Raquel Garrido, députée LFI de Seine-Saint-Denis, était l'invitée de BFMTV ce dimanche matin.
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00:00 Moi, elles me surprennent parce que Nice a été depuis deux mois un centre important de mobilisation.
00:06 Et votre correspondant d'ailleurs a très bien chroniqué depuis deux mois,
00:10 à chaque fois qu'il y a eu les grandes journées de mobilisation, il disait
00:13 "Jamais il y a eu autant de monde à Nice, jamais depuis."
00:17 Ils n'avaient pas de mémoire, en vérité, de plusieurs décennies, autant de manifestants.
00:22 C'est ça qui fait la pression sur les élus.
00:24 Faire aller caillasser, ça ne fait aucune pression sur l'élu. Aucun élu ne peut accepter d'être orienté dans son vote,
00:33 soumis à l'intimidation de la violence. C'est même l'inverse.
00:37 Qui s'aiderait à ça ? Ils seraient plus dignes même d'être élus.
00:41 Donc bien sûr, ça ne sert à rien, il faut le condamner.
00:44 Alors, je pense qu'il faut quand même faire attention sur ce qu'on condamne.
00:50 Par exemple, à Nice, ils ont le payasou. Ce président en chiffon qui balance avec le drap.
00:58 Ça c'est de la culture, c'est de l'humour populaire.
01:01 Il ne faut pas non plus être à chaque fois ulcéré par n'importe quoi.
01:05 Mais la violence comme ça, je suis d'accord avec vous, il faut le condamner et ça ne sert à rien.