un peu de psychologie, un peu de sensibilité,
00:20:02 et qu'il ne l'aurait pas.
00:20:03 Je ne parle moi jamais que de connaissances.
00:20:06 Je pense que tout ça manque de connaissances.
00:20:10 Moi, c'est mon métier, la connaissance.
00:20:12 Vous voyez, c'est pour ça que je dis,
00:20:13 j'ai passé mon temps à lire, à travailler.
00:20:15 Et vous accumulez de la connaissance,
00:20:17 ça, c'est quelque chose qui est parfaitement connu, utilisé.
00:20:20 Il faudrait avoir dans son entourage des gens
00:20:22 qui lui disent, attends, calme-toi,
00:20:24 parce qu'on ne peut pas sans arrêt stimuler les gens
00:20:27 avec des événements nouveaux.
00:20:29 Mais vous savez, y compris dans ces événements nouveaux,
00:20:31 si vous avez la patience de regarder,
00:20:33 parce que c'est sur Internet,
00:20:34 c'est des choses banales, ce que je vous dis,
00:20:36 eh bien, vous allez voir même un mariage
00:20:37 chacoute beaucoup, un déménagement.
00:20:39 Pour moi, un des gros problèmes que j'ai eus à l'IHU,
00:20:43 parce que je l'avais sous-estimé alors que je le savais,
00:20:45 donc j'ai été bête,
00:20:47 c'est que j'ai sous-estimé la déstabilisation
00:20:50 que représentait le déménagement.
00:20:51 Donc j'ai eu une crise dans l'IHU avec une partie du personnel
00:20:55 parce que j'avais sous-estimé la facteur de stress
00:20:58 qu'avait le déménagement et des gens qui avaient d'autres facteurs de stress.
00:21:01 - Un peu de bon sens,
00:21:02 on n'a pas besoin de l'échelle de Holtz de temps en temps
00:21:04 pour dire, bon, on va se poser là, parce que ça fait deux ans,
00:21:06 tu vois, on a eu un enfant, on s'est mariés,
00:21:08 on a déménagé, bon, on va peut-être se poser là.
00:21:11 Vous voyez, il y a une forme de bon sens parfois
00:21:13 qui est exprimée dans les familles de cette manière-là.
00:21:17 Et qu'effectivement, qu'est-ce qu'on a dit sur la réforme des retraites ?
00:21:21 Un des principaux, comment on dit, reproches,
00:21:25 c'est que c'était au mauvais moment.
00:21:26 Beaucoup de gens ont dit ça,
00:21:28 simplement, manifestement pour des raisons d'orgueil ou de vanité
00:21:31 ou que sais-je.
00:21:32 - Ou de pression extérieure.
00:21:34 - Le président de la République a dit, voilà,
00:21:36 il faut que je fasse quelque chose.
00:21:38 Et ce n'était pas malin de sa part.
00:21:40 Ça manquait un peu de psychologie.
00:21:41 Et je pense que les gens l'ont ressenti comme ça
00:21:44 et que c'est un prétexte, au fond.
00:21:46 C'est un prétexte.
00:21:47 La réforme des retraites, ça aurait pu être sur un autre sujet.
00:21:50 Parce que les gens, si tu leur disais, tu travailles deux ans de plus
00:21:54 et que tu leur proposais durant ces deux années de plus
00:21:56 de gagner 100 % de plus, je pense qu'ils accepteraient.
00:21:59 Le problème, ce n'est pas de travailler deux ans de plus.
00:22:01 Il me semble, c'est le moment.
00:22:03 Bon, ça nous fait plaisir que vous soyez avec nous ce matin,
00:22:07 parce que moi, j'avais été frappé de ça dès le départ.
00:22:09 C'est que ça va bien au-delà de la médecine,
00:22:14 le discours qui est le vôtre aujourd'hui.
00:22:15 C'est peut-être, il y a presque un discours politique,
00:22:17 quand vous êtes stoïcien.
00:22:19 Et vous avez été aussi écouté, je pense, dans notre période pour ça.
00:22:23 Au-delà de vos connaissances médicales,
00:22:25 mais de ce que vous incarnez, du message que vous portez.
00:22:28 - Je ne sais pas, encore une fois,
00:22:35 moi, je n'avais pas l'intention de devenir une vedette, je vous assure.
00:22:38 Ça ne faisait pas partie des éléments de l'estime de moi.
00:22:42 Oui.
00:22:43 - Et vous ne l'aviez pas pris ?
00:22:45 - Ça, pardonnez-moi, là, moi, je pense qu'on ne va jamais à la lumière par hasard.
00:22:49 Ça, c'est ma conviction, c'est mon intuition.
00:22:51 On n'y va jamais.
00:22:51 Que le journaliste, le comédien, l'homme politique, etc.,
00:22:55 qui me dit "Vraiment, j'ai été connu par hasard, c'était vraiment...
00:22:59 Bon, je méfie toujours un peu.
00:23:02 Le sport, c'est différent parce que le sport, la lumière vient sur toi malgré toi,
00:23:06 j'ai envie de dire, parce que tu joues et puis bon.
00:23:08 Mais...
00:23:09 - On peut pas dire sportif de haut niveau, on peut pas l'être par hasard non plus.
00:23:13 - Je suis d'accord, mais le but, c'est d'être le numéro un.
00:23:16 Et puis la lumière vient après.
00:23:18 Dans ces autres métiers, les avocats, tout ça...
00:23:20 - Il y a deux choses qui, pour moi, au moins celles sur lesquelles je suis lucide,
00:23:24 la première, si vous voulez, quand j'étais jeune,
00:23:27 j'étais président de l'université, un certain nombre de choses que j'avais notées,
00:23:31 j'ai essayé de faire passer ces messages au niveau politique, si vous voulez,
00:23:35 et j'étais chargé de mission de ministère de la recherche et de l'enseignement, de la santé,
00:23:42 et je me suis rendu compte que je pouvais faire, j'ai compris,
00:23:44 j'ai fait un rapport de 450 pages que j'ai écrit tout seul,
00:23:47 j'ai pas fait ça avec des énarques autour de moi, tout seul.
00:23:49 - D'ailleurs ce bouquin, vous l'avez écrit tout seul ?
00:23:50 - Non, j'ai un de vos collègues journalistes qui l'a...
00:23:55 - Rewrité ?
00:23:56 - Oui, et puis il l'a pas entièrement rewrité, mais il en a rewrité une partie,
00:24:00 et puis surtout qui me permettait d'avoir un interlocuteur qui me posait des questions...
00:24:04 - Ah bon ? Ah oui, hervez vos doigts, vous allez voir.
00:24:06 - Qui me posait des questions pour...
00:24:08 comme ça on pourra pas dire que je déteste tous les journalistes, mais...
00:24:12 c'est la preuve, vous voyez, j'apporte la preuve de ce que je dis.
00:24:15 Donc il y avait une chose, c'est que je me suis rendu compte que dans le ministère de la santé
00:24:19 ou le ministère de la recherche, la seule chose qui comptait, alors c'était, je parle d'il y a 20 ans,
00:24:23 c'était le matin, on lisait le Figaro, le soir on lisait Le Monde,
00:24:27 et le mardi soir on lisait Le Canard Enchaîné, et le matin à la réunion de cabinet
00:24:30 on parlait de ce qu'avait dit TF1.
00:24:32 Donc le reste, moi, les rapports, les dossiers que je faisais, les chiffres que je donnais,
00:24:35 tout le monde s'en foutait, ils travaillaient pas.
00:24:37 Et donc...
00:24:38 - Ça vous avez raison.
00:24:39 - Non mais ça c'est vrai, il a raison, ils travaillaient pas, les gens ne travaillaient pas.
00:24:41 - Ils travaillaient pas.
00:24:42 Et donc je me suis rendu compte que la seule manière de faire passer un certain nombre de discours,
00:24:46 dont certains ont été efficaces, moi je participais beaucoup à la réforme de l'université,
00:24:50 dont certains ont été efficaces, ont pu accéder aux politiques
00:24:55 parce que ça passait dans des journaux qui ne l'avaient pas.
00:24:58 - Alors je vous coupe parce qu'on est un peu déjà...
00:25:00 - Ils travaillent pas, ils travaillent sur des choses qui...
00:25:01 - Non mais ils travaillent pas.
00:25:02 Et c'est déjà un vrai problème, ils font de la com' mais ils travaillent pas,
00:25:05 et c'est un vrai souci d'ailleurs.
00:25:06 - Bon, on va marquer une pause, je voudrais saluer Michel Jonas,
00:25:09 puisque lui dire que nous, nous l'aimons bien dans le groupe Canal, Michel Jonas,
00:25:12 il n'a pas été reconnu dans un reportage, c'était drôle d'ailleurs,
00:25:15 qui a été diffusé, alors vous voyez, il était à la pompe, je sais pas si vous avez vu ça,
00:25:19 il était à la pompe à Essars, dans un reportage diffusé sur TF1,
00:25:22 et puis la journaliste a dit "ce monsieur a du mal à trouver le bon essenceur".
00:25:27 Mais c'était Michel Jonas, mais vous avez pas vu ça ?
00:25:29 - Moi j'aurais pas vu.
00:25:30 - Mais alors c'est la séquence qui est à la une de tous les journaux,
00:25:34 de tous les réseaux sociaux, et donc je voulais qu'on passe quelques notes de musique,
00:25:40 mais ils l'ont pas reconnu, Michel Jonas, qui est quand même notre icône,
00:25:44 notre icône de notre adolescence.
00:25:46 - Le plus grand chanteur.
00:25:48 - Regarde.
00:25:50 - Même si cette chanson, j'ai toujours du mal à comprendre exactement,
00:25:53 "dites-moi, dites-moi qu'elle est partie pour un autre que moi, mais pas à cause de moi".
00:25:58 Est-ce que vous avez compris le sens de ça ?
00:26:00 - C'est la souffrance masculine.
00:26:03 L'orgueil masculin.
00:26:04 - La vanité, disons-le, parfois.
00:26:06 - Disons-le existait.
00:26:07 - Disons-le.
00:26:09 - Ouais, c'est...
00:26:11 Donc on marque une pause et on va parler, figurez-vous,
00:26:13 vous savez qui on a invité à 9h30 ?
00:26:16 Chap, GPT, Pau.
00:26:19 Donc on va lui poser des questions,
00:26:21 on va lui demander ce qu'il pense de nous, pourquoi pas,
00:26:23 et on va faire un petit dialogue.
00:26:26 Oui, parce que dans cinq ans, vous serez plus là.
00:26:28 Je serai tout seul avec uniquement des gens.
00:26:32 Je pourrai parler tout le temps.
00:26:33 Je pourrai parler tout le temps, personne ne m'a...
00:26:35 - Libération.
00:26:36 - Exactement.
00:26:37 A tout de suite.
00:26:38 - Je vais demander si vous laissez passer parler à vos invités.
00:26:41 - On va parler évidemment des événements d'hier,
00:26:44 mais Didier Raoult est avec nous ce matin pour l'autobiographie
00:26:47 qu'il a écrite et qu'il publie aux éditions Michel Laffont-Morine.
00:26:51 Vidal nous rappelle les titres du jour.
00:26:54 - Dernier jour de visite en Chine pour Emmanuel Macron.
00:27:00 Le président de la République a l'occasion à rencontrer
00:27:02 des étudiants chinois à l'université de Canton,
00:27:05 l'une des universités les plus prestigieuses du pays
00:27:08 et en partenariat avec plusieurs grandes écoles en France.
00:27:10 Emmanuel Macron dînera ensuite avec Xi Jinping à 10h30, heure française,
00:27:14 puis se réunira avec deux investisseurs chinois
00:27:17 de l'industrie automobile.
00:27:19 Le lycée Jean-Rostand a mante la jolie fermée aujourd'hui.
00:27:23 La cause, de nouveaux tirs de mortiers hier.
00:27:25 Des individus ont tiré sur des élèves en plein couloir.
00:27:28 L'établissement a été évacué à la suite de ces violences.
00:27:31 Aucun lycéen n'a été blessé.
00:27:32 Cette semaine, le lycée a subi plusieurs frappes de mortiers.
00:27:35 Une situation dénoncée par le personnel de l'établissement
00:27:38 qui interpelle le ministre de l'Éducation nationale,
00:27:41 Pap Ndiaye, dans un communiqué.
00:27:44 Investir massivement et rapidement dans le nucléaire,
00:27:47 c'est ce que préconisent les députés de la commission de l'Assemblée
00:27:50 sur la souveraineté énergétique de l'Hexagone.
00:27:52 Dans un communiqué, l'instance parlementaire dénonce un retard de 30 ans
00:27:56 concernant les choix énergétiques de la France lors des précédents gouvernements.
00:28:00 Depuis le milieu des années 90, le rapport conclut à une lente dérive
00:28:03 et une divagation politique inconsciente et inconséquente.
00:28:07 On en a beaucoup parlé du nucléaire.
00:28:10 Liser le Figaro, notamment, ce qui se passe sur le nucléaire depuis 30 ans,
00:28:13 c'est juste effrayant.
00:28:14 On en a vraiment beaucoup parlé.
00:28:15 Je ne vais pas en reparler ce matin.
00:28:17 On a même reçu le commissaire d'enquête, mais c'est une des infos majeures de la journée
00:28:20 puisque le rapport vient de sortir.
00:28:21 Et en gros, on a fait n'importe quoi, avec des conséquences quand même qui sont graves.
00:28:25 L'intersyndicale a annoncé une nouvelle journée d'action.
00:28:27 Ce sera jeudi prochain, 13 avril, veille du 14 avril et de la décision du Conseil constitutionnel.
00:28:32 On est avec Célia Barotte, qui est en direct avec nous de La Rotonde.
00:28:35 Je vais l'interroger dans une seconde pour savoir comment ce célèbre restaurant
00:28:40 reprend vie ce matin, parce qu'hier, il a été visé par les manifestants.
00:28:44 Je voulais vous féliciter également, Célia Barotte, parce que vous étiez hier avec Sophie Binet
00:28:48 et c'est vous qui avez porté la contradiction à la patronne de la CGT
00:28:52 parce qu'elle refusait de répondre à vos questions.
00:28:55 Vous êtes une jeune journaliste et vous avez fait preuve de courage et d'indépendance
00:28:59 et de grande confiance en vous.
00:29:01 Donc bravo pour cet échange avec Mme Binet.
00:29:05 Mais voyons d'abord le sujet de Adrien Spiteri sur La Rotonde hier.
00:29:09 C'est aux alentours de 16h que des premiers échauffourés éclatent entre les manifestants
00:29:24 et les forces de l'ordre.
00:29:25 Devant La Rotonde, brasserie parisienne emblématique, des éléments radicaux jettent des projectiles
00:29:36 sur les forces de l'ordre, repliés devant l'entrée du restaurant.
00:29:40 Entre les pavés, les bouteilles et les pétards, c'est finalement un fumigène lancé sur
00:29:45 l'auvent de la brasserie qui déclenche un incendie.
00:29:48 La toile rouge de l'établissement s'embrase en quelques minutes, laissant apparaître
00:29:52 un trou béant.
00:29:53 Le personnel du restaurant tente alors d'éteindre les flammes coûte que coûte, avec des seaux
00:29:58 à champagne remplis d'eau.
00:30:00 Les pompiers interviennent ensuite rapidement et mettent fin à l'incendie.
00:30:05 Plus tard dans la soirée, les riverains constatent les dégâts.
00:30:08 On a le droit de manifester, on a le droit d'être contre cette réforme, ce qui est
00:30:13 mon cas, mais que casser et briser, c'est pas acceptable.
00:30:17 Je trouve que c'est dommage qu'il y ait des personnes qui cassent, qui profitent des manifestations
00:30:20 pour casser.
00:30:21 La Rotonde n'a pas été visée par hasard.
00:30:24 En 2017, c'est là-bas qu'Emmanuel Macron avait fêté son arrivée en tête, le soir
00:30:29 du premier tour de l'élection présidentielle.
00:30:31 C'est une des conséquences, évidemment, dramatiques pour les commerçants.
00:30:37 Alors, on a pris la Rotonde, mais c'est vrai à Rennes où une rue est entièrement
00:30:41 fermée chaque jour de manifestation.
00:30:43 C'est vrai à Nantes.
00:30:45 Les commerçants en ont ras-le-bol, les restaurateurs en ont ras-le-bol, bien évidemment.
00:30:49 Célia Barotte est en direct avec nous dans le 14e arrondissement.
00:30:52 C'est tout près de Montparnasse, la Rotonde.
00:30:55 Chacun le comprend, c'est le restaurant qui est visé parce qu'Emmanuel Macron avait
00:30:59 célébré sa victoire en 2017.
00:31:01 Comment la vie reprend-elle ce matin, Célia ?
00:31:03 Eh bien, Pascal, c'est un réveil compliqué pour les équipes de la Rotonde qui s'activent
00:31:11 à nettoyer les dégâts commis lors de cette 11e journée de mobilisation.
00:31:16 Comme vous pouvez le voir sur les images de Pierre-François Altermat, des électriciens
00:31:20 tentent de réparer l'enseigne saccagée par des dizaines de manifestants radicaux
00:31:25 qui ont commis des dégâts hier sur cette célèbre brasserie.
00:31:28 Le haut vent a été calciné, des traces de peinture sont encore visibles à terre.
00:31:33 Mais le service va reprendre, le service sera assuré.
00:31:36 Ce midi, nous ont assuré les serveurs de cette brasserie qui est, comme le rappelait mon
00:31:42 collègue, un symbole de l'élection présidentielle d'Emmanuel Macron.
00:31:47 Des touristes sont là, afflus, ils sont consternés et prennent des photos.
00:31:52 Mais pour l'instant, on est sur un retour à la normale à la Rotonde.
00:31:55 Et puis on salue les frères Tafanel qui, effectivement, s'occupent de cette brasserie,
00:32:00 qui sont à l'ancienne, qui sont venus de leur auvergne natale à Paris, comme leurs
00:32:05 parents, comme leurs grands-parents.
00:32:06 - C'est une brasserie où il y avait beaucoup de dîners et déjeuners socialistes, à la
00:32:10 belle époque du socialisme.
00:32:11 - C'est le côté socialiste d'Emmanuel Macron.
00:32:12 - À l'époque où il y avait encore des socialistes.
00:32:15 L'autre fait marquant d'hier, c'est les gendarmes, les CRS, les forces de l'ordre qui sont blessés
00:32:21 régulièrement et il faut avoir une pensée pour être en compassion avec eux, parce que
00:32:27 le travail qu'ils font sur le terrain est terrible.
00:32:29 Lisez ce tweet de Gérald Darmanin.
00:32:32 Il y a eu hier près de 154, je crois, personnes qui ont été blessées.
00:32:38 Vous vous rendez compte ce que c'est que 154 blessés pour l'instant parmi les forces de
00:32:42 l'ordre en marge des manifestations du jour.
00:32:43 Certains, gravement, 111 interpellations.
00:32:46 Plein de soutien aux policiers, aux gendarmes, aux sapeurs-pompiers qui protègent les manifestants
00:32:51 et les biens publics comme privés.
00:32:52 On avait fait faire un sondage d'ailleurs il y a quelques temps.
00:32:55 Condamnez-vous les violences contre les forces de l'ordre lors des récentes manifestations ?
00:32:59 85% évidemment des gens disaient oui.
00:33:00 Mais condamnez-vous les violences des forces de l'ordre lors des récentes manifestations
00:33:06 et évidemment les violences des forces de l'ordre ?
00:33:09 Dans ces cas-là, on les condamne toujours sinon qu'elles sont légitimes, bien sûr,
00:33:17 et que les choses sont différentes, elles ne peuvent pas être mises sur le même plan.
00:33:21 Mais en revanche, il faut penser à ces policiers, il faut penser à eux, à ce qu'est leur
00:33:27 vie aujourd'hui.
00:33:28 Et je voudrais qu'on écoute Mathieu Vallée parce qu'il a le sentiment que les policiers
00:33:33 aujourd'hui sont visés.
00:33:35 On veut tuer du flic.
00:33:36 Ce qu'on constate aujourd'hui, c'est que depuis l'utilisation du 49.3, il y a une
00:33:42 volonté de groupuscules violents, maturitairement issus de l'ultra-gauche de ce que nous disent
00:33:45 les services de renseignement, qui veulent infuser le chaos et la violence dans ces cortèges.
00:33:49 Et c'est pas pour rien d'ailleurs qu'ils se mettent en tête de cortège, ce qui est
00:33:52 fortement symbolique pour dire que c'est eux qui ont la main, c'est eux qui sont légitimes
00:33:55 et c'est eux finalement qui sont là pour donner la charge aux policiers et aux gendarmes.
00:33:58 Ça c'est ce qui doit nous inquiéter.
00:33:59 En plus des dizaines et centaines de blessés qu'on compte depuis trois semaines, à savoir
00:34:03 1200 policiers et gendarmes.
00:34:05 Mathieu Vallée qui le répète, certains sont là pour casser du flic.
00:34:09 On voit qu'il y a une volonté manifeste de tuer du policier quand on vise des organes
00:34:17 génitaux, quand on vise des organes sensibles comme la tête ou comme des éléments qui
00:34:21 peuvent rapidement faire tomber nos collègues, comme on l'a vu le 16 mars avec ce policier
00:34:24 qui était traîné par ses collègues pour être sauvé.
00:34:26 On voit que là c'est inquiétant.
00:34:27 On voit ce sujet d'Adrien Spiteri sur la difficulté des policiers sur le terrain d'agir.
00:34:32 Touchés, ces membres des forces de l'ordre sont obligés de reculer.
00:34:40 Scène similaire sur le boulevard Raspail, deux policiers sont visés, l'un boite, l'autre
00:34:49 est recouvert de peinture.
00:34:50 A Paris hier, les forces de l'ordre ont été l'une des cibles des manifestants radicaux,
00:34:56 attaqués frontalement, hués par la foule et insultés.
00:35:01 Les policiers et gendarmes constatent une augmentation des violences.
00:35:09 Parmi les projectiles utilisés par les manifestants, des pavés directement arrachés du sol.
00:35:15 Une commissaire a été touchée hier, elle a été transportée à l'hôpital.
00:35:20 Derrière ces actions, des groupuscules d'ultra-gauche selon les services de renseignement.
00:35:26 Au total, hier, 154 membres des forces de l'ordre ont été blessés en France, 111
00:35:32 personnes ont été interpellées.
00:35:34 Tant qu'il n'y aura pas une réponse pénale.
00:35:38 Ce que je voulais vous dire, parce que je pense que là, on ne peut plus continuer comme
00:35:41 ça.
00:35:42 On est tous vraiment très choqués par ce qui arrive à la force de l'ordre, qui devient
00:35:46 de la chair à canon.
00:35:47 Il y a une disposition simple qu'il faut mettre en œuvre sans tarder.
00:35:51 Ce qu'avait fait le gouvernement en 2019, vous vous souvenez, ils avaient proposé un
00:35:55 dispositif qui permettait d'empêcher, d'interdire la manifestation des gens estimés dangereux.
00:36:01 Et le Conseil constitutionnel avait dit que ce n'est pas conforme, c'est une atteinte
00:36:04 à la liberté de manifester, etc.
00:36:06 Mais il suffirait d'une disposition extrêmement simple.
00:36:08 Lorsque le préfet estime que tel individu présente un danger, on le présente à un
00:36:15 JLD, un juge de la liberté de détention, qui lui présente toute garantie d'indépendance
00:36:21 pour prendre une décision d'interdiction de manifester.
00:36:26 Et là, on est dans les clous du Conseil.
00:36:29 C'est ce qu'on avait fait avec les hooligans du football d'ailleurs.
00:36:31 On les empêchait de revenir dans un stade et on les obligeait le jour du match à venir
00:36:36 pointer dans un commissariat.
00:36:38 On pourrait faire la même chose pour les manifestants.
00:36:39 Qu'est-ce qu'attend le gouvernement pour redéposer un texte qui soit vraiment dans
00:36:43 les clous du Conseil constitutionnel et qui protège nos forces de l'ordre ?
00:36:47 Décider par un juge et pas par le préfet.
00:36:49 Et pas par l'administration.
00:36:50 Mais convenez aussi que si ceux qui savent qu'ils prennent une peine lourde lorsqu'ils
00:36:58 s'attaquent à un policier ou à un CRS, je pense que ça pourrait dissuader les uns
00:37:05 et les autres avec des peines planchées.
00:37:07 Attaquer un flic doit être dans nos sociétés puni de manière très lourde, me semble-t-il.
00:37:14 On a rejeté la proposition de peine planchée qui était présentée par un député de
00:37:19 groupe Horizon en estimant que ça n'était pas d'opportunité.
00:37:23 D'autant que votre proposition doit être relativement faisable puisqu'il s'agit
00:37:26 quand même, il faut bien le rappeler, d'une minorité par rapport à l'immensité des
00:37:30 cortèges.
00:37:31 On parla de quelques centaines voire quelques milliers de personnes.
00:37:33 Et principalement chez S, elles sont connues des services de police et qui sont principalement
00:37:38 dans les grandes métropoles, dans les grandes villes.
00:37:40 Moi j'avais manifesté dans des sous-préfectures.
00:37:42 Les gens faisaient quasiment la bise aux policiers qui encadraient le cortège.
00:37:46 Donc à un moment donné, on place la focale là-dessus, mais c'est une ultra minorité
00:37:50 aussi du mouvement social.
00:37:51 Moi je me demande dans quelle mesure, on dit souvent que les manifestants veulent tuer
00:37:55 des flics.
00:37:56 Je me demande dans quelle mesure, c'est pas l'inverse.
00:37:57 Ils ne veulent pas pousser justement les flics à commettre un assassinat.
00:38:02 Parce qu'on a l'impression qu'ils cherchent finalement le dérapage, qu'ils poussent
00:38:06 finalement à la faute des policiers dans une mentalité sacrificielle.
00:38:09 J'entends M. Edouard Pilenel qui dans Mediapart parle des "martyrs" de Sainte-Soline.
00:38:13 Je me dis qu'il y a quand même une dimension martyrologique et on recherche presque la
00:38:17 faute de la police pour ensuite pouvoir sanctifier le mouvement.
00:38:20 C'est un peu l'inverse.
00:38:21 On ne cherche pas le mort de la police, on cherche un mort parmi les manifestants.
00:38:23 C'est ça en réalité qui se passe.
00:38:25 Reda Bella s'est intervenue ce matin sur l'antenne de CNews et les syndicalistes policiers.
00:38:29 Il est très difficile de procéder aux interpellations quand vous êtes sur une manifestation, notamment
00:38:36 quand elle est déclarée comme ça a été le cas hier, puisqu'il est très difficile
00:38:41 d'identifier les manifestants, d'identifier les black blocs.
00:38:45 Et comme on le sait, il y a aussi certains jeunes très peu expérimentés qui sont un
00:38:51 peu radicalisés et qui ne savent pas trop se situer.
00:38:54 Donc nous, on doit faire dans un climat très tendu, où il y a beaucoup d'heures.
00:38:58 Comme on le voit sur certaines images, beaucoup de gaz.
00:39:00 Vous, vous devez arriver à identifier les individus auteurs.
00:39:04 Et quand on voit surtout que sur les dernières manifestations, il y a eu énormément d'interpellations
00:39:09 pour quasiment aucune poursuite.
00:39:12 Je pense que les priorités ont changé, c'est-à-dire protéger les effectifs de police, protéger
00:39:18 les citoyens, protéger les manifestants.
00:39:20 Je vais vous montrer une image qui est évidemment un détail, mais qui montre un état d'esprit.
00:39:26 C'est dans le centre culturel.
00:39:29 C'est une exposition qui a lieu, qui est en cours au Pacte, le Pacte, P-H-A-C-T-A,
00:39:35 je crois qu'on dit pacte ou facte.
00:39:36 C'est à Rennes, le pacte du Colombier, qui est un centre culturel subventionné, conventionné
00:39:42 avec la ville de Rennes.
00:39:43 Il y a un artiste qui expose.
00:39:45 Et voilà ce qu'on peut lire dans une exposition.
00:39:48 Porter l'uniforme, c'est surtout affirmer son incapacité à s'extraire de la norme.
00:39:53 Bon, voilà.
00:39:54 - C'est surtout pas très bon, oui.
00:39:56 Mais ce que je veux vous dire, c'est que c'est payé par la ville de Rennes.
00:40:00 C'est conventionné par la ville de Rennes.
00:40:02 Et Nathalie Appéré, qui est la maire de Rennes, qui participe à des collocs où on peut discuter
00:40:07 sur la police tue au mois de septembre dernier.
00:40:12 Quand on est dans ce climat-là, c'est vrai aussi pour la maire de Nantes, Johanna Roland,
00:40:16 quand on est dans ce climat-là, à être proche des gens de la NUPS qui tapent en permanence.
00:40:22 - La NUPS, c'est une autre chose.
00:40:23 - Oui, mais qui sont associées.
00:40:25 Ces deux villes sont associées, qui sont en permanence à taper sur les flics au lieu
00:40:30 de les défendre.
00:40:31 C'est très intéressant, ce dessin.
00:40:33 En fait, ce dessin, alors la liberté d'expression, moi, ça ne me dérange pas du tout.
00:40:37 Ça ne me dérange pas du tout.
00:40:38 Sinon que c'est subventionné par la ville ou conventionné par la ville dans un musée.
00:40:42 - Vous trouverez peu d'expositions, non ?
00:40:44 - Très bien.
00:40:45 - C'est aussi la vocation originelle de l'art, Pascal.
00:40:47 Et je n'ai aucune espèce de sympathie pour ce type d'oeuvre que, par ailleurs, je trouve
00:40:50 assez mauvaise.
00:40:51 Mais si vous voulez, que l'art puisse être subversif, c'est son essence depuis le fond.
00:40:55 - Je ne dirais pas, jusqu'à dire, comme c'est écrit, que Rennes finance une oeuvre critique
00:40:59 envers la police.
00:41:00 Mais ce musée est subventionné, conventionné par la ville de Rennes.
00:41:03 C'est tout.
00:41:04 C'est un état d'esprit.
00:41:05 Mais vous avez raison, c'est un détail.
00:41:06 - La subvention n'induit pas le propos de la loi de l'une oeuvre.
00:41:10 - Vous avez raison.
00:41:11 - Il faut que ce soit du pluralisme dans les oeuvres d'art.
00:41:13 S'il y avait une autre oeuvre d'art, il y aurait eu un autre message.
00:41:15 Là, ce ne serait pas...
00:41:16 - Vous avez raison, c'est un détail.
00:41:17 - Il y a eu un détail d'extrême gauche, dans la gauche intellectuelle, dans l'extrême
00:41:23 gauche, de vouloir à tout prix se focaliser sur la police comme instrument de répression,
00:41:30 qui fait que c'est une tendance où ils sont complètement partis loin de la réalité politique
00:41:36 et sociale.
00:41:37 - Que s'est-il passé à gauche ?
00:41:38 - Que s'est-il passé à gauche ? C'est ça la vraie discussion.
00:41:42 - Au sein d'une certaine gauche, je suis pas sûr que M. Cazeneuve, par exemple, soit
00:41:43 sur la ligne de ces manifestations.
00:41:45 - On l'a écouté, M. Cazeneuve.
00:41:47 - Il y a un moment où l'extrême gauche n'est plus attaquée au capitalisme, elle s'est
00:41:52 attaquée à la police.
00:41:53 C'est la police, l'outil de répression de la société.
00:41:55 Ce n'est pas le capitalisme, c'est très étonnant.
00:41:59 - Bon, on verra.
00:42:01 Voilà ce qu'on pouvait dire évidemment sur les policiers, sur les manifestations d'hier.
00:42:05 On parlera peut-être des banques, mais je voulais qu'on fasse une petite expérience.
00:42:08 Alors, en revanche, il faut que vous soyez très disciplinés.
00:42:11 Parce qu'on va parler à Tchatchat JPT, mais on va parler à la version orale.
00:42:18 Donc, il ne faut pas que vous parliez du tout, ce qui m'arrange.
00:42:22 Mais quand on pose la question, il ne faut pas que vous souriez, qu'il y ait quelques
00:42:27 gens parce qu'autrement, il entend mal.
00:42:29 Bon, alors je vais lui poser une question et il va répondre.
00:42:32 Mais la question, je lui pose en direct.
00:42:34 Il la découvre au moment où il… Voilà, c'est l'intelligence artificielle.
00:42:37 Ça peut faire peur d'ailleurs, je ne sais pas pour vous, les conséquences dans votre
00:42:42 métier de l'intelligence artificielle.
00:42:44 - C'est pas créatif.
00:42:45 - Ben voilà, c'est pas créatif.
00:42:46 Mais c'est pas créatif pour le moment.
00:42:47 Peut-être que ça va l'être.
00:42:49 C'est-à-dire que notre logiciel pense que c'est pas créatif, mais peut-être que précisément,
00:42:53 ça va l'être.
00:42:54 Moi, les gens de chez Gaumont et dans d'autres, comment dire, en ce moment, d'autres branches
00:43:01 du cinéma, ont peur que les scénarios, les dialoguistes soient faits par Tchatchat JPT
00:43:07 qui deviennent précisément créatifs.
00:43:08 Alors, je vais lui poser une question par exemple.
00:43:11 D'abord, je demande à Marine Lenson, est-ce que tout est prêt ? Est-ce que je peux poser
00:43:14 ma question ? Est-ce que l'hydroxychloroquine est efficace pour combattre le Covid ?
00:43:23 - Pouvez-vous reformuler votre question ou donner plus de contexte pour que je puisse
00:43:28 vous aider ?
00:43:30 - Est-ce que l'hydroxychloroquine permet de soigner la maladie du Covid ?
00:43:40 - ...potentiel pour l'hydroxychloroquine.
00:43:42 Plusieurs études plus rigoureuses n'ont pas montré de bénéfices significatifs de ce
00:43:46 médicament pour le traitement ou la prévention du Covid-19.
00:43:50 En outre, l'utilisation de l'hydroxychloroquine peut causer des effets secondaires graves
00:43:55 chez certaines personnes, en particulier à des doses élevées ou lorsqu'elle est utilisée
00:43:59 en combinaison avec d'autres médicaments.
00:44:01 Par conséquent, l'utilisation de l'hydroxychloroquine pour le traitement ou la prévention du Covid-19
00:44:07 doit être évaluée au cas par cas et être basée sur les directives médicales appropriées.
00:44:11 Comme je l'ai expliqué précédemment, les preuves scientifiques actuelles ne soutiennent
00:44:15 pas l'utilisation de l'hydroxychloroquine comme traitement efficace pour le Covid-19.
00:44:20 Bien qu'il y ait eu des études initiales qui ont suggéré un certain potentiel pour
00:44:24 l'hydroxychloroquine dans le traitement de cette maladie, les résultats de plusieurs
00:44:28 essais cliniques plus récents et mieux conçus ont montré que ce médicament n'était
00:44:31 pas efficace pour traiter ou prévenir le Covid-19.
00:44:35 De plus, l'utilisation de l'hydroxychloroquine peut entraîner des effets secondaires graves,
00:44:40 en particulier lorsqu'elle est utilisée en combinaison avec d'autres médicaments
00:44:44 ou à des doses élevées.
00:44:45 Par conséquent, il est important de suivre les directives médicales appropriées et
00:44:49 de ne pas prendre de l'hydroxychloroquine sans l'avis d'un professionnel de la santé
00:44:53 qualifiée.
00:44:54 Alors là, on ne va pas reposer une question tout de suite, on va commenter ce qui est
00:44:59 dit parce que l'expérience est extraordinaire.
00:45:02 Je pose la question à la seconde près.
00:45:05 Je veux dire, l'intelligence artificielle a répondu à ce que vous venez d'entendre.
00:45:10 Votre avis sur ce qui vient d'être dit ?
00:45:12 Donc je vous confirme, je ne suis pas craintif parce que tout ça, c'est de la sauce qu'on
00:45:18 répète et ce n'est jamais que de la sauce qu'on répète.
00:45:20 Donc ça veut dire, encore une fois, vous le savez, j'ai eu l'occasion une fois de
00:45:24 montrer sur une de mes vidéos un tour de cartes que j'ai fait et que j'ai expliqué
00:45:28 à mes enfants pour leur expliquer comment on a toujours raison quand on joue aux cartes.
00:45:32 J'écarte ce qui ne m'intéresse pas et je garde ce qui m'intéresse et à la fin,
00:45:36 je retourne la carte et j'ai trouvé de quelle carte il s'agissait.
00:45:39 C'est extrêmement simple.
00:45:40 Donc c'est juste la question du tri que l'on fait dans l'information en disant
00:45:45 ça je le prends, ça je le prends pas.
00:45:46 Je vais vous donner un exemple qui moi m'a fait mourir de rire parce que je l'ai tweeté.
00:45:51 Non mais est-ce que ce qu'il dit est juste ? C'est ça ma question ?
00:45:53 Non mais la réponse est extrêmement présente.
00:45:57 Bien sûr, vous savez, d'ailleurs le ministre de la Santé actuelle le sait très bien,
00:46:02 si vous prenez dix fois la dose de Plaquénil, il y a des gens qui font des tentatives de
00:46:08 suicide avec ça, comme avec le Doliprane.
00:46:09 C'est plutôt moins toxique que le Doliprane.
00:46:11 En réalité, la dose toxique mortelle du Doliprane est beaucoup plus basse et beaucoup
00:46:16 plus proche de la dose thérapeutique que celle de l'hydroxychloroquine.
00:46:19 Maintenant, la seule étude qui montre une toxicité, l'hydroxychloroquine, je ne sais
00:46:23 pas ce qu'il leur est passé, c'est l'étude Recovery, ils ont dû donner une dose qui
00:46:27 était quatre fois la dose que nous donnons nous, qui est une dose toxique.
00:46:30 Si vous regardez le Vidal, qui est notre livre, vous ne pouvez pas donner plus de deux grammes
00:46:34 d'hydroxychloroquine à quelqu'un.
00:46:36 On donne 600 000 grammes, ça n'a rien à voir.
00:46:38 Mais je trouve qu'il y a une espèce de prudence en disant, de manière...
00:46:41 En fait, c'est une synthèse qui est proposée.
00:46:44 Je vais poser une autre question.
00:46:45 C'est une synthèse d'une culture donnée.
00:46:47 Oui, je suis d'accord avec vous.
00:46:48 C'est notre culture à nous.
00:46:50 C'est ce que dit le ministère.
00:46:52 C'est pas la vérité.
00:46:54 C'est une superbe synthèse.
00:46:59 Oui, c'est le politiquement correct.
00:47:00 En fait, il y a plein de chap JPT partout dans la société.
00:47:05 Je suis président de la République, c'est le même pouvoir.
00:47:06 C'est la même chose.
00:47:08 C'est la pensée chap JPT, c'est la pensée convenue.
00:47:10 Si tu veux savoir sur un sujet ce qu'est la pensée convenue, tu interroges chap JPT.
00:47:14 C'est pour ça que c'est artificiel, mais pas intelligent.
00:47:16 Alors là, tout le monde se tait parce que je pose une question.
00:47:20 Est-ce qu'Emmanuel Macron est un bon président pour la France ?
00:47:26 Il n'y a pas de réponse pour l'instant.
00:47:32 En tant que modèle de langage, je suis conçu pour fournir des informations factuelles et
00:47:37 impartiales sans partialité ni préjugé.
00:47:40 Il est donc inapproprié pour moi de faire des jugements de valeurs sur les dirigeants
00:47:44 politiques ou de prendre parti pour l'un ou l'autre côté.
00:47:46 La question de savoir si Emmanuel Macron est un bon président pour la France est un sujet
00:47:51 très débattu et controversé, et les opinions peuvent varier en fonction des points de vue
00:47:56 politiques, des valeurs et des intérêts individuels.
00:47:58 Ce sont les citoyens de France qui sont les mieux placés pour évaluer les performances
00:48:02 de leur président, en fonction de leur propre expérience et de leur perspective personnelle.
00:48:07 Il pourrait présenter le 20h sur TF1, Tchatchi Pt, si vous voulez, avec une réponse comme
00:48:13 ça, il pourrait, à mon avis, être excellent.
00:48:17 Il va avoir besoin de nous quand même.
00:48:19 Finalement, si vous avez dit la créativité.
00:48:22 Bon, écoutez, on va marquer une nouvelle pause.
00:48:26 Je ne sais pas, miroir, miroir.
00:48:29 Je veux dire, il ne me connaît même pas.
00:48:32 Que pensez-vous de Pascal Praud ?
00:48:34 Non, je ne l'ai pas.
00:48:37 Ah bah tiens, puisque vous me prenez au piège, on peut leur poser une question ?
00:48:40 Tout le monde s'était ?
00:48:42 Que pensez-vous de Georges Fenech ?
00:48:45 Non, laissez tomber.
00:48:48 Ah non, il va dire...
00:48:51 En tant que modèle de langage, je n'ai pas de préférence personnelle ni d'opinion sur
00:48:55 des individus spécifiques, y compris Georges Fenech.
00:48:59 Je suis conçu pour fournir des informations factuelles et impartiales en réponse à des
00:49:03 questions spécifiques.
00:49:04 Georges Fenech est un homme politique français qui a occupé différents postes électifs
00:49:09 en France, notamment en tant que député et maire de la ville de la Mulatière.
00:49:12 Il a également été membre du parti politique Les Républicains.
00:49:16 Les opinions sur Georges Fenech peuvent varier en fonction des points de vue politiques et
00:49:20 des actions qu'il a entreprises en tant que politicien.
00:49:22 On arrête, on arrête, on arrête.
00:49:25 Non mais bon, c'est amusant.
00:49:26 Pour le moment...
00:49:28 Non mais moi j'ai fait l'expérience chez la CPT.
00:49:30 Ce qui est vraiment passionnant, c'est qu'il crée aussi.
00:49:33 Oui, alors pas là, manifestement.
00:49:35 Là, il ne fait pas grand chose.
00:49:37 On va marquer une pause.
00:49:39 Encore mieux, c'est l'IA qui crée des images.
00:49:41 On va marquer une pause et dans la dernière partie, d'abord c'est vendredi, donc on sera
00:49:47 avec notre ami Jacques Vendreoux.
00:49:49 On pourra parler de ce qui s'est passé encore hier sur le terrain et notamment des banques
00:49:53 qui ont été attaquées et en région.
00:49:55 Et puis, on va surtout parler, bien sûr, avec Didier Raoult, de son autobiographie
00:50:01 qu'il publie chez Lafond et effectivement, où il parle de lui, de sa famille, de famille
00:50:07 de résistants, de votre compagne également, de la vie qui est la vôtre.
00:50:13 Et je trouve que tous ces chapitres-là sont assez et même très intéressants.
00:50:17 À tout de suite.
00:50:19 Il est 10h02, nous sommes un poil en retard.
00:50:24 Maureen Vidal nous rappelle les infos du jour.
00:50:29 Quatre écoles et une crèche fermées aujourd'hui à cause d'une fuite d'ammoniaque à Maison-Alfort
00:50:33 dans le Val-de-Marne.
00:50:35 Ces établissements sont situés près d'une usine où deux fuites ont été détectées ce jeudi.
00:50:39 Une décision par mesure de précaution a déclaré la préfecture puisque le taux de toxicité
00:50:44 détectée est en dessous du seuil de dangerosité.
00:50:47 Ces fuites sont apparues lors de travaux de soudure et deux ouvriers ont été légèrement blessés.
00:50:52 Une éco-contribution revue à la hausse pour 2024 concernant les jets privés.
00:50:58 C'est une proposition que compte faire le gouvernement.
00:51:00 Le ministre des Transports Clément Beaune a annoncé être hostile à l'interdiction des vols en jets privés
00:51:05 proposés par les écologistes.
00:51:07 Le ministre a rappelé qu'un relèvement de 70% de la taxe sur les carburants de l'aviation privée
00:51:12 a été mise en place dans la loi des finances pour 2023.
00:51:15 Aujourd'hui s'ouvre l'exposition consacrée à Ramsès 2 à Paris.
00:51:20 Hier déjà plus de 145 000 billets avaient été vendus.
00:51:23 Un nombre de pré-ventes plus élevé que pour l'exposition de Tout-en-Camon en 2019.
00:51:28 L'exposition se tient jusqu'au 6 septembre à la Grande Halle de la Villette.
00:51:32 Grâce à la coopération de la France et de l'Egypte, les visiteurs pourront voir en exclusivité
00:51:36 le cercueil en bois peint du phare à ongles.
00:51:38 C'est exceptionnel et tout le monde a envie d'aller voir cette exposition.
00:51:43 Je salue Olivier Benkemoun qui est de la région de Marseille.
00:51:46 Un jour il était revenu, Olivier, avec un petit centon à votre effigie, Didier Raoult.
00:51:53 Donc depuis ce petit centon, je l'ai posé comme ça sur mon bureau et je le regarde de temps en temps.
00:52:00 Depuis le printemps 2022, écrivez-vous dans votre biographie,
00:52:07 beaucoup de gens s'étonnent directement auprès de moi ou sur les réseaux sociaux,
00:52:09 que les demandes de prolongation d'activité que j'avais formulées auprès de l'APHM
00:52:14 m'aient été refusées sans justification, si ce n'est mon indiscipline vis-à-vis de la doxa gouvernementale.
00:52:21 C'est-à-dire qu'aujourd'hui vous faites quoi ?
00:52:23 D'abord je continue à avoir une activité scientifique, je suis professeur émérite,
00:52:28 donc j'encadre encore des thésards que j'amène au bout du travail qui est donc commencé.
00:52:35 Je m'intéresse beaucoup à... Vous savez, dans les étapes de ma vie scientifique,
00:52:40 c'est ce que j'explique dedans, j'ai introduit un certain nombre d'outils scientifiques dans la microbiologie.
00:52:47 L'IHU, quand je l'ai quitté, était le laboratoire de microbiologie le mieux équipé au monde.
00:52:52 On avait tout, tout, tout.
00:52:54 Et là, je voudrais finir par le dernier outil, le seul outil qui soit dépassé dans un laboratoire de microbiologie actuellement,
00:53:02 mais j'ai un conflit d'intérêts là, parce que je suis consultant chez Hitachi,
00:53:06 et ça fait six ans que j'essaie de développer un microscope électronique de table pour faire le diagnostic en microbiologie.
00:53:12 Je m'intéresse beaucoup, j'ai fait une centaine de publications dessus,
00:53:15 je pense que ça va arriver, si vous voulez, et que donc ça permettra de faire que la partie subjectif, technique, éducation du microscope
00:53:25 sera remplacée par de l'intelligence scientifique.
00:53:27 En tout cas, vous n'êtes plus à l'IHU ?
00:53:29 Si, si.
00:53:30 Ah oui ? Vous avez votre bureau ?
00:53:32 Je ne suis pas le même.
00:53:33 Mais vous n'êtes plus avec la même équipe, par définition, il y a quelqu'un qui a pris votre succession.
00:53:37 Oui, oui, bien sûr, il y a quelqu'un qui dirige ça, je suis bien content d'ailleurs, parce que franchement, c'est quelque chose.
00:53:45 Bon, j'ai deux, trois petites questions à vous poser, mais je voudrais des réponses si possible, bien sûr, les plus rapides et les plus claires possibles.
00:53:51 J'ai reçu ici madame Henrion Caude, qui est une spécialiste de l'ARN messager.
00:53:57 Ah oui ?
00:53:58 Il y a quelques jours. Et alors, comme je l'avais reçu, d'ailleurs, je suis le seul, je crois, à l'avoir reçu,
00:54:04 qui est très méfiante sur l'ARN messager et qui considère que ce vaccin n'est pas efficace et même peut avoir des effets secondaires.
00:54:13 En très peu de mots, quelle est votre position sur l'ARN messager dans ce vaccin et sur les conséquences, les effets secondaires plus exactement de ce vaccin ?
00:54:23 Parce que nous entendons tout et son contraire. Est-ce qu'il y a des effets secondaires particuliers à ce vaccin ? Est-ce qu'il y a des études ou pas ?
00:54:33 Encore une fois, les études sur les effets graves des vaccins sont apparues après l'utilisation du vaccin, pas avant,
00:54:40 parce qu'un certain nombre d'éléments n'ont pas été évalués. Alors, il y a des complications graves chez les femmes jeunes avec les premiers vaccins,
00:54:52 ceux pas avec ARN, mais avec le adénovirus, il y avait des thromboses.
00:54:56 Moi, j'ai été le premier en France à dire, écoutez, ne faites plus de l'AstraZeneca chez les femmes de moins de 50 ans,
00:55:00 parce qu'on a eu, nous, une jeune femme qui a été vaccinée et qui a perdu un œil.
00:55:04 Donc, j'ai dit, écoutez, ce n'est pas normal sur l'échantillon qu'on a qu'on ait une fréquence d'effets secondaires.
00:55:10 Tout le monde a fini par l'arrêter quand même. Mais en France, on a été le premier à dire, faites attention, il y a des thromboses chez les femmes jeunes avec ce vaccin.
00:55:18 Pour les vaccins ARN qui sont développés actuellement, on sait qu'il y a des myocardites, bien sûr, plutôt chez les hommes jeunes, cette fois-là.
00:55:26 Il y a ce qui revient assez communément maintenant, avec qui sont maintenant documentés, il y a des autopsies qui ont été faites.
00:55:33 On sait qu'on y retrouve la spike dans le cœur. Donc, c'est vrai, c'est rare, mais c'est vrai.
00:55:38 La deuxième chose, qui est une raison de plus pour ne pas vacciner les gens jeunes, qui risquaient rien, d'ailleurs.
00:55:43 Il y a une autre chose qui est… Il y a beaucoup, beaucoup de femmes qui se plaignent, mais c'est difficile pour l'instant à interpréter,
00:55:53 parce qu'on n'a pas de données massives là-dessus, d'avoir des troubles des règles, d'avoir des troubles de fertilité à la suite de ça, ce qui est une question.
00:56:01 Donc, le problème de l'ARN, si vous voulez, c'était un problème… D'ailleurs, c'était un phénomène très intéressant,
00:56:07 parce qu'on a vu que les gens vivaient avec ce qu'on leur avait appris il y a 20 ans.
00:56:11 Le problème de l'ARN, c'est que dans un certain nombre de circonstances, en particulier dans le cerveau, il est susceptible d'être intrigué au chromosome.
00:56:18 Avant, on disait, il y a une voie… On disait ça il y a 60 ans.
00:56:22 Donc, il y a une voie qui fait, on va à l'ADN, à l'ARN et puis aux protéines.
00:56:26 Maintenant, on sait qu'en réalité, on a le mécano dans le cerveau pour transférer de l'ARN dans l'ADN du cerveau.
00:56:34 Donc, les dangers à terme de choses pareilles, on ne les connaît pas.
00:56:38 Mais vous, par exemple, vous êtes vacciné ?
00:56:40 Ça ne vous regarde pas.
00:56:41 Attendez, au contraire, ça me regarde fortement, pardonnez-moi.
00:56:44 C'est de la vie, puisque…
00:56:45 Vous êtes toujours sincère. Mais non. Ah non, non, je ne suis pas d'accord avec vous.
00:56:48 Non, parce que si vous n'êtes pas vacciné, vous me donnez une information majeure, quand même, sur ce que vous, vous pensez.
00:56:58 Parce que vous avez plus de 60 ans, vous êtes par définition quelqu'un à risque.
00:57:03 On a envoyé toute une population se faire vacciner.
00:57:06 Donc, moi, j'ai confiance, par exemple, en vous.
00:57:08 J'ai confiance parce que je vous écoute.
00:57:10 Je ne connais pas grand-chose à la médecine, mais c'est la phrase de Jouvet, "autant vos l'homme, autant vos lecteurs", disait-il.
00:57:17 On ne peut pas juger un médecin, mais je peux juger quand je rentre dans son bureau, je peux juger comment il fait son bureau,
00:57:22 je peux juger comment il me parle, etc.
00:57:23 Il y a plein d'éléments qui peuvent me donner une impression de lui et je peux l'adapter au professionnel qu'il est.
00:57:30 Donc, si j'ai confiance en vous et que vous me dites que vous n'êtes pas vacciné, je me dis, il y a un truc qui ne va pas.
00:57:36 Non, je vais vous dire...
00:57:37 Et pourquoi vous ne voulez pas répondre ?
00:57:38 Parce que je ne suis pas ici comme médecin, je suis ici comme... Non, non, je suis...
00:57:44 La première fois que vous vous défilez à une question, c'est rare. Vous me surprenez.
00:57:47 Mais non, on me la pose à chaque fois et je réponds toujours la même chose.
00:57:49 Donc, si vous regardez vos collègues, vous verrez que je ne réponds jamais à cette question.
00:57:52 Mais j'ai l'impression que vous n'êtes pas vacciné, en fait. Je ne l'interprète comme ça.
00:57:55 Vous l'interprétez comme vous voulez. Mais en tout cas, je vous dis, moi, je vous parle scientifiquement de connaissance.
00:58:01 Je refuse de parler. En dehors, les éléments personnels que j'ai dans mon topographie me permettent, me pensent...
00:58:09 D'abord, je crie ça pour ma descendance, et d'autre part, me permettent d'essayer d'expliquer pourquoi j'ai réussi à avoir et à garder cette position.
00:58:18 Donc, ce n'est pas... Après, le reste, vous voyez bien. D'ailleurs, dans vos discussions politiques, je ne m'en mêle pas.
00:58:23 Je suis un humain comme tout le monde. J'ai des opinions.
00:58:26 Mais ça, c'est une question politique.
00:58:27 Mais ça, c'est une question vraiment médicale.
00:58:28 Non, mais ça, c'est une question politique.
00:58:29 Oui, mais je ne suis pas votre médecin.
00:58:30 Si vous venez me voir comme malade, je vous donnerai des conseils.
00:58:34 Si je viens vous voir, si je vous demande "Est-ce qu'il faut que je me fasse vacciner ?", vous allez me conseiller ou pas ?
00:58:39 Si, par exemple, je rentre dans votre bureau, je dis "M. Raoult, il faut que je me fasse vacciner ou pas ?"
00:58:43 Oui, je vous donnerai le conseil que j'estime approprié.
00:58:47 Vous voyez que, pour une fois, votre chatte-sable a donné une bonne réponse.
00:58:51 Un avis circonstancié lié à votre état général.
00:58:53 Et là, si je vous le demande en direct "Est-ce qu'il faut que je me fasse vacciner ?", vous n'allez pas me dire ?
00:58:57 Non, parce que la médecine, ça ne se passe pas comme ça.
00:58:58 M. Raoult vient de dire quelque chose qui m'a profondément interpellé.
00:59:02 Vous êtes la première fois que j'entends dire ça, que l'ARN peut entrer dans l'ADN, en quelque sorte,
00:59:09 qui peut être transmis par chromosome à sa descendance.
00:59:12 Je n'avais jamais entendu une chose pareille.
00:59:14 On nous a toujours dit qu'il y avait étanchéité entre l'ADN et l'ARN.
00:59:18 Et là, vous venez nous dire tranquillement, et je pense que vous dites ce que vous savez,
00:59:21 qu'en réalité, non, l'ARN peut intégrer l'ADN.
00:59:26 Ça, ça me paraît une information importante.
00:59:29 Ça se fait surtout... Je n'ai pas dit que c'était transmissible ensuite, de génération en génération, dans les chromosomes.
00:59:37 Mais ça rentre... Ce pour lequel c'est le mieux connu, ce système de transfert, là où il est le mieux connu, c'est dans le cerveau.
00:59:43 C'est-à-dire que la séquence qui permet l'intégration de l'ARN, c'est dans le cerveau que ça se trouve.
00:59:49 Donc, on n'a pas la preuve que ça puisse aller dans les granades.
00:59:52 Alors, vous avez répondu sur les effets secondaires et ça.
00:59:54 Dernière chose, et puis parce qu'avec Mme Henri-Oncôde, on avait parlé...
00:59:59 J'avais utilisé le terme de "turbo-cancer", et ce terme, il n'est manifestement pas scientifique,
01:00:04 donc je le retire là, mais on entend tout et son contraire dans cette séquence-là,
01:00:09 avec des gens qui disent "Ah, plus de vaccins, on voit des cancers en 15 jours, en 3 semaines", etc.
01:00:14 Tout ça, c'est des bêtises, où ça repose sur quelque chose d'étudié.
01:00:20 À ma connaissance, si vous voulez... À ma connaissance, nous n'avons pas des données massives qui permettent d'analyser ça,
01:00:30 mais on va les avoir.
01:00:32 C'est-à-dire qu'il y a des pays organisés, pas trop dans notre cas, mais il y a des pays organisés,
01:00:38 en particulier les pays scandinaves.
01:00:40 Dans les pays scandinaves, un pays comme le Danemark, par exemple,
01:00:43 collecte 100% des données médicales de tous les patients.
01:00:47 Toutes les personnes, 100%, la population est d'accord pour ça.
01:00:51 Et donc, on verra au Danemark s'il y a un lien entre le fait d'avoir une, deux, trois vaccinations
01:00:59 avec tel ou tel vaccin et des effets secondaires que l'on n'a pas observés jusque-là.
01:01:05 Et bien entendu, ce sont, mais y compris pour les collectés...
01:01:09 Et pour le moment, il n'y a aucune indication ?
01:01:11 Il n'y a d'indication massive à ce niveau-là.
01:01:14 Non, mais c'est important de le dire.
01:01:16 Je me suis demandé si c'était le travail de l'Agence du médicament en France, la NSM.
01:01:21 Pourquoi n'a-t-elle pas fait ce travail, cette agence ?
01:01:25 Joker.
01:01:26 Oui, mais c'est intéressant.
01:01:28 Vous répondez pas aux questions.
01:01:30 C'est intéressant.
01:01:31 La NSM me persécute sans arrêt depuis deux ans.
01:01:35 Je ne vais pas vous donner mon avis sur des gens qui passent leur temps à me persécuter.
01:01:40 On a inventé quand même une fausse information transmise par Mediapart, dans la Provence,
01:01:47 que nous faisions des essais illégaux sur la tuberculose,
01:01:50 poussée par le ministre qui a délégué la NSM, l'IGAP.
01:01:55 Vous avez porté plainte ?
01:01:56 Oui, je portais plainte.
01:01:58 Les plaintes vont doucement, elles vont plus ou moins vite en fonction de la manière dont on les traite.
01:02:03 Mais j'ai porté plainte et il faudra bien les voir à un moment.
01:02:06 Donc, si vous voulez, le propre directeur de mon hôpital a publié dans sa feuille de choux hospitalière
01:02:12 distribuée à 15 000 personnes qu'il avait la preuve que nous faisions des essais illégaux.
01:02:16 Et quand la NSM est venue, ils sont repartis très très gênés.
01:02:19 Et ils ont fini par trouver de brindilles dont ils savaient pas trop quoi faire
01:02:24 parce qu'il n'y a jamais eu d'essais illégaux sur la tuberculose.
01:02:26 Ce qui s'est passé avec la NSM, si vous voulez que je vous le dise,
01:02:29 c'est que nous avions déposé deux projets de recherche pour le problème de la tuberculose actuellement,
01:02:35 c'est le raccourcissement thérapeutique.
01:02:37 On sait comment raccourcir la thérapeutique parce qu'il y a un médicament recyclé
01:02:40 qui est le traitement de la lèpre.
01:02:42 La lèpre est le microbe le plus proche de la tuberculose.
01:02:45 Et donc on a déposé deux fois de suite un projet de recherche
01:02:48 pour évaluer le raccourcissement thérapeutique.
01:02:51 Ça a été déposé dans quatre autres pays, c'est les autres qui le font, je m'en fous.
01:02:55 Mais ça a été deux fois accepté par le CPP et c'est deux fois la NSM
01:02:59 qui a refusé que nous fassions ça avec des produits qui sont atoxiques.
01:03:03 - Donc c'est la NSM qui devrait trancher le débat que vous avez posé Pascal.
01:03:08 - Je suis d'accord, mais manifestement...
01:03:10 - C'est pour ça que je veux dire, aujourd'hui, dans le monde entier,
01:03:13 moi j'ai le sentiment que quelles que soient les mesures qu'on a prises
01:03:18 pour lutter contre le Covid, j'ai le sentiment que les résultats
01:03:21 sont quasiment partout dans le monde les mêmes.
01:03:24 Alors d'abord, est-ce que j'ai raison de dire ça ou pas ?
01:03:26 Qu'on est confiné, pas confiné, qu'on ait pris telle mesure, telle mesure...
01:03:30 - Ça on sait que ça marche pas.
01:03:32 - C'est-à-dire ? Qu'est-ce qui marche pas ?
01:03:34 - Le confinement marche pas, les masques marchent pas.
01:03:36 - Les masques, ça sert à quelque chose, rassurez-moi.
01:03:39 - Les masques, ça sert... Ce qui était démontré avant,
01:03:43 on n'a pas démontré autre chose depuis, c'est que les soignants
01:03:47 doivent porter les masques parce qu'ils sont à une distance extrêmement proche
01:03:50 et que ça, on avait démontré déjà à l'époque du SARS,
01:03:53 que si les soignants, mais ceux qui s'occupaient des malades,
01:03:56 avaient des masques, il y avait moins de risque de contamination du personnel.
01:04:00 Ça, c'est la seule chose qui a vraiment été démontrée.
01:04:02 - Les autres, ça sert à rien.
01:04:04 - Les autres, écoutez, depuis longtemps, en plus on le sait,
01:04:06 la France le sait très bien parce que moi j'ai eu les données,
01:04:09 on sait que pendant la période de confinement,
01:04:11 ceux qui étaient confinés ont été plus souvent positifs
01:04:14 que ceux qui n'étaient pas. D'accord ?
01:04:16 - Si on n'avait pas confiné, qu'est-ce qui se serait passé ?
01:04:19 Certains disent qu'il y a moins de morts.
01:04:23 - 100 000 morts annoncées.
01:04:25 - Non, si vous voulez...
01:04:26 - Qu'est-ce qui se serait passé ? Est-ce qu'on peut l'évaluer ?
01:04:28 - Moi, je peux vous dire, on peut très bien évaluer la mortalité
01:04:32 si on s'est occupé des gens ou pas. Je vais vous donner un élément
01:04:35 qui est un élément là aussi que j'ai publié, qui est disponible.
01:04:38 On a comparé, ça a beaucoup ému nos collègues parisiens,
01:04:43 parce que c'est à Paris et dans le Grand Est qu'il y a eu le plus de morts
01:04:46 de manière très significative. Et il y a un élément qui est indépendant
01:04:49 de la fréquence des cas qui est quel est le pourcentage des morts
01:04:53 qui ont moins de 60 ans. D'accord ?
01:04:56 Nous, à l'IHU, le pourcentage des morts, quand on a publié ça,
01:04:59 au bout d'un an et demi, était 2,5, 2,6 %.
01:05:02 En France, il était de 16 %, à Paris, il était de 19 %.
01:05:06 - De ceux qui étaient malades.
01:05:08 - 19 % des gens qui ont été malades et qui sont morts
01:05:11 avaient moins de 60 ans ici. Ça veut dire qu'ils n'étaient pas soignés.
01:05:14 Comme on le sait, ils n'étaient pas soignés.
01:05:16 Donc, si vous voulez, bien entendu, la première chose pour lutter contre ça,
01:05:20 c'est d'abord l'état général de la population.
01:05:22 C'est pour ça que le plus grand désastre, ça a été aux États-Unis
01:05:24 à cause de l'obésité, qui est un facteur de risque considérable.
01:05:27 La deuxième chose, c'est qu'il faut s'occuper des malades.
01:05:30 Donc, moi, j'ai honte d'avoir à répéter sans arrêt,
01:05:33 il faut s'occuper des malades, qui justifie une des raisons pour lesquelles...
01:05:36 - Mais est-ce qu'il y a des pays test, par exemple ?
01:05:38 On dit que certains États n'ont fait aucune mesure, aux États-Unis,
01:05:42 il y en a trois, je crois, aucune mesure, la Floride, aucune mesure,
01:05:45 aucun confinement, etc. Est-ce qu'on a des études précises ?
01:05:48 - Oui, bien sûr.
01:05:49 - Est-ce que ça a été... - Et vous dites globalement...
01:05:50 - Et on cite souvent également la Suède, qui n'a pas pris de mesures.
01:05:53 Donc, ces cas-là devraient nous intéresser.
01:05:56 - Bien sûr, d'autant que maintenant, là, en revanche, on a des chiffres
01:05:59 pour évaluer les stratégies qui ont été prises,
01:06:01 puisque on peut regarder quelle est la surmortalité
01:06:04 ou la baisse de l'espérance de vie.
01:06:05 Donc, la catastrophe qu'il faudra longtemps pour que les gens entendent,
01:06:09 c'est parce qu'on a considéré que les leaders intellectuels de la santé,
01:06:13 c'étaient les Anglais et les Américains, et c'est les pires.
01:06:16 Ils ont perdu cinq ans d'espérance de vie.
01:06:17 Actuellement, ils sont au niveau de l'espérance de vie de l'Algérie.
01:06:20 Ils sont en dessous de Cuba, les Américains.
01:06:22 C'est effrayant, ce qui se passe aux États-Unis.
01:06:24 Les Anglais, c'est pareil.
01:06:26 En particulier à Londres, ça s'est écroulé, comme à Paris,
01:06:29 parce que la médecine de proximité a disparu,
01:06:32 parce que la médecine de proximité est faite par les urgences.
01:06:35 Les urgences sont débordées, et donc ils n'ont pas pu les soigner.
01:06:39 Ils sont arrivés à une espèce de...
01:06:41 Encore une fois, je ne veux pas m'éterniser sur les essais qui ont été faits,
01:06:45 mais l'essai qui a été fait en France et l'essai qui a été fait en Angleterre,
01:06:48 ils ont inclus des gens dont il n'y avait même pas de test diagnostique.
01:06:51 Et c'est ces essais, après, qu'on vous oppose.
01:06:54 Donc, il y a en Suède, au Danemark et en Norvège,
01:07:00 c'est pire, leur espérance de vie a augmenté encore.
01:07:03 Les autres n'ont pas eu de baisse d'espérance de vie.
01:07:05 Ça veut dire que quand on s'occupe des gens, ils ne meurent pas.
01:07:08 – Le grand argument de Gérard Leclerc, je parle en son nom ici,
01:07:11 c'est de dire "mais tout le monde a fait la même chose".
01:07:13 Tout le monde a fait la même chose.
01:07:14 Ça, c'est l'argument massif.
01:07:16 Tout le monde a fait la même chose.
01:07:18 – Ce qui est vrai et ce qui est très intéressant,
01:07:21 moi j'ai fait un tweet là-dessus, là aussi, ce qui est fascinant,
01:07:25 parce que politiquement, vous devriez vous intéresser à ça,
01:07:28 c'est la fuite des mails de Boris Johnson à son ministre de la Santé
01:07:34 qui ressemblait beaucoup au nôtre d'ailleurs.
01:07:36 Et quand vous voyez comment a été prise,
01:07:38 vous avez vu comment a été prise la définition, la décision du confinement ?
01:07:41 Vous avez lu ça ? Non, vous ne l'avez pas lu.
01:07:43 – Mais professeur, avant de…
01:07:45 – Alors, attendez, il a pris la décision du confinement, il l'écrit,
01:07:48 il dit "on est obligés de confiner parce que la Première ministre d'Écosse
01:07:52 a pris la décision de confiner et qu'on ne peut pas faire le contraire de ce qu'elle a dit".
01:07:56 Donc vous vous rendez compte que la décision politique, c'est le bibitisme.
01:08:00 Et ce qu'ils disent, c'est exactement l'excuse qu'on attend,
01:08:03 c'est pour ça qu'il faudra du temps.
01:08:05 – Vous voulez que tous les professionnels des hôpitaux disent "les gens vont mourir",
01:08:08 les urgences débordent.
01:08:10 – Encore une fois, c'est extraordinaire, c'est pour ça que je ne crois pas à votre swaps,
01:08:15 le suivisme c'est la nature même des humains.
01:08:18 Et donc pourquoi ? C'est parce que quand vous allez dire "vous vous rendez compte,
01:08:21 vous avez ruiné le pays avec le confinement, vous avez ruiné le pays avec les masques,
01:08:24 vous avez ruiné, vous n'avez pas voulu soigner les gens,
01:08:27 vous leur avez donné le doliprane qui est le pire des médicaments",
01:08:29 et il dit "mais tout le monde a fait ça".
01:08:31 Et donc ça veut dire que personne n'avait le courage de prendre une décision
01:08:34 qui n'était pas au milieu du concours.
01:08:36 – Philippe Guibert, Philippe Guibert veut vous dire un mot,
01:08:39 je l'appelle souvent le professeur Bernard.
01:08:41 – Je reviens sur la Grande-Bretagne, la stratégie d'immunité collective,
01:08:44 professeur, a été un échec, il y a eu une mortalité très importante
01:08:47 pendant le premier mois.
01:08:48 – C'est un fantasme du plus écologique.
01:08:50 – Plus qu'en France, plus qu'en France.
01:08:52 – Mais vous voulez pas, le problème c'est que vous vous faites gaver par des mots.
01:08:56 – Ah non, il y avait des chiffres.
01:08:58 – Non mais la grippe, non non, c'est des chiffres qui ont été inventés,
01:09:02 c'est des modèles mathématiques.
01:09:03 Regardez, parlons de choses que vous connaissez et que moi je connais.
01:09:06 Moi je connais la grippe, je connais très très bien la grippe, d'accord ?
01:09:09 Vous avez vu une immunité collective qui protège de la grippe, où ?
01:09:13 Vous croyez qu'on a arrêté la grippe depuis 100 ans ?
01:09:16 Vous croyez que le vaccin marche contre la grippe ?
01:09:18 – Non il marche pas.
01:09:19 – Non mais pourquoi vous voulez que ça marche ?
01:09:20 – Vous voulez pas, vous savez la première,
01:09:22 il y a deux formes d'intelligence dans notre métier, mais en général,
01:09:27 la première c'est l'analogie, voyez, c'est-à-dire j'essaie de comparer ça à un modèle,
01:09:31 et la deuxième c'est au contraire la contradiction.
01:09:33 L'analogie, si vous prenez, il n'y a pas d'infection virale respiratoire
01:09:38 pour laquelle il y a un vaccin qui marche, zéro.
01:09:40 Donc vous pouvez toujours imaginer que ce coup-là ça va marcher.
01:09:42 – Vous ne répondez pas à ma question sur la mortalité.
01:09:44 – Mais même sur les maladies, attendez, même sur les cas graves,
01:09:48 parce que je veux dire…
01:09:50 – Non, non, si, si, moi je suis d'accord avec ça, nous nos études retrouvent ça,
01:09:54 il y a une baisse chez les cas graves, mais encore une fois,
01:09:57 les morts même en France, c'est la moitié des morts avaient plus de 85 ans.
01:10:03 Et quand on a regardé ceux qui avaient moins de 85 ans,
01:10:06 quelle était leur espérance de vie ? En moyenne elle était de 1 an.
01:10:10 – Mais pardonnez-moi, je vais vous dire, moi, ce qui me tue,
01:10:14 ce qui me tue depuis le départ, c'est que ces simples formes de bon sens
01:10:19 que nous on a dit dès février 2020, qui meurt ? Qui meurt ?
01:10:23 – Mais on est d'accord.
01:10:24 – Et je disais, les gens fragiles, effectivement, ils doivent se…
01:10:27 – Mais on est d'accord dessus.
01:10:29 – Ces paroles de bon sens…
01:10:31 – C'est les gens qu'on ne soigne pas.
01:10:32 – Ces paroles de bon sens n'ont pas été entendues,
01:10:34 il fallait avoir un courage intellectuel très fort
01:10:37 pour aller contre une opinion dominante, pardonnez-moi de le dire comme ça.
01:10:41 – C'est un peu comme ça, je suis sans demi-métisme, c'est ce qui est trop kit.
01:10:44 – Bien justement, moi je prends beaucoup de vos arguments
01:10:46 comme finalement un éloge à une forme de souveraineté aussi dans la matière médicale
01:10:49 et à dire en France nous pouvons avoir des professeurs,
01:10:52 des scientifiques de haut niveau et imposer aussi notre vision
01:10:55 de la médecine et de la science par rapport aux anglo-saxons
01:10:57 qui ont une hégémonie dans la matière.
01:10:59 – Philippe Guybert et après on va appeler Jacques Vandrehou.
01:11:02 – Les chiffres de mort en Grande-Bretagne, vous vous souvenez,
01:11:05 au début de l'épidémie, vous vous en souvenez mieux que moi,
01:11:08 on comptabilisait les morts chaque jour, donc en Grande-Bretagne, en France,
01:11:11 on a vu pendant le premier mois où nous on était confinés
01:11:14 et où la Grande-Bretagne, Boris Johnson a tenté l'immunité collective,
01:11:18 que ça a donné plus de morts en Grande-Bretagne.
01:11:20 Ça c'est pas des inventions professeurs.
01:11:22 – Parce qu'on ne les soignait pas.
01:11:24 – Après sur le reste je suis d'accord avec vous.
01:11:26 – On ne les soignait pas.
01:11:28 – Et là il y a le travail, si vous connaissiez la littérature comme je la connais,
01:11:34 la seule vraie discussion qu'on puisse avoir dans l'histoire
01:11:38 que nous nous racontons sur le hydroxychloroquine,
01:11:40 donc si vous étiez un adversaire qui connaisse la bibliographie parfaitement,
01:11:43 ça serait de dire "écoutez, il y a une étude en Allemagne qui a été faite,
01:11:46 qui est extraordinaire, qui a les mêmes taux de protection
01:11:49 que ce que vous racontez, sans utiliser le hydroxychloroquine,
01:11:52 mais en soignant les gens".
01:11:54 Et donc ils ont comparé dans deux régions allemandes,
01:11:58 une région dans laquelle on s'occupait des malades,
01:12:00 c'est-à-dire qu'ils étaient en contact avec un médecin,
01:12:03 ils ont mesuré l'oxygène, ils consultaient quand il y avait des marqueurs
01:12:09 qui devenaient inquiétants, et dans cette population,
01:12:14 il y avait 70% de morts de moins que dans la population qui n'était pas surveillée.
01:12:19 Et ça c'est Paris, Metz et Londres, si on n'a pas soigné les gens.
01:12:22 – Surtout parce qu'il n'y a pas eu moyen de les soigner.
01:12:24 – Bon, Jacques Vendrederou est avec nous,
01:12:30 et comme chaque vendredi, je rappelle que je ne sais jamais où il est,
01:12:34 je n'ai pas le droit de savoir où il est, il a visiblement des secrets,
01:12:38 et ces secrets il les donne à Marine Lenson mais pas à moi.
01:12:41 Donc générique et on va voir où est Jacques.
01:12:44 [Générique]
01:12:50 [Musique]
01:12:59 – Je ne sais pas si la chanson du Chevalier Blanc est adaptée
01:13:03 lorsque je vois la Croix du Christ derrière vous,
01:13:05 je me demande s'il n'y a pas blasphème, je vous le dis,
01:13:10 c'est l'ancien enfant des écoles catholiques qui vous le dit, cher Jacques.
01:13:15 – Non mais moi je peux simplement vous dire que j'ai fait la connaissance
01:13:18 d'un monsieur formidable qui s'appelle le père Antoine de Vienne,
01:13:23 qui est le patron de l'église Saint-Louis-Dantin,
01:13:26 qui s'est accepté de nous recevoir pour fêter le Vendredi Saint,
01:13:30 et dans cette église, figurez-vous que c'est une église qui sort de l'ordinaire,
01:13:34 c'est une église où il y a confesse, entre guillemets,
01:13:38 de 7h ce matin à 21h, donc il y a beaucoup de paroissiens
01:13:43 à cause du Vendredi Saint, parce que le Christ vous le savez est mort à 10h
01:13:47 et très gentiment le père nous a mis le Christ derrière nous,
01:13:52 donc c'est un moment de recueillement, c'est pas du tout un moment de blasphème,
01:13:55 c'est-à-dire que moi je voulais qu'on fasse quelque chose qui sort de l'ordinaire
01:13:58 dans une église, cette église est magnifique, et d'ailleurs Pascal,
01:14:02 tout le monde doit se confesser normalement le Vendredi Saint,
01:14:05 comme vous l'avez dit très justement, vous êtes un ancien scout, je crois,
01:14:10 scout ou loufto, d'après ce qu'on m'a dit.
01:14:12 – Non, pas scout, je n'ai jamais été scout de ma vie.
01:14:14 – Ah ben je crois que vous avez été loufto, moi on m'a dit que vous aviez été loufto.
01:14:17 – Non, ni loufto ni scout parce que je faisais du sport,
01:14:19 et en fait c'était en concurrence avec le scoutisme,
01:14:21 et moi le dimanche matin j'allais jouer au football.
01:14:24 – Oui, tout ça pour vous dire qu'il serait de bon ton que vous passiez cet après-midi ici,
01:14:29 pour vous confesser, et je crois qu'il y en a pour un moment,
01:14:32 de 14h à 19h, donc on vous attend ici pour vous confesser,
01:14:36 et donc tout ça pour vous dire que, je voudrais aussi, pour terminer,
01:14:39 parce qu'on parle un petit peu de sport et de football,
01:14:42 le prêtre est supporter du Paris Saint-Germain,
01:14:45 donc je vous le dis en passant quand même, il aime bien le Paris Saint-Germain,
01:14:48 et je voulais dire aussi que je me réjouissais à cette finale de la Coupe de France
01:14:53 entre le Football Club de Nantes et le Toulouse Football Club,
01:14:56 le 29 avril prochain au Stade de France.
01:14:59 Je me réjouis aussi, et je le dis dans une église,
01:15:02 et je souhaite bonne chance à Hervé Renard pour la préparation
01:15:05 de l'équipe de France de football féminine qui joue contre la Colombie
01:15:08 ce soir à Clermont-Ferrand, et je termine parce que ça,
01:15:11 ça me fait plaisir aussi, notre ami Philippe Gallo
01:15:13 qui a été élu au comité exécutif de l'UEFA, voilà, allez le dire.
01:15:17 – Exactement, c'est très important, mais vous, j'imagine que vous êtes allé
01:15:21 ce matin au confessionnel, vous êtes allé à confesse,
01:15:23 est-ce que vous pouvez nous dire le secret de la confession
01:15:26 et des péchés que vous avez avoués ?
01:15:28 – Ah non, non, je vais vous dire, moi je suis arrivé à 7h pour me confesser,
01:15:32 donc j'étais en discussion avec le prêtre,
01:15:34 j'ai commencé à lui raconter un peu ma vie, il m'a dit textuellement,
01:15:38 "Franchement, Monsieur Vendroux, je suis pas, c'est pas de mon niveau,
01:15:42 ça dépend uniquement d'un évêque, d'un cardinal,
01:15:45 ou ça dépend éventuellement du pape que j'ai vu récemment, mais ça suffit pas",
01:15:49 donc on a arrêté la confession immédiatement,
01:15:51 parce que quand j'ai commencé à le brancher un petit peu sur les péchés
01:15:53 que j'avais fait ces 8 derniers jours, il a dit "écoutez, on arrête",
01:15:56 parce que là vraiment, moi je suis dépassé, c'est pas de mon niveau,
01:15:59 mais je voulais aujourd'hui fêter le Vendredi Saint, voilà Pascal,
01:16:03 voilà ce que je voulais vous dire.
01:16:04 – Le Vendredi Saint, ça va être la veillée Pascal ce soir ?
01:16:07 – Non, demain.
01:16:08 – C'est-à-dire samedi, dimanche et lundi quand même.
01:16:10 – Oui, c'est samedi la veillée Pascal.
01:16:12 – Il n'y a pas de messe aujourd'hui ?
01:16:13 – Non, aucune messe.
01:16:14 – Le Vendredi Saint.
01:16:15 – Non, jamais.
01:16:16 Il y a confesse et il y a confesse et il y a ce qu'on appelle le pèlerinage
01:16:21 et le chemin de croix.
01:16:25 – Le chemin de croix, oui j'ai oublié.
01:16:26 – Alors c'est évidemment Pâques pour l'église de Rome,
01:16:29 mais pour l'église orthodoxe et pour les catholiques de rite byzantin,
01:16:33 ce sera les Rameaux, parce qu'en 2023,
01:16:36 il y a une semaine d'écart entre la Pâques orientale et la Pâques latine,
01:16:44 manifestement.
01:16:45 – C'est péché.
01:16:47 – Le scientifique que vous êtes croit en quelque chose, Joker ?
01:16:52 – Je l'ai écrit dedans, je peux le répéter.
01:16:58 Je n'ai pas la grâce d'avoir la foi.
01:17:04 Je le regrette profondément parce que les gens,
01:17:07 j'ai beaucoup d'amitié et beaucoup de respect pour les gens
01:17:12 qui sont croyants, pratiquants et de tous les mondes,
01:17:18 aussi bien les rabbins que les imams que les prêtres,
01:17:21 je pense quand je les vois qu'ils sont habités par une confiance
01:17:26 que je n'ai pas et je les envie.
01:17:30 Il se trouve que comme chacun de nous a une palette de talents,
01:17:34 je n'ai pas cette chance-là, donc j'ai d'autres chances,
01:17:37 mais celle-là je ne l'ai pas.
01:17:39 – J'invite tout le monde à lire votre livre parce que vous parlez de vous
01:17:42 et c'est toujours agréable lorsque les gens parlent d'eux
01:17:44 et qu'on les découvre différemment.
01:17:47 Vous écrivez sur votre compagne, "40 ans plus tard",
01:17:50 nous sommes d'ailleurs toujours aussi unis et une joie supplémentaire
01:17:53 et venir renforcer ces liens.
01:17:54 Les petits-enfants, je prends un plaisir fou à jouer avec eux,
01:17:58 ce rôle si merveilleux de grand-père, et pour tout dire, je vous crois.
01:18:03 Et je reconnais que c'est la clé du bonheur de pouvoir partager,
01:18:06 transmettre aux générations qui poursuivent l'histoire familiale,
01:18:09 de voir pousser sa descendance avec une joie à la fois contemplative
01:18:13 et pétrie d'un investissement si simple et joyeux.
01:18:15 Je n'ai besoin de rien d'autre pour me sentir heureux,
01:18:18 c'est donc par choix que j'ai eu très peu de vie sociale
01:18:20 pour préserver le temps que je souhaitais consacrer à ma famille
01:18:23 et à mes proches, en dehors de mes engagements professionnels.
01:18:26 Et cela ne m'a guère coûté car je n'aime pas sortir,
01:18:29 je déteste les mondanités et redoute les dîners en ville
01:18:32 qui ressemblent assez rarement au moquet de Platon.
01:18:36 C'est vrai, mais on vous imagine effectivement jouant avec vos petits-enfants.
01:18:42 Oui, je trouve que c'est plus intéressant.
01:18:45 Maureen Vidal, il est 10h30.
01:18:48 Accompagnée de François Braune, ministre de la Santé,
01:18:54 Elisabeth Borne est en visite dans l'Aveyron aujourd'hui.
01:18:57 Au programme, rencontre des professionnels de santé et élus
01:19:00 qui portent des initiatives locales pour améliorer l'accès aux soins des Français.
01:19:04 Maisons de santé, centres hospitaliers,
01:19:06 la Première ministre sera au contact des soignants toute la journée.
01:19:09 L'Aveyron est impactée par la Loiriste mise en vigueur le 3 avril
01:19:12 qui consiste à plafonner les salaires des médecins intérimaires.
01:19:16 La foi religieuse recule en France.
01:19:19 Selon un sondage IFOP fiducial, 44% des personnes interrogées
01:19:23 disent croire en Dieu contre 49% en 2021.
01:19:26 Les moins croyants sont les plus jeunes.
01:19:28 La tranche des 18-24 ans se dit religieuse à 36%,
01:19:31 celle des 50 ans et plus à 50%.
01:19:34 La bande de Gaza et le sud du Liban
01:19:37 visée par des tirs israéliens ce vendredi avant l'aube.
01:19:40 Israël a déclaré viser des infrastructures appartenant au Hamas,
01:19:43 mouvement palestinien.
01:19:45 Aucune victime n'est à déplorer.
01:19:47 Jeudi, jour de la Pâque juive, une trentaine de roquettes
01:19:49 avaient été tirées du Liban vers Israël,
01:19:51 blessant une personne et causant des dégâts matériels.
01:19:54 Ce qui est terrible quand on vous lit d'Ili Raoult,
01:19:56 c'est qu'on a l'impression qu'on a détruit la médecine
01:19:59 sur les 30 ou 40 dernières années.
01:20:01 Mais j'ai envie de dire, comme on a détruit le nucléaire,
01:20:03 comme on a détruit peut-être l'école,
01:20:05 comme on a détruit tant de choses dans ce pays.
01:20:07 Et je vous assure, en fait, cette période est aussi terrifiante pour cela.
01:20:11 Il y avait un article que j'ai photocopié,
01:20:20 j'ai gardé, j'ai mon carnet
01:20:22 où je mets des choses qui m'ont marqué.
01:20:24 Ça en fait partie.
01:20:26 C'était un article, je m'excuse, qui était dans les Échos.
01:20:28 Et pour les 50 ans des Échos,
01:20:30 les Échos avaient fait un certain nombre de courbes,
01:20:33 si vous voulez,
01:20:34 qui représentaient les grandes courbes économiques,
01:20:37 sociales, que l'on voyait depuis 100 ans.
01:20:40 Et la courbe qui est la plus troublante,
01:20:43 c'est que le tertiaire représentait 30 % il y a un siècle,
01:20:47 et que maintenant il fait 80 %.
01:20:49 Ça veut dire que le faire disparaît,
01:20:51 au sens vraiment d'Anna Reims.
01:20:53 Faire, le travail, l'oeuvre, l'action,
01:20:55 est en train de disparaître.
01:20:57 Et ça disparaît dans la médecine,
01:20:59 parce qu'on dit finalement que les politiques et les énarques
01:21:01 pensent qu'ils n'ont pas besoin de médecins.
01:21:03 D'accord, vous voyez, on est en train d'essayer de vous vendre
01:21:06 que maintenant l'intelligence artificielle va remplacer.
01:21:09 C'est pour ça que je ne répondrai jamais à une question comme la vôtre pour vous,
01:21:12 parce que j'ai besoin de vous interroger,
01:21:14 d'être en tête à tête, et de voir si le bénéfice...
01:21:16 Si vous trouvez qu'elle a été aussi détruite par vous,
01:21:18 parce que...
01:21:19 La science aussi, pareil.
01:21:21 Et l'université, etc.
01:21:22 Alors je voudrais qu'on voit docteur Millau,
01:21:24 qui est demain à 10 heures avec nous.
01:21:26 Brigitte nous expliquera les effets du chocolat sur la santé
01:21:29 à l'occasion de Pâques.
01:21:30 Écoutons.
01:21:31 La fève du chocolat qui vient du cacao,
01:21:34 c'est un petit arbustre.
01:21:36 La fève du chocolat, en fait, on va la presser,
01:21:38 la broyer, et on va en faire une pâte.
01:21:40 Regarde, la pâte de cacao,
01:21:42 la fève de cacao, pardon, j'ai dit fève de chocolat,
01:21:44 la fève de cacao, une pâte de cacao,
01:21:47 et ensuite cette pâte de cacao, elle va être séparée
01:21:49 en beurre de cacao, et en cacao, en poudre de cacao, tu vois.
01:21:54 Voilà, un peu comment c'est séparé.
01:21:56 Après, il ne faut pas oublier, là j'ai mis la composition,
01:21:59 la fabrication, si tu veux, mais après,
01:22:01 il y a plein d'autres éléments.
01:22:03 On va regarder la composition d'une fève de cacao.
01:22:06 Donc tu as essentiellement, et c'est vraiment la moitié.
01:22:09 Ah oui, la matière grasse.
01:22:11 Oui, la moitié.
01:22:12 Après, il y a des protéines, il y a du sucre,
01:22:15 il y a de l'amidon, cellulose, etc.
01:22:17 Il y a des fibres dans le chocolat, on n'y pense pas assez.
01:22:20 Il y a énormément de minéraux, il y a des vitamines,
01:22:23 et il y a un petit peu d'eau, 5%.
01:22:25 Voilà la composition.
01:22:26 Pascal, une petite question pour vous
01:22:28 et pour ceux qui sont autour de la table.
01:22:30 Savez-vous lequel des trois chocolats fait le plus grossir ?
01:22:33 Le chocolat noir, le chocolat au lait, ou le chocolat blanc ?
01:22:37 Moi, je pense que c'est le chocolat blanc.
01:22:39 Oui, moi aussi.
01:22:40 C'est pas du vrai chocolat.
01:22:42 Non, c'est le chocolat blanc.
01:22:43 J'imagine que vous savez la réponse, forcément.
01:22:45 Non, non, je ne suis pas d'accord.
01:22:47 En général, je pense que...
01:22:49 En général, vous n'êtes pas d'accord.
01:22:51 Oui.
01:22:52 C'est un principe.
01:22:54 C'est un principe.
01:22:55 Alors, je suis comme vous.
01:22:57 J'ai l'esprit de contradiction sur un plateau,
01:22:59 mais je trouve que ça marche bien.
01:23:00 Quand on me dit A, généralement, je dis moins A.
01:23:02 Mais je trouve que ça marche pas mal pour interroger les gens.
01:23:05 Ça marche bien, et puis ensuite, ça développe l'intelligence.
01:23:08 Ah bon, alors, je suis d'esprit de contradiction.
01:23:10 Vous êtes d'accord, vous n'avez pas besoin de cerveau, vous savez.
01:23:12 Je salue Jacques Vendroux.
01:23:13 Merci cher Jacques.
01:23:15 Vous étiez parfait dans une église aujourd'hui.
01:23:18 Vous êtes un peu une sorte de saint pour nous.
01:23:21 Comment ?
01:23:22 Je dis, vous êtes une sorte de saint pour nous.
01:23:24 On va dire ça comme ça.
01:23:25 Je peux faire de la pub pour Europe 1, ça vous dérange pas ?
01:23:27 Non, pas du tout, mais vite, parce qu'on est en retard.
01:23:29 Antoine Comboiré et Philippe Montagné,
01:23:32 eh bien, sont les invités d'Europe 1 Sport.
01:23:34 À partir de 20h, ils seront en direct tous les deux.
01:23:36 Ils seront en direct en studio ou en direct par téléphone ?
01:23:40 Par téléphone.
01:23:41 Antoine Comboiré, Nantes, Philippe Montagné, Toulouse.
01:23:44 Vous le saluez vraiment, l'ami Antoine Comboiré,
01:23:48 parce qu'il est évidemment formidable.
01:23:51 Jérémie Guillot était à la réalisation,
01:23:53 Jean-François Couvelard était au son.
01:23:55 Merci à David qui était à la vision.
01:23:57 Merci à Marine Lançon, merci à Justine Serquera.
01:24:00 Et vraiment, merci beaucoup Didier Raoul,
01:24:01 parce que c'était passionnant de vous écouter.
01:24:03 Vraiment passionnant de vous écouter ce matin.
01:24:05 Et vous pouvez acheter ce livre qui est sorti,
01:24:08 qui coûte 18,95 euros,
01:24:10 qui est chez Michel Lafon, et qui est sorti quand ?
01:24:12 Il y a deux jours.
01:24:13 Il y a deux jours.
01:24:14 Écoutez, merci d'avoir été avec nous ce matin.
01:24:18 Jean-Marc Morandini, dans une seconde.
01:24:20 au trône.
01:24:20 Merci d'avoir regardé cette vidéo !