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Dans son émission média, Philippe Vandel et sa bande reçoivent chaque jour un invité. Aujourd'hui, Anais Bouton, présentatrice TV, pour l'émission "Ne nous fâchons pas" sur Paris Première.

Retrouvez "L'invité média" sur : http://www.europe1.fr/emissions/l-invite-du-grand-direct
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Transcription
00:00 - Et vous écoutez Culture Média avec Philippe Vandelle et votre invité Philippe.
00:03 - Bonjour Anaïs Bouton. - Bonjour Philippe.
00:05 - Vous avez été directrice des programmes de la chaîne Paris 1ère, on vous entend à la radio chez nos confrères de RTL,
00:09 je l'ai dit je ne vais plus en parler mais surtout on vous a découvert à l'antenne et dans les réplais,
00:13 non c'est pas bien, je suis pas d'accord, de l'émission "Pas assez mieux sur Europe".
00:16 On vous a entendu dans l'émission de Paris 1ère "Restons zen" avec les deux Eric Zemmour et Nolo,
00:22 dont vous étiez si j'ose dire la modératrice.
00:24 Votre actu, ne nous fâchons pas, une émission, un talk show chaque mercredi,
00:27 donc demain à 21h sur Paris 1ère.
00:30 Avant qu'on détaille la mécanique et le casting, question sémantique,
00:33 ne nous fâchons pas, est-ce que c'est une antiphrase ou au contraire,
00:36 vous considérez qu'il ne faut pas se fâcher ou est-ce qu'au contraire ça se fâche quand même dans votre émission ?
00:41 - Si si, je considère qu'il faut se fâcher, bien sûr, mais qu'il faut rester bons amis
00:44 et que le débat c'est magnifique et qu'on en manque en fait, en réalité.
00:50 On a l'impression qu'on en voit partout mais il y en a nulle part.
00:52 - Quand vous avez décidé du titre c'était avant les incidents à l'Assemblée Nationale,
00:56 les insultes et les bras d'honneur ?
00:58 - Non, c'était concomitant.
00:59 - Au même moment, vous avez dit "tiens on va l'appeler, ne nous fâchons pas, on va être dans notre sujet".
01:03 Alors, dans une interview à Pure Média, c'était le 2 février,
01:05 vous affichez de hautes ambitions, vous dites en toute modestie
01:09 "on se situe dans la lignée des dossiers de l'écran ou de la marche du siècle".
01:12 - Très modeste, carrément.
01:14 - Non mais c'était pour dire qu'on allait traiter une thématique par semaine en fait,
01:20 donc le travail on l'a déjà fait, la police,
01:23 l'idée c'est de faire un dossier, un grand dossier, sur une thématique.
01:28 - Alors, résumons, des sujets qui fâchent, mais sans se fâcher,
01:32 comment est construite l'émission ?
01:34 Ça dure 100 minutes, c'est pas court 100 minutes, on a le temps de se parler et d'apprendre des choses.
01:37 - Oui justement, c'est vraiment une émission où le débat peut se déployer,
01:42 c'est une émission qui donne du temps au débat et à la politique,
01:45 c'est un face à face, un premier face à face, que j'anime,
01:50 avec les trois chroniqueurs chéris, qui sont vraiment d'excellents chroniqueurs,
01:55 Raphaël Einthoven, Jonathan Boucher-Peterson et Julie Graziani.
01:58 - Comment vous les avez choisis ? Tiens, c'est très intéressant.
02:00 Comment vous les avez choisis ces trois-là ?
02:02 - On a échangé beaucoup avec la production,
02:06 chacun a mis des noms, on les a rencontrés,
02:10 Raphaël on le connaissait bien.
02:12 - Ce qui représente en gros, si on veut être schématique,
02:14 Julie Graziani, vous la présentez elle-même comme à la fois conservatrice et libérale,
02:17 c'est un peu une sorte d'oxymore.
02:19 - Je ne peux plus le dire ça, parce que je ne le comprends même pas quand je le dis.
02:21 - Voilà. Jonathan Boucher-Peterson, journaliste depuis une dizaine d'années à Libération,
02:24 ça n'augure rien de ses choix politiques, mais Libé est plutôt classé à gauche.
02:27 - Bah quand même, ça augure complètement de ses choix politiques.
02:29 - On peut être journaliste de droite à Libé ?
02:31 - Vous croyez ? Donnez-moi des noms.
02:33 - J'avais justement posé la question à Laurent Geffrin,
02:38 il était très gêné de me dire ça, alors qu'il y a beaucoup de journalistes de gauche au Figaro,
02:41 mais c'est un autre sujet.
02:42 - Oui, c'est vrai.
02:43 - Et Raphaël Einthoven, films aux autres.
02:44 - Oui, c'est un point intéressant, comme d'habitude.
02:47 - Et Raphaël Einthoven, qui est plus philosophe, essayiste, éditorialiste.
02:51 - Et qui a un très bon journal, qui s'appelle "Franc-Tireur".
02:53 - Voilà.
02:54 - Donc on voit à peu près où il est aussi.
02:56 - En gros, pour situer une à droite, un à gauche, et un au centre ou en surplomb.
03:00 Le débat, comment ça se passe ? Ensuite, il y a deux invités.
03:04 - Oui, c'est ça, il y a un premier débat,
03:06 où des gens échangent, où on pose la problématique,
03:09 et puis ensuite ils rentrent et ils posent leurs questions
03:12 sur les sujets, sur ce qui leur a pas paru clair,
03:15 ils demandent des développements ou de débatteurs, etc.
03:18 Puis après on a des acteurs engagés, ou des experts, des historiens,
03:22 des gens qui viennent apporter un autre éclairage sur la thématique.
03:26 - Les thèmes, comment vous les choisissez ?
03:28 C'est les thèmes d'actu, vous n'avez rien fait sur l'affaire Palmade, par exemple ?
03:30 - Non, on n'est pas, on essaye de ne pas être complètement dans une actu très chaude,
03:34 on essaye de prendre un peu de recul, justement,
03:36 de ne pas être dans le brouhaha incessant médiatique.
03:41 Mais pourtant, c'est des thèmes qui sont quand même très chers aux Français.
03:45 - La première émission, c'était "La France, est-elle en guerre avec le travail ?"
03:49 avec comme invité Alexis Corbière, pour la partie politique, face à un chef d'entreprise.
03:53 La seconde émission, la deuxième, parce qu'il y a une troisième évidemment,
03:55 "Insécurité, que fait la police ?" c'est l'intitulé, l'invité politique,
03:58 c'est Julien Audoul, député porte-parole du Rassemblement National,
04:01 face à un avocat en droit pénal.
04:04 C'était une émission très intéressante, et j'ai choisi un extrait
04:07 qui montre la manière que vous avez de traiter l'actualité.
04:10 Il était question de la présence de la police dans l'espace public,
04:13 et c'est ce genre de débat qui est passionnant, parce qu'il n'est pas manichien.
04:16 Il y a du pour, il y a du contre des deux côtés.
04:19 C'est Raphaël Ontoven, le philosophe, qui s'interroge,
04:21 et qui pose une question qui a laissé tout le plateau perplexe.
04:24 - C'est une question que je me pose, et où sommes-nous le plus en sécurité ?
04:28 Est-ce qu'on est le plus en sécurité dans un monde où l'on tremble devant le policier,
04:32 ou bien dans un monde où l'on considère que le policier qui nous sanctionne éventuellement
04:36 ne le fait pas de gaieté de cœur, ne le fait pas parce qu'il nous déteste,
04:39 mais le fait tout simplement parce qu'il applique la loi ?
04:42 Est-ce qu'on n'est pas plus en sécurité dans un monde où l'on est capable de comprendre ça,
04:45 que dans un monde où l'on a tout simplement la trouille du flic ?
04:48 - Mais les deux ne sont pas incompatibles. - Mais si !
04:50 - Bien sûr que non !
04:51 - C'est la marque de fabrique de l'émission "Donner à penser"
04:54 et "des deux avis dans la même phrase".
04:56 - Oui c'est ça ! Ni pour, ni contre, bien au contraire.
04:58 - Voilà, mais on est chez Confucius, ou dans le Talmud.
05:01 On est des deux avis en même temps.
05:02 - Non mais c'est vrai ! Non, il pose des questions Raphaël.
05:05 Vous le savez.
05:06 - Je le sais, mais j'essayais de dire que c'était ça votre marque de fabrique,
05:09 choisir du sujet, où il n'y a pas le noir, le blanc,
05:12 il n'y a pas le bon, le méchant.
05:13 - Moi je trouve qu'en ce moment c'est beaucoup,
05:15 50 nuances de la même chose qu'on entend.
05:18 Ici Raphaël, il arrive à faire une contradiction dans la même phrase.
05:22 C'est vrai, voilà.
05:23 - La prochaine émission sera diffusée demain.
05:25 Vous n'êtes pas en direct, elle n'est pas encore tournée.
05:27 - Non, demain matin.
05:28 - Demain matin, le thème de l'émission...
05:30 - Elle est tournée dans les conditions de direct,
05:31 ça c'est vraiment des histoires de programmation, franchement.
05:33 On n'a jamais coupé aucune...
05:34 - Ça allait de ma question, le thème de l'émission ?
05:36 - Les femmes, vous en parlez, vous venez d'en parler.
05:39 - Ouais.
05:40 - Hommes, femmes.
05:41 - Femmes, hommes, jusqu'où ira la révolution,
05:43 qui sont les invités, et alors justement,
05:45 comment faites-vous, c'est un très bon exemple,
05:46 pour n'être pas dans le 50 nuances de la même chose.
05:48 Qu'est-ce qu'on va entendre, qui va-t-on entendre ?
05:50 - Marlène Schiappa, Sabine Poukouris, qui est une experte,
05:53 et puis...
05:55 - Elle est psy-canaliste.
05:56 - Oui, oui, elle est psy.
05:58 - Et pour Agnès Bastier, on essaye d'avoir des voix un peu...
06:02 des voix qui soient différentes,
06:04 et qui arrivent à un consensus.
06:07 - Il y a un débat en première partie de l'émission,
06:09 le thème c'est "le féminisme va-t-il trop loin ?"
06:12 - Moi je trouve pas, mais...
06:14 - Ça peut déjà choquer des gens, rien que de poser la question,
06:17 c'est y répondre, comme dirait je ne sais plus qui.
06:19 Il y a aussi un sondage, dans chaque émission,
06:21 commandé par l'IFOP,
06:22 mais c'est un sondage spécifique de vous,
06:24 c'est vous qui écrivez la question avec eux.
06:25 Quel est le sondage ?
06:27 - Ah non, vous me prenez pas là-dessus, je m'en souviens, je sais pas.
06:29 Là je sais pas, parce qu'on doit la travailler aujourd'hui en fait, je crois.
06:32 - D'accord, mais ça va pour demain.
06:34 Il y a un absent dans votre troupe, sur Paris 1ère,
06:36 vous avez travaillé des années avec lui, c'est Éric Nolo.
06:38 Pourquoi il n'est pas dans la bande, Éric Nolo ?
06:40 - Écoutez, ça c'est un choix de la chaîne.
06:44 Je peux pas vous dire mieux que ça.
06:46 - D'accord, parce que lui ne savait pas,
06:48 il n'avait pas de nouvelles de la chaîne, donc il ne savait pas.
06:50 - Absolument, et je comprends parfaitement la frustration d'Éric,
06:52 je crois que j'aurais prouvé la même chose.
06:54 Maintenant, la façon dont la...
06:58 Éric, il a quand même fait 15 ans sur l'antenne de Paris 1ère,
07:01 c'est un remarquable lecteur, c'est vraiment un...
07:05 Les gens venaient pour écouter ce qu'on appelait l'apostrophe,
07:10 dans les autres émissions, donc c'est quelqu'un qui a,
07:13 comme beaucoup d'autres, fait les beaux jours de Paris 1ère,
07:15 donc je comprends sa frustration.
07:17 Maintenant, la façon dont la chaîne gère ses talents,
07:19 moi j'y suis... enfin je vous conseille de vous adresser à la chaîne,
07:22 d'ailleurs elle sait, elle en a parlé, la chaîne,
07:25 chez vos confrères de France Info,
07:27 elle a dit que peut-être, il y avait eu une incompréhension,
07:30 effectivement, et qu'il aurait fallu trouver les mots justes,
07:32 et j'ai trouvé ça assez courageux,
07:36 parce que les hommes, notamment dans ce milieu,
07:39 ne reconnaissent jamais qu'ils ont pu un peu foirer,
07:42 et ça j'ai trouvé ça pas mal du tout.
07:44 - Merci beaucoup Anaïs Bouton,
07:46 merci d'avoir été avec nous, je rappelle,
07:48 ne nous fâchons pas, chaque mercredi...
07:50 - Non, on n'a plus le temps maintenant, vous savez je vous conseille...
07:52 - Je fais un podcast qui s'appelle "Tenace", sur tous les beaux réseaux,
07:54 sur des femmes magnifiques. - Voilà, vous l'avez dit.
07:56 Merci beaucoup Anaïs Bouton, merci d'être venue,
07:58 d'avoir fait 500 mètres pour venir ici,
08:00 sur Europe 1, en direct dans l'émission.
08:02 - Merci de votre invitation Philippe.

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