Après une première mobilisation en février, les salariés des raffineries et des dépôts de pétroles participent également au mouvement «La France à l'arrêt» du mardi 7 mars. Objectif, faire de cette date une journée «massive», «inédite» et «inoubliable».
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00:00 La grève des raffineries va-t-elle raviver la pénurie de carburant en France ?
00:05 Certains en sont convaincus.
00:07 Je fais le plein, j'ai encore deux géricanes de 20 litres que j'ai remplies.
00:12 À cette heure-là, normalement, il ne devrait y avoir personne à cette station
00:15 et vous voyez qu'il y a une file d'attente.
00:17 Donc normalement, c'est en prévision d'une pénurie possible.
00:21 C'est un réflexe, j'ai compris que la grève c'était mardi
00:25 et par précaution, j'ai fait le plein.
00:27 Une incertitude et un stress pesant pour de nombreux Français.
00:30 J'ai envie de vous dire qu'on finit par s'y habituer.
00:32 On finit par s'y habituer, donc là, on anticipe.
00:35 On anticipe et voilà.
00:36 Je ne sais pas comment ça va être.
00:39 Ça va être chaud quand même.
00:40 Comme la dernière fois, évidemment, si ça arrive, on a des problèmes.
00:44 Une inquiétude qui ne semble pour le moment pas justifiée
00:48 puisqu'aucune station-service ne manque de carburant à l'heure actuelle en France.
00:52 Et les stocks d'essence et de diesel sont suffisants pour ne pas risquer de pénurie,
00:57 même si la grève des raffineries est reconductible.
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