• l’année dernière
En plein débat sur la réforme des retraites, le sénateur de gauche Yan Chantrel a pointé du doigt le manque de partialité de la présidente de séance. Il a été immédiatement rappelé à l'ordre.

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Transcription
00:00 Toute provocation, toute atteinte à la présidence de séance
00:04 entraîne la censure, voire l'exclusion du Sénat.
00:07 Je voudrais dire à nos collègues de gauche,
00:27 cet amendement, nous l'avons retiré.
00:29 Pourquoi nous l'avons retiré ?
00:30 Parce qu'on ne va pas prendre le risque que vous nous posiez dessus
00:33 500 amendements au dernier moment.
00:36 Mais bien sûr !
00:37 Donc, en tout cas, ce n'est pas la présidence qui parle,
00:52 c'est la présidence de la droite, on dirait, mais bon.
00:54 On voit, en tout cas,
00:59 vous pouvez demander une suspension de séance.
01:01 Monsieur Chantrel,
01:03 je reprends la parole, monsieur Chantrel.
01:06 Je reprends la parole.
01:08 Jamais vous ne pourrez dire ça.
01:10 Jamais.
01:11 Et si je suis présidente de séance pour tout le monde ?
01:15 Merci.
01:16 Alors maintenant, je vous demande de faire votre intervention
01:19 et d'essayer de garder le calme.
01:22 Alors,
01:25 votre intimidation ne marchera pas, merci.
01:27 Je sais que vous essayez de nous baïonner,
01:31 de nous intimider depuis hier,
01:35 mais vous ne priverez pas les Français du débat.
01:38 Et dans la totalité du règlement, monsieur Chantrel,
01:47 il y a un article 95
01:49 qui dit très clairement que toute provocation,
01:52 toute atteinte à la présidence de séance
01:55 entraîne la censure, voire l'exclusion du Sénat.
01:58 (Applaudissements)
02:01 (Musique)
02:04 (Applaudissements)
02:08 (Musique)
02:11 [Musique]

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