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26 jours de cyclisme entre le 26 mars et le 30 avril, 12 courses diffusées en direct... la Chaîne L'Équipe fait actuellement le bonheur des passionnés de vélo ! Pour accompagner le téléspectateur lors de ce mois d'avril exceptionnel, on retrouvera notamment le commentateur Patrick Chassé, les nombreux consultants de la chaîne (Christophe Riblon, Cyrille Guimard, Pierre Rolland, Thomas Voeckler...), mais aussi Claire Bricogne, l'animatrice de l'émission Ça va frotter, diffusée avant et après le direct. Ravie de pouvoir offrir un si beau programme aux fans de vélo - "on va quasiment balayer tout le peloton international en un mois", dit-elle avec enthousiasme - celle qui est depuis quelques années l'un des visages incontournables du cyclisme sur la Chaîne L'Équipe, a pris le temps, quelques heures avant le début du Région Pays de la Loire Tour (cinquième rendez-vous de ce mois exceptionnel), d'accorder une interview à Cyclism'Actu. Entretien.

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Sport
Transcription
00:00 Claire Bricogne, vous êtes l'un des visages du cycliste sur la chaîne l'équipe.
00:08 Est-ce que c'est simple de gérer toutes ces personnalités, ces champions ? Beaucoup
00:19 ont été des grands champions.
00:21 Est-ce que c'est facile à gérer tout ça en plateau et en dehors du plateau ?
00:26 J'attendais la question qui pique et la réponse va moins piquer.
00:30 L'équipe est en plein cœur d'une opération spéciale, 26 jours spécial cyclisme sur
00:51 la chaîne l'équipe.
00:52 Ça a commencé il y a quelques jours avec Gambébé et Ghem et ça va se poursuivre
00:55 cette semaine avec une nouvelle épreuve qui prend la suite du circuit de la Sarthe, le
01:00 région Pays de la Loire-Tour.
01:01 Parlez-nous un peu du programme de la semaine.
01:05 Vous avez tout dit, le mois d'avril est peut-être le mois le plus important en termes
01:13 de cyclisme pour la chaîne l'équipe.
01:16 C'est vraiment ce lieu où les jours de course se succèdent.
01:20 On a l'impression de vivre un grand tour tous ensemble, c'est assez drôle.
01:25 Parmi ce gros programme d'avril, on continue avec la Belgique, on a commencé avec Gangue
01:36 et Ghem, on a fait à travers la Flandre également, il y aura le Grand Prix de l'ESCO des mercredis,
01:43 ça sera déjà le cas.
01:45 La Plage Brabantson ensuite à suivre le mercredi suivant.
01:49 Deux mercredis de rendez-vous avec les courses en Belgique.
01:53 Il y aura aussi un circuit italien avec le Tour de Sicile, ce sera la semaine prochaine.
02:00 Ça se chevauchera avec les courses en Belgique également.
02:04 Il y aura le Tour des Alpes derrière et le Tour de Romandie qui sont devenus une semaine
02:09 après l'autre jusqu'à la fin du mois d'avril.
02:10 On va terminer le 30 avril, il me semble pile poil.
02:13 Ça fait partie des rendez-vous incontournables de la chaîne depuis des années également
02:18 pour monter en puissance.
02:19 Il y a toujours des start-lists magnifiques sur ces deux courses, des courses par étapes
02:24 qu'on aime beaucoup suivre et en plus les Français s'illustrent.
02:26 Ça reste important pour nous.
02:28 Et puisque je parle des Français, ce sont les courses françaises également qui seront
02:30 au programme sur ce mois d'avril.
02:32 Il y aura la semaine prochaine, la classique Grand Besançon d'eau et le Tour du Jura
02:45 qu'on diffuse maintenant pour la deuxième année, qui sont deux courses qui nous avaient
02:49 beaucoup marquées, notamment l'an dernier, parce que très actives, très marquées.
02:54 C'est vraiment des choses qu'on adore suivre les courses en France pour cette raison, parce
02:59 qu'en fait les scénarii ne sont jamais vraiment écrits à l'avance, parce qu'on découvre
03:04 des paysages, parce que ce sont toujours des courses d'action, des choses qu'on voit pas
03:08 forcément sur d'autres courses également.
03:09 C'est certainement moins cadenassé également.
03:12 Et puis il y a toute une histoire encore à écrire, à continuer d'écrire pour les
03:17 organisateurs de courses qui existent depuis très longtemps parfois.
03:20 Et puis en effet, on est cette semaine sur le Région Pays de la Loire Tour.
03:25 C'est une première.
03:27 Cette course succède au circuit de la Sarthe, qui est déjà très ancrée dans le paysage
03:32 français.
03:33 Nous, c'est la première fois en effet que la chaîne, l'équipe va diffuser cette compétition.
03:37 C'est une compétition qu'on a très envie de mettre en avant.
03:41 Il y a beaucoup de motivation du côté de l'organisation, beaucoup de motivation aussi
03:44 de notre côté à nous.
03:46 Et le plateau de Savas-Frotté va être présent également.
03:50 Tout le monde est là.
03:51 Patrick, Christophe, Ribelon et Pierre-Roland également.
03:55 Il y aura aussi Thomas Veclar sur la moto.
03:58 On a tous envie toujours de mettre en valeur ce cyclisme français qui nous tient beaucoup
04:02 à cœur, qui est une des identités vraiment de la chaîne l'équipe.
04:06 Peut-être même l'identité forte de la chaîne l'équipe.
04:09 Ça commence demain jusqu'à vendredi en effet.
04:12 Et quand le plateau de Savas-Frotté se déplace comme ça, évidemment on essaie un maximum
04:17 d'avoir les acteurs qui viennent nous voir après la course.
04:21 C'est une vraie plus-value justement parce que c'est là qu'on peut vraiment comprendre
04:24 ce qui vient de se passer, qu'on a suivi pendant deux heures, à la fois par la moto,
04:28 à la fois par les commentaires, mais aussi bien sûr par la réalisation.
04:30 C'est ça, la chaîne l'équipe, c'est bien sûr la course en direct, souvent deux heures,
04:36 deux heures et demie de direct, mais c'est aussi un plateau avant, un plateau après,
04:39 avec parler de l'étape, parler de la course avant, débriefer après.
04:43 C'est très important aussi j'imagine dans le dispositif de la chaîne.
04:46 Oui, c'est très important parce que ça accompagne en fait le téléspectateur avant
04:51 et après.
04:52 Et c'est vraiment ce qu'on a envie de faire.
04:53 On a envie de créer du lien parce que le cyclisme, c'est un sport de lien, c'est un
04:57 sport de proximité.
04:58 C'est toujours une des premières choses qu'on évoque quand on parle du cyclisme, c'est
05:03 justement ce fait de pouvoir voir les champions passer très près sur les routes, parfois
05:08 qu'on connaît par cœur, de pouvoir aller les voir au départ ou à l'arrivée.
05:11 C'est un peu la même chose qu'on a envie de créer avec "ça va frotter quand ça va
05:15 frotter" se déplace.
05:16 Alors, pour des raisons techniques, le plateau est toujours à l'arrivée.
05:19 Donc, ça veut dire qu'on n'est pas au départ avec les coureurs, mais on a toujours des
05:23 envoyés spéciaux qui font un super travail et qui vont au contact des coureurs pour récupérer
05:29 les toutes dernières informations.
05:30 Et nous, on fait l'avant-course à côté de la ligne d'arrivée, déjà pour montrer
05:34 un petit peu ce qui attend les téléspectateurs à ce moment-là.
05:38 Et puis, on reçoit aussi des invités.
05:40 Ça peut être pour parler de la course, ça peut être aussi pour parler évidemment
05:43 de la région, des départements, des villes.
05:46 Cette semaine, on espère recevoir des coureurs aussi en avant-course.
05:49 Il y a des coureurs blessés qui sont de la région et qu'on aimerait bien pouvoir accueillir.
05:54 Bref, c'est vraiment des moments où on se permet un petit peu de prendre le temps.
05:58 C'est vraiment ça.
05:59 On prend le temps en avant-course pour exposer des choses, pour aussi parler d'autres courses.
06:03 On n'est pas uniquement focalisé sur les nôtres, même si on adore les retransmettre.
06:07 On suit toute l'actualité du cyclisme, bien sûr.
06:12 Et puis, pour l'après-course, là, la priorité, elle est vraiment donnée aux coureurs.
06:17 C'est-à-dire, c'est eux, on lance des invitations suivant le scénario, suivant ce
06:21 qui s'est passé, suivant aussi les coureurs dont on aimerait parler parce que l'actualité
06:27 le permet ou le demande, même parfois, ou parce qu'on a envie de mettre quelqu'un
06:31 en lumière.
06:32 Et donc, les coureurs se déplacent sur le plateau.
06:35 Et là, ça devient un moment pas intime parce qu'on n'oublie pas les caméras quand
06:40 on est sur le plateau.
06:41 C'est très compliqué, mais ça devient un moment concret un petit peu tous ensemble,
06:45 encore une fois, dans l'idée de donner quelque chose aux téléspectateurs.
06:50 Moi, j'ai vraiment à cœur de...
06:52 Enfin, c'est ce qui m'intéresse dans ce métier en premier, c'est vraiment d'essayer
06:55 de donner une image vraie des coureurs, de les donner dans ce qu'ils sont.
07:00 Et je pense que le plateau après-cours s'y contribue beaucoup.
07:02 Alors du coup, toute l'équipe est mobilisée pour ces grosses semaines de travail, notamment
07:08 les consultants.
07:09 L'un des points forts aussi de la chaîne d'équipe, c'est son équipe de consultants
07:12 qui sans cesse se renouvellent.
07:14 En fait, il y a encore eu des belles recrues cette année.
07:16 Parlez-nous un peu de ces personnes qui vous entourent au quotidien durant ces semaines
07:22 de travail.
07:23 J'avais le détail sur les courses, mais c'est vrai qu'on peut les citer en globalité.
07:30 Il y a évidemment Patrick Chassé qui est là, il y a Christophe Patrick Chassé qui
07:35 commente, vous le savez bien.
07:37 Il y a Christophe Ribelon qui est un consultant qui est là depuis quelques années maintenant,
07:41 qui fait beaucoup de courses avec nous.
07:43 Il y a Pierre Roland qui vient de nous rejoindre avec toute son peps, toutes ses idées également.
07:48 Vous aurez Thomas Veuclère sur la moto, je le présente par un Thomas tout le monde
07:52 sait l'empreinte et ce que représente Thomas Veuclère dans le cyclisme, mais également
07:56 ce qu'il arrive à dégager, toute sa personnalité qu'il arrive à dégager à l'antenne.
08:00 Et on pense bien sûr à tous les autres, Cédric Pinault, Jérémy Roy qui sont aussi
08:06 avec nous, Yoann Offredo qui était encore avec nous il y a peu de temps, Cyril Guimard
08:09 bien sûr, qui pour moi est très symbolique et qui compte également dans la team.
08:16 J'en oublie certainement et en fait, c'est un peu ça que je ne veux pas faire.
08:22 Ce que je veux vous dire, c'est qu'il y a par exemple Antoine Nora qui va sur place
08:26 sur les courses, je vous parlais de faire sortir la personnalité des coureurs en plateau,
08:32 nous aussi en fait on essaie de jouer là-dessus.
08:34 Ce qui est intéressant, c'est justement qu'on marie en plateau notamment tous ces
08:39 univers un peu différents souvent.
08:42 Le mien est différent de celui de Patrick, Patrick a un univers différent de celui de
08:45 Pierre Roland évidemment.
08:46 Et en fait, c'est tout ça qui est intéressant, toutes ses idées, tous ses passés, tous
08:51 ses vécus, tout ce qu'on peut apporter d'un seul coup pour essayer de déchiffrer, décrypter,
08:57 comprendre, parfois pas forcément comprendre d'ailleurs, mais donner des pistes de réflexion,
09:01 etc.
09:02 C'est ça qui est intéressant.
09:04 Et puis, je pense que c'est ça aussi qu'on essaie de faire sortir pour que les gens soient
09:10 avec nous aussi, pour donner tout cet aspect sympathique à notre couverture du cyclisme.
09:15 Alors c'est vous qui êtes au manet de tout ça.
09:18 Est-ce que c'est simple de gérer toutes ces personnalités, ces champions ? Beaucoup
09:23 ont été des grands champions.
09:24 Est-ce que c'est facile à gérer tout ça en plateau et en dehors du plateau ?
09:29 J'attendais la question qui pique et la réponse va moins piquer.
09:34 C'est hyper simple.
09:35 C'est hyper simple parce qu'on a tous notre place, on peut tous s'exprimer.
09:40 Parce que par exemple, quand on fait une émission, on la prépare en amont.
09:45 Ça se prépare déjà beaucoup à l'avance parce qu'on a des idées de sujets qui peuvent
09:50 se faire également.
09:51 Par exemple, on tourne des reconnaissances.
09:53 Je pense à la classique "Grand besoin son doux" et "Autour du Jura".
09:56 On a tourné des reconnaissances avec Thibaut Pinot dans les deux difficultés.
09:59 Ça, ça se passe vraiment en amont.
10:00 Et puis, la veille, on construit un conducteur d'émission avec des thèmes, etc., qu'on
10:06 va diffuser et qu'on reprend le matin ou la journée suivant ce qui s'est passé,
10:10 bien sûr, dans la soirée ou dans la matinée, s'il y a une actu incontournable, etc.
10:14 En fait, on est tous dans cette réflexion.
10:17 On apporte tous quelque chose, on a tous des idées, etc.
10:19 Et en fait, évidemment, tout n'est pas forcément gardé.
10:21 Mais tout à une part, un petit peu, tout peut exister.
10:27 C'est ça qui est intéressant.
10:28 Et si c'est votre question, il n'y a aucun problème de caractère, aucun problème d'égo.
10:34 En fait, c'est très sympathique de travailler dans cette équipe de l'équipe vélo parce
10:39 qu'on se respecte tous.
10:41 C'est parce qu'on a tous envie d'avancer dans le même sens.
10:44 On aime tous le cyclisme profondément.
10:46 Et en fait, c'est vraiment ça qui sort avant.
10:50 On passe aussi des moments, évidemment, hors plateau ensemble qui sont aussi très sympathiques.
10:55 Tout ça, ça fédère le groupe.
10:56 On est vraiment une équipe.
10:57 Ce n'est pas seulement le nom de la chaîne.
10:59 On est vraiment une équipe.
11:01 Et la chaîne d'équipe a su se renouveler aussi parce que beaucoup d'épreuves françaises,
11:06 du coup, il y a eu la perte des droits des courses italiennes.
11:09 Le Tour d'Italie, les très grosses courses italiennes, ça aurait pu être un gros coup
11:11 dur.
11:12 Et la chaîne a su se renouveler par rapport à cela.
11:16 Parce qu'en fait, le cyclisme en France déjà est très suivi.
11:22 C'est un sport quasiment national.
11:24 On le voit bien, notamment au moment du Tour de France.
11:27 Et en fait, autour du Tour de France, il y a plein de choses.
11:29 Il y a plein de choses à aller suivre.
11:30 Et sur ces courses françaises, il y a plein d'angles.
11:33 Il y a plein de pistes à développer.
11:36 Évidemment, les grandes stars, quand elles sont là, ou les coureurs très connus.
11:40 Je pense à Arnaud Desmarques qui sera présent dès demain, notamment.
11:43 Donc, des coureurs sur lesquels on s'appuie.
11:45 Et puis, à côté de ça, il y a d'autres histoires à raconter.
11:49 Des coureurs qu'on suit parfois depuis des années et qui finissent par éclore, par
11:55 exploser.
11:56 C'est vraiment tout ça qui est intéressant dans ça.
11:58 Là, je pense à Kevin Vauclin, notamment, qu'on va retrouver demain sur la start list
12:03 et que nous, on suit depuis un moment déjà.
12:06 Il y a vraiment tout le temps ça qui est intéressant dans ce qu'on fait.
12:10 Et puis, les courses françaises, elles passent par des endroits auxquels on n'aurait pas
12:17 toujours pensé.
12:18 Des bosses, des circuits, des trucs hyper difficiles, urbains, comme en campagne, avec
12:25 des petites routes, le vent très exposé, etc.
12:28 Il y a vraiment une identité particulière à chacune des courses, mais j'ai envie de
12:32 dire aussi une identité commune à tout ça.
12:36 On est toujours surpris.
12:37 Donc là, s'il y a une course, ça suivra absolument dans le programme qui s'annonce.
12:43 Non, il faut tout regarder.
12:45 Non, mais je ne vais pas en choisir une.
12:49 C'est hyper moche que vous me demandez, parce que si j'en choisis une, ça veut dire qu'il
12:54 y a une pyramide.
12:55 Non, non, non.
12:56 En fait, je vais vous décevoir.
12:59 Non, non.
13:00 En fait, ce qui est justement intéressant, c'est d'avoir ces...
13:06 Le Tour de Sicile ne va pas du tout se courir de la même manière que le Tour du Jura,
13:12 par exemple.
13:13 C'est certain, ce ne sera pas les mêmes coureurs non plus.
13:15 C'est ça qui est cool.
13:16 C'est que là, tout en un mois d'avril, on va balayer quasiment tout le poton international.
13:21 On va avoir plein de coureurs différents, plein de profils différents, plein d'ostars
13:26 différents, plein de coureurs français différents.
13:28 Je ne les ai pas comptés.
13:30 Et du coup, le regard de Claire Bricolle sur l'actualité du cyclisme.
13:34 On a eu un super Tour des Flandres hier.
13:35 J'imagine que vous avez suivi ça de près ou de loin, avec un tas d'épaugateurs qui
13:39 étaient de plus en plus épatants.
13:41 Qu'est-ce que vous pensez du cyclisme actuel, vous ?
13:44 J'étais même sur le Tour des Flandres pour mon plaisir, sachez-le.
13:47 Donc, je reste une grande passionnée.
13:49 Je le trouve sympa, en fait.
13:55 Moi, j'ai fait ce métier parce que j'ai eu la chance de faire ce métier, mais j'ai
14:01 voulu faire ce métier parce que j'étais passionnée par ce sport, parce que pour moi,
14:05 c'est la vie.
14:06 En fait, le cyclisme, il y a beaucoup d'émotions, beaucoup d'effervescence, beaucoup de gens
14:11 qui se transcendent.
14:12 C'est assez symptomatique de tout ce que peut être un chemin de vie, un parcours de vie,
14:17 par exemple.
14:18 Et aujourd'hui, ce qui me plaît dans le cyclisme actuel, c'est vraiment justement tous ces
14:26 personnages.
14:27 Il y a énormément de personnages différents aujourd'hui et pas lisses.
14:31 Je pense à Remco Evenpool, par exemple, qui a un vrai franc-parler, qui est une vraie
14:38 star en devenir, qui l'est déjà, mais qui en plus risque de devenir une super star à
14:43 un moment donné.
14:44 C'est vraiment plusieurs figures aujourd'hui avec les trois fantastiques, Pogacar, Vanderpool
14:53 et Van Aert.
14:54 On a vraiment trois profils différents, etc.
14:57 C'est ça qui est intéressant, c'est ça qu'il faut continuer à suivre, évidemment,
15:01 dans le cyclisme international.
15:02 Mais ce qui est vraiment chouette, c'est que ça s'ouvre.
15:06 C'est pour ça que nous, on adore être sur les courses françaises également.
15:09 Il y a tellement de choses à suivre d'un seul coup et de parcours différents à suivre.
15:15 Aujourd'hui, si vous suivez le cyclisme tous les jours, vous pouvez passer toutes les minutes
15:19 de votre journée à essayer de voir qui court où, ce qui se passe, etc.
15:23 Quels sont les différents coureurs, ce qu'ils ont fait avant, essayer de les comprendre,
15:28 essayer de les voir, essayer de les suivre.
15:29 Je trouve que c'est difficile de s'ennuyer quand on aime le vélo.
15:33 C'est vrai que c'est un sport en perpétuel mouvement et c'est sûr que c'est très difficile
15:37 de s'ennuyer quand on s'occupe de cyclisme.
15:38 Et du coup, vous avez découvert le vélo par le Tour de France, bien sûr, mais aussi
15:42 par Paris-Roubaix en tant que natif de l'Oise, je crois.
15:46 Paris-Roubaix, c'est bientôt, c'est dans six jours.
15:48 Je ne peux pas vous quitter sans vous demander un petit pronostic par rapport à l'enfer
15:53 du Nord.
15:54 Alors, ça va être très, très, très, très, très difficile.
15:57 C'est quand même dur de donner un pronostic en une semaine, c'est hyper difficile.
16:12 Je vois bien une belle revanche de Mathieu Van Der Poel peut-être sur Paris-Roubaix.
16:21 En tout cas, ce qu'on a vu hier, à mon avis, il va y avoir de la revanche en l'air quelque
16:29 part ou en tout cas cette idée, même si Pogacar n'est pas là, on verra, mais même
16:32 s'il n'est pas là, je pense qu'il y aura cette idée-là.
16:36 Mais oui, voilà.
16:38 Paris-Roubaix, ça vous évoque, ça vous a beaucoup de souvenirs, j'imagine.
16:43 Oui, comme le Tour de France.
16:45 En fait, évidemment, j'ai fait plein de départs à Campiagne et j'ai toujours plaisir à y
16:48 retourner.
16:49 J'ai fait plein de repas d'ailleurs ce week-end.
16:50 Mais c'est vrai qu'en fait, c'est assez impressionnant de voir les courses comme ça s'ancrer, durer,
17:00 grandir.
17:01 Évidemment, elle était déjà grande quand je suis née, mais vraiment, continuer à
17:06 avoir une identité, avoir un rayonnement comme ça, Paris-Roubaix, c'est incontournable.
17:11 Par exemple, dans l'Oise et en Picardie, c'est vraiment quelque chose de très important,
17:15 toujours dans cette proximité avec les gens, etc.
17:18 Et bien sûr, j'ai énormément de souvenirs.
17:21 L'un des moments les plus sympas de Paris-Roubaix, c'est la signature la veille, le samedi.
17:25 On voit tout le monde, on est dans la tente, c'est super bien, c'est vraiment bien.
17:29 Et j'espère que le cyclisme ne perdra jamais ça.
17:31 C'est vraiment ce qu'on sent sur les courses françaises.
17:33 Quand on est là, on sent cette proximité.
17:35 On a l'impression que les gens nous ont vus, on a l'impression d'être chez eux, quasiment.
17:40 Et c'est super chouette.
17:42 Et on sent cette chaleur aussi envers les coureurs, etc.
17:46 C'est hyper agréable.
17:48 Et pour finir, petite question par rapport au cyclisme féminin.
17:51 Il y a beaucoup de courses, beaucoup de courses masculines.
17:52 Est-ce que la chaîne d'équipe a l'intention, dans les mois, dans les prochaines années,
17:55 d'un peu plus se focaliser sur le cyclisme féminin qui est lui aussi en pleine expansion ?
18:00 Alors, on en diffuse déjà, notamment les classiques belges qui ont été diffusées,
18:05 quand Le Vel Game a été diffusé.
18:08 Et pour ce qui est de savoir frotter, on fait des sujets.
18:12 Alors, évidemment, on essaie d'en faire quand on couvre des courses autour,
18:17 mais on essaie aussi d'apporter des sujets, etc.
18:20 En tout cas, c'est important, ça c'est très important, bien sûr,
18:23 de suivre le mouvement qui a été instauré par le Tour de France Femmes l'année dernière
18:29 et qui a été un très joli mouvement, un très joli suivi.
18:32 Et là aussi, je pense qu'on a aussi, nous, un rôle pour tout ce qui est, justement,
18:39 équipes françaises à suivre, des choses, des portes à ouvrir.
18:43 Voilà, c'est vraiment sympa.
18:45 C'est sympa de faire le lien aussi entre le cyclisme masculin et féminin.
18:50 Moi, je n'ai pas envie de cloisonner les deux et de couvrir l'un ou couvrir l'autre.
18:57 J'ai envie de continuer à couvrir, pour plus couvrir les deux,
19:01 peut-être encore plus pour le cyclisme féminin dans l'avenir.
19:05 Mais c'est vraiment ça qui est intéressant.
19:07 Je pense que c'est un peu ça le défi du futur, c'est d'arrêter de mettre des cloisons partout.
19:13 Ok, merci Claire.

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