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Bruno le Maire, ministre de l'Économie et des Finances, est l'invité de "Face à Face" ce lundi matin sur BFMTV

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Transcription
00:00 Du côté des banques, UBS a donc annoncé qu'elle allait racheter Crédit Suisse pour 3 milliards de francs suisses.
00:05 Elle valait le double avant le week-end. Est-ce que malgré tout, ça vous paraît une bonne nouvelle ? Est-ce que ça vous rassure ?
00:11 Oui, c'est un bon accord qui a été trouvé par le gouvernement suisse, le pandémologue suisse au téléphone longuement vendredi.
00:18 Je me réjouis de cet accord. C'est un bon accord. Pour autant, nous parlons d'une banque qui a un bilan de plus de 750 milliards d'euros.
00:26 C'est une banque qui pèse lourd dans le contexte européen. Nous restons extrêmement vigilants sur la réaction des marchés.
00:31 Est-ce que les banques françaises vous paraissent suffisamment...
00:34 Non, elles sont solides.
00:35 Elles sont solides parce que le gouverneur de la Banque de France a indiqué ce matin que Crédit Suisse, racheté par UBS, avait souffert de difficultés et de contrôles internes insuffisants.
00:43 Est-ce que vous nous dites ce matin que les banques françaises, elles, ont en effet été testées régulièrement ?
00:48 Elles ont été testées régulièrement et ça rejoint ce que je vous disais sur la difficulté en politique, c'est de prendre sur soi la réalité, là où certains vendent des illusions ou des chimères.
00:59 Oui, nous avons imposé des règles extrêmement strictes aux banques françaises. Ça s'appelle BAL3.
01:03 Oui, lorsqu'il a fallu les négocier, je l'ai fait avec les banques françaises. Elles n'étaient pas satisfaites.
01:07 Elles disaient que ça allait nous coûter trop cher, c'est des ratios prudentiels, des ratios liquidités qui sont trop élevés, c'est difficile.
01:12 Finalement, nous avons trouvé un accord. Nous avons imposé des règles les plus strictes au monde. On est bien contents de les avoir aujourd'hui.

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