Olivier Mateu (CGT) sur la guerre en Ukraine: "Nous, on ne choisit pas entre Zelensky et Poutine"
Olivier Mateu, secrétaire de l’union départementale CGT des Bouches-du-Rhône, était l'invité de BFMTV ce jeudi soir.
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00:00 Quand le secrétaire général de la Fédération syndicale mondiale explique que ce sont des néonazis qui sont au pouvoir à Kiev,
00:07 vous ne soutenez pas ces propos-là ?
00:10 Il ne s'agit pas de les soutenir ou pas. Ce sont les propos du secrétaire général de la FSM.
00:14 On m'a posé la question, d'ailleurs, dans le journal La Provence, qui a marqué notre inscription plus que malhonnête.
00:24 Nous, ce qu'on dit depuis le début, c'est qu'on n'a pas à choisir entre un impérialisme ou l'autre.
00:29 Ce sont deux capitalismes qui s'affrontent. Et en réalité, ce sont les travailleurs de ces pays-là,
00:34 les populations de ces pays-là qui ont fait les conséquences. Nous, on ne choisit pas entre Zelensky ou Kouchin,
00:40 parce que la réalité derrière Zelensky, c'est l'OTAN, Biden et l'ensemble du lobby de l'armement qui s'en davent.
00:46 Et vous avez évoqué, nous en sommes tout à l'heure, l'ampleur des prix de la carte alimentaire.
00:52 Là aussi, la spéculation. Nous la vivons tous.
00:55 Ils sont en train de massacrer les peuples de Russie et d'Ukraine sous les bombes. Et on fait payer...
01:05 — Vous avez vu les bombes ? — Attendez, attendez, attendez. À quel moment est-ce qu'on massacre les peuples de Russie sous les bombes ?
01:10 — Sous les côtés. — Ça morfle de tous les côtés. Vous voulez ou quoi ?
01:14 C'est bien que les jeunes Russes qui sont enrôlés de force, ils font partie de quoi ?
01:20 — Vous parlez des soldats, donc ? — C'est bon pour qui une guerre ? Dites-moi.
01:25 — Mais qui a agressé ? Qui a envahi l'autre pays, Olivier Matheux ? On peut se mettre d'accord là-dessus tout de même.
01:30 Qui a envahi un autre pays ? — Mais c'est pour ça qu'il faudra avoir le temps de discuter tranquillement.
01:35 Parce que si on est dans la caricature... Moi, je vous dis, on n'est pas pro-russes. Mais on n'est pas pro-ukrainiens non plus.
01:41 — Non, mais les choses sont dites là-dessus. — ...défendus par les uns et les autres.
01:44 Excusez-moi. Permettez-moi de répondre. — Allez-y, allez-y.
01:46 — Les intérêts qui sont défendus par les uns ou par les autres ne concernent rien l'intérêt de leur peuple.
01:53 J'aurai dit "no one shooting", aucun des deux.
01:54 Il faut leur payer maintenant à notre élan.