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Dans la nuit du vendredi 3 au samedi 4 mars, les débats sur la réforme des retraites sont montés d’un ton au Sénat. Après plusieurs heures d’échanges d’un calme plat, l’examen a viré à la guerre des nerfs, la gauche accusant la droite de « jouer au roi du silence », pour reprendre les mots du sénateur communiste Fabien Gay.

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Transcription
00:00 Bon ça suffit maintenant.
00:02 Non non non non non non.
00:04 Comme dirait l'autre, ça va bien se passer, vous inquiétez pas.
00:06 Je veux donner la parole au président Jean-Claude Brequet,
00:10 du Rassemblement démocratique et social européen.
00:14 Vous avez la parole.
00:16 Merci.
00:18 Merci monsieur le président.
00:20 Merci.
00:22 Merci.
00:24 Monsieur le président Laurent, c'est aussi un détournement de procédure.
00:26 Il a suffi.
00:28 Avec mes enfants à la maison, je joue au roi du silence.
00:32 A la maison ça fait du bien, mais dans l'hémicycle, c'est moins bien.
00:38 Vous êtes très nombreux, mais visiblement condamnés au silence par un coup de baguette magique du président Rotaillot, j'imagine, qui vous a demandé de ne rien dire sur rien.
00:48 Nous retiendrons et nous le dirons et nous le répéterons à l'extérieur qu'ici, dans cette chambre, la droite, majorité du Sénat, n'a jamais participé à ce débat et a donc été totalement passive.
01:02 Je ne comprends pas cet abaissement et cette faiblesse, parce que vous voulez prospérer.
01:08 Vous n'êtes pas au gouvernement, vous pensez que ce sera la retraite Rotaillot.
01:12 Je demande un sursaut de lucidité, pardonnez-moi, j'espère que vous ne serez pas blessé, de dignité sénatoriale.
01:18 Et très honnêtement, c'est bien la première fois en plus de 20 ans que je vois un débat de cette qualité.
01:36 Alors, je ne sais pas si vous vous rendez compte, que nous sommes en train, à cette heure-ci, de donner la même impression que le peuple français retient de l'Assemblée Nationale.
02:00 C'est comme dans un match de foot, parfois on regarde les équipes en fonction du temps de la maîtrise de balle.
02:06 Manifestement, il y a une partie de l'hémicycle qui maîtrise la balle.
02:14 Monsieur le Président Rotaillot.
02:29 Je ne vous laisse surtout pas qu'on se quitte dans quelques minutes, après l'arrêt de cette séance, sans remercier les oppositions au Sénat d'avoir cité tant de fois mon nom.
02:39 Nous ne tomberons pas dans le piège que vous nous demandez.
02:41 Vous voulez faire de l'obstruction, et nous pas. Nous voulons examiner l'ensemble du texte, et donc nous réservons notre temps de parole pour défendre nos positions, nos propositions.
02:53 Merci.
02:55 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
02:58 "Musique de générique de fin"

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