Olivier Mateu, secrétaire de l’union départementale CGT Bouches-du-Rhône, était l’invité de BFMTV ce jeudi soir.
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00:00 Que ce soit clair, le mouvement reconductible qui va s'entamer à partir du 6 dans les raffineries,
00:06 à partir du 7 dans d'autres professions, il ne pourra pas être mis à l'arrêt par la casse du droit de grève.
00:14 Ce n'est pas possible.
00:16 – Ça veut dire quoi ? C'est-à-dire que vous dites ces propos qu'on voit,
00:17 que vous avez prononcés et qui parlaient en effet d'octobre dernier,
00:21 la méthode que vous avez employée en allant directement voir le préfet
00:25 et en lui disant "jusqu'au dernier CG6 vous devrez nous crever",
00:29 vous dites la même chose au gouvernement qui pourrait envisager des réquisitions ?
00:34 – Mais de manière très claire, et moi je me permets d'appeler l'ensemble des travailleurs de ce pays,
00:39 à rejoindre le mouvement de grève parce que ce n'est pas tout ce qui doit se passer,
00:45 mais de manière très claire il y a des secteurs qui impactent concrètement l'économie
00:50 et qui donnent du rapport de force à l'ensemble des travailleurs.
00:53 Cette réforme me le concerne tous les travailleurs.
00:54 – C'est langue de bois cette réponse ?
00:56 – Vous disiez si la grève dure, si des réquisitions sont prononcées dans les raffineries,
01:02 ce sera la guerre comme vous le disiez à l'époque ?
01:04 C'est juste pour clarité.
01:05 – Moi je vous dis que oui.
01:07 Et il y a une différence y compris entre octobre et la grève qui va démarrer le 6,
01:15 c'est qu'au mois d'octobre, peut-être que certains travailleurs ont considéré
01:18 que c'était le problème des raffineurs, le fait d'être réquisitionnés
01:22 et d'être victime d'une casse très nette du droit de grève.
01:27 Cette fois on est tous engagés dans le même combat.
01:29 Il n'y a pas de travailleurs ou de travailleuses qui ne sont pas concernés par cette réforme.
01:32 Personne ne veut travailler deux ans de plus.
01:34 Laisser une profession sous le feu comme ça du gouvernement
01:42 sans qu'il y ait de réaction des travailleurs, c'est se condamner tous et toutes.